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 Le véritable nom de l'amour est jalousie.

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Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Vide
MessageSujet: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeDim 25 Nov - 20:09

    L'hiver s'annonçait. C'était la fin de l’automne, Kyara frissonnait constamment et ses servantes étaient obligées de faire un feu tous les soirs pour ne pas que la Reine tombe malade. Pourtant, cela faisait plusieurs mois qu'elle était à Telmar et mariée malgré tout, la belle ne c'était toujours pas habituée au climat de sa nouvelle patrie.

    Toute la matinée, la reine avait reçue des visiteurs, que des nobles, c'était son quotidien maintenant, mais, cela ne dérangeait nullement la reine qui était avide de rencontre. Kyara par la suite avait déjeuné seule, son époux étant occupé ils n'avaient pas pût se voir. La souveraine regrettait cette absence mais, pour avoir vu son père et sa mère, elle savait qu'un souverain surtout un roi aussi puissant qu'Edwin était constamment en audience, réunions et autres obligations.
    L'après-midi c'était écoulait plus lentement, la reine étant seule avec ses domestiques avait répondu aux nombreuses lettres qui lui avaient été écrites. Notamment, une, très importante, celle de son père le roi Leonidas. Sa lettre n'était pas qu'une simple lettre de courtoisie, certes, il lui demandait bien comment allait sa santé mais, surtout, il lui demandait si elle était enceinte car, il s'inquiétait que l'alliance entre les deux nations n'ait toujours pas donné d'héritier. Kyara agaçait rangea la lettre dans un tiroir et partit devant sa fenêtre.
    Le ciel était gris, la nuit tombait doucement sur la ville. Les ténèbres allaient bientôt s'abattre sur Telmar. Sans aucun doute, Edwin allait rendre visite à sa dulcinée et c'était bien le problème, non pas qu'il vienne la voir non, au contraire mais, plutôt qu'il vienne la voir que le soir car, si l'alliance n'était toujours pas couronné d'un petit héritier c'est que le mariage n'avait pas été encore consommé. La reine par d'habile stratagème avait réussi à repousser son mari, par peur. Elle craignait autant la douleur que l'idée potentiel de tomber enceinte. Kyara se sentait pas prête, trop jeune et surtout, elle avait peur de ne pas être à la hauteur, d'être une mauvaise mère. Du moins, c'était les prétextes qu'elle donnait à sa mère et confidente Azelyne. Sa véritable peur, c'était celle de la solitude, elle ne voulait pas une fois père qu'Edwin se détourne d'elle. Après, tout, c'était ce qui était arrivé à sa mère et elle avait vu les souffrances de cette dernière. Peut-être que le roi telmarin n'était pas ainsi mais, elle ne pouvait pas s'empêcher de pensée le contraire et cela lui causait des ennuis.

    La souveraine se détourna de la fenêtre et posa son regard sur ses domestiques affairaient à leurs occupations. L'une d'entre elle, la doyenne, surpris le regard rêveur de la reine et lui demanda si tout allait bien. Kyara avec un sourire la rassura et demanda à ce qu'on prépare sa tenue pour le dîner. Un repas "familiale" s'annonçait. La souveraine se prépara avec minutie et se retrouva dans une robe longue aux couleurs de Telmar. Une fois encore, elle allait devoir supporter la "charrrrrmante" Alice, sa belle-sœur. Entre les deux femmes, une sorte d'incompatibilité de caractère c'était installé bien qu'en face d'Edwin, les deux jeunes femmes se montraient un respect mutuelle. Le repas se déroula sans problème, une fois celui-ci terminait, la souveraine partie directement dans ses appartements afin de se délassait.

    Les domestiques étaient absentes mais, elles avaient prit soin de faire un feu avant de partir et un bain brûlants avec de douces senteurs attendait la reine qui s'y rendit avec bonheur. La jeune femme détacha ses longs cheveux blonds qui tombèrent sur sa nuque. Elle resta dans l'eau jusqu'à que l'eau du bain deviennent tiède, la belle sortit alors de sa salle d'eau enroulée dans un tissus moelleux, elle se posa devant le feu afin de se sécher puis, se releva que plus tard afin d'enfiler une robe de nuit longue et transparente grâce au feu,qui laissait découvrir ses jambes longilignes. Kyara une fois prête pour la nuit reprit sa place dans le fauteuil en cuir noir, en face du feu. Un livre sur ses genoux, elle se mit à la lecture, une de ses grandes passions mais, très vite, le pays des songes l'enveloppèrent pour la kidnappait et Kyara finit par s'endormir dans son siège, au chaud et en sécurité.
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Edwin G. Petterson
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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeDim 23 Déc - 0:45


Kyara & Edwin
Le véritable nom de l'amour est jalousie.

Il semblait que les rois des contrées ennemies - Jace et Edmund - avaient pour but de se rencontrer dans les semaines à venir. Cela faisait des mois maintenant que nous faisions prisonniers à la fois la sœur des souverains narniens et la dite fiancée du roi archenlandais. C'était tellement jouissif de savoir que nous avions en quelques sortes mené notre première attaque contre eux que j'avais parfois du mal à prendre conscience de notre puissance. Les telmarins eux-mêmes n'en revenaient toujours pas apparemment. Nous avions aussi un vulgaire et insignifiant paysan archenlandais qui à mon avis, ne devait manquer qu'à sa famille et à ses champs de maïs. Autrement, il y avait bien une nomade assignée au camp des narniens, mais j'ignorai si elle avait beaucoup de gens prêts à se battre pour elle. Et puis nous avions cette esclave calormène muette. A première vue, elle ne servait absolument à rien, mais l'obtention de son don faisant d'elle une élue la rendait plus intéressante et importante à nos yeux. En soit, chaque pays avait un prisonnier à récupérer ainsi que le gros lot ; la reine Susan. Qui soit dit en passant, devait fort apprécier sa cellule.

Ma réunion étant enfin terminée, je me levai de mon fauteuil et saluai mes sujets avant de quitter les lieux. J'étais soit dit en passant marié à la princesse de Térébinthe depuis quelques mois également, et bien que nous soyons fort heureusement en de bons termes et que cela permettait à notre alliance d'être renforcée, quelque chose n'allait pas. Elle avait le don incroyablement énervant et astucieux de savoir détourner les conversations à son avantage. Ainsi donc, elle s'arrangeait toujours pour éviter le moindre problème dans notre couple royal. Mais elle ne semblait pas comprendre... Je suis le roi de Telmar. Elle est désormais reine de ce royaume. Et par conséquent, elle a des obligations, tout comme moi. Et l'une des plus importantes étant de consommer notre mariage et de donner un héritier au trône, les habitants ont du comprendre que le processus de l'enfant royal n'avait pas été mis en marche. J'ignorais pourquoi elle refusait de remplir son devoir conjugal néanmoins... Elle ne semblait pas être gênée de nos contacts physiques par exemple. Et elle semble aimer ma présence. Par conséquent, le problème n'émane pas de moi. Alors quel est-il ?

J'arrivais enfin dans mes appartements lorsque je vis justement Kyara assise dans un fauteuil devant le feu de cheminée. Elle ne bougeait pas, aussi je supposais qu'elle s'était assoupie. Je me dirigeai alors vers la table près de la fenêtre et déposais mon épée ainsi que le fourreau dans lequel je l'avais disposée. Un de mes domestiques viendrait la récupérer pour la polir avant l'aube. Je fis ensuite demi-tour pour rejoindre ma femme tout en restant silencieux, puis je posais ma main sur l'épaule de celle-ci. « Il me semble que s'endormir dans un lit reste plus confortable que dans un fauteuil... Me tromperai-je ? lui glissais-je à l'oreille, en espérant ne pas lui faire peur. Je lui laissais le temps de réaliser que j'étais présent avant de m'éloigner un peu d'elle pour m'appuyer contre la cheminée, fixant les flammes. J'adorais le feu, c'était mon élément préféré avec l'air. C'était peut-être la raison pour laquelle j'avais hérité d'un dragon...

[Désolée c'est un peu court mais je vois pas trop quoi rajouter sans anticiper ta réaction ]

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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeMar 25 Déc - 19:38

La mère de Kyara aurait sans doute aimée être grand-mère une fois sa fille mariée, elle avait espérée que l'union donne rapidement un héritier autant pour la survie de sa fille que son bonheur or, elle savait aussi à quel point qu'une fois enceinte, Kyara serait sans doute la dernière obsession du roi telmarin.
La princesse avait étudier plusieurs choses mais, aucune lui disait clairement son statut, elle n'était que l'épouse du roi. Elle exerçait seulement le pouvoir non de droit mais, de fait. En faite, tout dépendait du caractère de la souveraine qui exerçait sa fonction et profiter de son privilège pour faire le bien ou le mal.
Kyara, elle, décidait simplement de faire ce qu'elle juger de bien afin d'éviter de faire le mal or, il arrivait que son jugement soit influencer par ses propres défauts.
C'est pour cette raison qu'en cas de rivale, la reine serait capable d'être le pire des tyrans.

La porte des appartements de la souveraine s'ouvrit doucement. Kyara n'entendit rien, elle était toujours assoupie. Ce qui la réveilla ce fut une légère pression sur son épaule et une douce voix à son oreille. La jeune femme ouvrit les yeux avec un sourire, son tendre amour fixer le feu appuyé contre la cheminée. La souveraine posa son livre et se leva pour rejoindre son époux.
« Un lit est confortable seulement si nous le partageons avec notre moitié. » répondit-elle.

« Vous m'avez manqué Edwin »
dit-elle d'une voix mielleuse. Kyara se doutait qu'il était pour une raison précise soit, il devait lui parler d'une chose sérieuse, soit il souhaitait simplement passé une nuit agréable avec elle. La première n'était pas le choix favoris de la reine mais, la seconde risquerait de lui causer quelques ennuis. En effet, la souveraine avait épuisée ses excuses et le souverain ne semblait pas d'excellente humeur, Kyara aurait pu faire avec si sa fournisseuse en Thé de Lune n'aurait pas prit la fuite quelque part au Nord pour un certains laps de temps. La jeune femme pourrait faire deux jours minimums avec sa réserve mais, la sorcière herboriste devait absolument revenir pour lui fournir ce puissant abortif. Le pire, était qu'elle ne pouvait pas contacter l'herboriste sans éveillée les soupçons car, selon les dires des nobles, la sorcière travaillait également pour son époux.

[ C'est plus moi qui devrait m'excuser c'est pas super super ni très long u_u' si ça convient pas je refais Wink ]
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Edwin G. Petterson
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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeMer 26 Déc - 1:03


Kyara & Edwin
Le véritable nom de l'amour est jalousie.

Sa présence se fit sentir lorsqu'elle se leva de son fauteuil. Je tournais mon regard vers elle afin de l'observer un instant, puis je rebaissais les yeux vers le feu de cheminée. Elle semblait sincère, même si parfois les couples royaux sont de vraies pièces de théâtre vivantes. Je me méfiais un peu mais restais tout de même ouvert. Je n'étais pas paranoïaque pour autant après tout.. « Dans ce cas, ce lit se peut être fort confortable il me semble. » lui lançais-je en tournant la tête vers elle. Je finis par me détourner un instant de la cheminée puis reposais mon regard sur elle. Je remarquai alors que sa robe la mettait largement à son avantage et qu'elle attisait le regard plus qu'autre chose. Kyara était vraiment une femme magnifique. Elle avait également ces longs cheveux blonds presque blancs et ondulés qui tombaient comme une cascade dans son dos, ainsi que de beaux yeux. J'étais persuadé que si nous avions des enfants, ils seraient d'une beauté incontournable. Blonds aux yeux bleus et au teint pâle.

« Vous êtes très en beauté ce soir Kyara. Comme toujours d'ailleurs... » lui dis-je en la scrutant et en me dirigeant vers la porte. Je vérifiais qu'elle soit bien fermée afin que nous ne soyons pas dérangés, puis je me calais contre celle-ci en croisant les bras. Mon regard toujours posé sur elle, je repris. « Mais bien que votre beauté soit une évidence et que vos mots soient toujours soigneusement choisis et prononcés, j'aimerai m'entretenir avec vous d'un sujet important. Un sujet dont nous ne parlons jamais et à mon humble avis, il serait peut-être temps d'en discuter. Voyez vous ce dont je veux parler ? » Je restai un instant contre la porte, puis je recommençais à marcher pour me rapprocher d'elle. Une fois arrivé vers la princesse, je fis lentement un tour autour d'elle avant de m'arrêter. Étant derrière elle, je passais mes mains dans ses cheveux afin de les rassembler sur une seule et même de ses épaules. Je rapprochais alors mon visage de son épaule « dénudée » afin de mieux m'expliquer.

« Bien-sûr que vous le voyez. Vous êtes une femme pleine de ressources et très intelligente. Alors si nous évitions de tourner autour du pot longtemps ma chère et tendre ? Je suis venu vous parler de notre mariage. Que dis-je ! De notre nuit de noces. Mais je vais peut-être vous laissez prendre la parole, j'en ai bien assez dit pour l'instant. »

[Au pire ça ira plus vite avec des réponses courtes du coup j'espère que ça t'inspirera Wink]

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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeMer 26 Déc - 22:04

    Edwin était énigmatique, très peu démonstratif, difficile à cerner même pour sa propre épouse. Elle avait beau essayait de deviné ces pensées, de lire à travers ses yeux, de voir les reflets de son âmes. Rien à faire, Edwin demeurait un mystère pour Kyara et c'était tout à son avantage comme cela pouvait être un inconvénient. La jeune femme restait à une distance respectable, elle vit le regard de son amour se promenait sur sa tenue légère, un sourire se dessinait sur ses lèvres et Kyara le remerciait pour le compliment. Quel flatteur ! Cela avait toujours le don de faire sourire la dame. Toutefois, le sourire disparu rapidement lorsque qu'elle vit son mari fermé la porte à clé afin de ne pas être déranger. Ce simple geste avait le don de la rendre nerveuse, ce qu'il suivit n'était pas non plus pour rassurait Kyara qui détourna le regard.
    Mettre en colère Edwin Petterson, roi de Telmar, était déconseillé même pour son épouse. La reine n'était pas vraiment au courant de ce qu'il se passait lorsque qu'une personne était condamné et elle ne voulait en rien le savoir afin de garder toujours l'image d'un roi bon, d'un mari aimant, d'une vie parfaite. C'était cela son problème, éviter les ennuis, échapper aux malheurs.

    Le roi était contre la porte, son épouse était silencieuse, elle avait très bien compris de quoi il faisait allusion et elle ne pouvait en rien détourner le sujet car, Edwin n'avait pas mâcher les mots et rentrait dans le vif du sujet. Kyara sentit sa présence derrière elle, il rassembla ses cheveux d'or sur son épaule droite, toujours en continuant sa tirade. La dame resta silencieuse quelques minutes, si elle savait de quoi il parlait, elle avait peur de ce que souhaitait son roi et mari. Il allait sans doute lui demander des enfants, ou lui annonçait qu'il avait des maitresses. La pire des nouvelles serait la dernière.

    « Je ne suis pas certaine de vous suivre... » répondit-elle en se détachant de son époux mais, continuant à lui tourné le dos. « Ce n'est pas une discussion qui me semble appropriée. » continuait-elle avec une voix tremblotante mais, une allure digne et fière.
    Son instinct lui disait que tous les deux allaient s'emporter et qu'il valait mieux arrêter maintenant avant que tout dégénère. Angoissée, la reine croisa les bras et se mit à tortiller la pointe d'une mèche de cheveu. Son regard fixait le feu ardent de la cheminée, elle aurait volontiers éteint le feu avec de l'eau rien que pour refroidir les esprits échauffés. Sa mère l'avait bien conditionnée mais, elle ne l'avait nullement préparer aux surprises de la vie conjugale mais, c'était peut-être parce que son propre père n'était pas aussi direct que le roi telmarin.


[ Wink t'en fait pas c'est juste avec les fêtes là j'ai du mal à reprendre le rythme du rp ]
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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeMer 26 Déc - 23:01


Kyara & Edwin
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Elle tentait encore de se détourner de la conversation. Mais cette fois ci cela serait beaucoup plus dur pour elle, car je ne comptais pas repartir avant d'avoir au moins eu cette conversation. De plus, je ne comptais pas pour autant la brusquer, car je l'appréciais beaucoup. Mais néanmoins, j'étais son mari et elle était ma femme. Nous devions chacun remplir nos obligations. « Vous ne semblez pas me comprendre en effet. Vous avez tenté maintes fois de détourner ce sujet de conversation, mais ce soir, je compte bien y mettre un terme. » Je sentis qu'elle se détournait très légèrement de moi, mais suffisamment pour me faire comprendre qu'elle n'appréciait pas la conversation. Mais je ne cèderai pas. J'étais bien assez clément et respectueux en général pour me permettre de me faire passer pour un roi incapable de conquérir sa propre femme. Nous avions beau être mariés pour l'alliance entre nos deux royaumes, cela ne changeait en rien nos obligations. Le roi et la reine doivent enfanter pour avoir une descendance. Et je n'aurai pu, quelque part, choisir meilleure femme qu'elle. Si seulement elle comprenait ma situation...

Elle jouait avec ses cheveux nerveusement et fixait le feu de cheminée. Elle était fort perturbée visiblement. Aussi, la charmer ne servirait peut-être à rien alors je jouais le jeu de la franchise et de la mise en confiance. Autant rester moi-même et mettre mon impatience de côté. Je posais ma main sur son bras et la laisser glisser pour attraper sa main, puis je la guidais jusqu'au lit. Je la fis s'asseoir et me mit à genoux devant elle tout en continuant de lui tenir la main. Mon regard plongé dans le sien, je tentais de la mettre plus à l'aise malgré tout. « Kyara, regardez moi. Je ne veux pas vous mettre dans une position inconfortable. Nous sommes un tout, le comprenez vous ? Nous sommes mari et femme. Je ne vous ferez jamais de mal et ne vous forcerez jamais à rien. Je voudrais juste que vous m'expliquiez ce qui vous incommode en ma présence. Je n'ai pas vraiment l'impression que vous soyez en mauvaise posture lorsque je suis là pourtant... Mais je sais que vous faites tout pour éviter les situations et conversations qui vous déplaisent. Mais nous devons en parler. Et ne détournez pas à nouveau les choses en votre avantage. Vous avez beau être d'une grande beauté et d'une intelligence hors pair, je vous prie de ne pas me sous-estimer. »

[T'en fais pas, on peut faire des réponses courtes, ça avancera un peu plus vite comme ça en plus Wink]

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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeJeu 27 Déc - 0:11

    Ce soir, le roi semblait bien déterminé à résoudre l'affaire. Il semblait ferme dans sa voix et dans les termes qu'il utilisait. La jeune femme n'était pas sortit d'affaire mais, elle persistait dans son jeu à vouloir en sortir indemne. Elle savait qu'elle devait un jour ou l'autre passait à cela, faire face mais, le plus tard possible était le mieux car, ce soir elle n'était pas prête. La dame s'écartait, montrait son indignation et sa nervosité en fixant les flammes de la cheminée, en triturant sa mèche de cheveu. Son époux la rejoignit, glissa sa main dans la sienne et l'amena jusqu'au lit. Durant quelques secondes, elle songea à ce que son époux commette un crime irréparable or, il n'en fit rien, il se mit à genoux tandis que Kyara était assise sur le lit, leur mains étaient toujours liés, Edwin la fixait de ses beaux yeux bleus.

    Attentive, l'épouse écoutait tout en regardant son mari. Ses paroles transperça le cœur de la demoiselle qui sentit la sincérité de son amour. Elle lâcha un soupir, il était sincère, semblait réellement amoureux, Kyara déposa les armes et détourna le regard.
    « Je sais ce que je dois, ce que vous attendez de moi.. Mais, j'ai vu aussi ce que cela pouvait engendré. » Kyara n'irait pas plus loin car, elle n'était pas prête à se confié sur son passé, son histoire, sa vie à Térébinthe, d'ailleurs, elle n'en ferait jamais part à Edwin, il avait d'autres choses à réglé plus importantes, inutile de rajouter des tracas en plus. Mais, y songerait-il toutefois si elle amenait à se confiée ? Rien n'était certain. La reine reposa son regard bleuté dans ceux de son roi et mari. C'est avec tout le sérieux du monde, toute sa colère contre son père, aux douloureux souvenirs de sa mère inconsolable qu'elle prononça l'avenir. « Dans six mois comme tout roi vous serez las de me voir, vous verrez alors toutes c'est femmes qui depuis toujours, plusieurs d'entre elles arriverons à vous séduire et enfin, vous me délaisserez . Je me méfie car l'amour déçoit, c'est la vie qui veut ça. » La reine se pencha vers son époux. « Osez me dire le contraire Edwin, comblez-moi de paroles, de compliments cela ne changera rien au fait que je finirais seule et délaissée comme toutes femmes, comme toutes reines. » Elle resta silencieuse, attendant la réponse de son époux, Kyara était certaine qu'il allait vouloir la rassurer, lui faire croire à des rêves inaccessibles, à lui voiler la vérité. La dame toutefois était soulagée d'avoir pu dire ce qu'elle ressentait et cela se vit sans ses yeux bleus qui brillait d'une lueur plus accessible. S'il le souhaitait, le roi pouvait la possédé ce soir mais, cela ne changerait rien au fait qu'elle ne tomberait pas enceinte tout du moins, pas toute de suite, il suffisait qu'elle dose correctement jusqu'au retour de la sorcière.
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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeJeu 27 Déc - 0:56


Kyara & Edwin
Le véritable nom de l'amour est jalousie.

Ce que cela pouvait engendrer ? En réfléchissant un tant soit peu je pu déceler certes de la peur, mais surtout un manque de confiance et une vulnérabilité de la part de la princesse. Elle avait apparemment peur que je la rejette. Je ne peux pas affirmer au regard des autres rois que la généralité veut que tant que l'on a pas de fils par exemple, nous cherchons les plaisirs charnels ailleurs et que nous traitons peu à peu nos femmes comme de la vermine. Ce serait faux, les narniens n'ont que Susan fiancée à Jace et je l'imagine bien mal avoir des enfants. Soren semblerait attendre un bébé de sa fiancée, mais cela m'étonnerait qu'il l'ait trompée pour autant. Quoi qu'il en soit, j'ignorai avec certitude comment je serais en tant qu'époux et que père. Mais visiblement, la seconde chose semblait bien lointaine du jour d'aujourd'hui. Et vu les paroles de Kyara, cela risquait même de ne jamais arriver. Elle me fit directement part de sa frustration, ce qui fut malgré tout un mal... pour un bien.

Si l'on voit les choses de telle sorte qu'elle se soit enfin décidée à se confesser. Je préférais que nous entretenions une relation honnête toutefois plutôt que trop de secrets ou de paroles non dites qui pourraient aider à avancer. Je n'eus cependant pas le temps de répondre qu'elle se pencha vers moi pour continuer. Ainsi donc les paroles de la reine finissaient probablement, à ses yeux, la conversation. Cela aurait été certes une belle conclusion. Enfin, plutôt triste, fatidique et cruelle conclusion pour la belle. Mais évidemment, j'ignorais quel genre d'époux je serais. « Je vous remercie de me dire clairement ce qui vous traversait l'esprit probablement tout ce temps. Je veux aussi que vous sachiez qu'il vous est possible de me parler de vos problèmes ou de vos soucis dès que vous en aurez besoin, je me répète : nous sommes un tout Kyara. » Je caressais doucement sa main en guise de réconfort avant de reprendre.

« Néanmoins je vais être une fois de plus franc avec vous. J'ignore ce qu'il adviendra lorsque vous serez enceinte et dans quelques mois. Mais ce que je puis vous assurer, c'est que je suis loyal. Je serai loyal envers notre couple et envers votre honneur. Mais je veux aussi que vous sachiez que je ne jette pas les gens une fois que je m'en suis servit pour arriver à mes fins. Vous resterez ma femme jusqu'à ce que la mort nous sépare, et je tiens vraiment à vous... » Devais-je vraiment aller jusqu'à faire de grandes déclarations pour qu'elle me croit ? Je n'en savais rien, mais je ne comptais pas affirmer non plus ce que je ne pouvais affirmer. Aussi, je me relevais et relâchais sa main doucement. Je pris alors son beau visage entre mes mains, et la regardait quelques instants. Je pris un moment comme celui-ci, et je le savourais car je n'en avais jamais vraiment vécu de pareil, puis je penchais mon visage vers le sien et unissais mes lèvres aux siennes.

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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeVen 28 Déc - 14:41

    Kyara venait de faire part de son incertitude, de sa peur et venait aussi de révéler son passé mais, fort heureusement, le roi ne le comprit nullement car, la jeune épouse était assez habile pour laisser transparaitre ce qu'elle souhaitait. La princesse semblait en colère contre son père, contre tous les hommes qui n'avait pas comprit ce que "je te jure fidélité" signifier. Un tel comportement était lâche, irrespectueux, Kyara espérait sincèrement que son époux ne manquerait pas à sa parole. Le roi la remercia pour son honnêteté et lui avoua qu'elle pouvait se confier à lui pour les problèmes, les soucis car, ils formaient "un tout".
    La douce caresse de son époux fit frissonner la jeune femme mais, elle en gardait pas moins à l'esprit sa réponse or, le roi n'avait encore terminé de parler. C'est paroles eut le don de faire culpabiliser la reine.

    Il avait tellement confiance en eux, en leur couple, en l'avenir et elle, elle restait si versatile, si peu confiante, Kyara avait l'impression de le tirer en arrière plutôt que le faire progresser. Pourtant, c'était son rôle d'épouse de faire avancer son mari, qu'il puisse réaliser ses rêves, que tout lui réussisse. Le roi se releva pour venir prendre entre ses mains le visage de son épouse qui en profita pour murmurait: « Je suis désolée, à l'avenir je serais une meilleure épouse. Vous pouvez me croire. »


    Le roi se pencha alors vers son époux et leur lèvres s'unirent. La jeune femme prolongea leur baiser elle savait que la suite annonçait mais, ne venait-elle pas de jurer qu'elle lui obéirait, qu'elle serait une meilleure épouse ? Kyara malgré la peur et l'angoisse s’allongea sur le lit en emportant son bel amant avec elle. La jeune femme espérait sincèrement que tout irait bien car, sur ce genre de chose, personne ne lui avait rien dit et ce n'est pas dans les livres qu'on apprenait quoi faire. Enfin, le roi était sans doute plus expert qu'elle.
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Edwin G. Petterson
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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeLun 31 Déc - 1:31


Kyara & Edwin
Le véritable nom de l'amour est jalousie.

Je devais avouer que je ne m'y attendais pas vraiment. J'étais venu pour clarifier les choses, mais je ne me serais pas réellement attendu à la convaincre. Toutefois, je supposais qu'elle ne s'y était pas attendue non plus jusqu'à ce que je l'embrasse je présume. Si j'avais su que le simple fait de l'embrasser et de lui parler clairement et sincèrement l'aurait rendue aussi vulnérable et prête à accomplir son devoir conjugal... Je serais peut-être venu plus tôt. Je sentais aussi qu'elle n'apprécierait probablement pas le fait que je puisse aller me complaire avec l'une de mes maîtresses si jamais elle refusait une énième fois de passer une véritable nuit de couple à mes côtés. Au moins, quelque part j'avais la certitude qu'elle me serait fidèle... Je ne savais pas si elle était amoureuse ou si elle remplissait simplement ses fonctions de reine ou même de femme, mais il y avait quelque chose néanmoins. Son esprit semblait plus apaiser et elle semblait un peu plus sereine qu'avant. Qui sait... Peut-être qu'après cette nuit, nous serions un vrai couple royal. Le couple que tout le monde s'attend à voir, et non celui qui fait comme si il était idéal.

Elle me donna sa parole d'être à l'avenir une meilleure femme, ce qui me laissa croire que ma théorie était la bonne. Elle s'allongea donc sur le lit en m'emportant avec elle. Je restais bien entendu au dessus d'elle sans pour autant me laisser tomber. Je posais mes mains près de ses cheveux en la regardant quelques instants, comme pour être sûr qu'elle savait ce qu'elle faisait. Quelque part, je ne voulais pas la forcer pour autant, donc je comptais bien rester attentif au moindre signe ou geste qui pourrait trahir un sentiment de malaise chez elle. Je finis néanmoins par me pencher à nouveau vers elle pour l'embrasser. Je laissais le baiser durer quelques secondes avant de poser mon coude sur le lit. Je laissais glisser l'une de mes mains le long des côtes de Kyara en effleurant légèrement sa poitrine et ses hanches, puis je calais ma main dans son dos avant de l'embrasser à nouveau, mais en prolongeant cette fois-ci, et en y mettant plus de fougue. J'entendis un peu de bruit dans le couloir cependant, et quelqu'un vint frapper à la porte. Ne sachant pas de qui et de quoi il s'agissait, j'étais obligé d'aller voir... Aussi je m'arrêtais et plongeais mon regard dans le vide quelques secondes.

« Je dois y aller. Je reviens tout de suite. » C'est alors que je me relevais et me dirigeais vers la porte, puis l'ouvrit et fit face à un garde. Celui-ci m'informa que les prisonniers faits lors de la fête étaient en assez mauvaise forme. Je devais avouer que j'avais toujours quelque chose à faire et je n'avais pas souvent le temps d'aller aux cachots rendre visite aux prisonniers. Je n'y suis jamais allé d'ailleurs... Alice avait proposé de faire quelques aménagements mais je ne suis plus sûr qu'ils aient été faits. Je lui demandait alors d'aller voir l'un de mes conseillers pour lui délivrer un message sur les cachots avant de refermer la porte en demandant à ce que l'on ne vienne plus me déranger. Je soupirais avant de retourner vers Kyara en m'excusant. Mais elle comprenait assez bien que je ne pouvais ignorer personne ici, c'était mon devoir de prêter une oreille attentive à toute heure du jour et de la nuit à quiconque désirerait me parler. Je la contemplais quelques instants avant de retirer ma chemise, car finalement, je devais avouer être quand même un peu impatient de passer à l'acte avec ma femme. Puis je remontais sur le lit et glissais mes mains dans ses longs cheveux blonds avant de l'embrasser dans le coup, en prenant mon temps. C'était un peu comme une initiation après tout...

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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeSam 16 Fév - 17:25

just tell me that you'll stay.


Le sentiment de vulnérabilité, de faiblesse était propres aux femmes toutefois, Kyara ne supporter pas ce sentiment. Elle aimait se montrer digne et fière, forte par son titre et son sang, digne fille de son père terrible roi d'une petite île. En épouse fidèle et dévouée, la reine céda les barrières. Resterait-il fidèle pour autant ? La question taraudait l'esprit de la belle. En tout cas, Kyara lui resterait fidèle à jamais. Si par malheurs son époux devait mourir demain dans un combat ou autre, la reine n'irait pas se remarier car, pour elle, on n'aimait qu'une personne, on devait se marié qu'une fois. De toute manière, c'est ce que tout le monde attendraient d'elle, qu'elle reste en noire, veuve et à jamais repentante, ancrée dans la religion et l'espoir de pouvoir un retrouver rapidement son défunt mari.

Kyara lui fit la promesse de devenir une épouse meilleure à l'avenir. Ils se retrouvèrent sur le lit, Edwin au-dessus d'elle, il caresser les longs cheveux blonds de son épouse, attentif aux réactions de Kyara qui était nerveuse. Ce n'était plus l'idée que son époux la trompe qui la stressée mais, le fait de passer à l'acte pour la première fois.. Souffrirait-elle ? Personne, ni sa mère, ni sa nourrice, aucunes femmes n'en parlaient pourtant, la jeune femme avait bien mentionner cette étape importante dans sa vie de femme. Edwin déposa un baiser sur ses lèvres, avant de venir effleurer les hanches et la poitrine de sa compagne. Un frisson parcourut la peau diaphane, de pêche de Kyara. Il ré-déposa un baiser sur ses lèvres avec plus de fougue que les premiers ce qui surprit la jeune innocente. Ont toquât à la porte surprit le couple, les deux se tournèrent en même temps vers la direction des bruits. L'un comme l'autre restèrent quelques secondes immobiles, puis, au final ce fut le roi qui s'excusa auprès de la reine pour voir qui les dérangeait.

Kyara ne bougea pas mais, de nature curieuse elle tendit l'oreille et comprit quelques brides de la discussion. Un garde mentionnait que des prisonniers étaient en mauvaise forme. Des prisonniers ? Lesquels ? Une fois encore, Kyara était mise à l'écart, loin de toute responsabilités administrative et judiciaire. Son seul rôle était de donner la vie et servir de décoration sur un trône en bois et au coussin rouge. Pourtant, elle aurait bien aimée pouvoir rendre justice, ne serait-ce qu'une fois. En tout cas, cette histoire de prisonnier ne lui disait rien qui vaille, si tout ceci n'était qu'un prétexte pour mieux s'échapper ? Le regard dans le vide, l'esprit ailleurs, la reine n'entendit même pas les excuses de son époux pour le dérangement occasionné. Le bruissement de sa chemise à terre, la sortit de sa réflexion, Edwin la rejoignit, caressant ses long cheveux blonds, l'embrassant doucement et lentement dans le cou. La jeune femme défit les lacets de sa chemise et fit glisser cette dernière afin de dévoiler sa peau nue. Edwin semblait impatient de passer à l'acte contrairement à Kyara qui était encore en train de pensée à cette histoire de prisonniers.

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Edwin G. Petterson
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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeMar 30 Avr - 4:31


Kyara & Edwin
Le véritable nom de l'amour est jalousie.

Avec un peu de temps, de belles paroles, mon influence et les dits sentiments de la belle, je parvenais petit à petit à mon objectif. Déjà, je pouvais m'estimer heureux que l'ancienne princesse était bel et bien vierge et que l'on ne m'avait pas dupé, de part cette alliance avec Leonydas et ce mariage arrangé. Néanmoins, il fallait reconnaître que sa fille était d'une grande beauté, une beauté rare. De plus, elle avait des traits qu'aucune autre femme ne pouvait posséder à Telmar. Oui, bien que tout cela soit à la fois un enjeu politique et stratégique, je ne pouvais pas me plaindre d'être tombé sur elle. Malgré tout... Elle était restée de marbre, ou presque. Elle semblait avoir l'esprit ailleurs. A quoi pouvait-elle bien penser ? Je la sentais plus ouverte à moi, mais elle restait tout de même fermée. Bien qu'elle venait d'ouvrir sa chemise, comme pour se préparer à passer à l'acte avec moi, je sentais que quelque chose n'allait pas. Je refusais catégoriquement de faire quoi que ce soit avec elle si elle restait dans cette position de recul.

Que pouvait-elle bien avoir ? Me cachait-elle quelque chose ? Je plongeai mon regard dans le sien en cherchant des réponses aux questions que je me posais. Pourtant, j'avais beau chercher et chercher plus encore, je ne trouvais rien. Non, je ne pourrais rien faire si elle demeurait ainsi. Je ne le supporterai pas, et je n'avais pas envie de la forcer à faire quoi que ce soit... Aussi, bien que cela me forçait à m'en vouloir au plus profond de mon être, je me redressai et attrapais les deux extrémités de son vêtement afin de la rhabiller. Je m'y pris doucement, sans geste brusque, et en espérant ne pas l'inquiéter... bien que je soupçonnai la belle de se poser déjà bien trop de questions. A vrai dire, que faisait-elle de ses journées ? Peut-être détestait-elle vivre ici. Après tout, elle ne connaissait probablement personne. Du moins, elle ne possédait peut-être pas le moindre ami au palais, dans la capitale ou ailleurs. J'ignorai ce qu'une femme pouvait bien faire de ses journées, je devais l'avouer.

Après tout, je n'avais jamais songé à observer ma mère lorsque j'étais enfant. Non, j'avais toujours le regard posé sur mon père ou mon grand-père la plupart du temps. Nous apprenons grâce à nos aînés après tout, et m'inspirer de ce que ma mère et ma grand-mère pouvaient faire ne me semblait pas vraiment nécessaire. Mais désormais, je ne faisais qu'imaginer des activités ou bien encore émettre quelques suppositions de ce que pouvait faire Kyara. Si je lui demandai, tout simplement... me dirait-elle la vérité ? Aurait-elle peur de me parler ? J'ignorai si je pouvais lui faire entièrement confiance. J'aurai aimé songé que je pouvais m'abandonner corps et âme à elle, mais j'avais apprit avec le temps que nous ne pouvions compter que sur nous mêmes et qu'il ne fallait pas attribuer sa confiance trop vite. Peut-être qu'au fond, j'étais sûr de ne pouvoir compter que sur Yoren... Pourtant, je n'avais pas passé ma vie à ses côtés.

Nous ne nous connaissions que depuis quelques années, mais je ne pourrai m'expliquer à ce propos. C'était mon meilleur ami, et je n'avais pas hésité une seule seconde lorsqu'il avait fallu le rechercher. Néanmoins, il n'était toujours pas là, et je ne savais pas quand je le reverrai. Mais je savais que je le reverrai un jour, et que nous pourrions mettre au point notre vengeance sur les autres royaumes. Toutefois, je revins en premier lieu à ma femme, qui devait être tout autant perdue dans ses pensées que je ne pouvais l'être. Je finis donc par m'asseoir à ses côtés en baissant les yeux vers mes mains, croisées. « Je ne te comprend pas. J'aimerai vraiment te comprendre, apprendre à te connaître. » Je me tût un instant, relevant les yeux vers le mur face à moi. « Mais alors... pourquoi ne puis-je pas avoir le loisir de connaître ma propre femme ? J'aimerai que tu me l'explique. » Je finis enfin par tourner la tête vers elle, attendant une réponse de sa part.

Le problème n'était pas tant que je songeai au fait qu'elle ne veuille pas me parler. Non, il demeurait plutôt dans mon influence ou dans ses ressentis ou encore dans ses pensées. Elle avait une certaine image de moi, et elle en avait peut-être peur. Elle ne cherchait peut-être pas à être vraie, elle cherchait sans doutes à me plaire. Un roi doit savoir se méfier des gens. Se méfier sans cesse de tout ceux qui le connaissent. Je ne me méfiais pourtant pas d'elle. Je ne comprenais juste pas comment elle pensait, et je devais le savoir. Si je le comprenais, cela me permettrait appréhender ses réactions, ses dires et comment agir en sa compagnie. Je ne changerai jamais pour correspondre à quelqu'un et ce n'est pas ce que je suis en train de dire, non. Mais l'art de la manipulation et de la confiance est proche mes amis. Si vous arrivez à vous approprier la confiance de quelqu'un, il vous appartient. La personne perd pied et pourrait mettre sa vie en péril pour sauver la votre, et ce même si vous ne lèveriez pas le petit doigt pour elle.

Me rapprochant légèrement de la belle, je me tournai un peu plus vers elle et prit délicatement ses mains et les emprisonnaient dans les miennes. Tandis que je me permettais de les caresser doucement, je cherchai à capter son attention. Elle devait m'appartenir. Elle devait se sentir en sécurité, savoir que je ne lui ferai jamais le moindre mal. Je l'appréciai suffisamment pour ne pas vouloir la manipuler comme je pouvais le faire avec d'autres. Mais néanmoins, mon corps était tourné vers le sien, ses mains étaient dans les miennes et mon regard était porté sur le sien. Petit à petit, lorsque je fus sûr de capter son attention au mieux, je repris la parole. « Tu as le droit de ne pas vouloir que nous fassions certaines choses, je respecte ça. Ce que j'aimerai, c'est que tu me parles. Je veux que tu me racontes tes journées, ce que tu aimes faire, avec qui tu passe ton temps. Je veux tout savoir à ton sujet. Et si cela doit nous prendre toute la nuit... »

Je marquai une pause, vérifiant qu'elle était toujours bien à l'écoute, puis je penchai la tête afin de porter mon regard sur nos mains. Je ne me permis pas de regarder autre part, car je savais qu'elle devait capter mon regard et qu'elle voyait précisément où celui-ci se portait. Aussi, je finis par le relever vers ses lèvres, puis lentement vers ses yeux. « ...je tiens à ce que tu saches que cela ne fait rien. Je serai prêt à passer la plupart de mes nuits à t'écouter, à prendre soin de toi et à mieux te connaître. Sache que je suis ton mari, et que tu as le droit de me parler avec franchise, et que je ne te juge pas. Si tu as des peurs ou bien des envies, des désirs en particulier, je veux que tu me le dise. » J'ignorais si elle comprenait l'enjeu de cette discussion, et j'espérai que quelque part, elle ne comprenne pas exactement ce qu'elle désirait comprendre, mais ce que je lui demandais explicitement. Nous étions un couple, et royal qui plus est. Elle ne pouvait pas me cacher sa vie, chercher à me fuir ou bien me mentir. J'éprouvai un grand respect à son encontre, mais si jamais j'apprenais qu'elle essayait de me duper, la situation pourrait prendre des proportions bien différentes.

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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeMer 1 Mai - 18:15

    Mon père, le roi Léonydas avait toujours veillé sur moi comme il veillait sur ma mère. Nous étions sa "vie ", les seules qui comptaient, pourtant, il avait le souffle bien court, mon frère et moi avions cessé de compter tous les demi-frères et sœurs que nous avions dès la cinquième naissance. Ils disaient qu'ils étaient illégitimes, sans importance, impurs mais, si c'était vraiment le cas, comment ce faisait-ils qu'ils vivent avec des moyens modestes ? Pourquoi était-il partit voir ailleurs ? Pourquoi faire souffrir ma mère en admettant à la cour les fruits d'une union sans importance ? Je voyais mon frère prendre peur pour son titre, sa couronne en voyant naître un autre frère, chaque fois je voyais ma mère se crisper en voyant une des maitresses de mon père et moi ? Je songeai toujours à la meilleure mort pour mes demi-sœurs. Je ne supporterai pas de voir ma propre famille dispersé, de voir mes enfants souffrirent et je savais que ma profonde jalousie ainsi que ma patience, connaissaient des limites.
    J'étais songeuse, ailleurs dans une sorte inconscience, j’obéissais à mon époux, mon roi et pourtant, je ne voyais pas son désir. Il me prit les deux extrémités de ma robe et me rhabillait. Surprise, il avait réussit à capter mon attention. Que voulait-il ? N'étais-je pas à son gout ? Trop lente ? Avais-je fais quelque chose de mal ? Peut-être ne me désirait-il pas ?

    Ce fut son tour de songer à autre chose. Je m'inquiétai, en y réfléchissant, nous ne savions rien de l'un et l'autre. Tout du moins, de ce qu'il pouvait ressentir car, je savais parfaitement de ce qu'il faisait ses journées, je me renseignai discrètement, comme je questionnais discrètement ses serviteurs pour savoir quels étaient ses plats favoris, quel était son étalon favori, son épée... Il aurait était plus simple de le questionner mais, j'avais peur, qu'il trouve mes questions futiles, pourtant, chaque questions avaient des intérêts. De ce fait, j'avais remarqué qu'il n'avait d'épée de Térébinthe, j'avais songé en lui offrir une avec un pommeau en corail et quelques perles, j'avais la chance d'être née sur une île réputée pour son commerce et sa marchandise. Il suffisait que j'écrive à ma mère pour qu'elle m’envoie tel ou tel chose.
    Je reposais mon attention sur mon époux, il prit place près de moi. Son ton, sa voix me surprit autant que ses questions, j'avais l'impression d'être une enfant fautive. Je finis par lever les yeux vers lui et répondre: « Je ne comprend pas, en quoi me connaitre pourrait vous êtres utile. Vous ne cherchez pas à appendre plus sur un esclave, il en va de même pour une femme. » Il était vrai qu'une épouse étaient en quelques sortes une esclave, soumise au bon vouloir de son mari, son seule rôle était d'enfanter. « Si j'ai fais quelque chose de mal ou si je vous déplais à son altesse, je m'en excuse. »


    Il se rapprochait de moi, me prit les mains et posa son doux regard dans mes iris bleu. Ses paroles étaient aussi douce que le miel, aussi légère qu'une feuille au vent, j'étais surprise d'entendre de tels paroles, c'était inespéré venant d'un roi et surtout d'un mari. Jamais mon père n'avaient dit de tels paroles, de même mon frère à leurs amantes ou épouse. Néanmoins, le miel est produit par des abeilles au dards dangereux, le vent pouvait se transformer en tempête. J'étais consciente de cela pourtant je ne pouvais pas résister à la tentation des mots et je m'en délectais. Je détournais le regard et me redressait pour faire face au feu de la cheminée: « Je devrai pas dire de tels paroles mais, si vous me le demandez, je parlerais avec franchise. Vous êtes une énigme, vous cherchez à me connaitre pourtant, vous ne vous dévoilez pas non plus. Comment puis-je faire ? » Mon regard troublée ce posait sur mon époux. « J'ai étais élevée dans l'idée que plus tard, mon rôle serait de me taire, obéir aux ordres de mon époux, de tout connaitre de lui. Or, aujourd'hui, les évènements ne se déroulent pas comme prévu. » Je reposais mon regard sur la cheminée. « Vous cherchez à me connaitre, vous attendez à ce que je me dévoile et moi, j'en suis réduite à décrypter vos paroles pour tenter de vous connaitre. » La vérité était difficile mais, j'avais le sentiment de faire face à un étranger plutôt que mon époux, hélas, c'était les conséquences d'un mariage arrangé. « Je ne cherche pas à vous déranger, je sais que vous êtes constamment occupez c'est pour cette raison que je ne cherche pas à être une charge supplémentaire pour vous en vous faisant part de mes craintes. Mon rôle de reine et d'épouse me laisse en second plan, j’œuvre pour votre bien en toute discrétion, ce qui compte c'est que vous soyez heureux et je me satisfais du bonheur que je vous procure. » Je croisa les bras, un frisson parcourut ma peau. L'angoisse me prenait, mon père ou mon frère, même ma mère m'aurait sermonner, puni pour avoir sortit de tels vérités car, les mensonges et les faux-semblants étaient mieux que la réalité. Je pouvais savoir d'avance les réactions d'Edwin, le connaissant trop peu mais, j’espérais quand lui ouvrant mon cœur, en obéissant à son envie de me connaitre, d'en apprendre plus sur moi, il ne serait pas fâché ou déçu par ce qu'il venait d'entendre.
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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeMer 1 Mai - 22:23


Kyara & Edwin
Le véritable nom de l'amour est jalousie.

Ce n'était pas tous les jours que j'entendais ce genre de propos. Commencer par se comparer à une esclave de part son statut de femme mariée, qui plus est à un roi n'était effectivement pas anodin... Elle semblait demeurer méfiante en tous cas, et pensive. C'était à croire que nous ne nous connaissions véritablement pas, ou du moins très peu. Mais ce qui me rassura ne fut pas le fait de la voir me répondre, me parler. Ce fut le fait qu'elle dise ce qu'elle pense. En y réfléchissant bien, toute autre femme de roi aurait pu se faire exécuter ou emprisonnée pour moins que ça. Je lui demandai de me répondre après tout, mais elle aurait pu chercher les bons mots, ne pas chercher à contredire l'image qu'elle donnait en public, ou qu'elle était censée me rendre. C'est alors qu'elle décida de se lever et de se diriger vers le feu de cheminée. Je ne bougeais pas, mais mon regard suivait sa démarche, prenant garde au moindre de ses mouvements tandis que j'enregistrai ses paroles. Je n'affichai aucune expression particulière, je demeurai pensif. Mais ce n'était qu'une façon de me tenir pendant qu'elle me parlait, et je refusai qu'elle ne lise la moindre réaction ou émotion sur mon visage ou dans mes gestes.

J'étais apte à me contrôler sans effectuer le moindre effort, et j'osais espérer qu'elle ne l'était pas. A vrai dire, non, elle ne le faisait pas. C'était pourquoi je restai très attentif à ses dires. Mais bien que je l'écoute, ceux-ci mirent mes sens en alerte... Que sous-entendait elle lorsqu'elle disait que tout ne se passait pas comme prévu ? Était-elle malheureuse ? Sous-entendait elle que je ne remplissais pas l'image de l'époux qu'elle s'était faite toute sa vie ? D'après ses paroles, le mariage était comme une mise à mort. L'acte de donner sa vie à quelqu'un que l'on ne pourrait jamais aimer. Quelqu'un qui n'était pas capable d'éprouver le moindre sentiment, la moindre générosité ou la moindre flamme. Non, la plupart des mariages arrangés n'étaient pas à l'image qu'elle s'en faisait. Nous n'étions pas encore une exception qui remettrait en question cette image préfabriquée, mais nous le serions tôt ou tard. Chaque couple devait apprendre à se construire, et d'une façon différente. Même si je pouvais peut-être en donner l'impression, j'avais un cœur et ses paroles n'étaient pas rentrées dans l'oreille d'un sourd. Je n'allais probablement pas me remettre en question, je ne fais pas ce genre de chose.

Toutefois, la belle continua d'argumenter son propos en me reprochant le fait que je ne me dévoile pas alors que je lui demandais justement de le faire. Elle n'avait pas tord, au fond, personne ne me connaissait vraiment après tout... Mais je demeurai silencieux, me contentant de tourner la tête vers elle afin de mieux la regarder. Elle enchaina ensuite en me disant les choses qu'elle faisait et que je ne remarquai pas, les attentions qu'elle avait et ce qu'elle n'osait pas faire. Comme quoi mes questions n'étaient pas anodines et qu'elles me permettaient vraiment de la connaître un peu mieux. Même beaucoup mieux, il me suffisait de creuser un peu tout ça pour en découvrir plus encore à son sujet. Mais elle se voyait comme un fardeau, et elle n'en était pas un... Il était grand temps pour moi de reprendre la parole et de lui faire entendre ma voix à nouveau. « Je vois... » Décidant alors de me lever à mon tour, je me rapprochais légèrement d'elle, mais pas trop non plus. Je tenais à garder une distance respectable, comme si nous étions deux étrangers tentant de faire plus ample connaissance.

« Je tiens à ce que vous me parliez de vous, alors je ne jugerai pas vos paroles comme si nous étions à votre procès. Mais puisque nous en sommes aux confessions, je vais aussi vous parler de moi. » Je marquais une pause, avant de marcher vers la fenêtre, m'appuyant sur le rebord de celle-ci. « J'ignore ce que vous savez à mon sujet, ou si vous ne savez vraiment que le strict minimum, mais je ne suis pas comme les rois des autres royaumes, et je ne serai jamais comme eux. Je ne suis pas de sang royal, et si je fais ce que je fais aujourd'hui, c'est parce que je sais le faire. Je dois commencer par vous parler de politique et de royauté avant de pouvoir vous répondre, à vrai dire... » Je me retournais alors pour poser mon regard sur elle. « Les rois qui m'ont précédés à Telmar ont sali la réputation et l'image de ce royaume. Ils ont eu des histoires de famille assez intéressantes néanmoins, mais qui ont également influencés la population et leur arbre généalogique. Caspian n'avait aucun successeur, et s'y prenait très mal. J'étais son meilleur espion à l'époque, et il me faisait confiance. »

Je finis par baisser le regard un instant, songeant aux mois passés aux côtés de mon prédécesseur. « L'un des points sur lesquels nous sommes opposés, c'est que je ne suis pas né à la cour et je n'y ai pas vécu toute ma vie. Je suis archenlandais et je n'ai forcé la main de personne en prenant le trône. Tout ce que je fais, je ne le fais pas au hasard et je suis conscient que certains de mes espions par exemple veulent me voir mort. Caspian ne semblait pas s'en douter... Mais j'ai été un homme du peuple avant d'être roi. Je sais ce que les gens veulent. Personne ne peut mieux diriger un royaume qu'une personne qui comprend son peuple. Mes prédécesseurs ne savaient pas ce que je sais, et c'est peut-être l'une des raisons pour laquelle je suis roi aujourd'hui. Mon premier amour, c'est Telmar. » Relevant la tête vers elle, je retirai le masque que je portai jusque là pour qu'elle comprenne. Au fond, personne ne pouvait comprendre mon point de vue, puisque j'étais peut-être le seul à avoir fait cela pour devenir roi, et pour ces mêmes raisons. Je me rapprochais alors de Kyara, lentement, prenant tout mon temps.

Je n'avais pas fini de m'exprimer avant qu'elle ne puisse reprendre la parole. « Je ne suis pas le meilleur être humain qui puisse exister et je n'ai pas la prétention de penser être meilleur que les autres. Mais si je peux rajouter quelque chose, pour mieux réagir à ce que tu m'as dit précédemment ; oublie ce que tu as apprit. Je ne veux pas que tu fasses ce que je veux sous prétexte que tu es une femme, et que tu es mon épouse. Tu étais une princesse avant d'être reine, tu as quitté les tiens et tu t'es préparée à cette vie depuis ton enfance si je ne me trompe pas. Mais je refuse que tu penses que tout cela se résume à vivre comme une esclave. Tu n'en es pas une et tu n'en seras jamais. » Une fois près d'elle, je portai mes mains vers son visage et le caressait avec douceur. « Mais si tu tiens à faire ce que tu as apprit, je peux te donner des ordres. Pour commencer, dès que l'envie t'en prendra, tu pourras retourner à Térébinthe, à condition de me prévenir avant. Si tu désires quelque chose et que tu n'es pas sûre de l'avoir, n'oublie pas que tu es reine. Si tu claques des doigts pour obtenir quelque chose, quelqu'un te l'apportera. »

Je fis une nouvelle pause, mais elle sembla deviner que je n'avais pas fini de parler. Je baissais mes mains, les posant sur ses côtes avant de reprendre à nouveau. « Mais sache aussi que si tu veux me parler de quoi que ce soit ou me demander quelque chose, il te suffit de venir me le demander. Je suis occupé, certes. Mais je suis aussi ton époux, et je suis un être humain. Je sais que tu as des besoins, des sentiments et des émotions et si tu as besoin de me parler ou que tu ne désires pas rester seule par moments, il te suffit de venir me le dire. » Il me semblait avoir pratiquement tout dit, mais il me manquait quelque chose. Je cherchai un instant quoi avant de me mettre à esquisser un sourire, puis je me rapprochais un peu plus d'elle, jusqu'à sentir son contact. Je baissais alors la tête vers elle avant de lui susurrer quelque chose à l'oreille. « Néanmoins, je dois dire que j'aime beaucoup ce que tu viens de me montrer, et je ne serai pas contre faire un peu plus ample connaissance encore avec cette femme que tu m'as laissé entrevoir... »

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MessageSujet: Re: Le véritable nom de l'amour est jalousie.    Le véritable nom de l'amour est jalousie.  Icon_minitimeLun 20 Mai - 17:28

Kyara & Edwin
Le véritable nom de l'amour est jalousie


Kyara était perdue, nerveuse, parlait-elle au roi ? A son époux ? Les deux étaient-ils pareils différents ? Les leçons de sa mère, de ses préceptrices n'étaient pas suffisantes, elles ne l'avaient jamais préparés à cela et fasse aux questions de son mari, Kyara laissait tomber son masque, elle était vraiment, elle non pas en tant que princesse mais, en tant qu'être. La sincérité de la reine était touchante, elle se montrait sensible, fragile mais, à la fois sûre d'elle, dans ses propos. Que voulait-il savoir sur cette princesse de Térébinthe ? Il n'était pas censé être aussi doux, aussi aimant et attentionné. Il était différent de son frère, son père car, aucun des hommes de sa famille s'était montrer aussi parfait. En faite, on avait préparait Kyara au pire alors qu'en face d'elle se trouvait toutes ses espérances. Le roi se leva pour se rapprocher de la souveraine et finalement se poser près de la fenêtre. La suite surprit l'épouse, à l'inverse d'elle qui s'était confesser, son époux se confier à elle. Il lui avoua avoir était l'espion du parjure Caspian, d'avoir eu le trône sans avoir user de violence, il était pas de sang royal à l'inverse d'elle. Kyara troublait baissa la tête tandis qu'il s'approchait. Oui, il comprenait les besoins de son peuple mieux que personne, peu de rois pouvaient en prétendre autant ni leurs épouses. Kyara elle-même ne comprenait pas toujours son peuple, certes, elle aimait Térébinthe, son peuple, elle aimait Telmar et les telmarins mais, parfois certains propos lui échappait.

Ce qui suivit surprit la princesse, il lui demandait d'oublier les enseignements de toute une vie. Mais, qu'allait-il lui restait ? Edwin posa ses mains sur son visage, la caressant avec douceur, l'apaisant, Kyara ferma quelques secondes les yeux avant des les rouvrir brillant, retourner à Térébinthe, c'était comme s'il disait qu'il l'aimerait pour l'éternité et bien plus encore, Kyara lui était reconnaissante. Sa patrie lui manquait, sa mère en particulier, son frère aussi et son peuple surtout, ses amies d'enfances qu'elle n'avait pas revu depuis le jour où elles s'étaient quittés sur les quais du port de Térébinthe. Il laissait son épouse se remettre de la nouvelle avant de poursuivre calmement qu'au moindre problème, à la moindre envie ou moment de solitude elle pouvait venir le voir mais, bien qu'il le dise, Kyara savait pertinemment qu'elle n'oserait jamais déranger son époux. Néanmoins, elle lui offrit un sourire timide. Sa dernière parole fit rosirent ses joues et de sa propre volonté, elle déposa un chaste baiser sur les lèvres de son époux.

« Vous êtes tout ce que j'espérais Edwin et bien plus encore.. »

Elle se plaqua contre lui, posant sa tête sur son torse et de nouveau embrasser les lèvres de son époux.

« Je veux être tienne... ce soir » lui glissa-t-elle à l'oreille ne se rendant même pas compte qu'elle venait de tutoyer son roi.

A son tour, elle caressait la peau de son époux, s'arrêtant pour poser son regard dans celui d'Edwin. Sa demande était pas anodine, il l'avait persuadé de son amour, peut-être se tromper elle mais, pour le moment, Kyara croyait en son roi, son époux et en ce jour, elle se fit la promesse de ne jamais quittée son époux, qu'elle mourrai pour lui si à l'avenir les choses tournerait mal. Térébinthe et sa mère pouvaient bien attendre, d'autres préoccupations la concernée à savoir, Telmar et Edwin. Ils avaient besoin d'elle comme elle avait besoin d'eux. Kyara devait apprendre à connaitre son époux, les telmarins, elle voulait être une reine et une épouse irréprochable. Dès demain, elle irait voir avec ses dames de compagnies, les problèmes que pouvaient rencontrés les telmarins et elle organiserait un dîner pour son époux. Un dîner entre eux, pas de banquet, pas de nobles, que tous les deux. Ils devaient se retrouvés tous les deux, apprendre à se connaitre, à s'aimaient, ils devaient construire une base solide pour leur couple pour que les épreuves à venir ne puissent pas les séparés.



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