nom complet ∞ La jeune demoiselle se prénomme Elizel Astoria Elcrest. date et lieu de naissance ∞ Elle est née le 21 Décembre 2288 sur l'île de Galma. âge ∞ Elizel est âgée de vingt ans tout juste. signe particulier ∞ Contrairement au reste de sa famille, Elizel est brune, ses cheveux sont aussi noir que le geai. Ce qui la longtemps fait passer pour une enfant illégitime, ce qu'elle n'est pas. lieu de résidence actuel ∞ Elizel habite sur l'île de Galma, dans la demeure du Duc. titre et/ou métier ∞ Noble, en effet, elle est la fille de l'ancier Duc de Galma et soeur Théofill, actuel Duc. secret ∞ écrire ici famille ∞ Le père et la mère d'Elizel sont morts, aujourd'hui il ne lui reste plus que son grand-frère Théoffill et ses deux petits frères. groupe ∞ Elle fait partie des Insulaire. avatar ∞ Elizel arbore avec fierté les traits de la sublime Adelaïde Kane. crédits ∞ Les images sont tirés en vrac de Tumblr.

Rancunière ∞ Elizel pardonne difficilement les gens qui lui font du mal où qui s'en prenne à sa famille. Elle est très gentille en général, mais il ne vaut mieux pas l'avoir en ennemie. Altruiste ∞ C'est une jeune fille généreuse qui ne cherche rien en retour, elle aime aider et donner. Rêveuse ∞ On lui a souvent dit qu'elle croyait, à tort, au prince charmant et qu'elle avait la tête dans les nuages, mais la réalité et tellement brutale qu'Elizel préfère parfois s'enfermer dans son imagination. Gentille ∞ La demoiselle est d'un naturel gentil, elle n'est pas du genre à dire les choses dans le dos des gens ou à faire du mal gratuitement. Têtue ∞ Lorsqu'elle a quelque chose en tête, il est difficile de lui faire changer d'avis. Elle croit parfois qu'elle a raison alors que non, mais sur certains sujets qu'elle connait très bien ou qui lui tiennent à coeur, elle n'en démordra pas. Pleine de convictions ∞ Elle croit a beaucoup de choses, elle pense que les hommes ne sont pas mauvais dans le fond, qu'ils le deviennent avec le temps, mais qu'il est toujours possible de les faire changer. Elle croit en Aslan et en son retour ... Sensible ∞ La belle serait incapable de tuer ne serait-ce qu'un insecte. Elle est émue par les miracles de la vie et croit en l'amour. Souriante ∞ Elle pense que le sourire apporte la joie autour d'elle, elle n'a pas tout à fait tort. Même lorsque les choses paraissent tristes, elle se force à sourire afin de donner de l'espoir aux autres. Secrète ∞ Elle n'a jamais vraiment parler d'elle, de ce qu'elle ressentait au fond, elle a son jardin secret comme tout le monde, peu de gens savent qu'elle rêve d'aventures et qu'elle aimerait s'endurcir par exemple. Loyale ∞ Sa famille est tout pour elle et elle ferait n'importe quoi pour la protéger. Mais elle est aussi loyale aux causes qu'elle pense juste.

que penses-tu des récents évènements ? ∞ Je suis heureuse que la Reine Susan soit de retour, mais la disparition du Roi Soren Eshbaan et la monter sur le trône de son frère ne présage rien de bon. Nous avons déjà vu ce qu'avait donné son premier règne, qui nous dit que le second sera différent ? Et l'ancien Roi, où est-il passé ? De même que le retour de Caspian... Je me demande comment les choses vont se dérouler à l'avenir, allons-nous avoir la paix, enfin ?
comptes-tu participer aux prochains évènements ? comment ? ∞ Je ne suis pas assez courageuse pour cela... Je suis incapable de tuer, ne serait-ce qu'un insecte, alors tué un homme... Et puis, je serais inutile. Après, peut-être que le destin m'y forcera, je ne peux pas dire avec certitude que je ne prendrais pas part aux prochains évènements, la destinée est une chose bien trop aléatoire.
à qui es-tu fidèle ? pourquoi ? ∞ Je suis fidèle à mon frère, on nous a appris à croire en la famille, on nous a dit que la famille était la chose la plus importante. Après, si Théofill venait à prendre les mauvaises décisions, il serait de mon devoir de le ramener dans le droit chemin, de tout faire pour qu'il ne fasse pas des bêtises qu'il pourrait regretter...
comment te vois-tu dans dix ans ? ∞ Mariée avec des enfants, des terres, la paix... Mais je sais que tout ceci n'est qu'illusion... J'aime à penser que les guerres s'arrêteront un jour et que nous vivrons cent ans de paix et plus encore. J'espère que notre monde ne sera pas aussi dangereux dans dix ans et que nous aurons réussi à mettre nos différents de côtés.

Les chuchotements ne cessaient jamais, les gens de la maisonnée aimaient parler, ils aimaient les ragots que ceux-ci soient vrais ou non, cela leur importaient peu. « Elizel, ma chérie, venez ! On vous attend dehors. » La duchesse de Galma prit la main de sa fille, lançant un regard noir aux domestiques, celles-ci baissèrent le regard, ne sachant plus où se mettre. Elles regardèrent leur jeune Lady se rendre dans les jardins en compagnie de leur mère. « On dit qu’elle n’est pas du Duc... » un autre se rapprocha de la fenêtre. « Ces cheveux sont tellement noirs, mais je ne vois pas vraiment avec qui la duchesse aurait pu la concevoir, elle n’est pas de ce genre-là... Peut-être que la fille est maudite... » Maudite, certains le pensaient, mais pour quelles raisons ? Un adultère, c’était probable, mais encore une fois, personne n’avait vu la duchesse en compagnie d’un autre homme que le Duc... Il fallait bien se résoudre, l’enfant était bel et bien le fruit de leur union. Elizel était une jeune demoiselle pleine de vie. Elle courait souvent derrière son frère, l'embêtant au plus haut point, se mêlant de choses qui ne la regardait pas. Elle aimait monter aux arbres, rester sous la pluie, admirer la nature qui l’entourait, elle était éveillée au monde et à la magie. Elle n’avait peur de rien. La duchesse regardait sa fille s’amuser, elle souriait. Elle avait donné à son époux un héritier et elle pouvait jouir aujourd’hui de son rôle de mère. Elle n’avait pas eu son mot à dire concernant Théofil, à l’arrivée d’Elizel, personne ne s’était mis en travers de son chemin concernant l’éducation de la demoiselle. Elle lui offrait de somptueuses toilettes. Des robes en satin doublées de dentelles et de pierres précieuses. Des fleurs dans les cheveux, des coiffures dignes d’une reine, parfois Elizel portait des tiares ciselées aux décors floraux. La duchesse aimait sa fille par-dessus tout et la surprotégeait. Combien de fois Elizel était monté dans les pins et avaient glissé.Elle ne se faisait pas toujours mal, mais à chaque fois, la duchesse accourait, refusant qu’on touche à sa fille, sa perle, elle la prenait dans ses bras et la ramenait à l’intérieur. La demoiselle était choyée, bercée. Cette relation, parfois malsaine, n’eut pas d’effet négatif sur les deux jeunes femmes, Elizel devint très proche de sa mère, sans pour autant devenir capricieuse. La duchesse, ayant eu d’autres enfants par la suite, deux garçons, s’en occupa sans pour autant délaisser Elizel. Quelques années plus tard, alors qu’Elizel jouait avec ses frères, elle apprit la mort de sa mère. La duchesse était morte dans la nuit et toute l’insouciance de la jeune fille s’envola. Elle fut longtemps inconsolable. Elle venait de perdre sa mère, son repère. C’est grâce à Théofil que la demoiselle retrouva le sourire, elle avait toujours été proche de son grand frère malgré leurs différences, mais Théofil avait aussi perdu sa mère et il ne pouvait que comprendre le chagrin de sa jeune soeur.





Île de Galma, An 2305, sous l’occupation Telormène :
« Jamais je n’épouserais un Telmarin ou un Calormen ! Ils sont nos ennemis, comment peux-tu me promettre à l’un d’eux ? » Elizel n’avait que dix-sept ans, mais elle avait déjà beaucoup vécu. Sa mère était morte quelques années plus tôt et son père l’avait rejoint il y a peu. Théofill avait donc pris la succession et il avait dû faire face à l’invasion Telormène. Elizel savait que son frère n’avait eu d’autres choix que de capituler face à l’envahisseur, ils étaient bien trop nombreuse face aux habitants de Galma. Une petite île qui n’avait jamais vraiment eu à se battre et encore moins à se défendre. La position de Galma était stratégique, elle se trouvait non loin de Cair Paravel et donc des Roi et Reines de Narnia... Mais de là à ce que son frère accepte de la marier avec une de ces montres, Elizel ne comprenait définitivement pas. Une fête était donnée le soir même et Théofil avait prié sa jeune soeur d’être présente et bien qu’elle hésita longuement, elle décida qu’il était de son devoir d’être près de ses frères, du moins, protéger les plus jeunes, se tenir droite et fière face à ces hommes. Elle avait enfilé une robe rouge, signe de défi, elle ne plierait jamais les genoux. En arrivant dans la salle de réception, les Telormènes s’étaient tués et Elizel avait avancé la tête haute, rejoignant ces jeunes frères elle prit place près de Théofil. Elle croisa le regarde de l’homme qu’elle devrait épouser et eut un haut-le-coeur. L’homme paraissait peu commode et il devait avoir au moins deux fois son âge. Son nez se plissa en signe de dégoût et elle jeta un regard noir à son frère. Elizel ne s’y résoudrait pas. Elle avait beau se dire que s’il avait été plus jeune, peut-être qu’elle aurait accepté, mais même de cette façon, elle ne pouvait s’imaginer marier avec un de ces barbares, un de ces ennemis. Le repas avançait et plus elle le regardait plus il la dégoutait. À la fin, il s’approcha d’elle, bien trop prêt à son goût, et lui dit combien il lui tardait qu’elle soit sienne. Elizel lui lança un regard de défi. Elle avait envie de crier que jamais elle ne serait sienne, que jamais elle ne le laisserait la toucher, qu’elle ne lui appartiendrait jamais, mais les mots restèrent coincés au fond de sa gorge, sa meilleure amie lui tenait le bras et elle sentait les bras de ses jeunes frères contre elle. L’homme s’en alla et Elizel relâcha ses épaules tendues. Elle regarda sa meilleure amie d’un regard qui ne laissait aucun doute, celle-ci comprit immédiatement son désespoir et sa décision. Elles retournèrent dans les appartements d’Elizel et préparèrent les valises de la demoiselle. « J’irais avec toi. Peu importe où tu iras, je te suivrais. Tu ne peux pas partir seule... » Elizel regarda sa meilleure amie, une tristesse grandissait sans son coeur. « Tu ne peux pas, tu dois rester ici et veillez sur mes frères... Que dirait Théofil ? Il se sentira trahir par mon abandon, il ne s’en remettra pas si tu pars aussi... » Il était vital qu’elle reste ici, Théofil avait des sentiments pour elle et elle en avait aussi à son égard, Elizel n’était pas dupe et elle savait que si sa meilleure amie partait aussi, Théofil serait perdue. Elizel quitta l’île de Galma durant la nuit, elle traversa la mer qui sépare l’île de Cair Paravel, celle-ci n’étant pas très étendue, il fallut peu de temps à la demoiselle pour rejoindre le Royaume de Narnia. Au petit matin, elle se rendit face aux Rois et Reines de Narnia afin de demander l’asile. Elle raconta son histoire de mariage forcé et l’asile lui fut accordé. Quel Narnien aurait refusé face à tant de désespoir ?



Cair Paravel, an 2306, après la défaite de l’Empire Telormène:
Les yeux dans le vague, Elizel ne cessait de penser à ses frères et à sa meilleure amie. Elle venait de passer un an à Narnia, loin des siens, afin d’échapper à un mariage forcé. L’année n’avait pas été de tout repos. Les batailles avaient fait rage, les mauvaises nouvelles avaient été un quotidien. Contre toute attente, Narnia et Archenland avaient gagné. Des liens s’étaient tissés. Elizel ne pourrait jamais oublier la Reine Susan de qui elle avait été très proche tout au long de cette année. Elle ne pourrait jamais oublier Jacen non plus. Ce jeune Prince d’Archenland, quelque peu coureur de jupons, mais tout à fait charmant. Elle s’était prise au jeu, séduite par l'insouciance de la chose face à la guerre qui faisait rare. Les jeux paraissaient innocents, lorsque ce n’était pas Elizel qui désirait attirer l’attention de Jacen, c’était Jacen qui faisait tout pour qu’Elizel le remarque. La demoiselle avait aimé vivre à Narnia. Elle allait regretter ces moments passés, mais elle savait qu’elle quittait une contrée pour retrouver sa terre natale ainsi que sa famille. Elle avait peur cependant, peur de revoir son frère, de croiser son regard. Elle avait abandonné les siens par pur égoïsme au lieu d’endurer ce que le destin avait prévu pour elle. Mais Elizel n’avait jamais été égoïste et ce choix-là allait la hanter toute sa vie, elle le savait. En arrivant devant la demeure des ducs de Galma, elle posa le pied-à-terre et éleva son regard vers les hautes tours. Elle entendit des bruits dans la cour intérieure et les portes s’ouvrirent. Deux jeunes garçons, aussi blonds que les blés, en sortirent et se mirent à courir en direction d’Elizel. Celle-ci les étreignit, heureuse de les retrouver, mais surtout, heureuse qu’ils ne la haïssent pas. Elle ne vit pas sa meilleure amie et elle ne vit pas son plus vieux frère non plus. Le coeur serré elle entra dans le château et se dirigea vers la grande salle. Théoffil était assis-là, sur son siège de régent. Il ne bougeait pas, il avait l’air pensif. Elizel s’approcha et vint s’agenouiller près de lui. Elle voulut lui prendre la main, mais celui-ci la rejeta. Il se leva et lui tourna le dos. Dans un élan de colère, de tristesse et de rancune, il la gifla. Elizel posa sa main sur sa joue encore en feu par la gifle de son frère. Ses yeux étaient écarquillés et accueillaient les prémices de larmes de douleur. « Tu n’avais pas le droit... » Et il quitta la pièce. Elizel resta assise et ne bougea plus. C’est là qu’elle fit son entrée. Ces yeux pétillaient et elle sauta au cou d’Elizel. Elle ne lui en voulait pas, elle l’aimait trop pour lui en vouloir, elles étaient comme soeurs et elle comprenait qu’Elizel se soit sauvé pour son propre bonheur. Malgré le bonheur qu’elle éprouvait de retrouver sa meilleure amie, Elizel ne pouvait s’empêcher d’être triste, elle sentait son coeur se briser, elle sentait qu’elle venait d’être rejetée. Théofill et elle avaient toujours eu une relation plus qu’excellente. Ils étaient fusionnels et s’entendaient à merveille. Devoir marier sa soeur à un Télormène lui avait demandé beaucoup trop d'efforts. Mais il savait que c’était un sacrifice qu’il devait prendre et il aurait tout fait pour retarder le mariage, qu’il aurait tué cet homme s’il avait touché à Elizel. Mais elle était partie, elle avait fui sans le consulter... Elle l’avait trahi...





Les années étaient passées, deux ans pour être exact, et les choses ne s’étaient pas arrangés entre Théofill et Elizel. Elle vivait mal cet éloignement, mais elle prenait sur elle, sachant que c’était de sa faute. Alors que les différents Royaumes pensaient que la guerre était terminée et que le bonheur et l'allégresse étaient de retour, un incident se produisit en 2307. La Reine Susan de Narnia fut enlevée, il y en avait d’autres, mais seule la Reine Susan comptait aux yeux d’Elizel. Lorsqu’elle apprit son enlèvement, elle envoya des missives à Narnia afin de savoir si elle pouvait être utile. On lui répondit gentiment qu’elle ne pourrait rien faire de plus et Elizel resta sur son île à attendre des nouvelles. Elle s’inquiétait tous les jours et cela dure jusqu’à aujourd’hui. Elizel avait besoin de son frère à ses côtés, mais il ne vint pas, il la laissa dans son désespoir comme elle l’avait fait autrefois. Elle ne sortait plus que très rarement, attendant des nouvelles qui ne venaient pas. Elizel avait perdu sa mère une fois et elle ne voulait pas connaître la douleur de perdre un être cher de nouveau. Elle décida un jour de sortir de l’enceinte du Duché afin de s’aérer l’esprit. Elle scella sa monture et prit le chemin des forêts d’eucalyptus. Elle se rappelait de ses chevauchés d’antan en compagnie de sa mère. En arrivant devant la forêt, elle descendit de son cheval et entra à pied. Elle posait ses mains sur les troncs, des troncs qu’elle connaissait depuis toujours. Elle se surprit à repenser aux fois où elle escaladait les arbres sous les yeux de sa mère. C’est alors qu’elle vit le visage de Susan dans ses souvenirs et qu’elle décida de se rendre une nouvelle fois sur le continent. Cela faisait presque un an que la Reine avait disparu et elle désirait entendre de vive voix qu’ils faisaient tout leur possible pour la retrouver. Cette fois, Elizel proposa à sa meilleure amie de venir, celle-ci accepta. Évidemment, elle exposa son projet à Théofill, celui-ci fit mine de n’en avoir rien à faire et Elizel partit pour Narnia.

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