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 Libération [Edwin]

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Theo E. Dacan
Theo E. Dacan
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I can pretend.

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MessageSujet: Libération [Edwin]   Libération [Edwin] Icon_minitimeDim 2 Fév - 15:28

mapydew codes.
L I B E R A T I O N
feat. Edwin

Le prix de la vengeance peut-être terrible dans certaine situation. Dans mon cas, celle-ci était légitime, malheureusement, j’étais étranger donc forcément j’étais le fautif dans l’histoire. Ces monstres…ces narniens, ils avaient tué mon père, lui qui a passé sa vie à se battre pour eux et à défendre leur vie, voilà qu’il était tué de leurs mains sales et pouilleuses. La rage avait dépassé la tristesse. Je les avais tous tué. Du fin fond de ma cellule, je ne regrettais absolument rien, même si cela allait me valoir demain matin à l’aube la potence. Au moins, l’esprit de mon père était vengé, c’était le plus important. J’étais un jeune homme plein d’honneur lorsqu’il s’agissait de ses proches et mon père était le seul parent qu’il me restait. A présent je me sentais bien seul. Je me fichais de mourir, je n’avais pas peur de la mort, j’étais même prêt à l’accueillir comme une vieille et grande amie. Mais le fait d’avoir perdu mon père était terrible, j’avais perdu ce pilier essentiel dans ma vie, cette figure masculine qui m’avait forgé mon caractère et ma force toute mon enfance. A présent j’allais devoir me débrouiller seul, mais étais-je prêt ?

J’entendis des bruits de pas venir dans ma direction. Ne bougeant pas d’un pouce, j’attendis que l’homme vienne déposer une assiette avec un morceau de pain ainsi qu’un broc d’eau. « Profite mon gars, c’est ton dernier repas ! » dit-il en esquissant un sourire à la fois amusé et désolé avant de partir. Je guettais impatiemment le moment où je n’entendrais plus le son de ses bottes pour pouvoir me jeter sur l’assiette. Je mourrais littéralement de faim. Je regardais peiné le pain avant de l’avaler petit à petit rapidement. « Et dire que je vais avoir le ventre quasiment creux lorsque ma tête pendra à la corde qu’ils sont en train de préparer dehors… » pensais-je en soupirant avant de boire l’eau. Mon ventre criait famine. Ce morceau de pain n’avait fait qu’éveiller mon appétit et malheureusement je n’aurai plus rien à me mettre sous la dent.

Je regrettais presque de ne pas avoir été dans les prisons de Cair Paravel, au moins là-bas ils auraient sans doute été un peu plus généreux sur le pain. Quoique nous étions en guerre et le pain revenait en priorité au peuple plutôt qu’aux prisonniers, c’était logique.
J’étais enfermé dans la prison d’un village à des kilomètres de Cair Paravel et situé pas loin de Telmar. Depuis que j’étais enfermé, je cherchais un moyen de sortir de ma cellule, mais les barreaux étaient solides et à moins d’avoir la clé c’était impossible de l’ouvrir. Enfin, il y avait toujours moyen, mais les narniens étaient intelligent, ils avaient évité de mettre des choses coupantes dans les cellules, pouvant servir à couper les barreaux par exemple, ou alors à être utilisé comme arme. Il n’y avait aucune issu. A la rigueur, si j’avais réussi à m’enfuir, je serai parti vers Telmar puis j’aurai bien trouvé un moyen de rentrer chez moi sur les îles.
J’avais cherché mais en vain. « C’est donc comme ça, je vais mourir sur une terre qui n’est même pas ma patrie à cause de stupides narniens qui ont assassiné mon père… ». Il n’y avait aucune justice ici. Les rois et les reines ne servaient à rien, seulement à décorer et donner l’impression à ces idiots qu’ils étaient dirigé. Je ne les avais jamais rencontrés, mais je les haïssais autant que tous les narniens. Je les avais tous maudit au plus profond de mon être. « Si l’un d’eux pouvait mourir… ».

Je restais alors assit contre le mur, regardant un rat passer, attendant gentiment que les minutes s’écoulent.



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