Je m'appelle Drinian Elbereth, je suis venu(e) au monde le 4 octobre sur les îles solitaires et j'ai donc 20 ans. Je vis actuellement dans le ciel de Narnia, mais je redescends de temps en temps sur Terre comme toute étoile qui perd son essence, je fais partie des insulaires, et il se trouve que je me situe du côté des Narniens et suis fidèle à Aslan, aux Pevensie mais avant tout à ma cousine Anne. Sinon, dans ma vie quotidienne, je suis prisonnier d'une étoile sous forme de comète, condamné à une orbitale autour de celle-ci, je suis cependant déterminé à me libérer de ce maudit sort !On peut me reconnaître grâce à une tâche sur le torse en forme d'étoile, signe de mon appartenance au ciel de Narnia et à Arwen, l'étoile qui me retient prisonnier/b]. On dit souvent de moi que je suis [b]courageux • entêté • calme • rêveur • utopique • loyal . Une personne nommée Max Irons me ressemble étrangement.

Le jeune Drinian eut l’enfance la plus douce et la plus heureuse qui soit. Il était en effet issu de l'union entre le frère du gouverneur des îles solitaires et une des deux soeurs jumelles Aredhel, son oncle s'étant marié avec l'autre soeur. De par son rang, il ne manqua de rien et enfant unique chéri par sa mère, il fut l’un des garçons les plus aimés durant son plus jeune âge. Grande, ses cheveux de la couleur du soleil cascadaient sur ses épaules en permanence, la mère de Drinian refusant de se les attacher. Cela évoquait à son fils une déesse Narnienne ou mieux, une Etoile. Sa grâce était inouïe et son odeur enivrante. Mais ce qui le fascinait le plus était ses yeux, des yeux d’un bleu profond et un regard angélique. Il se plaisait à être dans ses bras et se perdre dans cet océan, explorant chaque courbure et chaque nuance. Le garçon avait l’impression de les connaitre par cœur mais lorsqu’il s’y replongeait, il découvrait toujours un détail et en était émerveillé. L’enfance, l’âge de l’authenticité et de l’innocence… Drinian était bien loin des débats politiques qui animaient son oncle, son père et les autorités narniennes. Ce fut aussi durant cette période qu’il se découvrit une sincère passion pour l’océan. Son père étant navigateur, il fut heureux de partager avec son fils tous les enseignements qu’il avait reçus même si dans la tête du trop jeune garçon, tout cela n’avait pas de sens.

Puis l’insulaire grandit, lorsqu’il atteignit ses 14 ans, son père lui proposa un voyage en mer, le long des côtes narniennes. La finalité de ce voyage ne lui fut pas révélée mais il était tellement heureux de pouvoir naviguer qu’il s’en moquait éperdument. Drinian aimait fureter cet océan autant qu’il appréciait explorer les yeux de sa mère. Sa vocation était déjà trouvée : plus tard il serait marin et explorerait les confins du monde. A chaque fois qu’il en parlait, le jeune homme avait des étoiles dans les yeux, sa cousine Anne était d’ailleurs la première à lui adresser un regard courroucé à chaque fois qu’il en parlait. Mais au fond, les deux cousins Elbereth étaient très proches, le lien qui les unissait était quasi-fraternel. En somme, Anne était la grande sœur que Drinian n’avait jamais eue. Il l’aimait beaucoup, elle rayonnait avec son caractère bien trempé et son teint d’ange. Parfois, la ressemblance entre la jeune fille et sa mère lui semblait évidente. Est-ce pour cela que l’amoureux de la mer jeta son dévolu sur elle ? Il était en effet partagé entre ce lien fraternel qui les unissait et cet amour interdit et insensé qui était sur le point de naitre. Bien entendu, Anne ignorait tout des pensées de son cousin. Lorsqu’elle fut fiancée à un telmarin, Drinian eut un pincement au cœur assez vif et douloureux mais cela eut pour effet de le faire redescendre sur terre, le jeune homme s’étant quelque peu égaré depuis un certain temps. Aussi, il accepta sans hésiter la proposition de son oncle le gouverneur - et père d’Anne - à savoir une expédition en direction du pays d’Aslan, destination mystérieuse, unique et très convoitée. Le jour de l’embarquement, une grande partie de la population des îles solitaires était présente afin de saluer ces valeureux marins. Une fois l’encre levée, le jeune navigateur se posta sur le pont et admira sa mère. Drinian avait alors 16 ans et ne savait pas encore que c’était la dernière fois qu’il posait son regard sur elle.

A peine quelques semaines après l’embarquement, l’équipage du Seigneur Elbereth était au niveau de l’île aux étoiles et prévoyait son arrivée au pays d’Aslan d’ici une semaine si le temps était clément. Cependant ce dernier ce déroba et un violent orage éclata au cœur de la nuit. L’alarme fut donnée et la suite se déroula à grande vitesse. Le vent s’engouffra dans les cabines du bateau, de ce fait la pression augmenta et les hublots éclatèrent et les flots déchaînés abattirent le premier mat du bateau. Tels des lions enragés, les membres de l’équipage attachèrent du mieux qu’ils pouvaient le mât principal, seul garant de leur survie. Il ne restait plus qu’à attendre, attendre que la tempête s’arrête et que l’océan retrouve son calme. Drinian sentait son cœur battre comme il n’avait jamais battu auparavant. Pour la première fois, il douta. Et si c’était la dernière fois qu’il sentait ces pulsations à l’intérieur de sa poitrine ? Il ferma les yeux comme pour mieux les entendre, avec une grande concentration, il parvint à faire abstraction de tout ce qu’il se passait autour de lui. Seule la pluie sur sa peau et l’odeur iodée de l’océan venaient perturber cette osmose. Ces battements de cœur occupaient entièrement l’esprit du jeune Drinian. Il entendit à peine le sourd craquement que fit le mât central, s’écrasant avec violence sur la poupe du bateau. Instinctivement, il retint sa respiration comme le lui dictait son cœur et sombra dans les ténèbres.

Combien de temps s’écoula depuis le naufrage ? Un jour ? Un mois ? Cela Drinian l’ignorait lorsqu’il ouvrit les yeux pour la première fois depuis cette effroyable nuit. Son épaule tenue en bandoulière provoquait une amère douleur dans son corps mais très faible, il ne s’en rendait même pas compte. Une femme apparut alors dans son champ de vision, elle était incroyablement belle et possédait un regard mystérieusement envoutant. Lorsque sa douce voix parvint aux oreilles de Drinian pour lui enseigner son prénom, il sembla ensorcelé par la femme. Arwen était une étoile et l’avait recueilli alors qu’il avait échoué sur la plage de l’île aux étoiles. Le jeune Elbereth avait entendu parler de ce phénomène, lorsque les étoiles peuplant le ciel de Narnia étaient faibles ou perdaient de leur essence, elles venaient se ressourcer sur Terre, sous l’apparence humaine. Arwen s’occupa de Drinian convenablement si bien que l’insulaire fut rapidement opérationnel de nouveau, désirant retourner au plus vite sur les îles solitaires afin de porter le deuil de son père et l’honorer. Il fit donc part à son hôte de son envie et sans qu’il ne put comprendre comment ni pourquoi, ses yeux habituellement si doux s’enflammèrent telles les flammes de l’enfer. Arwen se montra peu à peu envahissante et oppressante, elle en venait même à être effrayante. Drinian hâta donc son secret départ, il avait rassemblé assez de bois pour se construire un radeau convenable. N’était-ce pas pure folie ? Il allait faire naufrage à coup sûr ! Et pourtant, le jeune homme était prêt à courir le risque, il ne se le pardonnerait pas s’il ne parvenait pas à honorer son père comme il le méritait. Le peuple et par-dessus tout sa mère devait savoir comment le Seigneur Elbereth - et son équipage - avait sombré, à l’image de son navire. A peine le radeau fut à la mer, une force étrange propulsa Drinian hors de l’eau qui s’abattit férocement sur la plage. A présent il n’était plus maître de ses mouvements, c’était comme si il était paralysé. Arwen se tenait au dessus de lui, elle pleurait ce qu’elle considérait comme la « trahison » de son amant. L’insulaire ne comprenait alors plus rien, il n’était pas l’amant de l’étoile et ne le serait jamais ! Cette révélation sonna comme le coup fatal aux oreilles de la jeune femme qui arracha la chemise de l’insulaire. Il ressentit alors une violente brûlure sur son torse, comme si les larmes d’Arwen étaient d’acide. Une étoile s’incrusta alors dans sa peau et la douleur fut encore plus vive après cet acte. Drinian sentit son corps se soulever et éprouva un tiraillement, comme si ce dernier était sur le point d’exploser. Il n’avait jamais ressenti une telle douleur, Arwen était encore sur la plage et l’admirait, satisfaite, lorsqu’il perdit connaissance.

A son réveil, Drinian se trouvait au cœur d’une masse noire et étoilée et décrivait une trajectoire précise, incapable de la dévier. Il ne voyait même plus son corps et avait l’impression qu’il n’était plus qu’une âme. Puis une voix, la voix d’Arwen se fit entendre, lui expliquant sa situation. C’est alors que le jeune homme comprit à quel point il avait blessé l’étoile qui l’avait recueilli sur cette île, elle était tout simplement amoureuse, folle amoureuse pour être plus précis. Il ne pouvait s’empêcher de culpabiliser mais ce sentiment fut rapidement dissipé lorsqu’Arwen lui révéla qu’il était son prisonnier, sa comète, condamné à tourner autour d’elle. Drinian essaya vainement de reprendre le contrôle de lui-même mais n’y parvint pas, sa trajectoire était toujours la même et l’orbitale était définie de façon à ce qu’il ne puisse avoir qu’un bref aperçu de la Terre et de Narnia. Il gravitait autour de son étoile et était son obligé. Ainsi, elle pourrait le contempler, l’admirer à sa guise sans qu’il ne puisse s’enfuir.

La vie céleste n’était pas au goût de Drinian qui s’ennuyait terriblement et se sentait impuissant. Les mois passèrent, les années s’écoulèrent sans que le navigateur ne puisse refouler le sol narnien. Mais Arwen s’épuisait, elle était bien moins scintillante qu’auparavant et le jeune homme savait très bien ce que cela signifiait. Comme si elle avait lu dans ses pensées, elle désira regagner l’île aux étoiles sans plus attendre. Arwen était littéralement épuisée et sa faiblesse se lisait dans ses yeux. Il savait qu’il devait passer à l’action, c’était maintenant ou jamais. C’est ainsi que Drinian rassembla courageusement toutes ses forces pour se détacher de l’orbite de sa tortionnaire. Le combat fut violent mais il était tenace et savait pertinemment que sa (sur)vie dépendait de la réussite de cette entreprise. Alors qu’Arwen atteignait l’île aux étoiles, le navigateur approchait des îles solitaires. Il n’avait pas beaucoup de temps et savait que l’étoile se lancerait à sa poursuite dès qu’elle aurait retrouvé son énergie. Mais Drinian était décidé, plus que jamais, à se débarrasser de ce maudit sort.

Commença alors son périple, le marin réapparaissant aux yeux de tous tel un mirage.

La guerre ayant opposé Narnia/Archenland à Calormen/Telmar a été terrible... Mais comment l'avez-vous vécu ? A cette époque là j'étais déjà retenu prisonnier d'Arwen, une étoile, sous la forme de comète. J'ai donc vu toute la guerre du ciel de Narnia et je peux vous assurer que ce n'était pas beau à voir ! Même les interminables guerres entre ces sauvages de calormènes et ces valeureux archenlandais n'étaient pas aussi meurtrières. J'avais toujours entendu dire de par mon oncle (l'ancien gouverneur des îles solitaires) que la paix était toujours plus profitable que la guerre en temps de crise. Elle apportait commerce, échange de cultures et bien d'autres choses bénéfiques ! Je ne compris jamais l'intérêt d'une telle opposition.

Que pensiez-vous de l'Empire Telormène, qui a eu une brève existence ? Lorsque j'appris la nouvelle, je me trouvais sur l'île des étoiles avec Arwen. Au début je ne voyais pas cela d'un mauvais oeil, comme je vous l'avais dit plus haut, j'étais persuadé que seule la paix pouvait conduire un royaume à une certaine grandeur. Mais quand je compris que cette alliance était avant tout maléfique, j'optai pour une position totalement opposée à la précédente, craignant avant tout pour l'avenir des îles solitaires, ma terre natale.

On dit qu'une ère de paix commence, et pourtant, celle-ci est menacée. Quelle est votre pensée là-dessus ? Les hommes sont des belliqueux avides de pouvoir et de gloire, le passé le montre bien ! Selon moi cette paix est d'argile et elle s'effritera dès qu'une tempête s'annoncera, autrement dit, très bientôt.

Et derrière l'écran ?

Je m'appelle Marie et j'ai 18 ans. J'ai découvert Narnia Land grâce à mes anciens personnages, j'ai en effet incarné à un moment Rosalie, Crystal, Yoren et même Corin à mes débuts et je le trouve frais, requinqué, ça fait plaisir à voir ! . Je peux être actif/ve environ 3/7 jours en moyenne (concernant les rps). J'ai lu le règlement : Tant qu'on ne choisit pas, tout est possible, ainsi que le contexte : A personne n'est racontée, une autre histoire, que la sienne. Et pour finir...je suis heureuse de revenir parmis vous .