nom complet ∞ Charles Paege (surnommé "le Marquis")date et lieu de naissance ∞ 10 mars 2260, Térébinthe. âge ∞ Quarante-huit ans. signe particulier ∞ Perruque blanche, riches vêtements. lieu de résidence actuel ∞ Forteresse de la Compagnie, située sur la pointe de Calormen. titre et/ou métier ∞ Noble marchand, fondateur et directeur de la Compagnie des Dix-Associés. secret ∞ Commanditaire des morts mystérieuses de huit de ses associés d’origine, responsable du décès de sa très regrettée épouse. famille ∞ Né au sein d’une famille marchande de petite envergure, son ambition le poussa à couper tout lien avec ceux qui l’avaient vu naître. Évidemment, il ignore donc ce qu’il est advenu de ses frères et sœurs, ainsi que de ses géniteurs, qui sont probablement morts depuis des années. Il est cependant veuf, ayant épousé dans les premiers temps de la Compagnie la fille de son associé le plus riche et le plus âgé, qui mourut dans les premiers, alors que la femme de Charles s'écrasait dans son chagrin, allant rejoindre son géniteur quelques années plus tard dans des circonstance tout aussi inexpliquées. groupe ∞ Insulaire. avatar ∞ Tom Hollander.  crédits ∞ tumblr.

Intuitif ∞ Intuitif, c'est bien le meilleur mot pour décrire le don inné que possède Le Marquis pour savoir où investir afin d'obtenir un maximum de profits et de résultats. Un sens des affaires sur-développé, donc, mais aussi une aptitude à savoir où orienter ses entreprises afin de réussir le mieux possible. Opportuniste ∞ Saisissant toutes les chances se présentant à lui, Charles est un homme qui recherche toujours un moyen d'améliorer sa position ainsi que son statut. Jamais vous ne le verrez refuser une affaire pouvant lui permettre de s'élever encore plus haut. Ambitieux ∞ Tiraillé depuis son enfance par ce sentiment impérieux, il convoite les richesses et les biens d'autrui, leurs titres et leurs pouvoirs. Ainsi, il n'aura de cesse que le jour où son empire mercantile englobera le monde, que ceux qui jadis le contemplaient de haut soient forcés d'implorer sa clémence. On pourrait comparer ce désir à une maladie dégénérative, qui, lentement, s'empare de son être, l'abaissant aux actes les plus traîtres et les plus honnis. Rancunier ∞ Soyez assurés que jamais il n'oubli une injure ou encore une insulte... Pour se venger, il est prêt à tout. Mais il ne désire pas l'une de ses petites vengeances, non. Charles préfère bien mieux les revanches qui prennent du temps, mais qui assurent la destruction complète de l'ennemi... Manipulateur, Comédien ∞ Inutile de préciser que pour arriver à ses fins, Le Marquis a du développer un véritable talent d'acteur, de manipulateur, afin de maîtriser ses associés et organiser tout à leur insu, mais aussi pour obtenir de ses clients et de ses employeurs tout ce qu'il désire. Impitoyable ∞ N'hésitant pas à se débarrasser de ceux ne lui étant plus utiles, Charles ordonne les exécutions sans aucun remords, ne se souciant aucunement des sentiments humains qui normalement retiennent le bras des hommes de pouvoir. Rusé ∞ Retord, voilà un mot qui convient pour décrire à la perfection ce seigneur marchand. Poursuivant des buts cachés et étant prêt à enfreindre tous les tabous pour arriver à ses fins, ses stratégies sont portées sur le long terme et sont difficilement devinable. Mécène ∞ Ayant l'âme d'un mécène, il encourage les arts à la manière des grands seigneurs, ainsi que les sciences, mais surtout les recherches militaires, qui lui permettent d'avoir une longueur d'avance sur ses ennemis. Intelligent ∞ Incontestablement brillant, sa capacité de compréhension est grande et il est à même de gérer le développement économique et militaire de n'importe quelle entreprise... Déterminé ∞ Poursuivant un but bien précis, il est clair que rien ne pourra l'en détourner. Il respecte ses objectifs et ne se laisse jamais distraire par quelques inutiles et frivoles activités.

que penses-tu des récents évènements ? ∞ Ce que j'en pense ? Pensez-vous réellement pouvoir me faire avouer mes idées, mes réflexions ? Bien que nul n'est capable de le deviner, le retour du Tisroc Yoren ainsi que celui de la Reine Susan, en plus de la prise de pouvoir de Caspian, sont des événements souhaités et désirés par Charles. En effet, le trouble occasionné par ces changements politiques sont extrêmement propices à la poursuite de ses plans, d'autant plus que le frère du nouveau Tisroc n'était pas nécessairement favorable aux affaires de la Compagnie. Ainsi, c'est à nouveau grâce au chaos que Le Marquis pourra s'élever plus haut, toujours plus haut...
comptes-tu participer aux prochains évènements ? comment ? ∞ Après s'être tenu dans l'ombre, se renforçant lentement et étendant son influence, le Directeur compte bien, évidemment, entrer sur scène. Préparant un coup d'éclat afin d'affirmer la supériorité et la mainmise de la Compagnie sur les mers, il désire faire comprendre le plus tôt possible que les puissants avaient eu tord de sous-estimer cette entreprise mercenaire et marchande.
à qui es-tu fidèle ? pourquoi ? ∞ La fidélité du Marquis ne va qu'à lui-même, et, dans une moindre mesure, à la Compagnie dont il est le fondateur. Méprisant les hommes étant nés avec le pouvoir dans les mains, il serait prêt à tous les trahir, estimant qu'aucun d'eux ne mérite d'avoir ce ascendance sur les autres. Surtout cette Gouverneur des Îles, qui semble vouloir faire entrave à son commerce et à son influence.
comment te vois-tu dans dix ans ? ∞ Inutile de dire que jamais Charles ne se fait une idée précise et figée de son avenir. Tortueux à souhait, il a conscience que le futur est en perpétuel changement et adapte ses plans, ses moyens, en fonction des actions de ses adversaires. Jamais vous ne le verrez affirmer clairement une prédiction quelconque, même s'il sait très bien dans quelle direction son navire vogue.

Sous les yeux éberlués des volatiles qui nichaient paisiblement sur le flanc de la falaise, y bâtissant leurs nids, y pondant leurs oeufs, y élevant leurs oisillons et, ultimement, y mourant, le projectile, survolant les vagues, alla s'écraser sur les fondations de l'escarpement. Dans un grondement infernal, la roche se détacha, entraînant dans sa chute vers l'océan des dizaines, des centaines, peut-être même des milliers de vies. Suivant leur semblable, produisant un sifflement aussi strident qu'insupportable, un nombre incalculable, pour les oiseaux, de boulets allèrent achever l'oeuvre, alors que l'eau se teintait du sang des existences brisées, des oisillons assassinés, des poissons écrasés.

Au loin, alors que les infortunés parents allaient désespérément en quête de survivants, un galion, escorté par quelques caraques, contemplait du haut de sa gloire son oeuvre. Refermant trappes et reculant les canons qui venaient de réduire à néant un écosystème entier, les matelots s'afféraient sous le regard froid et calculateur d'un homme qui, installé sur la dunette richement décorée, sirotait paisiblement son thé, alors que son compagnon, aussi richement vêtu que lui, négligeait leur partie d'échec déjà bien entamée pour admirer l'oeuvre des couleuvrines. Ajoutant négligemment un sucre dans la boisson de l'homme trop occupé à observer la falaise se fracassant contre l'océan, il retira son tricorne alors que son interlocuteur reprenait place.

« Impressionnant, très impressionnant... Certainement, tous ces investissements que nous avons dû vous concéder par le passé, alors que nous étions encore dix, s'avèrent rentables, très rentables... Il va sans dire que Byron serait très fier, s'il était encore là. Il a toujours été le plus fervent des défenseurs de votre projet... »

Trop occupé – toujours trop occupé – à s’écouter parler, le riche marchand ne remarquait pas le regard quasiment… affamé, que lui jetait celui qui se faisait connaître sous le nom mystérieux du Marquis. Né sur l’Île de Thérébinthe, dans une famille marchande sans ambition, c’était lui qui avait eu l’idée, alors qu’il n’était que le capitaine d’un petit navire, de s’associer à une dizaine d’autres. Projet ambitieux qui avait fonctionné à merveille, la Compagnie des Dix-Associés étant la plus importante à sillonner de nos jours les mers de Narnia… Malheureusement, les associés initiaux étaient pratiquement tous morts dans d’étranges conditions, laissant Le Marquis libre de gérer comme il le souhaitait la compagnie, l’autre survivant étant un commerçant sans ambition.

Alors que l’obèse, avalant de grandes gorgées de son thé, à la grande satisfaction de son associé, continuait de s’étendre sur le génie de l’entreprise et les profits exorbitants qu’ils pourraient en tirer en vendant ces nouvelles armes à différents royaumes, Charles – car c’était son prénom – fit signe à des soldats, qui, patientant sur le pont principal, commencèrent à monter les escaliers pour venir encadrer l’énergumène grasse. Ce dernier, qui commençait à mystérieusement s’étouffer, ne remarquait rien, discourant, crachant, agonisant.

Repoussant lentement sa chaise vers l’arrière, le Marquis déposa délicatement son fardeau sur la table avant d’aller se tenir devant la rambarde, contemplant  les rochers qui continuaient de s’écrouler dans l’océan. Que de manipulations, que de machinations, pour en arriver là… N’avait-il pas, par simple ambition, convoitise, épousé la fille de son plus vieil associé, qu’il fit disparaître aussitôt que le besoin se fit sentir, afin d’hériter de sa fortune ? Épouse qu’il négligea, ignora, méprisa, la perdant dans les méandres de sa soif de pouvoir et d’ambitions. N’avait-il pas, toujours avec si peu de sentiments et de remords, éliminé, un à un, tous ses associés afin de s’approprier leurs équipages, agrandir son Empire ? N’allait-il pas, à l’instant même, détruire le dernier vestige d’une oligarchie paresseuse, pour imposer sa dictature, terrible, mais ô combien efficace sur ses flottes ? Il était telle une bête sauvage qui engloutissait tout sur son passage, ne laissant que ruines fumantes dans son sillage.

« Malheureusement, nous ne vendrons point ces canons… »

Sursaut, immédiat, spontané, chez l’obèse, qui jamais n’aurait cru entendre une telle phrase s’échapper de sa bouche pour prendre forme dans cette prose habituellement si subtile.

« Mais, Charles… Les sommes investies dans ces armes sont titanesques, il faut bien qu’elles servent à quelque chose ! »

Oui, les investissements étaient gigantesques. Mais ce n’était rien, face aux sommes dépensées dans le dos de son associé par le Marquis à des fins militaires. Certes, l’obèse connaissait l’existence de la dizaine de galéasses, de la cinquantaine de caraques et de caravelles… Mais était-il assez omniscient pour être au courant de celle des quelques dix galions construits en secret, ainsi que celle des canons ayant été fondus afin d’armer ces navires ? Certainement pas. Il était trop occupé à s’assurer de son propre confort pour vraiment se préoccuper des agissements de son partenaire…

« Charles, la Compagnie ne peut pas… »

Interrompu brusquement par son interlocuteur, qui, après avoir levé la main afin de le stopper dans son élan, se contenta de murmurer, doucement, une phrase choquante qui resta gravée dans son esprit, alors que le poison introduit dans son breuvage achevait de faire son effet. Il ne sentit rien, rien, lorsque les marins qui l’entouraient firent basculer sa masse odieuse dans l’eau, tandis que l’élément liquide pénétrait ses poumons…

« Mais, mon cher ami… Je suis la Compagnie. »

prénom/pseudo ∞ Amarock/Hélios âge ∞ 19 ans. comment as-tu découvert le forum ∞ Ancien membre disparu, réincarnation de Trystan Lorcan. des remarques, des impressions ∞ Le nouveau design est vraiment magnifique ! le code du règlement ∞ Validé le code du contexte & intrigue ∞ Validé mot de la fin ∞ Comme je l’ai dit par la partie FAQ du forum, je suis vraiment désolé de m’être volatilisé sans prévenir. Disons que j’ai eu peu de temps libre ainsi que quelques problèmes IRL qui ont fait en sorte que… Bref. Après avoir passé ma première session avec d’excellents résultats, j’ai enfin réussi à revoir la lumière, ce pourquoi je suis maintenant devant vous, repentant et espérant que vous voudrez toujours de moi.