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| « A quoi ça sert d'être sur la terre si c'est pour faire nos vies à genoux ? » | |
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Ange Darennor Adam Loup-garou nomade || Admin ∞ messages : 951 ∞ camp : le sien ∞ double-compte : Matías Ernelio, Soren Eshbaan, Braethan Melendir ∞ humeur : indifférent ∞ commentaires : | Sujet: « A quoi ça sert d'être sur la terre si c'est pour faire nos vies à genoux ? » Ven 29 Juin - 14:52 | |
| L'aube, le lever du soleil. La lumière naissante du jour inondait mes yeux et mon visage, ainsi que la forêt. Les animaux étaient tout comme moi réveillés depuis peu, mais s'activaient pour faire leur activité quotidienne. La mienne ? Ce n'était pas une activité quotidienne, au contraire. C'était une fracture. Je quittais cette vie banale vécue dans un pays d'une apparente neutralité, pour la reprendre en main et quitter ces terres qui étaient maudites à mes yeux. Pour aller où ? Là où les chemins me guideront. Je n'avais pas encore d'idées précises, à part peut-être...Telmar. Mais je devais encore réfléchir. Je n'aimais pas me mêler aux problèmes idiots et puérils de tous ces rois assoiffés de pouvoir. Mais si je partais, et que je vagabondais, il me faudrait de l'argent. On m'avait soufflé une idée tentante, mais j'hésitais encore.
Même mon départ me faisait peur. Non pas que j'étais effrayé de la nature sauvage, du fait d'être seul, au milieu de nulle part, non. Dans un sens, j'étais bien content de partir, car je ne supportais plus ma vie ici, pour de nombreuses raisons. mais j'y laissais tant de souvenirs, et...d'amis. Précisément une amie. Une amie qui comptait vraiment plus que n'importe qui aujourd'hui, et qui avait besoin de moi autant que j'avais besoin d'elle. Mais je ne pouvais pas partir avec elle, du moins je l'imaginais mal... Je devais tout de même aller la voir, lui donner ma décision finale, et lui dire au revoir. Pas d'adieu, seulement au revoir.
Je connaissais bien le chemin, et j'y fus rapidement. Je sus que je m'approchai d'elle en entendant un doux son, une belle mélodie, voler sur l'air et parvenir avec délicatesse jusqu'à mes oreilles. J'avais toujours été charmé par cette voix que je reconnaitrais partout. Après quelques minutes durant lesquelles je pressais le pas en entendant, accompagnant la voix une lyre, je vis une silhouette familière, vêtue d'une légère robe blanche. Sur ses épaules reposaient de doux et brillants cheveux blonds. Un ange descendu du ciel. Contrairement à moi, toujours vêtu de couleurs sombres, dont le prénom était trompeur, cette jeune fille incarnait la beauté et la douceur à l'état pur. Mais malgré elle, elle ne pouvait faire profiter tout le monde de cette rare beauté...
« C'est une nouvelle mélodie ? » dis-je doucement lorsque la jeune femme eut un instant de silence.
Elle n'eut pas peur. Elle se retourna, un beau sourire aux lèvres, et s'approcha de moi. Avec joie, je la serrai dans mes bras avec toute l'affection que je pouvais lui donner. J'avais des amis, des connaissances, une famille, mais Vesperina était plus qu'une amie, plus qu'une sœur... Elle était la seule à me comprendre réellement et à chercher à m'aider. Et en retour, j'étais heureux de pouvoir l'aider, bien que cela me fende le cœur de la voir mal. Toutefois, dernièrement, Vesperina était heureuse. Cela se voyait au plus profond de ses yeux. Elle était heureuse, mais seulement pour quelques temps. Et c'était ce moment que je choisissais malheureusement pour lui dire au revoir... Lorsque je la lâchai, elle perdit son large sourire, en comprenant parfaitement pourquoi j'étais venu. De plus, je portais autour de ma taille une épée que je tenais de l'armée archenlandaise lorsque j'y étais, il y a de nombreuses années, deux dagues, et un petit sac contenant de l'argent, quelques affaires et un peu de nourriture.
« Non, ne dis rien... » repris-je. « Je t'avais dit que je viendrai pour te donner ma réponse, et la voici... Cette décision me fend le cœur, Vesperina. Mais je dois partir, ou je vais finir fou ici, dans cet endroit maudit. »
Je saisis sa main doucement en soupirant. Les larmes me venaient presque aux yeux. Je ne souhaitais en aucun cas la quitter, mais elle ne pouvait pas venir avec moi. |
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Vesperina-C Farell Fée Nordique ∞ messages : 72 ∞ camp : Celui de Frost ∞ double-compte : nan! ∞ humeur : Lunatique ∞ commentaires :
Let me sing a song | Sujet: Re: « A quoi ça sert d'être sur la terre si c'est pour faire nos vies à genoux ? » Jeu 12 Juil - 13:56 | |
| La lune achevait enfin sa course nocturne dans le ciel, et à présent s'élever l'astre du jour comme un bourgeon éternel d'une nature éblouissante. La forêt était encore humide de la veille, et les perles de rosée ornaient les feuilles et les plantes dans leurs allures de bijoux éphémères. Les premiers rayons du soleil vinrent frapper le petit ruisseau, et la cascade ne fut pas épargner par cette lumière rougeoyante qui vint la chatouiller, causant un spectre coloré à travers l'eau qui s'en écoulait. le quartz qui jonchaient le lit de la petite rivière se mit à luire doucement, dans des éclats dorés et rosés,parfois entrecoupés de bleu et de verts. L'astre éveillait peu à peu la nature, et la nature éveillait peu à peu les animaux qui l'habitaient par une sorte de caresse maternelle et chaleureuse, comme l'étreinte d'une mère. Les insectes s'en allaient narguer les fleurs et causer leur chute dans un but frugal, les animaux préparer déjà leurs repas pour la journée, un traintrain habituel qui durait depuis des siècles et se répétait chaque jour de la même manière. Les rayons éblouissant de l'astre semblaient éclairer toute la forêt malgré l'immense cimes des arbres et les ombres qui la constituaient. Et à travers cette mélodie incessante des oiseaux, des arbres et leurs feuillages bruyants, un chant étrange résonnait encore depuis le milieu de la nuit. Un doux don, à la fois merveilleux et triste, qui se melait aux autres mouvements de la vie. C'était une voix claire, légèrement enfantine, et pourtant si agée du temps passé, qui s'élevait au dessus des forêts, des arbres et des rivières. C'était une voix presque magique qui dansait avec la brise du vent, et charmer les rayons solaires. Et c'était la voix de Vesperina. La semaine précédente, encore, elle avait eut la visite de celui qui causait son bonheur, et pourtant, ce jour là, devant funeste. Elle n'avait pas expliquer clairement ses pensées sur le désir de partir de celui qu'elle aimer, mais il avait promit de donner une réponse quant à ce sujet si douloureux pour la presque fée, et elle l'avait attendue. Peu avant son départ de la demeure, la jeune femme avait, pour la première fois, discuter sincèrement avec son autre "elle", et toutes deux s'étaient mises d'accord, car l'une sans l'autre elles ne peuvent exister, et sans Ange, Vesperina ne pouvait survivre. Alors, la magie les avaient toutes deux liées, et d"un revers étrange, la dernière des farell avait enfin user de la magie des fées, sans contraintes. De ses paupières ombraient d'écailles lumineuses, elle imagina un oiseau capable d'apporter une lettre sans être remarqué de quiconque, et dans le quartz qui composait son palais, un oiseau se forma. Il était blanc, entièrement fait de cristal, et lorsqu'il déployé ses ailes précieuses, les rayons du soleil se refletait sur lui et le rendait translucide, un travail remarquable pour l'hote de la fée des cristaux. Une fois fait, elle écritvit une réponse à celui qui avait bercé son enfance de doux souvenirs et qu'elle avait revu en cachette. Elle lui dit adieu, et lui demanda pardon avant d'attacher cette lettre à la patte de l'oiseau et de lacher la créature magique par l'antre surélevée qui laisser la lumière entrer dans la grotte. Lorsque la blanche fut sure que l'oiseau eut disparu, elle vint cueillir une rose, d'un bleu éclatant, et l'embrassa du bout des lèvres. La fleur scintilla un instant, avant de se figer dans le quartz, et de devenir eternelle. Elle s'éleva ensuite et vint se poster sur le sommet de la tour de cristal, la plus haute du palais de quartz de la propriétaire. Un pétale en tomba, signe du premier jour d'attente enfin terminé. Et durant une semaine, la fée attendit. Et chaque jour, la fleur se mourrait un peu plus, et ses pétales tombaient du ciel pour finalement mourir dans l'eau de la fontaine, cristallisant celle-ci à leur contact. Mais aujourd'hui, la rose bleue mourut enfin, et à minuit, Vesperina savait déjà la réponse de l'être qui lui était destiné. Elle quitta sa couche rapidement, et se hata de rejoindre le balcon, où se trouvait sa belle lyre d'argent, elle l'avait changer depuis ses années, et même si l'instrument avait l'apparence d'une harpe, il avait conserver la douceur propre à son origine. Elle gravit les escaliers avec cette grâce qui la caractérisait, et une fois en haut, délaissa ses voiles et pans blancs qu'elle avait maintenu le temps de sa course. La blanche vint s'asseoir sur le banc de pierre, ignorant le lierre qui en avait fait son domicile, et attira l'instrument à elle, le calant contre son épaule. Délicatement, ses mains vinrent éffleurer les cordes dorées, et les pincée doucement, presque affectueusement. Les premières notes semblèrent timides, mais c'était loin d'être le cas, et la mélodie prit enfin un tournant différent de d'habitude. Les sons n’étaient plus lugubres, ni lointain, et les notes ne se croisaient plus pour attristé le chant, non, elles s'accordaient enfin. Comme un ballet paisible, les sons se mêlaient à d'autres doucement et aspiraient à sourire continuellement. Il n'y avait plus de mal, plus de haine, plus de colère, car l'amour n'engendrai pas le mal, et que de ce fait, ses meurtres futurs ne seraient plus malsains. Bientôt, Vesperina entama un chant pour accompagner sa mélodie, et sa voix vint enchanter les alentours comme autrefois, bien que différemment, elle ne suscitait plus ni horreur ni pitiée, ni chagrin ni désespoir, plus rien de ses émotions néfastes qui hantaient pourtant ses songes. C’est ça une étoile, brillant de jour comme de nuit. On ne la voit pas, on la perçoit de loin Sa lumière froide et lugubre éclaire les ténèbres D’aussi loin que je me souvienne elle éclaire ce puits Si sombre si attirante, arrivant toujours à ses fins Si brillante que le précieux écrin de l’orfèvre Un courant de lumière parmi le firmament Si puissante et furieuse sur le moment Une étoile filant sous le ciel d’un bleu outre-mer Dont le cœur pur est dur comme la pierre
Je ressens la force de l’instant La destruction des chemins L’attirance des contraires dans les trois temps Le passé, le futur et même le présent Tous unis pour crée cette puissance obscur Dont les contours nous hantent hardiment Qu’est-ce que le bien sans son frère le mal ? Qu’est-ce que la vie sans sa jumelle, la mort ? Est-ce que sans lumière, l’ombre est pâle ? Qu’est-ce qu’une étoile dans un ciel empli de tors?
Une étoile n'est rien en fin de compte, Seul l'amour illumine le ciel d'un bel éclat. Et la lune, douce mère eternelle a honte Honte de nos batailles, honte de nos combats. Mais elle reste fière, car nous utilisons son fils Son amour pour donner titre au sang qui devient Lys...Et le chant cessa enfin alors que le parfum du loup garou emprisonnait les lieux. "C'est une nouvelle mélodie?" demanda celui-ci. Vesperina sentie son coeur battre la chamade, elle n'avait pas vu le temps passer, et de minuit, il était déjà le matin. Elle repoussa l'ancienne lyre doucement et se leva, un sourire heureux sur les lèvres, avant de se diriger d'un pas lent et gracieux vers Ange. Il la serra dans ses bras puissant, et un soupire de bien-être quitta les lèvres de la fée. Elle savait déjà sa réponse, mais avant tout, elle souhaitait lui faire comprendre qu'elle acceptait sa décision. L'étreinte aurait put durer longtemps, même éternellement, tant elle se sentait bien dans ses bras. Le fait est que Vesperina avait depuis longtemps trouver sa lumière, la source de sa vie, et l'être rien que pour elle. Et même si le concerné ignorait les sentiments réels de la dernière des Farell, il avait remarquer que son bonheur s'était amplifier depuis leur première rencontre. Il était d'ailleurs le seul à être capable de maitriser pleinement son autre "elle" et de l’empêcher de commettre l'irréparable, parce que Démentia avait, elle aussi, confiance en ce Loup-Garou. L'esprit du loup et celui de la fée qui hantaient ces deux êtres étaient dans un sens, liés depuis toujours. Ange finit par rompre cette étreinte, et Vesperina recula un peu, perdant son beau sourire, en apercevant les armes qui étaient autour de sa ceinture. Dans tous les cas, celui qu'elle aimait partait pour un bon moment, et risquer de croiser le danger à chaque confrontation, le risque de tuer sous ses deux formes, et le risque d'être tuer sous ses deux formes. Cette pensée fit que son cœur rata un battement, alors qu'il prenait de nouveau la parole : "Non, ne dis rien... Je t'avais dis que je viendrai pour te donner ma réponse, et la voici... cette décision me fend le cœur, Vesperina. Mais je dois partir, ou je vais finir fou ici, dans cet endroit maudit." Il y eut comme un tintement de clochette, alors que l'eau de la cascade qui fermait l'entrée se tintait de rose. Peu de gens le savait, mais Vesperina ne pouvait habituellement passer cette eau, car elle l'avait unifier à sa magie, et à présent, le quartz qui la maintenait enfermée dans la grotte de cristal venait de se briser, et l'eau reprenait peu à peu sa couleur d'origine. La fée des cristaux était désormais capable de sortir et de causer le mal, ou le bien, partout où elle le désirait. Plus précisément, partout où irait celui qu'elle suivrait dés à présent, et partout où irait Ange Adam, Loup Garou puissant, Vesperina Cassandre irait elle aussi, Fée maudite.Il prit ensuite sa main dans la sienne et la serra doucement. La blanche soupira, et rouvrit les yeux sur le visage triste de son ami, plongeant ses orbes bleues dans les siens, un sourire apaisant sur ses lèvres pâles. D'elle même, elle entrelaça leurs mains doucement, et vint s'appuyer sur son torse. Elle se leva sur la pointe des pieds, de manière à ce que ses lèvres puissent atteindre l'oreille du loup-garou et murmura tendement : "J'ai moi aussi pris ma décision. C'est à tes cotés que je ne crains rien, et c'est à tes cotés que je veux êtres... Plus rien de me retiens ici si tu t'en vas. Cela fait bien trop longtemps que j'ai découvert ma lumière pour la laisser filer ainsi et prendre le risque de ne jamais la revoir. Q'importe ce que tu diras, je te suivrais jusqu'au confins des cieux s'il le faut... même si je devrais attendre avant de pouvoir te suivre" elle quitta son oreille, pour de nouveau lui faire face, et annonça enfin pourquoi. Elle avoua tout simplement ses sentiments, alors que ses joues pâles prenaient une légère teinte rosée " Je ne peux quitter celui que j'aime, Ange... Alors vas-t-en, mais je te rejoindrai dans peu..." |
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Ange Darennor Adam Loup-garou nomade || Admin ∞ messages : 951 ∞ camp : le sien ∞ double-compte : Matías Ernelio, Soren Eshbaan, Braethan Melendir ∞ humeur : indifférent ∞ commentaires : | Sujet: Re: « A quoi ça sert d'être sur la terre si c'est pour faire nos vies à genoux ? » Jeu 30 Aoû - 11:43 | |
| Avant même qu'elle ne réponde, je commençai à comprendre ce que voulait me dire Vesperina lorsque j'entendis un bruit dans la grotte. L'eau... Qu'est-ce qu'elle était en train de faire ? Je regardai à nouveau la jeune femme, qui s'approcha de moi et m'apaisa une nouvelle fois. Partir à l'inconnu, c'était une dure décision, surtout que je ne comptais pas rentrer de sitôt. Peu après, Vesperina prit enfin la parole, me déclarant qu'elle me suivrait. Je comprenais, certes, et j'étais bien content, mais...n'était-ce pas trop risqué pour elle ? Voyager seul, faire ce que je voulais, m'en sortir seul, c'était une chose ; prendre soin de quelqu'un d'autre - bien que je sache que Vesperina n'était pas tout à fait une fillette fragile - était autre chose, une responsabilité, des complications. J'avais des projets dont je ne lui avais pas parlé, et dont je ne lui parlerai jamais même...sauf si elle était vraiment décidée à venir. Voilà qu'une deuxième décision difficile s'ajoutait, maintenant que je réfléchissais.
Mais alors que j'allais répondre, Vesperina reprit la parole, et ses mots résonnèrent en moi un long moment, me laissant paralysé. Oh non... Je restais complètement bloqué aux mots « celui que j'aime ». Je savais qu'il y avait quelque chose. Non, je ne voulais pas affronter ça, je préférais encore être torturé. Car la dernière fois que j'avais véritablement aimé, j'avais eu la même sensation. J'avais été blessé, meurtri, et m'étais tellement renfermé que je ne voulais plus aimer aujourd'hui. Je n'étais pas destiné à ça. Mon père était un loup-garou et s'était marié avec ma mère parce qu'il savait se contrôler, parce qu'il avait eu la foi et le courage. J'avais essayé, mais la vérité était revenue de plein fouet, me condamnant à être seul. Malgré tout ce que je disais, c'était une décision personnelle. Sans parler du fait que je préférais ne pas transmettre le gène à un enfant innocent... Enfin passons. Après un très long silence qui devenait gênant, je finis par parler, tentant d'avoir la voix la plus douce possible, mais la sachant tremblante :
« Vesperina, je... » j'hésitai un peu et repris finalement avec un léger soupir : « Es-tu vraiment sûre ? Je prévois des choses que tu n'aimeras pas. Je ne veux plus être le gentil qui se terre. Je veux sortir, m'exprimer, être celui que je suis maintenant, quitte à ce que ça me mène à ma perte. Mais je ne peux pas t'emmener là-dedans. Et je ne veux pas te briser le cœur... »
Sur ces derniers mots, je relâchai doucement les mains de Vesperina et m'éloignai un peu, marchant à quelques mètres d'elle, pour rester calme. Difficile, trop difficile...je ne pouvais revenir là-dessus. Je lui tournai le dos un court instant, réfléchissant à ce que je devais faire. Continuer de parler avec elle et céder, ou refuser clairement qu'elle vienne ? Je savais qu'elle était malheureuse ici, qu'elle était seule, qu'elle avait besoin de voir le monde mais ne le pouvait pas. Elle était comme moi, elle ne pouvait pas maitriser son autre esprit... Sauf quand j'étais là. Je soupirai à nouveau. Je comprenais pourquoi elle voulait venir, et j'étais sûr qu'elle me suivrait, quoi que je dise. Il ne me servait à rien de lutter pour essayer de la protéger. Mais il restait toujours le problème des sentiments. Je ne comptais pas les partager, et je ne souhaitais pas lui faire de mal. Elle ne méritait pas ça... Quant à moi, j'étais trop dangereux pour elle. Je ne me contrôlais pas toujours, et bien que je n'ai jamais tué d'êtres humains depuis "l'accident" qui a bousillé ma vie - du moins, que je sache - Vesperina pourrait être victime du déchaînement du monstre qui était en moi si elle était trop près.
« Je ne veux pas te faire de mal... » murmurai-je si bas que je doutais qu'elle ait entendu. |
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