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Invité Invité | Sujet: Naufrage [PV Katniss] Jeu 10 Mai - 18:19 | |
| Cela faisait longtemps que je n’avais pas voyagé. Très longtemps même, la dernière fois remontait à plusieurs mois auparavant quand j’avais du me rendre à Narnia pour les mariages et le bal. Ce soir là, j’avais eu l’honneur d’être le cavalier d’un personnage important de la société, l’impératrice des îles solitaires en personne, et j’avais reçu une invitation de sa part comme quoi elle m’invitait à se rendre dans son palais afin de pouvoir découvrir les îles. Le chef de la garde royale m’avait mis exceptionnellement en repos afin que je puisse m’y rendre et je ne disais donc pas que je partais en vacance mais en voyage diplomatique, alors que c’était bien des vacances. J’avais payé à l’avance le capitaine du navire qui allait m’y emmener ainsi que d’autres passagers. Je n’aimais pas particulièrement la mer, mais vu que c’était un passage obligé pour m’y rendre je faisais profil bas. Je préférais nettement pouvoir gambader sur la terre ferme et courir en toute liberté plutôt que d’être entouré de cet élément mystérieux que l’on ne pouvait contrôler. Le matin de mon départ j’avais décidé au dernier moment de ne pas prendre de bagage, me disant que cela allait rien faire d’autre que m’encombrer, puis je me rendis au port de Telmar pour y trouver le navire sur lequel j’allais embarquer. J’eu juste à dire mon nom sur la liste et on me fit monter à bord. C’était un navire typique telmarin, rien en moins rien en plus, banal. De toute façon je n’étais pas trop capricieux, du moment que j’étais sur d’être emmené là où je voulais, je me moquais que le navire soit en or ou en bois.
J’attendis longtemps avant que tout les passagers soient présent, et il y eu quelque retardataires mais contrairement à certains qui perdaient patience, je m’occupais en regardant l’horizon, la seule chose que je pouvais faire de toute manière. Lorsque le bateau leva enfin l’encre et commença à partir vers le grand large, le capitaine en second nous réunis sur le pont afin de se présenter et nous parler un peu du déroulement du voyage, il nous fit emmener également à l’étage inférieur afin de nous montrer où nous allions dormir. Comme dans la plupart des bateaux, c’était une grande pièce avec pleins de hamacs entassés. Au lieu dans choisir un, je remontais à l’étage, car de toute façon ce soir je prendrai le dernier libre. Le midi, on nous donna exceptionnellement de la charcuterie et du vin, je savais qu’ils faisaient cela ils ne voulaient pas d’ennuis avec l’autorité telmarine présente à bord, dont moi. Je n’étais pas trop pour qu’on boive de l’alcool, mais vu que les autres gardes ne semblèrent pas s’y opposer, je ne dis rien. J’avais malheureusement très faim, et le peu de morceaux de jambons que j’eu ne me suffit pas à me rassasier. Je descendis en bas et m’allongea dans un hamac afin de faire une petite sieste.
Plus tard dans l’après midi, alors que je rêvais paisiblement de toute la viande que je pouvais avoir lors de mes chasses en forêt, une secousse me fit tomber de mon lit. Je me levais du sol sal, surpris, et décida de monter en haut pour voir ce qui ce passait. On était en pleine tempête. Je trouvais cela bizarre étant donné qu’il faisait beau il y a cinq minutes. Je demandais l’heure à quelqu’un, et il me répondit qu’il était dix huit heures. Je fus choqué. J’avais dormis tout l’après-midi, je devais être vraiment épuisé. On nous ordonna pour notre sécurité de retourner en bas, mais je décidais d’aidé à faire sortir le navire de cet orage au lieu de restait les bras croisés en bas. Le vent était fort et l’orage grondait, c’était impressionnant de voir comment le temps avait changé en seulement quelques heures. A croire qu’un esprit maléfique voulait m’empêché d’arrivé à mon but. Je ne sais comment mais une des voiles c’était légèrement détachée et l’un de nous devait monter au sommet du mât afin de le rattacher. Mais les hommes ne voulaient pas y monter, de peur de glisser et tomber ou de se prendre un éclair en plein fouet. Vu que personne ne semblait se désigner, je pris mon courage à deux mains et décida de monter le long de la corde. Arrivait en haut, je commençais donc à raccrocher péniblement ce qui c’était détachait. Je mis du temps avant de pouvoir attraper le bout de la voile, car le vent était plus fort que je ne le pensais. Une fois cela de fait, j’entrepris de descendre au plus vite. Mon pied se coinça dans la corde, en faisant des mouvements je n’arrivais pas à le dégager. Je tentais de me pencher, mais glissa. Je me sentis tomber dans le vide, et me scratcha contre l’eau, faisant un magnifique plat sur le dos, et tomba dans les profondeurs…
J’ouvris péniblement les yeux. Je ne voyais rien. Tout était noir. Je levais lentement la tête. Elle me faisait un mal de chien. C’était sans aucun doute la nuit. Je tentais de me redresser afin de m’asseoir sur les fesses, mais ce fut long et douloureux, j’avais mal à peu près partout. Grâce à ma vision nocturne du à mes capacités de félin, je n’eu aucun mal à savoir où j’étais. J’avais du tomber du navire et par chance, la mer m’entraîna jusqu’ici, sur cette plage perdue. Alors que milles pensées me vinrent à l’esprit comme par exemple « Que dois je faire, dois je attendre ? », je sentis avec mon odorat développé une odeur de quelque chose en train de griller. Sans aucun doute de la viande. Je n’étais pas apte à bouger, mais la faim pris le dessus sur moi et je décidais à me lever et à m’aventurer dans cette grande forêt qui m’était inconnu, remettant à plus tard les questions. Mon nez me permit de me repérer, et mes yeux d’avancer à travers la forêt noir sans risquer de me prendre une branche en pleine poire. Je boitais légèrement, je devais en plus de cela avoir une sale mine, peut être celle d’un mendiant ou d’un vagabond. Au bout d’un moment, j’aperçus au loin une faible lumière. En m’avançant, j’identifiais une maison. L’odeur venait de là. Cachait derrière les arbres, j’observais, tout en bavant, pour voir le moindre signe de vie. Au bout d’un moment, j’aperçus une forme sortir de la maison, mais je n’eu pas le temps de l’analyser qu’elle était déjà plus loin dans la forêt. Je décidais de m’incruster dans la cabane afin de me servir à manger durant l’absence de la personne habitant dans cette cabane. Je ne pensais pas devoir un jour voler pour pouvoir me nourrir. Jusqu’à présent, j’avais toujours vécu en sachant que je pouvais manger à ma faim, et là du jour au lendemain j’étais privé de nourriture contre mon grès, et l’instinct de survie était plus fort que je ne le pensais. C’était dans ce genre de moment que je me disais que même en ayant des facultés, j’étais qu’un humain après tout. J’entrais dans la cabane, et ne fit pas attention à ce qu’il y avait autour de moi, sauf à une chose : au volatile en train de cuire dans la cheminée. Je m’y précipitai, et le prit à pleine main, avant de me rendre compte que c’était chaud. Je le fis tomber au sol, et du attendre qu’il refroidisse un peu avant de décider d’arracher une cuisse et de la manger à pleine dent. Je la dévorai en moins de deux et me resservi. J’avais tellement faim que je ne fis pas gaffe aux bruits de pas derrière moi.
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Invité Invité | Sujet: Re: Naufrage [PV Katniss] Jeu 10 Mai - 21:52 | |
| Il était à présent temps pour moi d'aller m'entrainer, une fois de plus. J'étais douée par instinct en ce qui concerne ma survie. Trouver à manger n'est pas chose facile, mais je trouve toujours. Et je me forçais à changer mon quotidien de temps en temps afin de ne pas tomber dans la routine et de ne me nourrir que des mêmes animaux. De plus, ces derniers sauraient vite l'heure à laquelle je viendrais la fois suivante afin de les tuer. Par conséquent, je devais improviser en me formant à d'autres compétences, telles que la pêche. Je pris ainsi mon carquois et mon arc puis fermais la porte de ma « maison » avant de me diriger vers la plage. Elle se situait à environ cinq minutes d'ici, je m'étais arrangée ainsi. En effet, cet endroit était à la fois stratégique et pratique. Une fois arrivée sur la plage de sable fin, je m'approchais de l'eau en prenant soin de retirer mes chaussures, puis m’immobilisais dans l'eau, lorsqu'elle m'arriva à peu près au niveau des cuisses.
Je patientais, ne bougeant pas mes jambes de place, prenant une flèche et la posant sur mon arc, tirant la ficelle de ce dernier pour enfin le pointer vers l'eau. Il me suffirait ainsi de pivoter pour chasser mes proies. J'étais déjà venue auparavant tenter de pêcher, mais je n'étais partie qu'avec un ou deux poissons, tout au plus. Je ne savais pas vraiment pêcher, donc j'apprenais en testant un peu tous les endroits possibles et imaginables dans la mer. Demeurant dans cette position environ dix minutes, je commençais à me fatiguer un peu et à m'impatienter beaucoup. Puis au bout de cinq autres minutes assez longues, je vis finalement quelques poissons se rapprocher de moi. Je tirais enfin, embrochant un poisson et fis fuir les autres qui passaient par là. Ce qui, en soit, n'avait rien de bien étonnant. Je récupérais ma flèche qui se transformait un peu en brochette de poisson, puis je repartis vers la plage en sentant une douleur dans mes bras, puis je ramenais ma pêche chez moi.
Après avoir déposé mon arc contre un des murs de ma cabane, je mis le poisson sur le comptoir puis lui découpa la tête et la queue, et le vida. Me rendant compte que cela ne me ferait pas beaucoup à manger, je mis le poisson coupé dans un placard, enfermé dans un bocal propre avec un tout petit peu d'eau pour ne pas le voir s'assécher. Oui, je ne savais pas comment le manger exactement, alors je m'essayais à tester plusieurs options de dégustation. J'allais ensuite dans ma chambre afin de sortir d'un placard une robe jaune sans manches, m'arrivant jusqu'au dessus des genoux, puis je pris un long gilet ainsi que des sous vêtements. Je déposais le tout sur une chaise et m'allongeais sur mon lit afin de rattraper quelques heures de sommeil et de pouvoir reposer mes bras et mes jambes avant de repartir à la chasse.
A mon réveil, je m'aperçus qu'il faisait désormais nuit, et je m'empressais de fourrer mes vêtements dans un sac, pris un couteau que je fourrais dans l'une de mes bottes, puis je pris mon arc et mon carquois de flèches. Je sortis de la maison tout en prenant soin de laisser des bougies allumées et sorti de chez moi en refermant la porte. Je partis donc m'enfoncer un peu dans la forêt avant de faire un petit détour par la plage. Mais apparemment, aucun animal un minimum censé que j'ai déjà chassé auparavant ne s'aventure par ici. Je retournais donc parmi les fougères et les conifères avant d'apercevoir quelques minutes plus tard un oiseau sur un arbre. Je m’immobilisais un instant, pris délicatement et silencieusement une flèche et la posais sur mon arc. Le tendant enfin, je visais le volatile avant de le voir s'envoler à cause d'un bruit de pas derrière moi. En me retournant, la flèche partit toute seule et je me retrouvais ainsi à me sauver la vie. En effet, un loup se trouvait légèrement derrière moi à ce moment précis. Il y en avait quelques uns mais jamais ils ne s'approchaient vraiment de chez moi.
Je préférais cependant connaitre tous les alentours afin de mieux pouvoir me protéger. Cependant, je ne récupérais pas ma flèche tout de suite. J'étais assez loin de chez moi, mais j'étais proche de la plage, et j'avais également prévu d'aller me laver. Je m'éloignais donc du loup, pas tellement rassurée, puis me rapprochais de l'eau, mettant mon sac sur un rocher s'enfonçant dans l'eau. Je retirais mes vêtements, puis m'enfonçais dans l'eau, et me lavais avec un peu de savon que j'avais récupéré avant de venir habiter ici. Une fois que j'eus finis de me savonner et que je me fus rincer, je rangeais mon savon dans un de mes vêtements que je laverais de toutes façons avec, puis je sortis de l'eau en me séchant avec un drap que j'avais déchiré et récupéré à Telmar. Je le fourrais dans mon sac également, puis enfilais mes sous vêtements, ma robe, mon gilet et mes bottes avec mon couteau. Je pouvais me balader nus pieds mais je trouvais plus prudent de garder une arme dans l'une de mes bottes et de garder des chaussures.
Je récupérais mes armes et mon sac donc, puis retournais chez moi. Mais je vis une ombre dans ma maison, avant même d'entrer. Je pris donc mon arc et une flèche, l'encochait sur ce dernier, puis entrait silencieusement chez moi et refermais la porte discrètement. L'homme qui se trouvait là était en train de manger un oiseau que j'avais mis quelques temps avant de partir d'ailleurs. Non mais qu'il fasse comme chez lui, il n'a qu'à même dormir dans mon lit et prendre mes armes pour aller chasser des moules dans la mer tant qu'il y est ! Je disposais mon arc de façon à m'apprêter à lui tirer dessus, puis une fois en position, je décidais de me faire entendre. Je n'étais qu'à un mètre de lui, par conséquent il serait surement surprit, puisqu'il ne semblait même pas m'avoir entendue entrer.
« Lèves toi et sors de chez moi sur le champs si tu ne veux pas que je sois forcée de te tuer, l'étranger. »
Là. Il avait enfin compris qu'il n'était pas tout seul. Qu'il n'était pas chez lui. Qu'il n'aurait jamais du manger mon dîner. Qu'allais-je manger désormais ? J'avais bien un peu de viande et quelques fruits et plantes dans un placard, mais cela n'empêchait pas que... Chacun sa peau. Si il avait faim, il n'avait qu'à aller se chercher de la viande tout seul. Non mais c'est tellement plus bénéfique de venir la voler dans la première maison éloignée de tout pour choper un morceau de cuisse de volatile bien grillée ! Rien qu'à y songer, j'en eus l'eau à la bouche. Mon poisson de tout à l'heure m'avait un peu refroidie, et j'avais vraiment pensé au moins pouvoir me rapporter un peu de chair fraiche tout à l'heure. Mais à vrai dire, je ne tenais pas trop à manger un loup que je n'avais pas vraiment observé quelques secondes voir minutes auparavant... Mais revenons en à notre biche égarée.
Je déposais mon sac rapidement dans un coin de la pièce, puis me repositionnais afin de ne pas le rater si jamais il osait m'attaquer, ou au moindre geste brusque. S'introduire chez quelqu'un la nuit est encore pire d'ailleurs. Et si j'avais été une sorcière ? Un ogre ? Une cannibale ? Il se serait fait jeté un sort, une malédiction, ou aurait fini rôti aux petits oignons. J'aurais pu également être une dangereuse psychopathe et décider d'en faire un cobaye afin de tester des expériences personnelles dessus. Mais il n'est pas un animal, bien qu'il agisse comme tel. Il a l'air affaibli à première vue, mais cela est peut-être simplement de la comédie. Aussi, je ne suis pas spécialement sensible. Je suis forte, et je me laisse difficilement duper. Ma confiance est tellement dure à avoir que je me méfie de tout et de tout le monde. Ou presque.
« Je te laisse cinq secondes. Une. Deux... » |
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Invité Invité | Sujet: Re: Naufrage [PV Katniss] Ven 11 Mai - 22:29 | |
| J’avais été élevé dans une famille noble donc aisée. Une de mes valeurs était de ne pas voler, de toute façon, à quoi bon, vu que j’avais suffisamment d’argent pour me nourrir. Non non je ne me vante pas, d’autant plus que ma nourriture je la trouve en forêt sauf quand j’ai la flemme. Quasiment tout les matins, je me lève tôt et part m’entraîner dans la forêt et lorsque je tombe sur du gibier, il est de mon devoir, pardon, de mon instinct ventrimoniable* de le chasser pour au final en faire mon ragout du midi et du soir. Ainsi va le cycle de la vie. Bon, je suis un peu HS là donc je vais revenir au sujet qui nous intéresse. Je n’avais jamais eu besoin de voler, et là, je vole ! Si papa et maman me voyaient, ils seraient sans aucun doute très en colère. En même temps j’étais blessé, j’avais soif et faim, et regrettant de ne pas avoir mangeais plus de saucissons à bord du navire, j’avais pénétré dans la première maison que j’aperçus. D’ailleurs, c’était un véritable miracle dans avoir trouvé une alors que j’étais au milieu de nulle part.
Alors que je dégustais une volaille que j’avais trouvé en train de chauffer dans la marmite, bon ce n’était pas grand chose mais quand on a faim on a faim, une voix se fit entendre derrière moi. Celle-ci m’ordonna de lâcher le poulet et de quitter cette maison. Bien évidemment, je fus surpris de voir que le propriétaire de cette maison était déjà revenu. Et au son de sa voix, c’était une fille, et elle me semblait avoir du caractère. Je fis en sorte de ne pas sursauter lorsqu’elle me parla, et arrêta de manger et l’écouta. Je pouvais entendre les moindres détails. Elle avait une respiration normal, n’allant ni trop vite ni trop lentement, et son cœur faisait de temps en temps un enchaînement rapide de pulsations, mais elle semblait calme quoi que un peu stressée je pense, pas habituée à recevoir des voleurs de poulet. Elle commença ensuite à compter jusqu’à cinq secondes le temps de me laisser partir. Malheureusement pour moi, et pour elle aussi, j’avais le pied foulé et il était hors de question de bouger, ou du moins en si peu de temps. Ma jambe ne supportera pas de devoir se forcer à marcher aussi vite.
C’est alors que je repris ma dégustation, puis la fille arriva jusqu’à cinq. Je me retournais sur ma chaise, et me retrouva de profil puis tourna la tête vers elle tout en continuant de manger ma cuisse. La jeune fille semblait un peu déboussolée, réfléchissant à quoi faire étant donné que je n’avais pas l’air de vouloir bouger. Je la regardais : elle devait être un peu plus petite que moi, ses cheveux étaient châtains foncés, un peu couleur chocolat. Ils étaient rassemblés en une natte sur le côté. Elle tenait fermement son arc et sa flèche, ne me lâchant pas des yeux. Une fois ma cuisse terminé, je la brandis en l’air et fit genre que j’allais m’en servir comme arme. Mais cela ne semblait pas faire rire la demoiselle. Bronchant de la tête, je la reposai dans la marmite en levant les bras en l’air pour lui signaler de ne pas tirer, puis je pris un autre morceau de viande ce qui l’exaspéra sans aucun doute.
Salut ! Merci pour la bouffe au fait !
Je rigolais un bon coup et mordilla à pleine dent la viande.
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Invité Invité | Sujet: Re: Naufrage [PV Katniss] Sam 12 Mai - 20:16 | |
| C'était unbelisable. Il continua de manger sans même se soucier du fait que je sois armée et que je pouvais le tuer en un battement de cil. Je le vis se retourner comme si de rien était, puis attendis quelques secondes, histoire de savoir si je le tuais ou si j'attendais une explication. Tuer pour le plaisir n'a jamais été une option à mes yeux. La légitime défense, si. Mais jusque là, hormis le fait de lever la cuisse de volatile en l'air en faisant mine de la prendre pour une arme, je ne voyais pas exactement ce qu'il pouvait me faire. Il la rabaissa peu après en songeant qu'il n'arriverait probablement pas à me dissuader de ne pas lui tirer dessus ou en sachant que je ne comptais pas le laisser m'approcher dans tous les cas. Mais il prit un autre morceau de viande et m'adressa la parole. Ses mots et ses gestes m’exaspérèrent et il m'énerva tellement que je décidais de ne pas le tuer. Oh non. Je demeurais sérieuse mais baissais la flèche assez rapidement et lui tirais dessus. Tiens, ça il n'avait pas l'air de s'y attendre !
Cependant, j'encochais vite une autre flèche en me repositionnant comme il faut, puis je compris assez vite qu'il avait l'air d'avoir mal. Mais cela ne m'aurait pas affectée plus que ça, étant donné que ma flèche se trouvait dans sa jambe. Ce que je remarquais était plutôt qu'il avait mal ailleurs. Peut-être était il blessé avant de s'être introduit chez moi ? Dans les environs, un animal ou une chute aurait pu le blesser, éventuellement. Mais les animaux ne mangent pas n'importe quoi. Ils ne se seraient jamais intéressés à lui. Je songeais alors à la possibilité qu'il se soit fait mal tout seul. Après tout, cette supposition était peut-être la seule qui s'offrait à mes yeux. Je ne le connaissais pas, mais ce que je remarquais tout de suite, c'est qu'il ne venait pas d'ici. Donc... En fait il aurait pu se blesser encore avant. Il n'a pas du venir ici tout seul. Peut-être s'est-il battu sur un bateau ou s'est fait attaqué. Je le voyais assez mal se battre à vrai dire...
Quoi qu'il en soit, il m'avait provoquée en entrant à l'improviste ici et en mangeant sans aucune gêne ce que j'avais chassé et préparé pour moi. Je survivais ici. J'avais décidé que ma vie consisterait à vivre chaque jour tel qu'il est, mais en en profitant un maximum. Je ne pouvais pas dire que c'était forcément une réussite car je vivais seule sur un coin de l'île en me contentant de vivre, et de survivre. Mais voir un étranger s'introduire chez moi et contredire ma façon de vivre et ma façon de penser rien qu'en me volant me blessait. Il fallait que j'agisse en tous cas, mais je ne savais pas s'il était armé. Je ne pouvais donc pas prendre de trop gros risques... Mais il était chez moi. Je devais agir quand même. Je décidais donc de faire les choses à ma manière. Il y avait deux possibilités. Soit je l'attachais à une chaise ou a un arbre, soit je le mettais dehors.
D'autres solutions plus cruelles s'offraient à moi mais je n'avais pas spécialement la force d'un homme, donc je ne pourrais jamais le porter bien loin... Mais mon choix était fait. Il semblait préférer le confort et la facilité apparemment, alors il allait être servit. Je déposais mon arc et mon carquois de flèches derrière moi, tout en sachant que j'avais ce que je voulais dans mon sac. Je le repris donc, puis je le regardais un instant, décidant de finalement opter pour une solution un peu rude mais qui ne pouvait être autre. J'éloignais l'arc et les flèches de lui le plus possible puis l'attrapais rapidement par les bras avant de le trainer jusque dehors. Je ne fermais pas ma porte malheureusement, mais je continuais de le trainer le plus loin possible, tandis qu'il semblait continuer de « souffrir » pour je ne sais quelle raison. Je le fis s'asseoir au bout de cinq à dix minutes à un arbre. Il ne pouvait pas vraiment se débattre, alors j'en profitais.
Je sortis de mon sac une corde, dure et longue. Je la dépliais rapidement puis entourais l’intrus avec celle-ci. Au bout d'une vingtaine de tours, je finis par faire un nœud que je connaissais bien, de l'autre côté du tronc. Avant de revenir face à lui je m'arrangeais bien pour que le nœud ne se défasse pas. Une fois devant lui, je gardais mon sac autour de mon épaule et de mon cou puis le fixais quelques instants. Je ne l'aimais pas du tout. Mais je devais le surveiller en attendant d'avoir quelques explications sur ce qu'il faisait chez moi. Ou plutôt, pourquoi il y était. Comment il était arrivé ici. Pourquoi il était ici. De trop nombreuses questions se posèrent dans ma tête tandis que je continuais de le fixer sans rien dire. Puis finalement, je finis par prendre la parole. Après tout, il le fallait bien...
« Qu'as tu à dire pour ta défense ? » |
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Invité Invité | Sujet: Re: Naufrage [PV Katniss] Sam 12 Mai - 22:06 | |
| Ce qui allait suivre, je ne m’y attendais pas vraiment. Bon, je me disais qu’elle pouvait le faire, me mettre une flèche, mais je ne pensais pas qu’elle en serait capable, je l’avais peut être un peu sous-estimé. Bien évidemment ne sentant pas le coup venir j’eu quand même mal. Surtout qu’elle me la mit à la jambe à laquelle j’avais mal. Lorsque je relevais la tête vers elle, elle avait repris une flèche prête à me lancer dessus. Apparemment je n’étais pas vraiment le bien venu. Je la regardais avec un air amusé, bien que je ne cache pas que j’avais plus au moins mal. Son silence était perturbant, ça ne devait pas être joyeux chez elle tout les jours. Peut être même qu’elle était folle genre une schizophrène. Je n’osais pas lui faire cette remarque sinon j’allais me reprendre une flèche mais sans doute dans la tête cette fois ci.
- Ouille, ça fait maleuuuh OO !
C’est alors qu’elle arriva vers moi, m’attrapa sauvagement par le bras, et me tira vers la sortie de chez elle. Je pensais qu’elle voulait juste me foutre dehors, mais apparemment elle avait une autre idée en tête. La laissant faire, elle me tira pas loin de la plage, et m’attacha solidement à un arbre. Je jetais un coup d’œil à ma jambe où la flèche y était encore. La blessure avait sans doute du s’infectait vu la où elle m’a trainé, mais heureusement je ne saignais pas trop pour l’instant. J’arrivais à peine à sentir la corde tellement elle était serré. Heureusement, j’avais plus au moins les mains libres, mais pour une personne normale, cela ne lui permettrait pas de se détacher. Ce que la belle inconnue ne savait pas, c’est qu’il me suffisait juste de faire pousser un de mes doigts et je serai libre en moins de deux, mais je ne fis rien, trop curieux de voir ce qu’elle comptait me faire. Elle me regardait avec curiosité, elle devait sans doute se poser un tas de question. Elle semblait faire les cent pas devant moi tout en me regardant avant de me demander ce que j’avais à dire pour ma défense. A vrai dire, j’étais trop blasé pour l’instant pour pouvoir réfléchir sérieusement. Moi-même je ne savais pas ce que je faisais ici. Je me contentais de broncher.
- Bonjour l’hospitalité ici
J’avais du mal à voir la jeune fille mais elle ne semblait pas vraiment apprécier ce que je venais de lui dire, surtout que c’était un peu moi le fauteur de trouble. Mais bon, j’ai toujours le chic pour retourner les situations. Je tentais de réfléchir à la manière dont j’étais arrivé ici. Je me souvenais seulement de Telmar, de mon prénom, et de la plage. Sinon le reste était encore un peu flou dans ma tête. Je devais sans doute en avoir pris une grosse dans la tronche pour avoir oublié à ce point ce que j’avais fais aujourd’hui. Mais dans ma tête sa cognait, j’étais incapable de réfléchir sans sentir la migraine qui m’était venu. Mes vêtements étaient à moitiés trempés, c’était un miracle que je n’avais pas encore attrapé de pneumonie dans l’état dans laquelle j’étais. Je m’étais habitué à la douleur de la flèche qui logeait dans ma jambe mais pas contre j’avais de temps à autre des crampes. Après j’étais sale, recouvert de sable, j’étais loin de ressembler au garde royal et au petit noble que j’étais il y a quelques heures à peine. La lune éclairait à peine l’endroit où nous étions, et c’était un peu dur dans mon état de pouvoir observer mon interlocutrice. Heureusement que j’avais encore un peu la force d’utilisé ma vision nocturne.
- Pour ma défense votre hon…jeune fille, j’ai juste à dire que j’avais faim…et si c’est de l’argent que vous voulez en retour je vous en donnerai sans problème. |
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Invité Invité | Sujet: Re: Naufrage [PV Katniss] Dim 13 Mai - 0:12 | |
| L'hospitalité. Il essayait d’être drôle où il voulait s'enfuir ? Si il voulait sa « liberté » il devait la mériter, et la chercher en me provoquant avec des âneries qui ne doivent faire rire que lui et les gens qu'il côtoie n'est pas une solution pour lui actuellement. Je craignais cependant l'inconscience de notre situation. Je ne le connaissais pas, et par conséquent je ne savais pas qui il était vraiment, ce qu'il savait, ce dont il était capable, d'où il venait exactement, comment il était arrivé là, pourquoi il ne m'avait à la limite, pas attendue pour me parler et me demander à manger... Je ne comprenais pas, je ne savais pas, et quelque part, ça m'énervais. Je ne pouvais pas le tuer, car peut-être était il juste benêt.
Je ne pouvais pas le laisser partir, car il pourrait très bien revenir et me tuer ou me voler de nouveau. Je ne pouvais pas le laisser là et partir dans la forêt ou chez moi. La forêt est vaste mais il doit savoir courir... Quoi qu'avec ses blessures, cela m'étonnerait assez. Et si jamais j'allais chez moi il pourrait très bien me suivre. Ou alors s'il était venu accompagné, ce serait encore pire pour moi. Très bien... Que devais-je faire alors ? Engager la conversation et tenter d'en savoir plus ? Peut-être. Mais il n'était pas sérieux pour un grain de sable, aussi j'ignorais que faire. Mais malgré tout je devais agir en faisant quelque chose, alors autant me jeter à l'eau maintenant. Mais alors que j'allais lui adresser la parole, il décida de me devancer. Tant mieux, car je ne savais pas vraiment quoi lui dire. Mais le pire n'était pas ça...
C'est la personne pour qui il me prenait. Déjà : jeune fille ? Il s'était regardé ? Je ne connaissais pas son âge mais je lui donnait dans la vingtaine, alors me traiter de jeune fille était sans doutes un peu exagérer. Mais même si j'étais plus petite que lui je n'avais pas l'air d'une adolescente pour autant quand même... Je gardais cela en mémoire, pensant à le réprimander sur ce point, puis je me figeais sur place, regardant la plage, lorsqu'il parla d'argent. J'étais indignée. Déjà, ne voyait-il pas où j'habitais ? Que voulait-il que je fasse de l'argent qu'il possédait peut-être ? D'ailleurs, en voilà un de renseignement. Il avait de l'argent, donc ce n'était pas n'importe qui. Comme moi par exemple. Mais moi je n'étais pas n'importe qui non plus. Peu de gens peuvent vraiment avoir le courage de s'exiler et de vivre grâce à eux-mêmes et auraient le courage de quitter leurs parents pratiquement définitivement et de contredire leur roi.
« Pour qui me prends tu ? Crois-tu vraiment que je sois jeune ? Je veux dire, plus jeune que toi au point de penser que je suis probablement une fille de quatorze ou seize ans ? C'est vexant. »
Je marchais un peu, faisant les cents pas, à moitié énervée et à moitié décontenancée. Je ne voulais pas lui parler et lui révéler trop de choses sur moi, on ne sait jamais. Mais je voulais qu'il prenne conscience. Qu'il sache qu'il n'avait pas le droit de se moquer de moi. Je l'interdisais de penser que je lui étais inférieure. Je rejetais ne serait-ce que l'idée qu'il me pense folle. Je ne le suis pas, et je ne l'ai jamais été. J'ai toujours été trop lucide pour être amie avec des gens qui n'en valent pas la peine, j'ai toujours été trop réaliste pour compromettre ma vie en obéissant et en travaillant pour le roi et mon père. Je n'ai jamais voulu partir sur un coup de tête de chez moi. On aurait pu le croire, tout porte à le croire, mais c'est faux ! Si je suis partie de chez moi, car parce que je ne comptais pas vivre avec mon père toute ma vie, et que je n'avais plus rien à faire là-bas. Vivre à travers quelqu'un qui ne vit désormais plus, songer à lui chaque jour que dieu fasse, retenir sans cesse mes larmes en me convainquant de ma force émotionnelle et caractérielle. Peux t-il s'en rendre compte ? Je refuse de le croire. Mais je dois quand même finir ce que j'allais dire.
« Penses tu une seule seconde qu'une personne ayant de la viande chez elle, une maison à elle, éloignée de tout et de tout le monde, exilée sur cette île et sans voir personne depuis de longs mois pourrait survivre à tout ça ? Crois tu que cela est une décision que l'on prend sur un coup de tête ? Une crise d'adolescence ? Réfléchis tu au moins avant de parler ? Non ? Tu tentes d'être drôle mais tu ferais mieux d'arrêter. Je n'ai plus ris depuis des années, et tu ne me changeras pas. Et tu ne m'amuses absolument pas, alors peut-être devrais tu être sérieux et un peu plus réfléchit déjà, avant de t'adresser à moi. »
Le prendre de haut ? Non, je n'ai jamais pris personne de haut, et je ne le ferais jamais. Je déteste donner des leçons, et je n'en donne pas. Je m'explique avec lui. Et s'il ne comprend pas, je ne peux rien faire pour lui. Autant l’expédier sur un bateau vers son pays, et lui dire d'y rester et de ne plus jamais remettre les pieds ici. Ce premier accueil lui restera mémorable peut-être, allez savoir. Ce que je déteste, c'est que l'on me juge trop vite. Et il semblait être comme ça. Il me prenait pour une folle résignée à le tuer ou à le mettre dans une position inférieure. Mais c'est faux. Je veux juste demeurer en sécurité ici. C'est une menace jusqu'à preuve du contraire. Par conséquent je ne peux rien pour lui tant qu'il ne me dira rien sur lui ou sur sa venue ici. N'importe quoi, mais qui parle d'autre chose que du présent ou de moi. Bien, maintenant venons en au second problème : l'argent.
« Tu veux me donner de l'argent ? Alors prends conscience que nous sommes sur une île, et qu'actuellement, il n'y a aucune raison de payer qui que ce soit ici. Que veux tu que je fasse de ton argent exactement ? Hormis à la limite de les brûler pour me réchauffer si besoin... Je ne vois pas ce que tu penses que je pourrais faire de ton argent. J'ignore d'où tu viens et ce que tu veux exactement ici, mais tu es tombé sur la mauvaise personne. »
Je finis par poser mon sac par terre. Il n'y avait rien d’intéressant pour lui de toutes façons, si jamais il arrivait à l'attraper ou à prendre la fuite en se détachant. Je finis par m'asseoir contre l'arbre face à lui en posant une main sur mon front. J’eus soudainement assez mal sans savoir exactement pourquoi. J'oubliais la présence de cet intrus l'espace de quelques instants et me focalisais sur mon mal de tête. Était-ce car j'étais de mauvais poil ? J'en doutais. Était-ce pour une raison animale ? Aucun insecte ou loup ne rodait ici, pas même un singe. Du moins, pas à cette heure-ci. Je finis par supposer qu'il s'agissait du climat, mais cela ne marchait pas. J'avais légèrement froid, mais mon gilet me protégeait un peu. Dans ce cas-là, je ne supposais plus et laissais le mal au mal. Bon, je reprenais donc conscience de la réalité. J'étais assise face à lui, puis me souvenais alors de quelque chose qu'il avait dit. Un peu avant de parler d'argent. Il avait faim. Dans un sens, cela ne m'étonnait absolument pas. On ne vole pas par gourmandise, mais par besoin. Je restais cependant assise pour lui répondre.
« Tu avais faim. Tu ne pouvais pas simplement attendre près de ma porte et me demander à mon retour plutôt que de me voler ? Je n'attaque pas tant que je n'en ai pas besoin... Je ne sais pas qui tu es et pour qui tu te prends, mais tu devrais peut-être éventuellement me dire ton nom et comment tu es arrivé ici ou pourquoi tu n'as pas attendu si tu désires rester en vie et en meilleure santé. » |
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Invité Invité | Sujet: Re: Naufrage [PV Katniss] Dim 13 Mai - 12:11 | |
| Toujours attaché, je regardais en souriant la demoiselle tourné sur elle-même en face de moi avant de se poser contre un arbre. La voir réfléchir m’amusait énormément, au moins ça m’occupait. J’avais trop mal à la tête pour l’instant pour me concentrer sur ma situation même si j’étais sans doute en danger de mort. En temps normal, je ne me serais pas laissé faire et encore moins attaché, et je serai partit dans la forêt pour dormir sur un arbre après avoir chassé, jusqu’au petit matin, avant de réfléchir à une situation pour quitter cet endroit. La fille semblait vexé par ce que je venais de dire. J’avais bien fait finalement de lui parler de mon argent, cela devait sans doute lui donner un peu de renseignement sur moi. En espérant qu’elle ne croie pas que j’étais un mec super riche faisant partit de la cour royale. Elle me fit ensuite un petit monologue pour se justifier sur le fait qu’elle n’était pas jeune sinon elle ne serait jamais venue vivre ici. Je la regardais, sans lâcher mon regard d’elle, étudiant du mieux que je pouvais ses traits, et ses moindres paroles. Ensuite elle me reparla de l’argent en disant qu’elle n’en avait pas besoin et que si je lui en donnais à part le brûler pour la réchauffer cela ne lui servirait en rien. La seule chose que je retins de tout son blabla fut qu’on était sur une île. Et dans ce monde, il n’y avait pas quatorze-milles îles, on était sans aucun doute sur une des îles de l’Est, mais alors laquelle ? Pendant ce temps, la fille me reprochait de l’avoir volé et de ne pas avoir attendu car peut être elle m’aurait offert son hospitalité et peut être même des soins. Bon d’accord, je n’étais pas forcément fier d’avoir agit comme ça, mais si elle avait fait l’effort de se mettre à ma place et dans mon état d’esprit de tout à l’heure, elle aurait su que j’avais agis pas par mauvaise intention mais par instinct de survie. Peut être si je n’avais pas volé pour manger et boire sans lui demander, je serais peut être mort devant chez elle. Remarque j’en payais un peu le prix maintenant. Mais bon, elle devait être vraiment impulsive ou impatiente pour m’avoir tiré dessus. Elle avait bien vu que je n’étais pas en état de combattre ou de me défendre, elle avait juste à me trainé dehors et hop. Et non, au lieu de ça, j’avais une flèche dans la jambe, et peut je sentais même plus celle-ci. Peut être je me ferai amputé qui sait. « J'ignore d'où tu viens et ce que tu veux exactement ici, mais tu es tombé sur la mauvaise personne » me dit elle. Cela me fit ricaner. Oui j’avais remarqué que j’étais tombé sur la mauvaise personne. Décidément je n’avais jamais de chance.
- Oh tu sais, depuis le temps je suis habitué à ne faire rire que moi. Soit, peut être je ne suis pas drôle, ou alors c’est toi qui n’a pas vraiment le sens de l’humour. En même temps tu dis ne pas avoir ris depuis des années donc c’est un peu flagrant non ? A vrai dire, du moment que ça m’amuse, le reste ça me passe un peu au dessus. Mais fais gaffe, ne pas rire et sourire et faire la gueule tout le temps comme tu le fais risque de t’apporter rapidement des rides. Tiens d’ailleurs je crois en voir une sur ton front qui arrive
Bon, finit la rigolade, fallait que je me prenne un peu au sérieux sinon j’allais vraiment finir par y passer vu le regard qu’elle me lançait. Si elle avait des armes à la place des yeux, je serais mort depuis un bout de temps je pense. Et puis là ça devait être l’eau qui déborde du vase, j’étais impressionné de voir à quel point elle était capable d’encaisser sans rien dire, bien que je savais qu’elle allait répliquer d’un moment à l’autre et m’enfoncer. Je réfléchissais à ce qu’elle m’avait dit sur elle et ça petite vie isolée. Alors donc elle serait venue ici par choix. Très intéressant. Elle devait aimer la nature je pense et avoir rien à perdre pour s’être isoler à ce point de la civilisation.
- Bah, finis je par dire, si tu as décidé de t’isoler ici c’est ton problème pas le mien. Bien que j’avoue que j’aimerai connaître par contre tes motivations si tu veux bien car pour l’instant je te vois un peu comme une lâche qui a préférée fuir sa vie plutôt que de l’affronter !
Dire ça était dur je pense, car je ne la connaissais pas du tout, et je me permettais de la faire croire que je la jugeais trop vite. Remarque cela s’en ressentait vu qu’elle me prenait pour un idiot alors que j’étais très loin de l’être. Elle aussi semblait me juger trop vite.
- Je ne me souviens pas de mon nom dit de la manière dont je suis arrivé ici, mais peut être ça m’aiderait à m’en rappeler si tu m’enlever la flèche de ma jambe. |
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Invité Invité | Sujet: Re: Naufrage [PV Katniss] Dim 13 Mai - 14:05 | |
| Alors comme ça, il jugeait que je n'avais pas pas le sens de l'humour ? Et bien c'était entièrement faux. Je l'avais juste perdu depuis la mort de Thomas. Comment pouvais-je avoir le cœur à rire ? Avait-il déjà traversé ce que j'avais vécu ? Je n'en ai aucune idée et je ne peux pas me permettre de trop imaginer sa vie car je ne sais presque rien sur lui, hormis le fait qu'il vienne d'ailleurs et qu'il ait de l'argent. Quant à ce qu'il savait de moi, apparemment il en saurait plus à minuit que moi à l'aube. Je ne compte malgré tout pas lui raconter ma vie car je ne le connais pas et je n'attribue ma confiance à personne aussi vite. Et il se moquait de moi une fois de plus, alors je ne voyais pas trop l'intérêt de lui porter grande attention. Néanmoins il devait se douter que je lui ferais payer ce qu'il me disait si cela me vexait un peu trop.
Mais malgré tout je suis quelqu'un de fort, donc je saurais passer par dessus tout ça. Pour ce qui était des rides vis-à-vis de mon « manque d'humour » je n'en fis rien. S'il se faisait rire tout seul, tant mieux pour lui. Peu après, il commenta ce que j'avais dit quand à mon choix de venir vivre ici. Ce n'était pas son problème ? Pourtant il serait peut-être mort de faim. Peut-être aurait-il été tué. Mangé par un animal. Mais non, ce n'était pas son problème ! Mes motivations ? Pour qu'il me juge encore plus sur ce que je suis vraiment ou non ? Ben voyons, je n'avais que ça à faire. En révéler sur moi mais ne savoir pas grand chose de plus sur lui. Néanmoins j'allais lui répondre, bien que je n'ai pas l'intention d’exhiber ma vie au premier inconnu.
« Vois moi comme une lâche dans ce cas. Je ne te raconterais pas mes raisons personnelles car je préférerais ne pas trop en raconter sur moi. Tu sembles me juger mal, et bien continue. Je sais qui je suis et je ne me fiche pas de ce que tu peux penser de moi mais je n'ai pas envie de me livrer comme si nous nous connaissions depuis toujours. C'est trop facile de raconter quelque chose de personnel à quelqu'un qui ne te dit rien. »
Je laissais un moment de silence car il reprit la parole pour me dire ne pas se souvenir de lui. Bon, il avait du subir un choc peut-être alors, et avait perdu la mémoire peut-être. C'était soit ça, soit il continuait de se moquer de moi. Néanmoins j'avais l'intention de lui retirer la flèche depuis quelques minutes, car je n'étais pas un monstre pour autant. Je me relevais puis me rapprochais de lui sans faire de commentaire. J'observais la plaie au dessous de la flèche, puis j'empoignais la flèche d'une main et la plaie d'une autre en retirait rapidement la flèche. Oui, il avait très mal à tous les coups. Mais je retirais la corde tout autour de lui, la pliant avant de la ranger dans mon sac, et, en soupirant, je le relevais tant bien que mal en passant un de ses bras sur mes épaules en lui faisant signe de s'accrocher à moi car j'allais le faire marcher. Une fois après avoir vérifié que rien ne trainait, je le fis marcher jusque chez moi. Bien-sûr, nous n'allions pas très vite car je l'aidais à marcher.
Je me demandais pourquoi je faisais ça quelque part, mais je ne pouvais pas me permettre de le laisser souffrir trop longtemps ou mourir. Et puis si la situation se retournait contre moi, je me défendrais en conséquence. Une fois arrivés chez moi, je le fis s'allonger sur mon lit puis partis quelques instants dans ma salle de bain. J'ouvris un placard d'où je sortis une trousse de secours concoctée par mes soins et je la ramenais dans ma chambre. Je déposais mon sac dans un coin puis découpais une partie de son pantalon sur la jambe qui était blessée sans lui demander son avis, puis pris un morceau de drap coupé et mouillé que j'appliquais sur sa blessure. Après quelques minutes où j'eus enfin réussis à la nettoyer, je posais le drap par terre et pris quelques herbes que je posais sur sa jambe ainsi que deux ou trois feuilles médicinales puis j'appliquais un peu de pommade avant de lui mettre deux bandages pour que le tout reste bien contre la plaie et que ça ne parte pas.
Je le fis ensuite étendre ses jambes en le laissant en position assise puis rangeais ma trousse de secours et récupérais mon drap sale que je m'empressais de jeter, et ma trousse que je me dépêchais de ranger. L'avoir dans ma maison en sachant qu'il ne pouvait pas trop se déplacer me rassura quelques peu mais pas entièrement. Je soupirais en posant mes mains sur la table de ma cuisine puis finit par faire griller un peu de viande, assez pour deux, et je pris une bouteille de jus d'orange que j'avais fait deux jours plus tôt en cueillant quelques oranges et en les pressant. Je retournais dans ma chambre pour retrouver l'inconnu auquel je ne pouvais même pas donner un nom, puis je me contentais de m'asseoir à côté de sa jambe.
« Tu as dit que tu avais faim. Ça tombe bien, je meurs de faim aussi. Je fais griller un peu de viande et ensuite je t'en apporterais, avec du jus d'orange. Je ne sais pas ce que tu as l'habitude de boire ou de manger mais estimes toi déjà heureux que je te soignes, te nourrisse et t'offre à boire. » |
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Invité Invité | Sujet: Re: Naufrage [PV Katniss] Dim 13 Mai - 15:39 | |
| L’écoutant à moitié, j’étais pris d’assaut de nouveau par ma migraine, ma jambe recommençait à me faire mal et j’avais de nouveau des crampes. J’aurai bien crié mais je ne voulais lui montrer que j’avais mal. La douleur étant revenue, cela commençait à être peu supportable, il fallait que j’enlève cette maudite flèche. Je tentais dès lors de faire pousser mes doigts de façon à les transformer en griffes, mais je n’en avais plus la force. Limite j’allais tomber dans les pommes. Tout d’un coup, je sentis la jeune femme arriver, me retirer d’un coup la flèche tandis que je serrais les dents. Elle retira la corde afin de la ranger dans son sac, lui faire de nouveau une remarque me torturait mais je préférai garder ma force pendant qu’elle retournerait chez elle. Réfléchissant à la manière dont j’allais retourner à la plage ou me procurer des plantes pour me soigner, je ne me rendis pas compte qu’elle c’était approché de moi. Je la regardais sans rien dire, sans faire passer d’expression sur mon visage ou dans mes yeux, puis elle m’aida à me relever puis à marcher jusqu’à chez elle. On resta silencieux. Je pense que l’on avait un peu honte tout les deux et qu’on était gênés.
Une fois arrivés chez elle, elle m’allongea dans son lit en position assise, et partit quelques instants. Pendant ce temps, je fermais mes paupières le temps qu’elle revienne afin de me reposer un peu. Elle revint quelques minutes après avec une étrange trousse de secours, qu’elle avait sans doute du bricoler elle-même, puis découpa un bout de mon pantalon avant d’y appliquer un bandage sur ma blessure. Encore une fois je serrais les dents. Je la regardais faire au cas où elle voudrait en fait m’injecter du poison ou un truc dans le genre, puis je fus un peu soulager de voir qu’elle déposa sur ma blessure quelques feuilles médicales que je connaissais. Elle me fit étendre les jambes, et partit de nouveau pour ranger sa trousse sans doute, puis revint me proposer à manger et boire. Je me contentais de hocher la tête, de toute façon même si elle me demandait je n’avais pas l’impression d’avoir le droit de dire un mot. J’avais l’impression d’être punis où un truc dans le genre. Pendant qu’elle partie faire à manger, je refermais de nouveau les yeux, et rêva. Tout en me reposant, je réfléchissais à la manière dont j’étais arrivé ici. Je me rappelais de Telmar, de mon don à la fois bénéfique et embêtant en fonction des moments, de Rosalie, de toute ma vie passé. Mais alors que faisais-je ici ? C’est alors que je me souviens d’une danse danser avec quelqu’un, et le nom de Anne me revint en tête, et là ce fut comme ci j’avais reçu une illumination. Je me souvenais être partit de Telmar afin de rendre visite à celle-ci vu qu’elle m’avait proposé de me faire visiter l’endroit où elle vivait, et c’était sur les îles. En plus d’être en mesure de pouvoir renseigner la fille sur mon identité, j’étais rassuré de savoir que d’ici je serai sans doute capable de partir vers chez Anne, à moins peut être d’y être déjà sans le savoir, ce qui m’arrangerais. De toute façon je pensais repartir au petit matin, à moins que la demoiselle ne me chasse avant, et puis de toute manière même si pour l’instant elle c’était calmé, l’idée de rester longtemps avec elle m’était insupportable.
Je fus tout d’un coup secoué. J’ouvris les yeux et aperçus la fille m’apporter une assiette avec un morceau de viande dedans ainsi qu’un verre de jus d’orange. Je me redressais légèrement et posa sur mes cuisses l’assiette et observa le verre de jus d’orange, toujours un peu méfiant. Bon, d’un côté, si elle voulait me tuer, elle l’aurait déjà fais vu toutes les occasions qui c’était présenté, ou alors elle attendait que je sois profondément endormie ou bien voulait que j’ai une morte lente et douloureuse pour m’être « moquais » d’elle. Je bus mon verre tout en la regardant. C’est vrai que j’aurais pu être un peu plus sympa, ou plutôt moins directe et lui dire des choses sur moi afin qu’elle ne me prenne pas pour une menace. Bien qu’elle semble toujours un peu méfiante vis-à-vis de moi, je trouvais qu’elle l’était moins que tout à l’heure. Tant mieux, en espérant que cela détende l’atmosphère.
- Tu sais par rapport à ce que tu m’as dit tout à l’heure, bien évidemment je ne te vois pas vraiment comme une lâche, j’ai dis ça pour te bouger un peu. Et puis qui serais-je pour te juger alors que je ne connais rien de toi, même pas ton prénom. Je trouve cela bien en tout cas que tu saches qui tu es car peu de gens le savent vraiment…
Dire ça me donnait l’impression de m’excuser ou un truc dans le genre. J’aimais ne pas m’excuser, cela me gênait. Non je n’étais pas timide loin de là, mais la fierté et l’orgueil d’un homme le pousse toujours à ne pas faire certaines choses. Je finis mon verre de jus d’orange et entrepris le découpage de ma viande avec les couverts que venait de me donner la demoiselle. Après avoir découpé cette viande sans trop de difficulté vu qu’elle était bien cuite, je commençais à la manger. Chaque morceau était un peu comme un coup dans le ventre, à croire qu’il y avait quelque chose de magique dedans pour me faire culpabiliser. Tout en mangeant, je pris l’initiative de prendre la parole et de me présenter, car sinon elle ne le ferait jamais, sans doute devait elle être mal à l’aise.
- Au fait je m’appelle Mathéo, je viens de Telmar. Je sais plus trop comment je suis arrivé ici, je crois que mon bateau était dans une tempête et il a du m’arrivé encore quelque chose pour que je me retrouve ici.
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Invité Invité | Sujet: Re: Naufrage [PV Katniss] Dim 13 Mai - 19:10 | |
| En partant sur mes talons, je vérifiais si la viande grillait bien. Je la tournais quelques fois, étant donné que je la faisait chauffer dans la cheminée. Je fis quatre morceaux de viande, car à mon avis, il avait besoin de se ressourcer et moi aussi. J'étais sans doute trop bête de l'aider d'ailleurs. Mais je voulais savoir ce qu'il ferait finalement. Et s'il me décevait, je ne le tuerais pas. Je lui ferais payer le prix de sa « trahison » à ma manière. Je pris une planche taillée en plateau puis y posais deux verres remplis de jus d'orange, puis j'attendis quelques temps près de la viande en attendant qu'elle soit prête. J'avais quelques herbes, etc qui pourraient donner de la saveur à la viande. Mais soyons lucides, je comptais bien les garder pour moi. Il était hors de question de lui offrir une fleur et des coquillages en prime avec ce que je lui donnais déjà. J'aurais très bien pu lui donner plus. D'ailleurs qu'il ne se trompe pas, mais je mangerais deux tranches et demi de viande, lui en aurait seulement une et demie.
Il avait déjà mangé, il ne fallait pas l'oublier, et je ne suis pas dupe. Je posais enfin la viande en la séparant dans deux assiettes, pris des couverts et les verres sur mon plateau amélioré puis je menais le tout dans ma chambre en déposant tout ça sur une chaise. Je lui passais son assiette, ses couverts et son vert sans faire de commentaires, puis pris place sur une chaise, posant mes pieds sur mon lit et commençant par boire un peu de jus d'orange. Il fit de même et nous nous regardions l'espace de quelques instants. Je me demandais s'il allait finir par s'excuser ou daigner me dire d'autres choses à son sujet, ou s'il allait recommencer ses plaisanteries qui ne faisaient rire que lui. D'ailleurs, il prit enfin la parole pour me dire qu'il ne me pensait pas lâche. Était-ce une plaisanterie douteuse visant à s'attirer mes grâces car je l'avais soigné et que je lui donnais de quoi se requinquer ou était-ce sincère ?
Je tentais de percer la vérité dans ses traits, mais je ne vis rien. Quant au fait que je sache qui je suis, disons qu'au moins l'un de nous deux le savait... De plus je n'étais absolument pas coquète ou superficielle, par conséquent je me connaissais mieux et ne m’influençais pas vis-à-vis de l'image imaginaire que j'aurais pu avoir de moi. Je ne répondis pas cependant, car je ne comptais pas lui dire quelque chose du genre : ne t'en fais pas, ou encore : tu n'as pas à dire ça. Je me contentais de baisser les yeux sur mon assiette puis coupais ma viande en en mangeant quelques morceaux. Grillée à point, elle était excellente. Il reprit soudain la parole pendant le repas qui était clairement silencieux, mais je ne me donnais pas la peine de lever les yeux vers lui. Je me contentais de fixer ma viande et de manger. Imaginez mon étonnement lorsqu'il se présenta ! Alors comme ça il n'avait pas oublié finalement.
Ou s'était rappelé, visiblement. Dans un sens, tant mieux, au moins j'avais des renseignements intéressants sur lui. Par exemple, c'était un telmarin et il était venu en bateau et affronta une tempête. Quelque part, je me doutais bien qu'il n'était pas venu sur mon île pour son bon plaisir... Il avait certainement du venir pour son travail. Donc je jugeais soit qu'il était marchand, soit qu'il était pirates, soit qu'il travaillait pour son roi. Mais sachant qu'il avait de l'argent, j'optais pour la dernière solution. Quelle petite chanceuse, j'avais un des hommes travaillant pour une famille royale face à moi, alors que moi-même je détestais la royauté ! Je demeurais quelques temps silencieuse afin de ne pas trahir une once de gêne, de surprise ou de crainte, comme celle qu'il ne serait pas seul par exemple. Je finis une tranche de viande, bu un peu de jus d'orange, puis je me posais quelques secondes avant de finalement relever les yeux vers lui.
« Tu travailles pour le roi ? Puisque tu es venu en bateau et que tu as de l'argent, tu dois être quelqu'un de haut placé pour avoir ce « privilège » je présume. Néanmoins, ravie de voir que tu as retrouvé la mémoire. » Je marquais une pause, sans spécialement vouloir marquer le coup ou vouloir l'influencer car je devinais peut-être qui il était, puis je repris. « Tout le monde m'appelle Arya. C'est mon prénom. Mais la seule personne qui a vraiment compté pour moi m’appelait Katniss, c'est mon deuxième prénom. Donc appelles moi comme tu veux. »
Je fis de nouveau une pause, puis baissais les yeux un instant sur ma viande, en mangeant encore un peu, puis je me répétais mes dernières paroles dans ma tête. Arya. Katniss. Tous les gens qui ne me connaissaient pas me nommaient Arya. Mes grands-parents aussi. Mon père. Mais c'est aussi lui qui a voulu me donner ces deux prénoms. Je ne sais pas comment Thomas a connu mon second prénom d'ailleurs. Allez savoir. Ce que je sais, c'est que j'ai trouvé ça naturel lorsqu'il m'a appelé comme ça lorsqu'il a quitté ce monde. Lorsqu'il m'a abandonnée sans pouvoir me parler. Cependant je devais revenir à ma situation actuelle. Ne pas vivre dans le passé. Juste ne pas oublier, et continuer de vivre dans le présent. Je finissais alors ma viande et mon jus d'orange en remarquant que Mathéo donc, avait également fini. Je pris alors le tout en le mettant sur mon plateau puis partit dans la cuisine afin de tout mettre sur le comptoir. J'irais tout laver demain, dans l'eau de mer. D'ailleurs il fallait aussi que je lave mes vêtements... Mais je devais aussi me souvenir qu'il y avait le telmarin qui était dans ma chambre. Honnêtement, je ne comptais le laisser chez moi. Aussi j'avais déjà ma petite idée en tête. Je retournais le voir, tout en croisant les bras sur mon gilet, puis je restais dans l'encadrement de ma porte.
« On va aller sur la plage. Je n'ai qu'un lit de toutes manières, et ce sera probablement mieux d'être à l'air libre, en terrain... neutre, dirons nous. De plus, les animaux sauvages ne vont pas sur la plage, alors que chez moi, si. »
Je me passais de commentaires, puis le levais du lit en mettant de nouveau son bras autour de mes épaules. Nous quittions donc ma maison que je fermais au passage. Pendant que nous marchions, je savais qu'il devait avoir mal à la jambe, aussi je me passais de conversation. Notre marche fut donc « silencieuse » jusqu'à la plage. Une fois arrivés, je m'approchais de l'eau, sans en être trop près, puis je l'aidais à s'asseoir. Qu'il s'allonge ou reste assit m'était bien égal, mais au moins il était par terre et je n'aurais plus vraiment à m'en occuper pour le moment. Je pris place à côté de lui néanmoins puis passais mes bras autour de mes genoux, posant ma tête contre mes jambes, les yeux rivés sur le reflet de la lune dans l'eau bleue, silencieuse. Tout comme nous d'ailleurs. J'aurais pu continuer de ne pas parler ainsi pendant plusieurs minutes. Mais je me doutais bien que c'était assez désagréable pour lui d'être avec moi, malgré le fait que je ne l'ai finalement pas tué. Aussi, même si pour la première fois, je voyais quelqu'un d'étranger ici, j'avais l'impression que ma vie s'emplissait un peu d'action. Je me trompais surement. De toutes manières, il repartirait bientôt, et nous n'avions rien à faire ensemble si ce n'était compter les grains de sable. |
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Invité Invité | Sujet: Re: Naufrage [PV Katniss] Lun 14 Mai - 12:56 | |
| Enfin elle commençait ouvrir sa bouche, ‘fin à parler. Depuis qu’on était retournés chez elle hormis me proposer de la nourriture, ce qui m’avais grandement surpris, elle avait fait la silencieuse. J’avais même cru qu’elle allait complètement snober ce que je disais. Je ne suis pas sûr par contre qu’elle ait une bonne image de moi pour l’instant. Elle devait sans doute me prendre pour un gosse de riche chien chien du roi qui a eu le droit de partir en croisière. Bon, j’avoue je me cachais pas d’avoir de l’argent, je n’étais pas richissime non plus, mais je ne dépensais pas trop, préférant donner aux plus démunies ou pour parfois m’acheter des vêtements ou des choses vraiment utiles. Je préférais garder précieusement cet héritage que mon père m’avait laissé au cas où dans l’avenir. Imaginons qu’un jour je décidai de fonder une famille avec la femme que j’aimais et qu’on avait des enfants, il faudrait bien que quelqu’un les nourrisse, paie leurs études et les aides, et il fallait aussi nourrir la famille. Bon bien sûr, j’étais encore jeune, si je devais avoir une famille et me poser ça serait vraiment dans une dizaine d’année. Et puis qui sait, peut être dans cinq ans ou dans plusieurs mois ça sera la crise et peut être l’argent deviendra encore plus précieux qu’il ne l’ait déjà aujourd’hui.
- Oui je travaille pour le roi, je suis précisément un de ses gardes, mon but est de le protéger, ou alors de surveiller le palais, le défendre et parfois même j’effectue des petites missions.
Je préférais ne pas lui dire que ce poste était pour moi une couverture pour pouvoir être au courant de chose qu’un simple civil ne pouvait savoir, et puis cela m’évitait d’être soupçonné et accusé de chose, étant donné que je rodais très souvent dans la forêt pout m’exercer ou chasser. Alors donc elle avait deux prénoms, Arya et Katniss. J’aimais bien les deux mais étrangement je préférais l’appeler Katniss. Bien qu’on c’était respectivement présenté, on continua de manger dans le silence jusqu’à ce que tout les deux eûmes finis. La jeune femme prénommé Katniss me prit mon assiette qu’elle déposa sur son plateau et le ramena dans sa cuisine. Je décidais de piquer un nouveau somme mais elle revint me voir et me fit lever du lit en me disant que vu qu’elle en avait un seul, on allait aller sur la plage. Je la soupçonnais légèrement de ne pas vouloir que je reste, bah, de toute façon si elle m’avait laissé le choix j’aurais choisis la plage, donc son petit plan me convenais tout à fais. Elle me parla également d’animaux sauvage. Je n’étais pas vraiment encore en état de me défendre, mais le fait d’avoir pu me reposer un peu et manger un peu aussi m’avait redonné quelques forces. Après une nuit de sommeille qui allait m’être très bénéfique, je partirai chasser. On refit le même trajet que tout à l’heure, dans le silence aussi, Katniss me retenait de nouveau par les bras, c’était gentil à elle de m’aider bien qu’elle devait le faire pas par charité mais par obligation. On arriva sur la plage et elle me « posa » sur le sable froid. Je m’allongeai, les bras croisés derrière la tête. Elle était libre de repartir chez elle si elle le voulait, de toute façon vu le silence, qu’elle soit ici ou ailleurs ça changerait rien.
- Tu peux me dire sur quelle île on est exactement s’teu plaît ?
J’étais trop fatigué pour formuler mes phrases autrement et de manière plus polie, estimant qu’ici cela ne servait pas à grand-chose de faire des efforts. L’air marin et salé m’arrivait jusqu’aux narines, j’avais limite envie d’éternuer. Le sable était rentré dans mes bottes et légèrement dans mes vêtements, je me disais de plus en plus que je devais ressembler à un clochard. Arrivé à destination, j’irai dans la première boutique s’offrant à moi pour acheter d’urgence de nouveaux vêtements propres histoire d’être un peu plus convenable lorsque je me présenterai devant le gouverneur. Je n’aimais pas la mer, préférant largement les bois, l’odeur de la verdure, le bruit des branches qui craques et des oiseaux qui chantaient. Je fermais les yeux, m’imaginant dans la forêt de Telmar, cela me réconfortait plus au moins. Même si on avait l’impression que je dormais, je ne le faisais pas pour autant, j’étais bien éveillé, j’avais juste fermés mes paupières afin de les reposer. Bien évidemment je risquerai de m’endormir bientôt à l’allure où notre conversation avançait. |
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Invité Invité | Sujet: Re: Naufrage [PV Katniss] Dim 27 Mai - 15:33 | |
| Mes yeux scrutaient les vagues s'écrasant sur des rochers au loin, puis fixaient l'eau remonter jusqu'à la plage. Une légère brise de vent s'était levée depuis quelques minutes, mais je ne sentais plus vraiment la fraicheur de la nuit. Il était probablement tard d'ailleurs, mais je n'aurais su dire l'heure qu'il était. Quand on vit seule, on se fiche un peu de l'heure. Les relations humaines ne m'étaient plus trop familières non plus, soit dit en passant. Mais je pouvais tout de même rester là, avec ce... garde telmarin apparemment. Quelle ironie. Moi qui avais fuit la royauté de Térébinthe, me voilà en train d'aider l'un des hommes au service du plus proche allié du roi. Jamais je ne me serais vue en train d'aider un étranger venu me voler d'ailleurs. Mais à quoi bon... J'étais résignée à vivre ici et à survivre à la manière des sauvages semble t-il. Alors pourquoi me serais-je entêtée à me plaindre ? Je n'étais pas seule sur cette île. Les hommes, les gens de passage, des naufragés, les animaux, la végétation... Je pensais être seule à tout jamais. Mais peut-être étais-je celle qui faisait fausse route depuis le début...
« Nous sommes à Térébinthe. Mon roi et le tien sont alliés et ton roi va se marier à la princesse d'ici. »
C'était une information peut-être inutile à dire, mais je préférais préciser qu'il n'était pas sur un territoire ennemi au cas où cela l'inquièterait, bien que cela m'aurait fortement étonnée. Néanmoins, je remarquais qu'il semblait fatigué, aussi je m'allongeais en soupirant un peu, puis lui dit que nous n'avions qu'à nous reposer, et que je l'aiderais à rentrer chez lui. Après tout, n'étais-je pas térébinthienne ? Je me tournais sur le côté, puis posais un bras sous ma tête avant de fermer les yeux et de m'assoupir. Je redoutais souvent les moments de m'endormir cependant. Personne ne peut imaginer à quoi ressembleront ses rêves, s'ils seront plus lucides qu'étranges, ou si ce seront des cauchemars sans aucun sens ou des rêves emplis de peur. Mes nuits furent assez calmes mais jamais lucides depuis que j'avais quitté mon père néanmoins. Mais tout cela était sur le point de changer cette nuit-là. J'ignorais tout de ce que mon subconscient allait me jouer, et il me semblait qu'il ne valait mieux pas que je l'imagine à l'avance... Qui sait ce que le pays des songes peut nous faire subir...
J'étais dans la forêt. Au cœur de la nuit, je ne remarquais rien d'étrange. J'étais simplement dotée de mon arc et je portais une robe grise. Elle était assez longue, et mes cheveux étaient détachés. Je courais sans jamais me prendre les pieds dans ma robe, et je savais qu'il ne me restait plus qu'une seule flèche. Elle devrait être très soigneusement utilisée, je n'aurais pas de seconde chance. Puis j'entendis un nom. Un nom qui se répétait et qui m'interpelait. Je courais dans la direction de la personne qui criait, puis je me stoppais. Manquant de tomber lors de mon arrêt, de mes bras j'entourais un arbre. J'étais hors d'haleine et je reprenais ma respiration un instant, avant de me tourner, comme si j'étais en train de danser. Il y avait du vent, et le nom devint plus puissant encore, porté par l'air. Je cherchais à tout prix qui m'appelait. Non. Je savais qui criait mon nom. Au fond de moi, j'en avais la conviction. Puis j'entendis un cri de loup. Perçant et déchirant, au cœur de la nuit. Il venait de ma gauche.
Courant sans m'arrêter, sans ralentir, continuant de chercher, prête à attaquer et sentant la peur grandit dans mes entrailles. Puis je sentis quelqu'un me rentrer dedans. Tombant par terre en faisant quelques roulades en avant, et lui également, je fus projetée sur le sol assez violemment. Je scrutais les étoiles avant de l'entendre. Sa voix était toute autre. C'était une autre personne. Mais je ne la connaissais pas. Elle s'approcha de moi et m'aida à me relever d'une main. Je tombais nez-à-nez avec elle. Je ne l'avais jamais vue, pourtant je la connaissais. Ses yeux bleus-gris, ses longs cheveux blonds, ses boucles, sa tresse dans le dos, ses vêtements de femme ressemblant à ceux des hommes. Elle portait une broche avec un oiseau sur son haut. Elle avait un couteau avec elle et me fixa quelques secondes. Puis elle courut en me contournant. Un cri. Strident. Cruel. Le couteau avait été projeté dans les airs sans jamais atteindre sa cible. Mais l'ennemi l'avait arrachée à la vie.
Me retournant, je la vis étendue par terre, son corps était inanimé. Puis un homme accourut et tua d'un pieu dans le cœur ce monstre d'une blancheur inhumaine et la bouche ensanglantée. Il venait de s'écrouler au sol. Puis l'homme courut vers la femme, l'embrassa, la serra contre lui, puis hurla. J'étais figée, incapable d'arrêter le temps pour me demander pourquoi j'assistais à ce massacre et à cette scène déchirante. C'était comme si il ne me connaissait pas, ou alors qu'il m'ignorait. Il hurla de toutes ses forces sa colère, sa haine et sa peine. Je ne pouvais plus rien faire. Puis il cria encore mon nom. Je me remis à courir, déboussolée, avant de comprendre la cruauté de la situation. Il n'avait jamais réussi à grimper dans un arbre. Je n'avais pas vraiment qu'une possibilité. Je pouvais tirer sur l'homme qui tentait de tuer Thomas, mais je pouvais aussi tirer sur le garçon afin de l'empêcher de souffrir. Il avait été poignardé au niveau de la jambe, et ne pouvait se défendre.
Mais j'avais encore une solution. Je courus vers l'homme qui en fait, avait notre âge, puis le tirait en arrière pour le déconcentrer. Il fit tomber son épée par terre avant de retourner la situation contre moi. Qui étais-je ? Je n'étais qu'une fille pleine d'espoir, de courage... et j'étais amoureuse. La plus grande de toutes les faiblesses qu'un homme puisse avoir. Je l'avais. Il n'avait pas besoin d'arme pour me tuer, ou pour me faire du mal. Il n'en avait pas besoin non plus pour heurter Thomas. Il était trop intelligent, et n'avait aucun scrupule. Il n'avait pas l'intention de me tuer pour autant cependant. Il se releva, puis m'emprisonna entre ses bras et m'embrassa. C'était peut-être la scène la plus horrible à laquelle j'avais jamais assistée. Être embrassée par quelqu'un, devant Thomas. De plus, par quelqu'un qui l'avait blessé. Et qui le blessait. Mais il n'avait aucune arme sur lui et je savais qu'il souffrirait plus en nous regardant. Et j'étais une sorte de protection corporelle pour l'autre garçon.
Puis ses lèvres se décollèrent des miennes et il me tourna pour que son visage et le mien soient bien vus par mon « ami » que je n'osais même pas regarder. Des larmes coulèrent de mes joues et je plissais les yeux pour ne pas le regarder. Mais il ne me regardait pas. Il fixait le visage satisfait et cruel de l'autre. Puis il me poignarda à mon tour au niveau du dos, ce qui me fit tomber par terre, à leurs pieds. Je ne tentais pas de me relever, la douleur était trop intense. Je souffrais physiquement et intérieurement, sans plus pouvoir tenter la moindre chose pour me sortir de là. Puis l'un des deux tomba à son tour, raide mort. Mes larmes cessèrent un instant, et mon cœur loupa quelques battements. En relevant les yeux, je vis une pierre en sang près de mon visage et Thomas avec du sang sur ses vêtements, finalement tombé à genoux devant moi. Il avait tué. Par vengeance pour lui ? Pour moi ? Pour nous ? Par haine ? Par amour ? Par colère ? Je me posais tellement de questions. Mais il sortit un flacon de sa main et me le montra.
« Tu survivras. C'est un antidote qui peut sauver n'importe qui, même s'il est sur le point de mourir. » « Prends-le dans ce cas. » « Il n'a jamais été pour moi. »
Puis je me sentis m'éteindre sous ses yeux. Ma vision devint floue et je me retenais d'éclater en sanglots. Moi qui étais par habitude si forte, me voilà tombée aux pieds de quelqu'un. Il n'avait pas le droit de me faire ça. Puis je me souvins... Je l'avais déjà perdu deux fois. Lorsque j'étais partie de la capitale... et lorsqu'il est mort. Je me souvenais de quelque chose qui ne s'était jamais produit, ou qui finirait par se produire. Et cette douleur que j'éprouvais au moment même était trop intense pour que je puisse le laisser rapprocher son antidote de mes lèvres. Comment pouvait-il me faire ça ? A mes yeux, le sauver était obligatoire. Quitte à en mourir. Mais peut-être qu'au fond, nous n'étions pas faits pour être heureux... Peut-être qu'au fond... nous ne le serions que d'une seule et unique façon. Une solution qu'aucun de nous deux ne désirait pas qui serait moins pénible si nous le faisions ensemble. Si nous ne pouvions boire cet antidote à deux, nous pouvions faire autre chose.
« Tu ne peux pas me forcer à le boire. » « Ne me force pas à le jeter par terre. » « Soit. Tu bois cet antidote, ou je me tuerais pour te rejoindre. » « ...Tu n'as pas le droit. » « J'ai vécus une vie où tu étais mort. Je ne la revivrais pas deux fois. »
Puis je me relevais tant bien que mal, sentant la douleur dans mon dos, épouvantable, puis mes gémissements d'horreur finirent par s'arrêter. Il m'avait aidée à m'asseoir et tenait toujours son antidote, mais cette fois-ci... Il le brisa. Il venait sans doute de comprendre qu'il ne me laisserait pas mourir, et que je ne le laisserais pas me laisser vivre. C'était un chemin sans fin. Comme si nous étions condamnés à ne jamais choisir. Puis il approcha son visage du mien, avant qu'une pluie ne se mette à tomber. Une pluie de sang.
Puis je me retrouvais sous une pluie toute simple. Allongée sur la plage, à moitié mouillée par les vagues et par la pluie qui me rendait frissonnante. J'étais en pleurs, et j'ignorais si j'avais réellement pleurer ou si il s'agissait juste de l'eau. Je revoyais mon rêve encore et encore, sans savoir quoi en penser. Je ne me souvenais même plus où j'étais, et si mon rêve avait été réel. Il semblait tellement vrai... Mais je m'asseyais en entourant mes jambes de mes bras et réfléchissais. Non, j'étais sur une plage. J'étais sur une île. Sur notre île. Je n'étais pas seule. Un naufragé telmarin appelé Mathéo était avec moi. Je m'étais endormie. Rien n'était vrai. Je n'avais pas pu voir mon père et ma mère. Ma mère était morte et je ne l'avais jamais connue. Mais elle portait ma broche. Et mon père venait de la trouver sans un souffle de vie. Non, tout était faux. Mais c'était pourtant si vrai...
Je finis par me relever, remarquant que Mathéo semblait encore dormir, tourné de l'autre côté, puis je rejoignais la mer. Je me glissais dans l'eau quelques peu tumultueuse, glacée, puis abandonnais mes chaussures finalement sur la plage, récupérant le couteau qui se trouvait dedans et le jetant lui aussi sur le sable mouillé. Je remarquais l'eau devenir rouge au contact de mes pieds dans l'eau, mais malgré la douleur physique, je ressentis une douleur plus grave et plus forte. Je marchais quelques temps avant de finalement plonger dans l'eau et de sentir mes larmes, l'eau de pluie et l'eau de mer se mélanger à la couleur de mon sang, puis je fermais les yeux, demeurant sous l'eau quelques instants, ne ressentant pas grand besoin de remonter. Ce rêve me montrait mon erreur. J'aurais du le suivre. Je n'avais aucune ambition, aucune relation, aucun espoir si ce n'est de survivre seule sur cette île... J'aurais du le suivre. |
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Invité Invité | Sujet: Re: Naufrage [PV Katniss] Sam 28 Juil - 18:32 | |
| C’était très désagréable. J’avais du sable et du sel de mer sur le visage, mes yeux picotaient dès qu’ils étaient ouverts et je m’étais résigné à les laisser fermer afin qu’ils ne me dérangent plus. J’avais posé une question histoire de combler le silence qui c’était installé, bien que cela ne me gênait pas plus que ça de ne pas parler avec mon interlocutrice qui de toute manière semblait être dans ses pensées. Donc nous étions bien à Térébinthe, une île perdu à travers l’océan, pas loin de chez moi, où je devais me rendre afin de revoir le gouverneur des îles solitaires qui y résidait. J’avais croisé mes bras et ils me servaient à appuyer ma tête afin de me faire un oreiller pour ne pas avoir à mettre la tête dans le sable. J’avais plus qu’une hâte : que le jour se lève pour qui je puisse me laver et continuer ma route. Je sentais mon ventre légèrement trembler, si Katniss entendait ça elle allait me tuer du fait que j’ai encore faim alors qu’elle m’avait nourrit malgré elle. Je me sentais un peu coupable de mettre servi impoliment chez elle, mais de toute façon, je comptais lui envoyer un quelque chose en retour une fois rentré à Telmar. Vu qu’on pouvait de nouveau entendre le vent sur la plage, je décidais de me reposer un peu, de toute façon ma compagne n’était pas très bavarde et je ne comptais pas pour le moment lui adresser la parole, n’ayant rien d’intéressant à lui dire, mais bien sûr si elle parlait je ne me priverai pas de lui parler.
Etrangement, le bruit des vagues me rappelait quelques souvenirs. Moi, ma sœur et nos parents, en train de nous balader sur une plage déserte au couché du soleil. Je me souviens, je n’arrêtais pas d’embêté ma sœur en la mouillant, et pour se venger elle m’envoyait du sable mouillé qui ressemblait plus à de la boue qu’autre chose, et ma mère qui nous disait énervé « Bravo, vous vous êtes salis, vous allez avoir droit à un bon bain en rentrant ». C’était la bonne vieille époque. A présent mes parents étaient morts, je n’avais quasiment plus contacte avec ma sœur, et j’avais d’autre priorité pour l’instant que le peu de famille qu’il me restait. De toute façon s’ils s’intéressaient à moi ils ne m’auraient pas tournés le dos. De toute façon j’avais peu de temps libre pour aller les voir et m’occuper de moi. Entre mon boulot au château, mes entrainements et mes voyages imprévus comme celui-ci, sortir de mon train train quotidien était devenu difficile.
J’ouvris un instant les yeux, et tourna discrètement la tête vers Katniss. Celle-ci était en train de « dormir » mais son sommeille semblait agité, elle n’avait pas l’air de bien dormir. C’est alors qu’elle se réveilla d’un coup, se redressant à toute vitesse, comme ci elle sortait d’un horrible cauchemar. Je mettais retourné et faisait semblant de ronflé un peu, du moins je respirais fort. La jeune femme semblait y croire car deux secondes après je l’entendis se lever. Je crus un instant qu’elle repartait chez elle, décidant de m’abandonner sur la plage, ce qui ne m’aurait pas surpris. Je relevais un peu la tête pour l’observer, et fut soulagé de voir qu’elle c’était dirigée vers la mer où elle était en train de se tremper les pieds avant de plonger tout son corps. Lorsqu’elle ressortit la tête de l’eau, je me recouchais, faisant semblant de dormir, bien que de la où elle était, elle ne pouvait sans doute pas me voir, et puis au pire qu’elle mal y avait il ? Bon, peut être elle m’aurait frappé, me prenant pour un voyeur ou quelque chose dans le genre. Heureusement qu’elle n’était pas tombée sur un autre mec que moi, car certains, rien qu’en voyant un bout de chair, sont pris de pulsions, après Katniss est forte et débrouillarde, en plus d’un caractère de cochon, elle ne se serait pas laissé faire. C’est alors que je sentis quelque chose gigoter à côté de mon pied. Je n’eu pas le temps de me redresser que cette chose me pinça un de mes orteils.
- Aïeeeeeeeeeeeeeeee !!!! Bobo
Je m’étais redressé d’un coup comme ci ma vie en dépendait, et j’aperçus un crabe sans aller loin de moi, mais je sentais sous sa carapace qu’il rigolait, il devait se sentir fier de m’avoir pincé :suspect : . Si je pouvais je l’écrabouillerai en deux secondes, mais mon cri avait fait sortir de ses pensées Katniss qui était revenue sur la plage pour voir si tout allait bien, même si elle devait se dire « bien fait pour ta tronche mon pote ! ».
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