nom complet ∞ Lalwendë. date et lieu de naissance ∞ le dix-huit mai 2284, en Archenland. âge ∞ 24 ans. signe particulier ∞ elle est une elfe, par conséquent ses oreilles sont plus pointues que celles des Hommes. lieu de résidence actuel ∞ Anvard, en Archenland. titre et/ou métier ∞ guérisseuse et combattante. secret ∞ ils sont faits pour être gardés, non ? famille ∞ Elenwë, sa jeune sœur et sa mère ont quitté Archenland peu après sa libération, non sans avoir tenté de la convaincre de les suivre. Elle perdit son père lors des évènements de 2305. groupe ∞ Archenlandais. avatar ∞ Liv Tyler. crédits ∞ Tumblr.

bienveillante ∞ elle est d’une grande bonté et généreuse de surcroît. loyale et dévouée ∞ dans tous les sens du terme, elle ne trahira jamais son camp, ni ses amis. méfiante ∞ bien qu’elle vive en compagnie des Hommes désormais, elle ne peut s’empêcher de se méfier de quiconque l’approche, humains ou créatures. Elle se méfie de tout également, difficile de la duper. amicale ∞ une fois la confiance établie, elle devient très agréable et de bonne compagnie. susceptible ∞ il est aisé de la contrarier, car elle se vexe facilement et ne comprend pas toujours l'humour des Hommes. discrète, secrète ∞ elle apprécie le calme et la discrétion, mais plus que cela, elle est surtout discrète sur sa vie et n‘en parlera quasiment pas. Elle est cependant disposée à écouter les autres, si tant est qu’on veuille lui confier quelque chose. protectrice et téméraire ∞ elle peut devenir impulsive, voire imprévisible lorsqu'elle veut protéger un être cher, ou quiconque en position de faiblesse. habile ∞ elle sait se montrer habile avec les mots comme avec les armes, elle est toujours disposée à parlementer avant toute chose. tenace ∞ endurante et combative, elle ne baisse pas les bras facilement. patiente ∞ nul ne l’a encore vu se mettre en colère, même contrariée, elle ne hausse guère le ton. Il faudrait être allé vraiment très loin pour qu’elle pique une colère noire, mais en attendant, c'est quelqu'un de particulièrement patient.

que penses-tu des récents évènements ? ∞ Elle a très mal vécu l’occupation de l'armée Telormène et tout ce qu’elle retient de ces dernières années, est l'incapacité de ces deux royaumes à tenir une politique stable. Elle craint pour Archenland depuis la remontée au pouvoir du Tisroc Yoren, elle craint que ça ne recommence et que le sang coule à nouveau.
comptes-tu participer aux prochains évènements ? comment ? ∞ Oui, comme elle le pourra. Que ce soit parmi les blessés ou les combattants, elle est prête à tout pour aider Archenland si besoin. Elle ne souhaite que protéger Archenland et Narnia, où sa famille s’est réfugiée.  
à qui es-tu fidèle ? pourquoi ? ∞ Elle est fidèle à Archenland et son roi, Jace Deynor. Elle l’est aussi envers Narnia, leur allié et Aslan, en qui elle croit depuis bien longtemps. Pour ce qui est des Pevensie, elle leur est évidemment fidèle par la force des choses. Archenland est sa patrie et Jace est un bon roi, elle leur sera loyale toute sa vie.  
comment te vois-tu dans dix ans ? ∞ Dix ans, c'est très long. Elle espère seulement rester en vie jusque-là et que la paix règne en tout lieu, mais elle peut sans douter rêver longtemps. Elle aimerait avoir des enfants, un jour peut-être, mais elle ne peut guère encore s'imaginer un futur lorsque celui-ci est incertain.

Les forêts abritaient bien des êtres et des créatures dont on ignorait la vie, souvent ils préféraient vivre en harmonie avec la nature, loin des hommes et de leurs cités bruyantes. En Archenland vivaient bon nombres de ces êtres, dont les elfes. Lalwendë naquit un jour de printemps, à l'ouest de la forêt où sa famille et quelques autres de son espèce avaient élu domicile. Ils vivaient de la chasse et de la cueillette, apprenant à manier l'arc dès leur plus jeune âge. Ils les fabriquaient eux-mêmes et faisaient d'excellents artisans, mais ils ne désiraient guère partager leurs biens avec les autres races, isolés du reste du monde et indifférents aux guerres politiques. Lalwendë, dite Lalwen, était la première née de la famille, considérée comme une fierté, mais non comme une héritière à proprement dit avec l'absence totale de royauté, noblesse ou autres titres honorifiques. Chacun était maître de sa vie, il s'agissait d'une communauté où tous étaient égaux. L'entraide était de mise entre les familles et leurs moments de joie s'apparentaient à des cérémonies festives autour d'un feu de camp, c'était leur façon de vivre. Ils étaient à la fois nobles et artisans, confectionnant leurs propres vêtements et se pavanant avec ensuite.. Lalwen était une jeune fille qui aimait les jolies choses, elle aimait tout particulièrement les fleurs qui poussaient dans la clairière voisine, sans jamais y toucher. Elle avait beaucoup de respect pour la nature et ne cueillait une plante que lorsqu'elle s'avérait utile, pour la médecine ou le repas du soir. Sa mère était guérisseuse et elle enseigna à ses deux filles cet art qui leur serait fort utile par la suite. Lalwen démontra une certaine prédisposition à la guérison, elle avait de l'intuition et pouvait différencier une herbe d'une autre, contrairement à Elinwë, sa sœur, qui avait plus de mal à suivre. Lorsqu'elle fut assez âgée pour tenir une arme, ce fut au tour de son père de lui enseigner le tir à l'arc. Malgré son côté fragile et gracieux, elle avait cette petite étincelle dans les yeux lorsqu'elle maniait un arc qui ne détrompait guère. Dans sa bonté d'âme et ses rêves d'enfants, elle disait vouloir devenir une gardienne pour leur clan, qu'elle deviendrait assez forte pour protéger sa famille et que l'artisanat ne lui plaisait pas du tout. Adolescente, elle se tourna alors vers la chasse et la guérison, aidant son peuple de la meilleure façon possible. Sa vie était des plus paisible, sans la moindre menace et elle espérait connaître cette tranquillité jusqu'à la fin de ses jours. Qui aurait pu prévoir un tel dénouement ?  

début de l'été 2305.
Les elfes ne s'informaient guère des affaires concernant les hommes, ils ne demandaient rien à personne et restaient loin des conflits. Cependant, une menace plus grande était parvenu jusqu'en Archenland, outre le fait que l'hiver avait été plus rude que les années précédentes et qu'on y soupçonnait le retour d'une sorcière de légendes, ce fut ce qu'il se passa l'année suivante qui bouleversa la vie paisible de Lalwen. Avant même que la menace n'atteigne la forêt, elle eut envahi un village à proximité du clan et sûrement quelques autres. La jeune elfe ne comprenait pas vraiment l'inquiétude soudaine de ses semblables, la panique gagna même le coeur d'une famille qui s'était enfuie avant les autres. Désormais, elle était une adulte et une combattante accomplie, aussi avait-elle rejoint quelques chasseurs pour explorer la forêt et débusquer cette fameuse menace. Ils n'en étaient pas sûrs, mais ils pouvaient ressentir qu'un mal grandissait et que quelque chose de terrible se préparait. Hélas, à leur retour, la tribu fut attaquée par une horde de soldats et contrainte de fuir. Malgré toute leur bonté d'âme et leurs entraides passées, chacun œuvrait pour sa propre famille et tous se dispersèrent aux quatre coins des bois. Lalwen tenta de fuir vers le nord pour tourner vers les hommes et mettre sa famille en sécurité. Le fait étant qu'ils ignoraient totalement ce qu'il se passait. « Nous devons atteindre Anvard et nous réfugier auprès des hommes ! » tenta Lalwen, mais sa mère parut réticente à cette idée. Elle ne se réjouissait pas non plus d'aller en ce lieu, car elle avait toujours vécu en présence des elfes et les hommes l'effrayaient quelques peu, mais c'était la seule issue envisageable. Une nuit, alors qu'ils étaient proches d'Anvard, une patrouille archenlandaise les trouvèrent et la petite famille leur expliqua ce qu'ils avaient vécu. Ils apprirent qu'une guerre avait éclaté et que la capitale était hautement surveillée, que pendant qu'ils fuyaient la forêt, des soldats y battaient le fer. Lalwen n'en croyait pas ses oreilles, elle eut tout juste le temps d'assimiler toutes ces informations qu'une flèche se logeait dans la poitrine de son père. Un silence tomba tandis qu'une première vague de flèches fonçaient sur le groupe, touchant deux gardes. « QU- !! RETOURNEZ A ANVARD SONNER L'ALARME ! » hurla l'un des gardes tandis qu'une poignée se pressaient vers la cité, sonner l'alarme et appeler des renforts. Le garde qui était resté aida la famille elfe à atteindre la cité et se réfugier entre ses murs. Hélas, malgré les efforts de son épouse, le père de Lalwen avait succombé à ses blessures moins d'une heure après. La première née le pressa chaleureusement contre sa poitrine, incrédule face aux événements atroces qui se produisaient partout dans le royaume, déversant tout son chagrin envers le départ de son père et celui de tant d'autres hommes, partis au combat. Elle pleurait de désespoir, regrettant déjà la vie qu'elle menait et qu'elle ne retrouverait sans doute jamais. Après cela, Lalwen assista à la défaite d'Archenland et durant presque un an, elle fut résignée à vivre comme une paysanne de basse naissance, comme une étrange créature qu'on ne désirait pas approcher. Sa famille vivait comme des miséreux, subissant l'oppression des soldats Terlomènes et leur cruauté envers les gens du peuple. Une année qui resterait à jamais graver dans sa mémoire.

une année de paix.
Archenland avait été libérée de l'armée Telormène depuis un an, avec ceci la montée au pouvoir d'un Tisroc plus juste que le précédent en Calormen. Durant cette année de paix, Lalwen changea sa vision des choses et prit le parti des hommes. Elle ne voulait plus rester les bras croisés lorsque sa patrie pourrait avoir besoin d'elle, mais sa famille fut d'un autre avis. Elle dut faire ses adieux à sa mère et sa jeune sœur, parties se réfugier à Narnia, loin des conflits et de la guerre. Lalwen prit le risque de faire valoir ses talents de guérisseuse au reste de la cité, ainsi que son aptitude à manier les armes de type arc et lames fines, telles que les dagues. Elle ne voulait pas être vue comme une elfe, mais comme une citadine à part entière, dévouée à son roi et sa patrie. En une année, elle avait eu le temps de s'informer et de savoir que les rois et reines de Narnia étaient de retour, ceux de la légende.. et elle avait apprit la mort de Peter Pevensie, plus tard que les autres. Elle se rendit compte, finalement, que ces conflits concernaient aussi bien les Hommes que tous les peuples abritant ces terres. Elle en avait fait l'expérience, mais elle le réalisait vraiment aujourd'hui. Elle était donc connue comme guérisseuse à Anvard, mais elle était prête à prendre les armes si Archenland était de nouveau menacé ; en attendant, elle vivait de la cueillette et de la chasse, comme avant. Elle refusait de travailler pour vivre, n'étant guère familière avec le commerce. Une année bien paisible, mais ces instants de paix n'étaient que provisoires.

de l'automne 2307 aux jours présents.
Une fête avait été organisées en Archenland et Lalwen y était bien sûre présente. Cependant, il se passa une chose à laquelle personne ne s'attendait ; un souverain resté silencieux depuis trop longtemps fit irruption et coupa court aux festivités en enlevant la reine Susan. D'autres personnes disparurent ce jour-là et Lalwen comprit que le Tisroc Yoren n'était pas le seul à craindre. Après cet incident, tout se déroula à une vitesse folle et quelques mois plus tard, le Tisroc changeait de nouveau tandis que le roi de Telmar était présumé mort, suivi du retour de Caspian X. En seulement quelques années, ces deux royaumes avaient vu leur politique changer de mains plusieurs fois ! La seule bonne nouvelle qui accompagnait la disparition d'Edwin I, fut le retour de la reine Susan dans son royaume. Lalwen ne voyait aucune issue logique à ces conflits, elle craignait que la guerre ne recommence et que les souverains ennemis ne reforment une alliance. Elle espérait vivement qu'Archenland n'aurait pas à subir un nouveau siège. Le futur n'était pas écrit à l'avance, ou peut-être que si, le mieux que Lalwen pouvait faire était d'y contribuer. Elle donnerait sa vie pour protéger Archenland et si son destin était de mourir en essayant, et bien soit.


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