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 I'm hearing what you say, but I just can't make a sound.

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Edwin G. Petterson
Edwin G. Petterson
Nordique || Élu || Admin
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I'm hearing what you say, but I just can't make a sound. Vide
MessageSujet: I'm hearing what you say, but I just can't make a sound.   I'm hearing what you say, but I just can't make a sound. Icon_minitimeJeu 13 Mar - 4:17

    La tempête de neige se faisait de plus en plus violente au dehors du château, et je m'estimais heureux d'avoir fait venir Aldric avec moi ici avant qu'il ne retourne chez lui. Avec ce blizzard, j'ignorais s'il serait revenu ou s'il aurait tenu avec la grosse baisse de température. Pas que je le pensais faible, bien au contraire, mais au château nous étions bien plus protégés du froid et nous étions en sécurité. Nous avions prévu de passer la soirée et une bonne partie de la nuit dans la taverne qui était cachée dans les sous-sols du palais, car il n'y a rien de tel que l'alcool et une bonne ambiance générale pour se réchauffer un peu. Penché sur mon bureau, terminant d'écrire une lettre que j'enverrai en temps voulus à Yoren, je penchais discrètement la tête pour observer ce que faisait Aldric, dans mon dos. J'ignorais ce qu'il fabriquait, mais il était à quelques mètres de moi, visiblement pensif ou concentré. Me penchant à nouveau sur ma lettre, je décidais de la relire, voir si je n'avais rien oublier. Je n'avais pas l'occasion de lui parler souvent, c'était tout juste si nous nous parlions vraiment encore. Mais c'était mon choix, ma faute. J'étais tellement heureux qu'il soit à nouveau l'empereur du désert, qu'il ait récupéré son trône et ait jeté son frère aux cachots. J'espérais que son retour au pouvoir agaçait et inquiétait au plus haut point ces pignoufs de narniens et également les archenlandais. Quant aux telmarins, ils me manquaient terriblement, mais je m'étais fait à l'idée que je ne pourrais sans doutes plus jamais y retourner.

      Lettre à Yoren:


    J'aurai aimé lui parler en face, ne pas avoir à attendre de lui envoyer une lettre et en recevoir une dans deux mois. Ça me tuait intérieurement de me sentir aussi éloigné de tout, aussi seul, bien que je ne l'étais pas. Après tout... je n'aurai qu'à claquer des doigts, et il irait jusqu'au bout du monde avec moi. Lui non plus n'avait plus rien à perdre. J'osais croire que nous tenions autant l'un à l'autre qu'il était possible de le faire. Me levant de mon fauteuil, je récupérais mon manteau de fourrure, puisque le druide avait le sien, et je récupérais deux tuniques fourrées également, les mêmes que portent les autres rares être humains ici. En lançant une à Aldric, je retire celle que je porte pour enfiler la seconde, celle que je viens de sortir de la penderie et qui est beaucoup plus chaude, puis je me dirige vers le grand miroir face à mon lit. Malgré tout, il était indéniable que j'avais conservé un certain charme ravageur que beaucoup m'enviaient ici... et comment les blâmer ? Cela était impossible. « Tu es prêt ? Si on arrive maintenant, on devrait encore pouvoir nous trouver une table dans un coin pas trop bruyant. Je ne sais pas pour toi, mais je préfère éviter de me retrouver près de certains habitants d'ici... et puis, je n'ai pas envie de changer de tête, alors autant nous faire petits. En tous cas, moi c'est ce que je vais faire. » Je me recoiffais avec attention et précision avant de me tourner vers Aldric, fin prêt à son tour. Parfait ! Je le laissais sortir de mes appartements avant de fermer à clés, n'appréciant pas énormément que certains domestiques – dont Ronal – se permettent quelques escapades par ici. En chemin pour la taverne, je regardai par les fenêtres longeant le couloir quelques rafales de neige ci et là. Malgré tout, c'était tout de même assez beau. Surtout lorsqu'on était à l'abri, à l'intérieur. « Tu as faim ? Soif ? On va encore devoir se retrouver face à des plats étranges... enfin, nordiques. Quant aux boissons, elles ne valent pas les nôtres, mais au moins elles nous réchaufferons. »


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Aldric Elaazar
Aldric Elaazar
Telmarin
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    In your shadow I can shine.


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MessageSujet: Re: I'm hearing what you say, but I just can't make a sound.   I'm hearing what you say, but I just can't make a sound. Icon_minitimeVen 14 Mar - 23:20

I'm hearing what you say but I just can't make a sound.
edwin & aldric aka aldwin What a Face
Il ne saurait dire si l'hiver était bel et bien présent ou si ce temps était un temps habituel au Nord. À vrai dire, il était ici depuis plusieurs semaines maintenant et il n'avait jamais vu autre chose que la neige. Au début, il trouvait cela magnifique. Il n'avait eu que de très rares occasions de voir la neige quand il était à Narnia et encore moins quand il était à Telmar. Seulement voilà, au bout de quelques jours, la neige perdait de sa magie (si on pouvait dire cela, pour un druide) et devenait plus embêtante qu'autre chose. Aldric n'aimait pas vraiment le Nord au fond et il détestait le froid, il détestait les créatures, il détestait la forêt, il détestait sa maisonnette reculée et il détestait encore plus l'espèce d'elfe albinos qui se faisait appeler l'empereur. Tout ici l'énerver au fond. Tout sauf Edwin et Morrigan. Alors il restait. Il restait parce qu'il n'avait nul autre endroit où aller mais surtout, il restait pour être avec eux. C'est vrai, rien ne l'empêchait de partir; de devenir un nomade. D'errer telle une âme en peine entre Telmar, Calormen et pourquoi pas même les îles. Mais sans même le savoir, ils le retenaient ici. Il se laissait retenir. Peut-être qu'au fond, il attendait quelque chose sans vraiment savoir quoi.
Toujours était-il que ce matin là, pour une fois, Aldric s'était réveillé avec un léger sourire aux lèvres. C'était rare pour lui, mais ça arrivait. Plus souvent ces derniers temps d'ailleurs, bien qu'il ne trouvait pas d'explications à ce sourire inhabituel. Cependant, aujourd'hui, il savait pourquoi il souriait presque bêtement. Il devait passer la journée avec Morrigan. Cela faisait longtemps qu'il n'en avait pas eu l'occasion, bien trop longtemps à son goût d'ailleurs. Elle était très souvent retenue par Frost et elle ne pouvait même pas accorder cinq petites minutes au jeune druide. Il s'était accoutumé à cette non présence et de toute façon, il passait la plupart de son temps avec l'ancien roi Edwin. D'ailleurs, il devait le voir ce soir. Une autre raison valable de sourire.
Aldric habitait à un peu plus d'une heure de marche du château de l'Empereur, là où logeait Morrigan et Edwin. Il aurait pu y vivre lui aussi mais il ne voulait pas dépendre de quelqu'un. Il voulait demeurer libre de ses faits et gestes, il n'appartenait à personne après tout. Mais qu'importe. Lorsqu'Aldric ouvrit la porte de sa maisonnette, une bourrasque de vent mêlé à de la neige vint frapper son visage qui commençait déjà à rougir par le froid. Il remonta son col de manteau, enroula un foulard autour de sa tête et commença à marcher, enfonçant un peu plus ses pieds dans la poudreuse. Oui, décidément, il détestait cet endroit. Plus il avançait et plus le temps se gâtait. Pour sûr, une tempête approchait. Il allait devoir se hâter s'il ne voulait pas finir congelé dehors et finir en repas pour les abrutis d'ogres ou pire encore, les géants. Et, en plus de cela, il allait probablement arriver en retard, la marche n'étant pas aisée tant le vent soufflait de plus en plus fort.

Aldric arriva finalement au bout de deux heures d'épuisante marche. Morrigan était bien entendu là pour l'accueillir. Ils passèrent l'après-midi ensemble, à discuter de tout et de rien; comme avant. Le jeune druide n'osait pas parler d'Edwin à Morrigan car il savait que ce n'était pas l'amour fou entre eux deux. Il aurait pourtant tant aimé qu'ils s'apprécient. C'était les deux êtres qu'il aimait le plus au monde, bien qu'il ne le disait pas clairement pour Edwin. Mais en tout cas, passer l'après-midi avec sa soeur spirituelle lui fit le plus grand bien. Il était vraiment de bonne humeur étrangement. Et c'est d'un pas enjoué, que le soir venu après avoir dit au revoir à Morrigan, il se dirigea vers les appartements d'Edwin. Il croisa quelques personnes qui logeaient ici, les saluant poliment d'un signe de tête. Il savait ce que ces gens étaient entrain de se dire, qu'il allait voir Edwin, que c'était plutôt louche mais il s'en moquait. Arrivé devant la porte du telmarin, Aldric frappa trois coups, comme à l'habituée puis rentra. Edwin l'informa qu'il devait terminer quelque chose avant de partir. Il s'installa derrière son bureau et plongea son nez sur un parchemin posé sur ce même bureau. Aldric se rapprocha de la fenêtre, pour feinter de regarder à l'extérieur. En réalité, il observait Edwin d'un oeil. Il avait l'air absorbé par ce qu'il était entrain d'écrire. Le jeune homme mourrait d'envie de savoir ce qu'il écrivait mais surtout, à qui écrivait-il. Il commença alors à faire les cent pas, les mains jointes dans son dos. Il se rapprocha discrètement du bureau et, à l'instant même où il allait pouvoir déchiffrer quelques mots, Edwin releva la tête. Aldric prit alors un air concentré, mimant une profonde réflexion. Par chance, il n'eut pas besoin de garder cet air faussement pensif bien longtemps. L'ancien roi avait apparemment fini d'écrire sa lettre à Dieu seul savait qui. Aldric attrapa la tunique que venait de lui lancer Edwin et il l'enfila. Celui-ci se mit d'ailleurs à s'observer dans le miroir. Aldric se pencha légèrement et seul son visage se refléta derrière Edwin. C'était comme si... Comme s'il s'admirait. Il faisait bien de s'admirer. Si Aldric avait eu une telle chevelure blonde, il se serait admiré lui aussi.
Son ami l'interpella, lui demandant s'il était prêt. Aldric esquissa un sourire.


- Bien-sûr, je suis toujours prêt pour aller à la taverne dit-il sur un ton enjoué


Ils finirent alors par sortir des appartements d'Edwin (qu'il ferma à clé) et se retrouvèrent rapidement à la taverne dans les sous-sols du château. La taverne du semi-troll. Nom charmant pour un lieu charmant... Ou pas. L'intérieur était glauque, lugubre et l'air sentait affreusement l'humidité. Et alors qu'ils se dirigèrent vers une table dans un coin, comme Edwin le souhaitait, celui-ci reprit la parole.


- Je pense que je me contenterais de boire. Je préfère boire que de manger du troll farci dit-il sur un ton ironique.


Aldric commanda une choppe d'hydromel pour commencer et attendit qu'Edwin prenne lui aussi sa commande. En attendant les commandes, le jeune druide reprit la conversation.


- Tu ne voulais pas faire partir ta lettre avant de venir ici d'ailleurs? J'imagine que tu n'écris pas à quelqu'un du nord alors bon, tu aurais peut-être du


Il avait prit un air faussement désintéressé même s'il n'avait qu'une envie: savoir à qui était destinée cette lettre. Bien qu'il ait déjà sa petite idée, sûrement encore à ce fou de Yoren...
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Edwin G. Petterson
Edwin G. Petterson
Nordique || Élu || Admin
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∞ double-compte : Vitani (calormène)
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MessageSujet: Re: I'm hearing what you say, but I just can't make a sound.   I'm hearing what you say, but I just can't make a sound. Icon_minitimeMar 6 Mai - 3:00

    Une fois installés et prêts à commander, le... tavernier vint prendre notre commande. Aldric avait bien raison, mieux valait boire quelque chose. Non pas que la nourriture soit mauvaise ici, mais on était à peine sûrs de savoir ce que l'on était en train de manger... aussi, je décidais de commander la même chose que lui, et rapidement. Même si cet... homme ? ne me connaissait pas de vue, je préférais le savoir en train de faire son service avec d'autres clients plutôt qu'à empiéter sur mes plates bandes. Posant mon regard sur mon compagnon, je sentis que quelque chose se tramait dans sa petite tête de druide aux belles boucles brunes. Il fallait reconnaître qu'il avait un certain style, on sentait qu'il ne venait pas d'ici mais cela ne dérangeait personne. Et puis, il n'avait rien à envier à personne. C'était aux autres d'envier Aldric, pas l'inverse. « Ma lettre ? » Réfléchissant au moment où je comptais envoyer cette dernière à Yoren, je pris un temps de réflexion un peu long avant de répondre. « Je devrais sans doutes relire la lettre une fois encore avant de l'envoyer. Elle va aller loin, et j'ai peur qu'elle ne soit... mal interprétée. Ou interceptée en chemin. »

    Songeant au fait que je parlais aussi du druide à Yoren, je doutais qu'il ne puisse comprendre ce que je lui racontai. Non pas qu'il était stupide, Yoren étant l'homme le plus intelligent qui soit... mais c'était difficile pour lui de comprendre ma situation. Relationnellement parlant, j'entends. Il connait l'exil, forcé ou volontaire, là n'est pas la question. Le sien était bien pire, mais le mien est plus définitif... Perdu dans mes pensées, je ne m'étais pas même rendu compte que notre commande était arrivée, aussi je sorti peu à peu de mon monde afin de boire quelques gorgées d'hydromel. « Le problème qu'il y a, à envoyer quelque chose à Calormen, c'est que c'est à l'autre bout du monde. Le désert est totalement opposé aux terres enneigées du nord. Le temps que ma lettre soit reçue et lue, et que la réponse soit écrite et envoyée, des mois peuvent avoir passés. Des tas de choses pourraient avoir eu lieu. Et ça, j'ai un peu du mal à le supporter. Mais bon, ce n'est pas comme si j'avais le choix, si je veux garder contact avec les rares personnes auxquelles je tiens... » Le regard perdu sur la chope d'Aldric, je finis par me rendre compte de ce que je venais de dire, et je décidais de me ressaisir et de me mettre à rire. « Comme si je tenais vraiment à beaucoup de personnes. Avoir de l'affection pour les autres, c'est se créer des faiblesses, c'est offrir à tes ennemis des armes pour te détruire et te manipuler. »

    Prenant une pause pour relever les yeux vers les nordiques ici présents, je pris le soin de vérifier que personne ne regardait dans notre direction ou ne paraissait suspect. Il y avait seulement une femme plutôt bien enrobée derrière le comptoir qui semblait très intéresser par mon ami. Scrutant la gueuse jusqu'à ce qu'elle sente mon regard figé sur elle, je la fis détourner le sien vers un petit groupe d'hommes répugnants et bruyants à l'autre bout de la taverne. Aldric méritait mieux de toutes façons. Et certainement pas quelqu'un d'ici. Dans un sens, je ne l'imaginais avec personne... et puis, à quoi bon songer à cela ? Je n'avais jamais songé au fait que Yoren puisse se trouver quelqu'un. Pourtant il était désormais avec son espionne. Au moins, je la connaissais... et peut-être pourrait-il avoir des héritiers et une lignée. Une descendance. Il avait un royaume. Moi, je ne possédais que mon don. Sans celui-ci, je n'avais que moi-même, et bien que ce soit largement suffisant, mes ambitions étaient beaucoup plus grandes. Telmar me manquait toujours, mais je me demandais si finalement, ce n'était pas plus mal de partir pour de bon. Ma femme ne m'aurait jamais donné d'héritier. Elle n'avait même pas été capable de se comporter comme une femme, ni même comme une reine... Peut-être n'était-je pas destiné à être père. « Dire que Yoren va sans doutes se marier et avoir des enfants... et je ne serais même pas là pour le voir. Je me suis proprement banni de sa vie, de ce qu'il a projeté. »

    Inspirant longuement, je repris ma chope que je décidais de finir d'une traîne avant de la claquer sur la table, vidée. Décidant de me focaliser sur Aldric, je me permis de le scruter quelques minutes, analysant son visage, le moindre de ses traits jusqu'à la couleur de ses yeux et à la forme de ses boucles. Me rendant compte que tout cela paraissait stupide, je baissais les yeux vers sa tunique. Sentant un regard porté sur le mien, je regardai de travers sans bouger la tête, apercevant cette mégère derrière son comptoir à moitié choquée en me dévisageant. « Excuse moi, je reviens tout de suite. » Sortant de la zone où nous nous trouvions, je me dirigeais vers la gueuse avant de me poser devant le comptoir et de la fixer fixement d'un regard fixe dans les yeux. « La prochaine fois que je vous vois regarder dans notre direction, je vous égorgerai sur place. J'espère avoir été clair. L'ais-je été ? » Devant son regard horrifié et ses petits yeux porcins imbibés de peur, j'eus la satisfaction de la voir hocher la tête rapidement, attendant que je parte pour se détourner de moi. Une fois que ce fut fait, je retournai m'asseoir, un grand sourire éblouissant mon magnifique visage d'ange. « J'y pense. Tu as peut-être rencontré quelqu'un, ici ? Tu sembles plaire à la gente féminine des environs en tous cas. J'aurai presque l'impression parfois qu'elles soient jalouses de moi de me trouver en ta compagnie. »
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MessageSujet: Re: I'm hearing what you say, but I just can't make a sound.   I'm hearing what you say, but I just can't make a sound. Icon_minitime

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