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| Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] | |
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Invité Invité | Sujet: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Lun 28 Juin - 10:50 | |
| Depuis que Christian avait retrouvé Mallory il y avait peu (même si ça n'avait pas été dans des conditions très rassurantes, car ils s'étaient retrouvés dans une grotte OO), il avait totallement oublié le stress dû à l'idée qu'une guerre était déclarée. Tout son stress s'était maintenant concentré sur elle, à savoir : Comment lui dire ce qu'il ressentait pour elle ? Non, évidemment, il n'allait pas lui dire u_u elle serait sûrement mal à l'aise, tout comme lui l'était. Et puis mince hein, on verrait bien avec le temps ! OO Donc, ce matin-là, Christian s'était levé un petit peu trop tard. En fait, il était censé retrouver Mallory chez elle à 10 heures, et s'était levé à 10 heures et demi. Pris de panique en s'en aperçevant, Christian sauta du lit. Et c'est le cas de le dire, car il tomba u_u mais se releva immédiatement, et fût prêt en 10 minutes.
Après s'être habillé et préparé et tout le tralala, Christian sortit de chez lui en courant, puis au bout de 20 mètres se rendit compte qu'il avait oublié de fermer derrière lui et y retourna, toujours en courant. Mallory n'allait pas être contente, il ne serait chez elle que dans 20 minutes à ce train-là, et l'aurait donc faite attendre une heure. Une fois sa porte refermée, Christian courut à l'ombren préférant éviter d'arriver en sueur surtout avec ce soleil qui cognait fortement. Quand il croisait des gens qui étaient habillés en noir ou couverts de partout, il ne regrettait pas son short/bermuda beige et son T-shirt bleu clair, ainsi que ses converses basses bleu marine.
Après un bon moment, Christian arriva enfin vers la forêt de Narnia. Il avait pas mal de temps à traverser les montagnes, qui étaient la frontière entre Archenland et Narnia. Pas facile avec tout ça, d'arriver à l'heure à un rendez-vous surtout quand on n'était pas dans le même pays que la personne que l'on doit retrouver. Dans la montagne, Christian avait croisé un vautour qui avait manqué de lui arracher les cheveux tant il était passé près de lui, et un raton laveur bizarre, qui l'avait suivi pendant un bon moment. Non mécontent d'être bientôt arrivé, Christian regardait la forêt avec un soupçon d'hésitation. Il avait entendu dire que cette forêt était un peu bizarre, mais d'un autre côté des choses bizarres il n'était plus à ça près. Après plus de 5 minutes à marcher entre les arbres, le blondinet-chatain-clair-à-mèche vit ENFIN la maison des Grace. C'est sûr, elle changeait du grand manoir, pour ne pas dire l'immense manoir de leur autre monde. Quand il y réfléchissait, il avait eut énormement de chance d'avoir retrouvé Mallory, et même tout simplement d'avoir attérit dans ce monde. Parfois, il lui arrivait de regretter un peu le temps où il était chez lui avec sa famille et ses amis, mais il se plaisait très bien ici aussi. Et puis, il était conscient qu'il vivait quelque chose que la plupart des gens sur la Terre ne viveraient sûrement jamais.
Une fois arrivé devant la maison, Christian arrêta de penser à tout ça et vit Mallory devant chez elle, assise sur les marches qui montaient jusqu'à la porte d'entrée. Il redoutait qu'elle soit de mauvaise humeur, mais s'approcha jusqu'à s'assoir à côté d'elle. Apparement, elle ne l'avait pas remarqué.
" Hum, saluuut Désolé, j'ai eut un petit... Gros contre-temps. Si seulement j'avais un téléphone comme chez nous j'aurais pû te prévenir, mais rien ne remplace le téléphone ici on dirait Tu m'en veux pas trop j'espère ? "
A la base, ils avaient prévu d'aller faire un tour vers la plage de Narnia, qui n'était pas très loin. Christian souria à Mallory, puis se releva et lui tendit la main pour l'aider à se relever, et commença à marcher en direction de la plage avec elle. Un avantage : dans leur monde, les amis de Christian seraient arrivés et auraient charié les deux jeunes gens. Heureusement, il n'y avait personne ici ... Je crois ? |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Lun 28 Juin - 21:30 | |
| Cela faisait un petit moment que Mallory avait retrouvé Christian. Déjà que cette idée était assez improbable au début, le déroulement des retrouvailles était plus improbable encore. Qui s'imagine revoir un ami dans le noir, dans une grotte, dans un autre monde ? Pas moi ! Et pourtant … Aussi, comme c'est bizarre, elle avait retrouvé sa peluche-grenouille : Froggy. Même que cette grenouille avait perdu de sa couleur verte. C'était devenu un graaand garçon, qui s'y croyait beaucoup, certes, mais c'était son ami, donc môssieur allait rester à la maison. Il avait même rejoint la mafia, manque de bol sur le coup. Enfin bref. Pour en revenir au sujet initial, Mallory et Christian s'étaient promis de se revoir. Et Mallory s'était bien faite embêter quand Simon avait appris la nouvelle … en lisant son journal intime. Oui oui, c'est fou comme on a de l'intimité chez les Grace Le matin où ils devaient se voir, Mallory s'était mise à son poste 10 minutes en avance, sagement assise sur les marches. Et Mallory attendit pendant dix minutes, puis vingt minutes, puis une demi-heure. Ça, c'est pour vous faire croire qu'elle est patiente. Mais elle s'énervait pas mal avec Simon qui lui parlait depuis la trappe où sont censés passés les animaux domestiques. Par « animaux domestiques », on entend bien sûr dire lézards violets, chats oranges, mini-alligators, rats bleus et verts … etc. -N'empêche que c'est bizarre, répétait Simon, c'est marqué sur ton journal que c'était à 10h. Il est 10h20. Il a peut-être croisé un grizzli en route ? * BOUM ! * Mallory donna un coup de coude dans la trappe que Simon se prit en plein dans la figure. -AÏÏÏE ! -Tais-toi un peu, abruti u_u Et ARRÊTES un peu de lire MON journal ! -C'est pas ma faute s'il suffit d'une barrette pour ouvrir le cadenas.* BOUM ! *-AAAÏÏÏÏÏÏE OO[...] Environ quarante bonnes minutes plus tard, Simon et Mallory se disputaient toujours, et Mallory n'avait presque pas vu le temps passer, ce qui était plutôt tant mieux. - Et puis d'abord, Freddie je suis sûr qu'il me racontera touuut ce que tu lui as dis, après je t'embêrais avec ça ! MUHA... -Chut, il arrive OO !* BOUM ! * -Aïe. -Salut ! Mais non, t'en fais pas, je ne t'en veux pas du tout Je parlais avec Simon ...L'intéressé souleva la trappe et fit coucou à Christian de sa main libre. Et d'un coup, il lâcha la trappe qui retomba sur ses doigts, lui arrachant un énième "Aïe !". Mallory haussa un sourcil devant la bizarrerie de son frère. Avouez qu'il y a de quoi, aussi u_u Alors que Mallory réunissait tout son courage pour enfin lever son popotin des marches, Christian l'aida, ce qui lui fit faire un grand sourire en tant que remerciement, et puis surtout, sa flemmardise reprit sa place. Et chouette, un effort de moins ! Le truc, c'est que maintenant, il fallait marcher jusqu'à la plage. Et tout ça, sous le soleil cuisant. Y avait pas un tapis volant, dans le coin ? Un petit quart d'heure plus tard, Mallory voyait la plage qui se dressait devant eux. En fait, le trajet n'avait pas été si pénible que la flemmarde de Mallory ne l'imaginait, mais elle avait chaud. Et pouf !, ses chaussures allèrent s'écraser sur le sable. Et plouf !, elle sauta pieds nus dans l'eau. En regardant vers le large, Mallory aperçut deux dauphins qui faisaient des bonds hors de l'eau, et donc, elle n'avait qu'une chose à dire ... -Oooh, c'est mignon !Oui, voilà. Mallory s'apprêta alors à appeler Christian pour la rejoindre, mais elle s'aperçut que les dauphins poursuivaient en réalité le pauvre poisson Arc-en-ciel, qui était si beau pourtant. Et un énorme requin poursuivaient les deux dauphins. La vision de Mallory perdait d'un coup de son charme, surtout que les 2 poissons et les 2 mammifères (oui, les dauphins sont, je vous le rappelle, des mammifères ) se rapprochaient dangereusement du rivage. Enfin, c'est pas en ayant de l'eau qui n'arrive même pas aux genoux qu'elle va se faire manger par un requin, mais bon. Mallory se mit à courir vers la plage en essayant de s'éclabousser le moins possible. Une fois arrivée, elle se laissa tomber sur le sable, l'air de rien, et se tourna vers Christian. -On n'a pas beaucoup parler depuis tout à l'heure … Ça va, toi ? A peine Mallory eut-elle finit sa phrase qu'elle entendit une drôle de musique … Et soudain, une fille vêtue d'une robe rose à paillettes arriva en sautillant partout, secouant sa crinière blonde comme une folle. -Humuhumunukunukuapua'a, Makihiki malahini-who ! Humuhumunukunukuapua'a, hawana, wakawakawakaniki pu pu pu ! Hellow la compagnie ! Vous voulez venir chanter avec moi ? Parce que je me sens un peu seule, quoi Même si ma prestigieuse personne vaut pour deux … (https://www.youtube.com/watch?v=ir38tIOQdT0Mallory regarda la nouvelle venue avec des yeux ronds. D'abord, elle avait vu un cruel exemple de la chaîne alimentaire. Maintenant, une blonde qui chantait des trucs dans une langue incompréhensible … Que le village d'Astérix fuit, le ciel va nous tomber sur la tête. Quoiqu'en fait, elle avait l'air plutôt gentille cette fille. Dingue, mais gentille. Mais, quand venaient les présentations ? Parce que du coup, je ne peux pas faire mon ptit paragraphe, moi. -Wendy Meyer, enchantée Et à qui je m'adresse ? Bien, Wendy. Alors, si vous ne savez pas qui est Wendy, go vers la présentation. Après, je poursuis. La blonde Meyer était partie se promener, cherchant quelqu'un à embêter avec qui s'amuser. Elle avait marché un bon moment, ne croisant que des rabats-joie, et avait fini par arriver sur la plage de Narnia. Et ici, comme par hasard, il y avait deux personnes d'environ son âge, que la vie est bien faite ! Wendy pourrait librement parler de ses délires avec eux, si ils ne lui paraissaient pas trop bizarres, bien entendu. |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Ven 2 Juil - 9:44 | |
| Eh bah si, même dans un monde sans les amis de Christian, il y avait quelqu'un pour l'empêcher d'être ENFIN seul avec Mallory u_u Durant tout leur chemin jusqu'à la plage, il avait tenté à plusieurs reprises de lui prendre la main, mais se ravisait au dernier moment. Il avait l'impression de se retrouver devant le collège, quand ils parlaient tous les deux à la sortie des cours, et que ses amis les observaient, en criant à Christian "VAS-Y, TU PEUX LE FAIRE MEC !" Discretion, quand tu nous tiens...
Une fois arrivés sur la plage, Christian alla s'assoir sur le sable, pendant que Mallory courait vers l'eau et s'éxclamait de son habituel 'c'est mignoon " Mais bon, il fallait le dire, quand elle disait ça... c'était mignon ! Christian s'apprêtait à se relever pour rejoindre son amie (oui, amie u_u **) mais en voyant qu'elle venait elle-même le rejoindre, il se ravisa et se rassey tandis que Mallory s'asseyait également, à côté de lui. Christian eut une fraction de seconde où il chercha qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir dire pour briser le silence, mais Mallory le fit avant lui ce qui l'arrangeait. Elle lui demanda comment il allait, ce qui eut le don de le faire sourire comme un parfait crétin, avant de répondre.
" Oui, ça va maintenant que... "
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'une fille qui devait être sûrement un peu plus âgée qu'eux deux arriva, l'air d'être tombée du ciel dans sa robe rose pailletée et ses longs cheveux blonds qu'elle secouait dans tous les sens, tout en chantant. Quand elle s'apperçut de leur présence, elle leur proposa de chanter avec elle et se présenta. A son nom, Christian ouvrit des grands yeux et regarda Mallory, qui elle aussi avait les yeux grands ouverts.
" Meilleure ? Quelle modestie Elle c'est Mallory Grace ", dit Christian en regardant Mallory, " Et moi c'est Christian Green. "
Il y eut un petit moment où Mallory et Christian se regardaient d'un air étonnés, voir ahuris, pendant que Wendy continuait à chanter sa chanson et les encourageait à chanter avec elle. Elle avait l'air pleine d'énergie et pas le moins du monde méchante, alors autant ne pas la vexer. Bien que le chant ne soit pas vraiment son truc, Christian essaya de capter quelque chose aux paroles que chantaient la blonde bouclée, et essaya de chanter avec elle mais il n'était pas du tout dans le rythme, et les paroles n'étaient de toute évidence pas les bonnes.
" Humu... Kuku, nuapaka ? "
Vu l'air outré de Wendy, ce n'était visiblement pas les bonnes paroles OO' Tandis que la chanteuse "meilleure" internationale continuait de chanter et danser sans visiblement se rappeller qu'elle parlait avec des gens l'instant précédent, Christian se rapprocha de Mallory et lui dit à voix basse :
" Quand c'est pas les gens du collège de chez nous, c'est une blonde folle qui se prend pour "la meilleure" En fait on pourra jamais être vraiment tous les d...EUUUX OO " Si la phrase de Christian s'était finie par un cris, c'était dû au fait qu'un oiseau venait de passer au ras de leurs têtes, et qu'il avait eut le reflexe de tirer Mallory vers le sol (enfin le sable en l'occurence) pour éviter qu'elle se fasse mal à cause de l'animal. Une fois l'oiseau passé, il se releva et prit les deux mains de Mallory pour la relever et ne lui lacha qu'une des deux, trop heureux de pouvoir la tenir enfin. Finalement c'est qu'il aura réussi à la prendre, cette main Un instant, il hésita à la relacher, mais comme Mallory ne se retirait pas, il n'y voyait pas d'interêt à part celui de regretter et finir par se tapper la tête contre le mur. Non non je rigole, Christian n'est pas comme ça OO. Histoire de changer l'atmosphère un peu gênée qui s'était installée l'espace de quelques secondes, Christian souria à Mallory et reprit la parole en voyant Wendy revenir vers eux.
" Hum, donc c'est comment ? Humukunupua papaya timon et pumba ? OO je crois que il va me falloir les paroles " |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Sam 3 Juil - 2:52 | |
| Aah, Wendy était contente. D'abord, on venait de la complimenter sur son incroyable modestie dont personne ne doute. Ensuite, elle venait de trouver un public devant lequel elle pouvait chanter aussi librement que quand elle était sous la douche ! J'entends par ça, bien entendu, qu'elle n'avait pas à se sentir gênée par le fait qu'elle chantait faux par moment. Et ici, il n'y avait aucun miroir, donc aucun risque d'en faire exploser un. Youpi ! Cependant, son cher public sembla se désintéresser peu à peu. Ils se présentèrent comme un certain Christian et une certaine Mallory, de nouveaux figurants dans le grand film de sa vie, dont elle était le rôle principal, bien sûr. Ou plutôt, des choses. Wendy est le centre de l'Univers, tout ce qui l'entoure, même vivant, est une chose. C'est pour cela qu'on dira la Mallory et le Christian ! Et oui, la logique de Wendy est hors du commun. * Mais c'est ce qui fait tout son charme * Ouais, si elle veut. Et, tout à coup, le Christian commença à paraître interessé par sa sublime chanson. Mais ce qu'elle entendit la choqua tellement qu'elle fit une grimace . On venait de massacrer sa chanson, sa belle chanson qu'elle aimait tant. Si les deux chantaient pareils, il valait mieux que la Mallory n'ouvre pas la bouche. Ce qu'elle fit, quelle chance Cependant, le Christian se mit à lui parler, la laissant seule sur son délire. Et chanter Humuhumunukunukuapua'a seule, c'est pas rigolo. Wendy ramassa un bâton qui traînait sur le sable, non loin d'elle, et l'agita dans ses mains comme une règle. - PAS DE BAVARDAGES, JE VOUS PRIE ! Et c'est Humuhumunukunukuapua'a Mais ses remarques passèrent inaperçues, couvertes par un cri du Christian. Wendy laissa alors tomber son bâton qui fut rattrapé au vol par un volatile, et elle assista à une scène de sauvetage encore pire que dans Alerte à Malibu. Enfin, peut-être pas, quand même ... Laissant le piaf s'en aller avec sa "règle d'institutrice", Wendy croisa les bras, regardant la Mallory qui était rouge comme une tomate et qui murmurait un petit "Merci" tout niais qui rappelait à Wendy une histoire de neuneus. En plus, ils se tenaient la main ! Elle voulait de l'action, Wendy ! Mais la Mallory avait l'air contente elle, bien qu'elle souriait comme une grande timide. - Aïe aïe aïe u_u, marmonna Wendy. Elle secoua la tête en signe de mécontentement, surtout que le Christian venait de se tromper à nouveau. C'était pourtant simple ! Humuhumunukunukuapua'a ! N'importe qui aurait pu le saisir d'un coup. Et une seconde, c'était qui ces deux-là ? - Je ne connais aucun Timon et Pumba. Des gueux, sûrement ...La blonde vit à peine la Mallory ouvrir de grands yeux en la regardant que l'oiseau piqua à nouveau près d'eux, laissant tomber le bâton de Wendy à ses pieds. Mais il n'avait aucun respect, ce volatile ! Le bâton aurait pu tomber sur ses orteils, alors qu'elle les avait bichonné tout à l'heure ... ! Le volatile, une mouette en fait, laissa échapper un cri et Wendy sentit un truc tomber dans ses cheveux. C'est là que la Mallory se redressa d'un bon en criant : - Un petit ver avec un parapluie OO !(Ouais, Tit Ver le come-back, oh yeah !) Ah bah finalement, elle n'était pas muette. Mais une seconde ... Un petit ver ? Et un truc qui tombait dans ses cheveux ? Oh quelle horreur ! Wendy hurla alors en courant un peu partout, passa sa main dans ses cheveux et saisit un truc gluant. Elle le balança alors en direction de la mer, assez loin pour qu'il attérisse dans l'eau. Et un poisson arc-en-ciel jaillit de l'eau, attrapa le petit ver et le goba, tout ça avant que la mouette n'aie pu le récupérer. - Tit Ver ... :pleurs:Wendy haussa un sourcil en regardant la Mallory. Après tout, un monstre venait de s'en prendre à ses cheveux. Il méritait bien de finir dans le ventre d'un poisson. Quoique, c'est dégueu le poisson. Regardant à nouveau vers la mer, Wendy aperçut alors la mouette qui la fixait avec un air meurtrier. La blonde saisit son bâton, voyant le volatile foncer sur elle, et le plaça bien devant son visage. Le volatile planta alors son bec dans le bâton et poussa un cri. Wendy balança le bâton et la mouette réussit à se dégager, poussant à nouveau des cris et partant plus loin. Wendy se retourna vers le Christian et la Mallory, souriant comme si de rien n'était. -Bon. On va faire un truc plus facile. Là, vous arriverez à me suivre, je suppose. I WANT IT ALL, I WANT IT, WANT IT ! ...La blonde Meyer fut interrompue par la Mallory qui regardait le ciel avec sa main libre. Bah oui, parce qu'elle tenait TOUJOURS la main du Christian de l'autre, ben voyons. Aah, les jeunes de nos jours. - Y a un nuage bizarre, vers là-bas ...Furieuse d'avoir ENCORE été interrompue, Wendy regarda dans la direction qu'indiquait la Mallory, et soupira. Ce n'était pas un nuage qu'on voyait, mais ... - UNE HORDE DE MOUETTES ASSOIFEES DE SANG OO COUREEEZ ! Wendy retira alors ses chaussures en une seconde, les prit dans ses mains, et se mit à courir aussi vite qu'elle pouvait. Bien sûr, ce n'était pas pratique sur du sable, mais bon. Juste derrière, la Mallory la suivait de près, et encore après, le Christian. Et madame tenait toujours sa main, bien sûûûr ! Comment que ça profite, hein. Le pire c'est qu'elle en était fière, je suis sûre. |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Lun 5 Juil - 19:36 | |
| A peine Christian avait-il eut le temps de réessayer la chanson que Wendy avait proposée, que la blonde se mit à hurler d'un cri suraïgu, tellement fort que Christian se demanda s'il pourrait ré-entendre le chant des oiseaux un jour. Inquiet, Christian tourna aussitôt la tête vers elle en même temps que Mallory, qui parla d'un petit ver. Il l'avait déjà entendue en parler une fois, mais il ne s'en souvenait plus très bien. Pendant qu'il essayait de s'en rappeller, Wendy proposa une nouvelle chanson qui était il fallait l'avouer, beaucoup plus simple à articuler. Le jeune homme tenta les deux premiers mots, à savoir "I want", mais Wendy se remit à crier.
" Rooh, QUOI ENCORE ?! "
Mais à peine avait-il dit ça, qu'il se rendit compte que s'était une mouette u_u Wendy n'avait pas l'air d'avoir remarqué, ce qui était plutôt bon pour lui, en fait Christian allait se remettre à essayer la chanson de Wendy car il finissait par finalement la trouver assez marante, sauf que Mallory fit une remarque sur un nuage qui semblait bizarre. En tournant la tête, Christian vit apparement la même chose que Wendy qui s'écria : " UNE HORDE DE MOUETTES ASSOIFEES DE SANG, COUREEEZ ! "
Elle fût la première à partir en courant, et ne tarda pas à être suivie par Mallory, qui entrainait Christian derrière elle sans le lâcher pour autant. Tandis que Christian se mettait à courire tant qu'il le pouvait, il se rendit compte que les mouettes n'étaient pas si près d'eux, et que Mallory le regardait... Bon, allez. C'était pas tous les jours, qu'il avait l'occasion de lui montrer de quoi il était capable. Christian se mit alors à courire au ralenti, sur un air qui était bien connu, chez lui. Le vent soufflait dans ses cheveux, tandis que son regard perçant aux yeux bleus parfaits regardait Mallory, tandis que la musique continuait, accompagnant la scène ralentie. https://www.youtube.com/watch?v=JuYeHPFR3f0
Les basses battaient au rythme de son coeur, la guitare électrique ( OUI ! il y en a une u_u) s'accordait avec les mouvements de son corps où chacun de ses membres était en action, la trompette (oui oui y'en a aussi !) soulignait l'air héroïque de notre Christian préféré, et le triangle... Bon ok il n'y avait pas de triangle dans l'orchestre symphonique de ce chef d'oeuvre musical, mais on soulignera également la sueur qui commençait à apparaître sur son front, preuve qu'il était en plein effort physique. Et c'est qu'il était bien fière de lui, Christian Jusqu'à ce qu'une racine décide de sortir de terre au moment où son pied arrivait sur le sol, et le fit tomber en beauté après qu'il ait effectué un joli vol plané sur deux bons mètres. Ah, oui c'était peut-être pour ça que Mallory avait dit "Christian !", et pas par admiration... Bon, pas grave. Christian se releva immédiatement, enleva la poussière et le sable qui étaient à présent sur ses vêtements, et souria à Mallory. Mais... La musique s'était arrêtée.
" Je... J'avais fait exprès ! "
Même s'il avait été un peu véxé que son effet soit raté, Christian avait plus d'un tour dans son sac, pour se rattrapper. Mais apparement les mouettes folles décidèrent qu'il réfléchirait plus tard, idée qu'il approuva en courant avec Mallory en vitesse lumière, pour rejoindre Wendy qui semblait avoir trouvé une cachette. Elle avait sortit un parasol rose, un deuxième rose, puis un troisième violet. Non, rose foncé pardon. Christian n'eut pas vraiment le temps de dire qu'il trouvait sa cachette ridicule, car Mallory l'entraina vers Wendy et ses parasoles en marmonnant quelque chose d'incompréhensible, à part les mots "petit ver", "il aurait aimé", mais le reste était impossible à décrypter. Une fois dérrière les parasoles/parapluies, Christian soupira. Wendy ouvrit cette fois un parapluie qui était rosé pailleté, et demanda à Christian de le tenir en l'air. Il s'éxecuta, et ils se retrouvèrent ainsi dans une sorte de forteresse rose, et les mouettes semblaient ne rien remarquer. C'était c... bête en fait, des mouettes. Au bout d'un moment, Christian en avait marre de tenir ce parapluie et se sentait un peu en air de statue de la liberté, mais Wendy l'empêcha lorsqu'il voulu baisser l'objet. Les deux filles étaient en train d'écouter quelque chose, on aurait dit. Ne faisant plus aucun bruit, Christian écouta à son tour et entendit un dialogue assez... étrange.
" Mais, Shrek ! Tu m'avais pas dit, que t'avais des couches en oignon ?! "
" BOURRICOT DE CRETIN D'ANE ! J'AVAIS FAIT UNE COMPARAISON, C'EST TOUT ! "
" ... Shrek, y'a un animal rose là-bas, qui nous regarde. J'aime pas trop ça... IL A 3 PAIRES D'YEUX ! Shrek, fais ton greu FAIS TON GREU ! "
Une troisième personne s'ajouta à la conversation, une voix assez grave et râleuse, mais sèche.
" Fais ton greu. "
Etonné, Christian jeta un regard interrogateur à Mallory. Des Mouettes, maintenant des greu... Tout était normal bien sûr. |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Sam 17 Juil - 13:18 | |
| Courant comme pour sauver sa garde-robe, c'est à dire comme si sa vie en dépendait, Wendy filait comme une flèche, les cheveux au vent. Elle était si rapide et légère ... Qualités que semblaient ne pas posséder ces deux autres fainéants qui couraient derrière à la vitesse d'escargots. Se retournant pour voir ce qu'ils trafiquaient, tout en courant toujours, la blonde aperçut un spectacle ... pitoyable. Enfin par rapport aux siens, quoi. En gros, le Christian faisait son show pendant que la Mallory le regardait avec de grands yeux, semblant ne pas comprendre ce qui se passait. C'est sûr que c'était assez spécial ... D'un coup, la Mallory cria le nom du Christian en ouvrant de grands yeux. La seconde d'après, il s'étalait par terre. Quelle brillante représentation ! Aah, ces amateurs ! Wendy ne put se retenir de pouffer comme elle l'aimait tant, après tout c'était si comique =') N'empêche que la Mallory la regarda bizarrement après, puis lui fit un regard noir oo Sympatoche. Jalouse de sa voix exceptionnelle ? SÛREMENT ! Wendy reprit sa course, cheveux au vent, avec une grâce hors du commun. Lorsque ses pieds retombaient lourdement sur le sable, on entendait "BOUM ! BOUM ! BOUM !", preuve incontestable de son poids plume. Aussi, il y avait un soucis : il faisait horriblement chaud et Wendy commençait à suer. Ses cheveux risquaient donc de perdre de leur éclat ... ! Il fallait faire quelque chose. Il fallait sauver les cheveux de Wendy. Et pour ce faire, il fallait semer les mouettes. Mais comment ? Telle est la question. *Concentration totale mode on *Aaah, ça y est, elle avait trouvé ! *roulements de tambour* ... UN CHÂTEAU FORT ! *trompette* Et dans tous les châteaux forts, il y avait une princesse ... Wendy était bien assez délicate et belle pour prendre ce rôle ; la Mallory ferait la servante et le Christian le cuisinier. Ouais, c'était une bonne idée . Maintenant, de quoi serait faite la forteresse ? De pierre, de bois ? Non, impossible. Ce serait trop long et Wendy se fatiguerait trop. Se fatiguerait à râler sur ses deux fainéants d'esclaves, bien sûr. N'abimons pas une si belle voix pour une si pitoyable cause. C'est là qu'une nouvelle idée traversa l'esprit de notre chère blonde de Wendy ! Bien sûr, elle faillit se perdre en route. Il n'y avait pas d'autres idées dans son cerveau pour indiquer aux nouvelles venues par où passer. En fait, c'était assez vide dans la boîte crânienne de la fille Meyer. Enfin, ne nous attardons pas trop là-dessus. C'était quoi l'idée, déjà ? Ah oui ! Wendy plongea sa main dans sa poche et en sortit un parasol rose, telle Mary Poppins. Enfin nan, Mary Poppins elle a un sac, pas une poche ... Oubliez. La blonde se mit alors à sortir une ribambelle de parapluies roses et deux autres parasols de la même couleur. Commençant à mettre les parapluies ouverts en cercle autour d'elle, les deux énergumènes de Christian et Mallory daignèrent se montrer. Et, bizarrement, la Mallory murmura quelque chose qui ressemblait à : « Petit Ver aurait aimé avoir un parapluie »Non mais elle rêve, on ne prête pas de parapluies de la GRANDE Wendy Meyer à un abominable ver qui a agressé ses cheveux avant de se faire manger par un poisson arc-en-ciel. Ce serait une conduite indigne de la part d'une fille aussi magnifique qu'elle. Quand on parle de la fille magnifique, on parle de Wendy bien sûr. Il y a peu de filles aussi prétentieuses qu'elle, ce pourquoi la jeune Meyer se sent UNIQUE ! Le pire c'est qu'elle en est vraiment fière, d'être à moitié dépourvue d'intelligence. Ah, pauvre fille ... Wendy passa un parasol rose pailletés à Christian et un autre rose bonbon à Mallory, puis s'accorda le plus super-méga-giga magnifique parasol de sa collection, celui qui faisait envier tous les anglais aux parapluies noirs et fades ... LE parasol rose disco qui brille dans le noir et qui fait de la musique ! Wendy ordonna à ses serviteurs de tenir bien droit leurs parasols sans ciller. Elle savait que les mouettes ne les remarquerait pas, malgré que la couleur rose des parapluies et parasols soient loin d'être discrètes. Ça leur faisait un beau château, en tout cas Wendy resta droite comme un garde de la reine d'Angleterre pendant un bout de temps, jusqu'à ce qu'elle entende quelqu'un chanter des trucs louches ... Houla. Les amateurs ne sont plus ce qu'ils étaient. Là, c'était inquiétant ... Sa servante semblait avoir entendu aussi, mais pas le cuisinier qui faillit lâcher son parasol. Wendy petite impératrice le réprimanda sévèrement du regard et continua d'écouter. Elle vit alors trois personnages très étranges qui s'approchaient ... Un âne, un type tout vert et un abominable garçon avec une sucette dans la main. C'était une blague ? Apparemment non. La princesse et ses serviteurs se rapprochèrent pour écouter leur étrange conversation. Crispée qu'on la prenne pour une des paires d'yeux du monstre rose, alors que ses parapluies était absolument MA-GNI-FIQUES, Wendy sentit sa main moite glisser le long de la tige du parasol et appuyer contre un bouton. Elle voulut hurler un « NOOOOON OO » au ralenti, mais il était trop tard. Des lumières roses et violettes, comme dans les boîtes de nuit, s'échappaient du haut de son parasol et décrivaient des cercles dans le ciel. Bien sûr, ceci attira les mouettes et fit crier l'étrange âne qui disait que : « LE MONSTRE A UN RAYON LASER O.O ! »Wendy soupira puis vit avec horreur les mouettes qui revenaient à la charge. Elles se mirent en lignes dans le ciel et passèrent au-dessus de leur abri, lâchant leurs restes de ptit déj' mal digéré sur eux … Et bien sûr, les parasols reçurent tout à la place. Une personne normale est réjouie qu'un objet se soit fait salir par des crottes de mouettes et non pas elle-même, mais Wendy n'est pas une personne normale. Son parasol disco venait d'y passer … -NOOOOOONNN ! -Hé ! C'est quoi sur le dos du monstre ? Shrek, t'as pas fais ton greu -L'âne …Avant que l'ogre n'ait pu finir, l'âne fonça sur eux et écarta les parapluies posés à terre. Le toit du château était dégueulasse et un des murs avait cédé. Ils étaient fichus. Wendy laissa tomber son parapluie, s'apprêtant à fuir, mais elle s'arrêta net. L'âne s'était penché devant la parasol disco couvert de fientes et le regardait avec envie. -Ce truc, là … On dirait de la crème anglaise ! J'aiiime la crème anglaise ! Et sans attendre, il se mit à lécher le parasol. Alors là, c'est VRAIMENT dégueulasse. Un âne qui mange de la crotte de mouette fondue en prenant ça pour de la crème anglaise … Beuuurk ! - La forteresse est prise, fuyons ! Cria Wendy à ses deux serviteurs. LES BLONDES ET LES PRINCESSES D'ABORD ! Et là, elle courut au ralenti, les cheveux au vent, comme Pamela Anderson dans Alerte à Malibu, mais en mieux. En 1000 fois mieux, même ! (à vous de rajouter ou de retirer le nombre de 0 que vous voulez) Sauf qu'en fait, elle ne faisait pas du ralenti, mais carrément du sur-place. Ses pieds ne touchaient même plus le sol. Ça y est, elle s'envolait, son régime avait mené à quelque chose ! Ah mais non, en fait, c'était Shrek qui la maintenait en l'air. Zut alors. -Pas si vite, la blonde !-Dites, c'est un masque de beauté ? C'est sûr que vous en avez bien besoin Et c'est pourquoi les antennes, là ? OoShrek ouvrit de grands yeux, et, quelques secondes plus tard, Wendy se retrouva bâillonnée. De nos jours, il n'y a plus aucune liberté d'expression Le pire, c'est qu'elle ne pouvait même pas prévenir que les mouettes étaient revenues, semblant porter quelque chose avec elles. Et elles s'approchaient dangereusement du petit groupe o.o Son cuisinier et sa servante étaient retenues par le petit sauvage et l'âne dégueulasse, annonçant une joyeuse après-midi pour tout le monde |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Sam 17 Juil - 20:31 | |
| Depuis que Wendy avait gloussé quand Christian était tombé, Mallory était en état de choc. Il lui semblait voir ces espèces de pintades qu'il y avait dans son ancien collège. Celles qui gloussaient tout le temps et à qui Mallory rêvait de distribuer des baffes ... Enfin, Wendy ne semblait pas encore arriver à ce stade de volatile, heureusement. Avec les mouettes, ça ferait une espèce de basse-cours, ce qui n'était pas très réjouissant Aussi, sur le coup, elle n'avait pas apprécié que l'autre blonde se moque du pauvre Christian qui avait dû se faire mal en tombant par terre. Comme si elle ne tombait jamais, elle oO Par contre, qu'est-ce qu'il faisait juste avant ? Mystère. Enfin, Mallory est parfois longue à la détente, vous voyez. [...] A l'abri dans la rose forteresse de Wendy, Mallory entendait elle aussi la conversation étrange entre les trois nouveaux venus. Ceux-ci lui disaient quelque chose, mais le truc, c'est qu'elle n'arrivait pas à se rappeler qui u_u Bah, c'était pas trop grave. On savait déjà que c'était des fous, suffisait de dire "le fou vert, le fou poilu, le fou râleur" et c'était bon Enfin nan. Shrek, l'âne et le ptit c'est mieux. Oui, beaucoup mieux Tout à coup, des lumières jaillirent du parasol et les mouettes arrivèrent de nouveau vers eux. Crétins de volatiles Après une rafale de crottes et une approche assez répugnante de l'âne, Wendy se mit à fuir. Mallory, toujours un peu choquée par ce que venait de faire l'âne, ne réagit pas quand le ptit sauvage arriva vers eux en léchant la sucette, l'air bougon. Levé du pied gauche, ce matin ? Enfin mieux valait ne pas risquer de lui faire la remarque, ce bonhomme n'avait pas l'air amical oo En y repensant, ça faisait un moment qu'elle n'avait pas vérifié qu'aucune mouette féroce n'avait attaqué Christian. Il était temps, là, justement u_u Mallory se retourna donc vers lui, inquiète. Mais en fait, il avait l'air d'aller bien Pas de crotte de mouette, pas de griffures, pas d'air traumatisé, pas d'envie pressante ... Oui, tout allait bien Mais elle préféra rester à côté au cas où, n'ayant pas envie qu'il lui arrive quelque chose. Surtout que Shrek revenait avec Wendy bâillonnée et prise d'envies meurtrières, donc mieux valait se méfier OO L'ogre laissa tomber la blonde qui retira le bandeau qu'on lui avait mis sur la bouche et recommença à crier. Elle n'arrêtait donc jamais -LES MOUETTES OO Y A LES MOUETTES OO Et toi, l'ogre, attends-toi de recevoir des menaces de la part de mon avocat -OO Elle a des légumes parlants ! SORCIERE ! Ignorant l'âne qui hurlait des insultes, Wendy courut se cacher derrière l'ogre. L'âne s'arrêta de traiter Wendy de jeteuse de sorts pour partir en hurlant « JE SUIS TROP JEUNE POUR MÛRIR », tandis que le petit continuait de mâchouiller sa sucette comme si de rien n'était. Mallory regarda les oiseaux qui étaient de plus en plus proches, puis se tourna vers Christian. -Ça te dit on se cache ? Par contre, je ne sais pas où … OO MES CHAUSSURES ! Mallory venait tout juste de percuter (dans le sens comprendre ) : tout à l'heure, quand elle était allée dans l'eau, elle avait laissé ses chaussures sur le sable. Dans la fuite pour éviter les mouettes, elle les avait oublié. Maintenant, deux mouettes en gardaient chacune une dans leur bec, comme des otages. Et il fallait qu'elle les récupère, car traverser la forêt pieds nus, ça devait être douloureux oo Elle ramassa alors sur le sol un bâton comme on utilise pour les lance-pierres (oui, elle en trouve un tout de suite … On voit bien que ce n'est pas la réalité u_u), sortit un élastique de sa poche, ramassa une pomme de pin et la catapulta en direction de l'une des mouettes. Avoir des frères mafieux, ça a du bon, vous savez. Comme par exemple : utiliser très fréquemment des lance-pierres au point de savoir très bien viser La mouette se prit donc la pomme de pin en plein dans son petit crâne, poussa un cri et laissa tomber la chaussure au moment où elle allait passer au-dessus du petit sauvage. Elle finit ensuite son vol dans un arbre. La chaussure, quant à elle, tomba aux pieds du garçon. Celui-ci fut tellement surpris que … * PROUUUT ! * -Ah, ça fait du bien.C'était horrible, monstrueux, il n'y avait aucun mot pour décrire l'odeur. Un gaz nauséabond qui se répandent dans l'atmosphère en asphyxiant presque toutes les personnes présentes. Et Wendy en rajouta une couche en poussant un cri semblable à un ultrason, de quoi vous rendre sourd. Mais quelle abomination ! Mallory se jeta à terre en se bouchant les oreilles, le nez enfoui dans le sable. Elle ne respirait plus, mais là au moins, y avait pas l'odeur. Grande différence bien agréable. Enfin, il était hors de question qu'elle ne meurt ici à cause d'un monstre qui avait abusé de flageolets. Lorsqu'elle manqua d'air, Mallory releva la tête, essayant d'ignorer l'odeur nauséabonde. Les mouettes semblaient avoir disparu, elles aussi chassées par le pet. Mallory regarda autour d'elle pour s'assurer que les gens allaient bien. Shrek et l'âne semblaient se marmonner des trucs comme quoi Shrek n'avait jamais fait pire ; le petit monstre faisait comme si de rien n'était ; Wendy avait sortit une sorte de masque à gaz rose Barbie version Narnia et l'avait mis ; restait Christian. * Faites qu'il n'ait rien eu, faites qu'il n'ait rien eu … OO *Mallory, n'en fais pas trop, jeune fille ! C'était juste un atroce pet semblable à un gaz toxique, ou même à l'explosion d'une usine nucléaire, pas la mort. Quelqu'un n'avait pas de ventilo ? Peut-être que Wendy en avait un dans sa poche ? Enfin non, elle s'en serait déjà servie. C'est là que Mallory remarqua Christian, qui heureusement n'avait pas l'air d'aller trop mal. Bah aussi, après s'être fait asphyxier, hein … D'un coup, elle entendit un bruit de chute puis * BOUM * et enfin, sa deuxième chaussure rebondit sur ta tête et tomba parterre, dans un cri de la dernière mouette qui restait. Mais tout de suite après, Mallory se sentit très bizaaarre. Oui, elle voyait 36 Nounours miniatures qui galopaient autour de sa tête, et elle entendit aussi un rire de Chipmunks. Enfin ça, malheureusement, c'était la réalité : le rire de Wendy. Se retournant vers la blonde, Mallory vit un monstre HORRIBLE . Un truc hideux à corps de pintade avec une robe rose par-dessus, et une tête de Wendy avec le bec rajouté et des plumes roses dans les cheveux. La chose resta rire un bon moment, puis son rire de Chipmunks se transforma en rire de pintade, puis d'oie, et enfin de Woody le pivert. C'était quoi ce cauchemar ? O.O -Miel pops, c'est bzz-bzz-bzz, bzz-bzz-bzz !-Shrek, fais ton greu avant qu'elle chante « A la pêche aux moules » OO !-Gné ?Oui, Mallory s'exprime essentiellement en grognements quand elle est sonnée. -GREUUUUUUU ! Elle aurait eu les cheveux mouillés, c'était sec en un rien de temps avec le grognement de Shrek. Par contre, ça décoiffe. Mais ça réveille ! La Wendy-Pintade avait disparu, tant mieux. Par contre la Wendy-Princesse était toujours là. -J'ai combien de doigts ? demanda l'âne pour s'assurer que ça avait fait de l'effet. -... T'as un sabot oo-Bien Maintenant, l'interrogatoire Une seconde … Y avait un interrogatoire ? Et pour savoir quoi, au juste ? Le nombre de doigts de pieds ? Le petit rangea sa sucette au niveau de sa ceinture et sortit une lampe torche à la plage, éclairant le visage des trois seules normales (ouais bon, on va dire u_u) présentes dans cette réponse. -Alors ... Vos prénoms et noms, jeunes gens ? Mallory réfléchit un instant. L'ogre Shrek avait l'air d'un psychopathe mangeur d'adolescents. Hum nan, j'déconne, il avait l'air ronchon mais gentil L'âne c'était un taré mais drôlement sympathique, par contre le petit empoisonneur d'oxygène faisait peur. Il fixait Wendy, Mallory et Christian avec un air de tueur depuis tout à l'heure, de quoi vous rassurez . Mieux valait ne pas trahir leur identité, au cas où le petit ramène une bande de tueurs qui les recherche partout après leur fuite. Oula, j'me fais des films Une seule chose lui venait à l'idée, et ça pourrait se camoufler en plaisanterie au cas où on la croit pas (plan B). De toute façon, elle s'était pris un coup sur la tête, elle avait une excuse u_u -Moi c'est Mireille l'abeille, lui c'est Siméon le papillon, et elle Adèle la sauterelle !Wendy la regarda avec un air étrange, comme si son reflet (à Wendy) venait de dire que sa couleur préférée était le bleu. En gros, comme si elle la prenait pour une profonde tarée. L'âne ouvrit de grands yeux, Shrek la dévisagea bizarrement et le petit éternua. Bon, plan B -Shrek, faut refaire un greu plus fort ! J'crois que la chaussure a frappé fort oo ... chuchota l'âne à Shrek. -OO Non, non, c'est bon ! J'rigole. Je m'appelle Mallory, lui c'est Christian, et elle Wendy -Wendy C. (la) Meyer -La sorcière ! Et vous avez des pouvoirs magiques ? -Oo Non.-Alors elle fichait quoi la Wendy ? -Hey, c'est moi qui met des déterminants devant les prénoms -CHUT ! On va aller voir Potelé pour régler ça.-Ouais, s'il n'est pas dans sa sieste princière … Mais ils vont voir le chemin du repère OO-Meuuuh non Shrek sortit alors trois mouchoirs à carreaux identiques, se moucha dans l'un d'eux et les rangea dans sa poche. -On leur en mettra quand on arrivera. Tous sur le dos de l'âne ! L'âne voulut protester, mais il était trop tard. Shrek avait déjà traîné Wendy sur l'âne, et Mallory la rejoignit après avoir ENFIN enfilé ses chaussures, faisant déjà perdre équilibre au pauvre animal oo Elle attendit Christian, et quand celui-ci fut monté aussi sur le bourricot, la bête s'écroula. Le petit arriva alors, souleva l'âne et les trois autres dessus, et le mit sur son dos. Bon sang, il fallait pas l'énerver celui-là oo Surtout qu'il serait capable de péter, et là c'était la fin. Maintenant viennent les questions, car Mallory en pose tout le temps : 1) Ils allaient où ? 2) Qui était Potelé ? 3) Comment le petit monstre pouvait-il les porter ? 4) Qui devrait hériter du mouchoir dans lequel Shrek s'était mouché ? Considérons la 4e question comme la plus importante. Bref, ils commencèrent à avancer, Shrek guidant le petit. L'âne chantonnait le générique de Lucky Luke, c'est à dire ça : https://www.youtube.com/watch?v=fNg09WYT48I&feature=related et ne pouvait s'empêcher de parler, ce qui agaçait tout le monde. Tout à coup, il s'écria : -Hé, Mallory ça fait Mal au riz ! - Et Mireille l'abeille elle pique.-Les abeilles quand ça pique, ça meurt. Enfin nan, il suffit qu'elles sentent mon haleine. Les papillons, je les épingle dans la collection de Daddy. Et les sauterelles, je les grille à la loupe.Cette déclaration plutôt inquiétante laissa tout le monde silencieux, sauf bien sûr … -Daddy ? Daddy, Daddy Cool ! Chantonna l'âne. -Oh nooon …Et ceci dura tout le voyage. Enfin, 15 minutes ça va. D'un coup, on leur banda les yeux. Et au nouveau cri-ultrason de Wendy, Mallory comprit que c'était elle qui avait eu le mouchoir plein de morve. Bientôt, on entendit des voix. Et aussi des claquements de fouets. -C'est qui, eux ? Demanda une petite voix. -On sait pas, coco, on les a trouvé sur la plage, dans un abri tout rooose *-*, répondit l'âne. La petite voix grogna quelque chose et fit à nouveau claquer un fouet. Ceci inquiéta Mallory. Aaah, si elle avait su que ce n'était qu'un bonhomme en pain d'épices parlant avec un fouet en réglisse … Un peu plus tard, on leur retira les mouchoirs. Ils purent alors apercevoir une femme aux cheveux gris assise sur un siège ressemblant curieusement aux trônes des toilettes en bois au fond du jardin. Ils étaient entourés d'arbres, mais on voyait toujours la plage. Elle n'avait pas l'air loin du tout, ce qui était curieux. Remarquant son air, l'âne fit ses confessions. -En fait, on est à deux minutes de là où on était, mais on s'est pomés en route .-Je vous attendais, Monsieur Bond. Enfin, Shrek … s'écria la dame lorsqu'un miroir bien placé par un nain fit refléter un rayon du soleil sur son visage. -Dites donc, elle se sent plus, Marraine la fée oO ! Chuchota le bourricot. C'est clair qu'elle avait l'air défraîchie, la vieille. Y a les trucs de Mixa pour radoucir la peau et les escargots pour les rides (je tiens ces infos de Sighild ), qu'elle sache. Brusquement, une porte s'ouvrit dans un énorme tronc, et un blond en sortit en agitant sa chevelure. -C'est moi, c'est moi, le royal chevalier ! Avec mes muscles, et mon brushing d'enfeeer ! MAMOUNETTE !-Mon pitit chou !Le blond sauta sur les genoux de sa mère, et le siège s'effondra. -Qu'il a l'air bêêêête !Mallory approuva la remarque de Wendy d'un signe de tête, tandis que le type qui se présentait sous le nom de Charmant se dépoussiérait. Bah dites donc, il y avait avoir de l'ambiance |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Mer 21 Juil - 19:56 | |
| Pas la peine de vous refaire toute la scène qui venait de se dérouler avec le point de vue de Christian (je vous passe sa mauvaise humeur quand l’âne a cédé sous son poids hein), on pourrait résumer ses sentiments en quelques mots profonds : Houlà, Oh Mon Dieu, brocolis, bourriquot, CHUT !, brushing ?, HAHA !, Aah… Une âme de poète, je vous jure. Devant la scène Charmant/Marraine la bonne fée (pas fichue d’avoir un surnom, hein… non non il lui faut le nom de trois milles caractères), Christian tourna aussitôt la tête vers Wendy, qui avait encore un air dégouté, après l’épisode du mouchoir usagé. Charmant avait des cheveux blonds qui bouclaient un peu aux extrémités (le brushing commençait à foirer, à cause de l’humidité du lieu), Wendy les avait blonds aussi mais joliment bouclés pas foireux. Il avait l’air sûr de lui, Wendy s’auto-idolâtrait. Charmant était ridicule, Wendy était… Non, elle n’était pas ridicule enfin pas trop. Disons qu’elle faisait gentiment sourire . Christian commençait à bien l’apprécier, malgré le fait qu’elle ne pense qu’à elle et le considère comme un esclave.
" Eh, mais ils iraient super bien tous les deux ! "
SBAF, à peine eût-il prononcé ces paroles que Charmant lui en colla une belle, une charmante, une énorme, et je vais me taire. Il avait un petit air choqué, façon très british « Ouhd, I’m chocked ! DAMNED ! »
" C’est ma maman, petit… PFF ! "
Et sur ces paroles pleines d’esprit, Charmant partir les fesses bombées vers l’arrière, les mains tendues devant lui et le regard hautain direction… Direction le fossé d’en face, où sa mère s’empressa d’aller le repêcher. L’âne se mettait à chanter la chanson de Titanic, pendant que les deux s’en allaient, couverts de boue. Le bourriquot ne tarda pas à s’en prendre une belle aussi, par Shrek qui le suppliait d’arrêter de chanter, de parler, de respirer, et lui promettait de ne plus jamais lui parler en retour. Un grand silence s’installa, et un petit POH ! Retentit. Le bruit semblait sortir de la bouche de l’âne, qui serrait ses lèvres et les relâchait d’un coup, provoquant un petit bruit insupportable semblable à une ventouse. Christian rigola, puis fit le même son, ce qui semblait irriter Shrek, car il se mit à fixer les deux avec un regard noir. Il semblait prêt à exploser, et ce fût le petit péteux qui brisa le silence tendu qui s’était installé par un :
" Eh, tu vas faire ton greu ? "
Oui, nooon, ça il fallait pas le dire… Shrek devint tout vert, non pardon rouge, et cria toute sortes de choses sans queue ni tête, telles que « LES OGRES ET LES OGNONS ONT TOUS LES DEUX DES COUCHES, COUUUCHES ! POURQUOI ON ME LAISSE JAMAIS TRANQUIL, AVEC EN PRIME CE CRETIN D’ANE QUI ME CHAUFFE LES… AAAAAAH J’EN PEUX PLUS ! NE T’EXPRIMES PLUS, SOUS AUCUN MOYEN, JE ME SUIS BIEN FAIT COMPRENDRE ? » On n’entendait plus que les petits bruits que font les grillons, quand quelqu’un a foutu un gros blanc, et l’âne lança un clin d ‘œil à Christian et aux autres, en ajoutant « Vous en faites pas, j’ai la chanson qu’il faut pour le calmer, c’est une gentille grosse bébête dans le fond faut pas se fier à son apparence de méchante brute ! Eeeet, demain matin…. Les gondoles à Venise… NE ME QUITTE PAAAAAAAAS ! Bon bah quoi, je pensais que ça marcherait !» Shrek fixait l’âne comme si il venait de lui raconter l’histoire des trois petits cochons version adultes on va dire, puis lui répondit simplement « Bon bah alors, arrêtes de penser… » « Quoi ?! Ah non Shrek, là tu m’obliges ! » répliqua l’Ane, puis il se remit à chanter sur un autre air bien connu. Allez, je veux que vous chantiez aussi en lisant ça ! « Je veux bien vendre mon âme au diableuuuh, avec lui on peut s’arrangeeer ! Puisqu’ici tout est négociable, mais vous n’aurez paaas :suspect : ma liberté de penseeeeer ! » Après ce petit refrain, il regarda tous les gens présents le fixer avec des têtes ahuries, et il s’apprêtait à en faire une autre lorsque Shrek l’attrapa par la queue.
« Ouh, OUUUH! Lalanaaa! OO SHREEEK, LACHES MOIII! » S’écria l’Ane, avant de se faire jeter comme un cow boy l’aurait fait, à l’autre bout de la plage. Shrek se tourna vers tout le monde, et dit : « Quelqu’un d’autre veut partir en voyage, ou on avance ?! » tout le monde répondit par un hochement de la tête, sauf le petit péteur, qui demanda « Mais… Tu le fais quand, ton greu ? » Et tandis que Shrek les amenait voir le « dealer », le petit continuait de le tanner tout le chemin, lui demandant quand est-ce qu’il ferait son greu, tout en sautillant avec sa sucette en main.
« On y est ! J’vous laisse entrer tous seuls, moi j’ai un peu peur de lui et son agilité légendaire », déclara Shrek avant de partir dans un gloussement d’ogre, ce que par un heureux hasard, il était.
Christian pénétra en premier dans l’espèce de tente, et vit un chat roux assis sur ses fesses sur un coussin rose bonbon, de même couleur que le nœud papillon qu’il avait noué autour du cou. Le chat regarda Christian et les filles qui venaient d’entrer avec un regard de tueur, et prononça d’une voix grave et inquiétante, avec un petit accent latino :
" Nou’lis moi, si tou l’oses… "
Nourrir ? Un petit chat tout gras comme lui ? Euh, ouais enfin bon il avait pas que ça à faire il devait encore réussir à parler avec Mallory tranquillement, comme l’après-midi avait été prévu à la base en fait…
« Ecoutes mon p’tit chaton, t’es bien mignon mais moi à la base je devais être seul avec mon amie Mallory pour… Bah pour passer un moment tous les deux en fait, TRANQUILS, sans PERSONNE :suspect : Ne te sens pas visée Wendy. Donc tu chasses des souris je sais pas moi, mais si on nous a emmenés ici pour te donner ton quatre heures, c’est mort. Venez les filles, on s’en va. Si ça se trouve c’est un coup monté, avec la guerre on sait jamais. »
Mais les filles ne bougeaient pas, elles regardaient le chat avec amour presque. Wendy à la limite, Christian finissait par ne plus trop s’étonner de ses comportements bizarres, mais Mallory… OO Mallory, amour, CHAT ?! OO Prêt à casser la tête au chat roux et potelé, Christian fit demi-tour en un bond et croisa le regard du petit… Oh, mais qu’il était tout mignon… Avec ses grosses pupilles noires, son petit chapeau de pailles entre les pattes avant, et son ronronnement tout doux.
" Nourrissez-moi… :cry : " |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Sam 24 Juil - 2:13 | |
| C'était horrible, dégoûtant, collant, ogreux, visqueux, absolument dégueulasse ! On venait de lui bander les yeux avec un mouchoir à carreaux VERT plein de morve. Et ce vert-là n'allait pas du tout avec le rose bonbon de sa tenue ! Oh, quelle horreur ... C'était si horrible que Wendy en poussa un cri de dégoût. Oui, vous vous demandez : "Mais alors, la morve ... ?". Bah ça ressemble à quelques uns des produits visqueux qu'elle se met pour la peau pour se maquiller, quoi. Donc ça ne la choque pas. Bah, que voulez vous ? C'est Wendy, hein. Sa singularité fait que peu de choses lui semblent anormales, elle trouve toujours une raison à tout. Par exemple, le fait que le Christian la regarde elle puis Charmant tour à tour voulait simplement dire qu'il comprenait que même un type dont le nom est un adjectif qualificatif plutôt avantageux ne peut rivaliser avec la GRANDE Wendy Meyer. Et qu'il s'écrie : " Eh, mais ils iraient super bien tous les deux ! ", ça voulait dire que ... Hum, disons que Wendy a compris du même sens que Charmant. Qu'il se prenne une baffe, ça voulait dire que Charmant avait lui aussi compris que Wendy était mieux que lui, et du coup il voulait passer sa rage sur quelqu'un. La blonde enroula ses cheveux entre ses doigts avec un air supérieur qui se transforma en un faux air peiné lorsque l'autre imbécile tomba dans le fossé. C'était triste de voir des gens aussi peu familiarisés avec leur environnement, vraiment. Si triste que Wendy gloussa. Bref, avance rapide ---> [...] Oh, c'était drôle ! On entendait les chansons de l'âne version Chipmunks ! Attendez ... C'est une blague ? Non ? Bon. Alors, alors … L'âne qui se fait balancer sur la plage, un chat roux potelé allongé sur un coussin, Christian qui râle avec une voix de Chipmunks … Une seconde, elle était de trop, sois-disant ? Ce cuisinier ne serait pourtant rien sans sa reine. Bon, continuons : un « Il est mignooon ! » en Chipmunks, un nain avec une perruque, un rouleau de … Ah non, on est trop loin, là. Retour arrière [...] <---. Vous savez quoi ? Les gens en marche arrière, c'est bizarre. Les « Il est mignooon ! » aussi (« nooongim tse lI ? »). Bon, on va se stopper au chat roux sur le coussin. -Il est trop mignooon !Alors que sa servante et son cuisinier semblaient tout attendris devant la chose, Wendy trouvait ce sac à puces absolument répugnant. Mais pourtant, elle l'observait avec un sourire grand jusqu'aux oreilles. La raison ? Le regard tout gentil-tout innocent du petit matou agrandissait tant ses yeux que Wendy pouvait voir son visage s'y refléter. Elle pouvait donc admirer sa splendide crinière blonde, ses magnifiques yeux marrons, son sourire radioactif … hum radieux, ses joues roses et son air gaga. -Quel beau regard *o* !-C'est pou'l mieux te zieuter, mon enfant.-Quel charmant sourire *o* !-C'est pou'l mieux me trrrouver une femelle, mon enfant.-Quelle splendide chevelure *o* ! -C'est pou'l mieux fairrre L'orrréal, mon enfant !-Mais Wendy … Il n'a pas de cheveux oo-Je parlais de mon reflet, voyons !Ah, ces gens ! Ils ne comprennent rien de rien. Potté fut si choqué qu'il en resta figé. Aussi, c'était assez dur de bouger avec sa corpulence … Oui, pauvre minou Enfin non, Wendy n'a aucun sentiment pour les autres à part le dédain et la supériorité. Elle put donc s'admirer encore quelques instants. Quelques instants oui, jusqu'à ce qu'une souris intrépide saute par-dessus son épaule pour atterrir dans la gueule de Potelé avec consentement. Oui, elle venait d'assister à un suicide … C'était si cruel de voir la vie d'une pauvre souris s'envoler en faisant un simple bond dans la gueule d'un matou. Si cruel que Wendy en rit comme une Chipmunks. Vexé, Potelé s'en alla. Un rire diabolique retentit soudain. Et un tapis rose se déroula en passant devant Wendy et ses « serviteurs ». Le tapis avait une drôle de consistance, on aurait dit du papier … Mais Wendy ne voyait pas de quelle papier il s'agissait. Elle ne devina même pas quand un nain passa sur le tapis en marchant avec un air hautain, une perruque bleue et bouclée sur la tête, et que la Mallory marmonna quelque chose qui ressemblait à : « Non mais ils se prennent pas pour du caca les punks, de nos jours oo »Pourtant, c'était bien cherché. Enfin c'était quoi, un punk ? Le nain ignora la remarque puis fit un sourire mesquin à Wendy, Mallory et Christian. Il sortit ensuite trois parchemins assez anciens et en distribua un à chacun. [Je continue avec Mallory =O] |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Sam 24 Juil - 15:56 | |
| C'est fou ce qu'il peut y avoir comme action en une demie heure. En une demie heure, Mallory avait vu un prince furieux, Christian qui s'en prenait une, l'âne qui chantait des trucs étranges, Shrek qui s'annonçait « botteur de fesses professionnel », et finalement, ils arrivaient devant l'antre du Chat Potelé. Le petit avait suivis Shrek en le harcelant toujours autant, ce qui avait le don de fâcher l'ogre. Peut-être que le petit finirait au bout de la plage, lui aussi … Puis, en entrant, Mallory aperçut un gros chat roux. Au début, il lui parut assez bizarre, surtout quand il demanda à ce qu'on le nourrisse. Mais en croisant son regard … -Il est trop mignooon !Aussitôt elle se pencha sur le chat avec un regard brillant, toute attendrie, ne prêtant même pas attention aux paroles de Christian. Wendy aussi semblait apprécier le chat, mais d'après ce qu'elle entendit plus tard, ce n'était pas pour les mêmes raisons … Même que la blonde réussit à le vexer et le faire partir, juste après qu'il ait engloutit une souris. Et alors, un rouleau de P.Q se déroula (oui, c'était que Wendy n'arrivait pas à comprendre), puis un nain punk se présenta devant eux. Il avait l'air louche, ce nain Surtout quand il leur tendit à chacun un parchemin. -Je suis le nain Tracassin. Vous désirez quelque chose de particulier, quelque chose que vous pensez ne jamais pouvoir obtenir ? Signez et vous l'obtenez !Mallory adressa un regard soupçonneux au nain puis regarda son parchemin. Apparemment, c'était un contrat. Un contrat « Pour vivre une vie de contes de fées avec les gens qu'on aime, doudous inclus ». Mouais, ça ressemblait pas mal aux arnaques sur internet, ça. Enfin, avec les doudous inclus … ? Non, Mallory, ressaisis-toi ! C'était louche. Wendy, pourtant, ne semblait pas trouver ça bizarre. Les yeux pleins d'étoiles roses, elle s'écria avec admiration : -C'est marqué « Devenir une star mondialement connue avec une armée de toutous roses à ses pieds » ! C'est vrai ? -Mais oui, voyons ! Pourquoi ce serait faux ?Bah pour se faire des affaires, voyons. Il a jamais vu Shrek 4, lui ? Mallory examina à nouveau son parchemin, et s'aperçut qu'il y avait des petites écritures. HAHA ! Retenez bien cette morale, ô innocents lecteurs : TOUJOURS lire les petites lettres. Beaucoup de choses pouvaient y être cachées. Dans ce cas là, c'était des préventions. Enfin, pour le début. « ATTENTION : Évitez toute signature pour les personnes suivant un traitement contre la varicelle bleue, ceux qui auraient la phobie des pigeons ou qui seraient de grands mangeurs de papayes. »Ok, c'était déjà inquiétant. « Garantie 1 jour. Ne jeter que dans les poubelles adéquates, postées dans tous les magasins de la région. Ne pas laisser à la portée des enfants de moins de 18 mois. En cas de soucis avec le produit, contacter le vendeur ou alors attendre son heure en mangeant des Petits Beurres. A consommer (les Petits Beurres) avant le 30 février. »Une seconde … Ils étaient où les Petits Beurres ? Et puis « attendre son heure » ? En plus, y avait pas de 30 février ! Mais quel arnaqueur ! Mallory chiffonna son parchemin et s'avança vers le nain. -Mais je vais vous le faire manger, moi, votre contrat ! Oui, c'est bien la fille qui trouve tout trop mignooon qui dit ça oo. Elle fit signe à Christian et Wendy de laisser tomber, mit son parchemin en boule et fixa le nain de haut. -Espèce d'arnaqueur …Sans attendre les protestations du vilain bonhomme, Mallory lui arracha sa perruque bleue et bouclée et fourra son papier dedans. Le nain plaqua ses mains sur sa tête, l'air furieux, et tapa du pied. Ooh, une nouvelle danse ? -Blanche-Neige, t'es dans la mouise ! CUNEGONDE, MA PERRUQUE GROSSE COLERE ! Un buisson se déplaça alors dans un petit générique « C'est moi Cunégooonde, la plus belle du mooonde ! » sur un ptit air débile, et arriva à côté du nain Tracassin. Soudain, une main en sortit, faisant un signe de Peace and Love puis sortant une perruque orange vif. Elle la plaça sur la tête du nain Tracassin puis repartit dans de petits bonds en retrait. Le nain la redressa bien et prit un air effrayant, puis il fit un rire diabolique. C'est cet instant que choisit un pigeon pour passer au-dessus de l'atroce personnage et de laisser une crotte lui tomber sur la perruque. Son visage se décomposa et il sentit la fiente dégouliner tandis que Mallory se retenait d'exploser de rire. -Alors … Ça ne marche plus, pour le contrat ? Devina Wendy. Excellente déduction, Watson ! N'empêche que les progrès en devinettes de Wendy ne semblèrent pas plaire à Tracassin. Celui-ci se mit à piétiner sa perruque d'un air rageur, tel Joe Dalton qui vient de se faire attraper par Lucky Luke. -Je voulais faire simple balayeur mais Maman ne voulait pas, résultats : je me retrouve à faire de la pub à des nuls qui ne comprennent RIEN ! J'ai besoin d'arnaques pour vivre, moi ! Ho, et puis si c'est comme ça … ROBERTA, CUNEGONDE, GERTRUDE, HORMONE, … LES COUPINES ! EN RANG PAR DEUX ! ET-QUE-CA-SAUTE !Une bonne dizaine de buissons se mirent en cercle autour d'eux, avançant comme Cunégonde précédemment. D'un coup, les buissons remuèrent en même temps et des sorcières en sortirent. Certaines parurent étrangement familières à Mallory mais elle ne parvint pas à se rappeler de qui il s'agissait. Rien qu'en voyant leurs expressions, on comprenait qu'ils ne fallait pas trop les chercher. Alors autant réfléchir à leur identité plus tard ! Mallory attrapa la main de Christian et courut, courut, couruuut, évitant les sorcières comme elle pouvait. Et Wendy ? Non, on ne l'a pas oublié, elle a juste pris l'initiative de partir en première en criant « LES BEAUTES ET LES BLONDES D'ESPRIT D'ABORD ! ». Tracassin leva alors un bras dans leur direction et ordonna aux sorcières de les poursuivre, ce qu'elles firent sans attendre. Mallory avait perdu de vue Wendy et les autres sorcières bizarres se rapprochaient. Non mais c'était quoi cette histoire ? Dans l'inquiétude, Mallory se tourna vers Christian dont elle tenait toujours la main. Le pauvre, elle espérait qu'il n'était pas trop choqué. Pour Mallory, ce n'était pas trop impressionnant, vu tout ce qui se passait à la maison avec les mafieux ... Mais pour Christian, hum oo Mallory n'avait pas envie qu'il soit choqué ou qu'il lui arrive quelque chose, elle tenait beaucoup à lui, et puis ... Et puis ... -Je ne sais pas comment que ça va finir tout ça, mais …-UN VIEIL HIPPIE ET UNE MAMIE SAUVAGE ME POURSUIVENT ! Wendy arrivait en courant, l'air affolé et les bras en l'air. Mais elle avait le chic pour interrompre les gens, cette fille OO Au moment de la séquence émotions en plus. Enfin non, Mallory elle-même ne savait pas ce qu'elle allait dire ... Ouais, voyez comment qu'elle veut faire genre, parfois. Mais en attendant, c'était quoi cette histoire de hippie et de mamie sauvage ? Mallory fit un regard interrogateur à Christian et se stoppa, bien que les sorcières continuaient de foncer sur eux et prenaient pas mal d'avance. Bientôt, elles les auraient rattrapé. Wendy se réfugia derrière Mallory et Christian, tremblante comme si elle avait vu un fantôme. -Protégez-moi, chers serviteurs de mon cœur :pleurs: !Mallory regarda Wendy avec des yeux grands comme des soucoupes. Tout d'un coup, il y eut une lumière éblouissante un peu plus loin devant eux, sur un espèce de talus. Deux personnages apparurent alors dans la clarté de l'illumination. Mallory n'arriva pas à distinguer grand chose si ce n'est que l'une des silhouettes avait les cheveux au vent. Sûrement la mamie sauvage … Wendy se mit à pleurer et crier, disant qu'elle était trop jeune, belle et talentueuse pour mourir. Un nouveau rouleau de P.Q géant se déroula, et la lumière commença à faiblir. Bientôt, on put distinguer un vieux monsieur avec une longue barbe blanche où étaient nouées plein de jolies fleurs, et une vieille dame à l'air défraîchi. Ah, non elle avait inversé les rôles … La silhouette qui avait les cheveux au vent était le monsieur, le vieil hippie. La dame, c'était la mamie sauvage. Tous les deux descendirent le tapis de P.Q avec un air supérieur, voyant le nain Tracassin continuer de dérouler son tapis. Aussi, il y avait de quoi. Leur tapis à eux était en papier Lotus Confort, tandis que celui de Tracassin n'était qu'un simple papier de Super U. Non mais Mallory venait de choper une insolation ou quoi ? -Albousse, penses-tou qu'un chour nous réoussirons à trouver des nains qui neuh sont pas de basse qualité pour notre chardin ?-Je l'espère, je l'espère … On les rangera près des rafflesias. Et nous répandrons la paix dans le monde !-Oh, Albousse ! Regardes le peutit bonhomme avec des chefeux rouches ! Il serait parfait ! Parfaiteument parfait !Les deux rigolos terrorisaient Wendy qui se retenait de pleurer, cachée dans son coin. Pour Mallory, ce n'était qu'une bizarrerie de plus. Mais à quoi pense donc cette créatrice qui fait ses réponses ? Je vous le demande bien ! Le nain Tracassin ne tarda pas à arriver, suivi des sorcières. Ils se stoppèrent tous devant les deux drôles de gens, apparemment horrifiés. -Ho non ! Pépé Dumby le hippie et Mémé McGo la mégère ! S'écria le nain. -Elle a juste eu une enfance difficile ! Justifia le hippie. -On va régler ça ! Cria une des sorcières à la crinière brune. -Hormone … NON ! Hurla Dumby. -Abracadabra que cette mégère se change en serpillère ! Formula Hormone. -Gosheuh ! La certaine « Hormone » avait sortit un long bout de bois. Bon ok, c'est une baguette magique, vous avez deviné. Elle la fit tournoyer autour de sa tête puis pointa la vieille McGo qui faisait un regard meurtrier à la sorcière. Tout d'un coup, une minuscule étincelle rouge sembla se former au bout de la baguette, puis l'étincelle s'agrandit et … * BOUM * |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Lun 26 Juil - 17:12 | |
| Ouais, bah monde de fous, c'était vraiment l'adjectif pour qualifier ce monde. Au début, Christian devait bien avouer que ça le faisait un peu rire tout ça. Les mouettes et les parapluies, à la limite il en riait, tout comme il riait aux bêtises des jumeaux Grace, les petits frères de Mallory. Enfin, il en riait jusqu'à ce que Mallory leur crie dessus, et qu'il balbutie un "Euh, hum, c'est pas drôle...". Durant le moment où les filles étaient en extase devant le chat (ou devant ses yeux, pour certaines. Pardon, certaine.), Christian tirait une tête assez... Boudeuse. Shrek vint à côté de lui, et lui donna un coup de coude voulu amical, qui s'avéra plutôt brutal. Eh mais en fait, il était pas sorti lui ?
"Eh, mec. Tu sais, si tu veux conquérire la belle, saches que les blondes sont un peu..."
"C'est pas la blonde que je veux", le coupa Christian, bras croisés en tappant d'un pied, l'air impatient tandis que Mallory était toujours en extase devant le félin boudiné. "Et puis d'abord, eh bin il est même pas beau ce chat potelé !"
Véxé et ssurtout horriblement jaloux, Christian lança un regard noir au chat, qui en faisait autant. Oui, il était jaloux d'un chat, ça arrive. Bon non, ça n'arrive pas vraiment mais on lui pardonne, il est amoureux. Et pour être amoureux, ça il l'était sans aucun doute. Rien que son comportement de jalousie envers un chat qui se dilatait les pupilles prouvait qu'il tenait à Mallory. Le fait qu'il ne parte pas prouvait ensuite qu'il préférait rester, pour surveiller que rien n'arrive à Mallory, surtout qu'ils n'avaient aucune idée d'où ils étaient, exactement. Pendant que Christian réfléchissait à comment rentrer vers la plage, un nain arriva en marchant sur du papier toilette rose, l'air tout sûr de lui. Ouais, sinon autre chose que du ridicule, ça existe dans le coin? Le nain, "Tracassin", lui distribua un parchemin comme il le fit aux filles, et Christian le lut attentivement, un peu sur la défensive mais tout de même poussé par sa curiosité. "Faire comprendre à l'élue de votre coeur que vous l'aimez." Surpris, Christian jeta un coup d'oeil à celui de Wendy et celui de Mallory, discrètement. Ah oui, c'était pas vraiment les mêmes chsoes en fait. Souriant un peu gêné comme le smiley , Christian replia le parchemin et le jeta à l'âne, qui venait d'arriver.
"Heeeeey ! J'veux bien bouriquot encore, quoique j'préfère noble destrier, mais alors poubelle publique, non non non hein !"
Christian imita ironiquement le dilatage de pupille du félin, et l'âne éclata de rire puis avala le parchemin d'un air tout à fait naturel. Voyant l'ait un peu surpris de Christian, il eut soudain un air confus.
"Oh zut, t'en voulais un peu ?"
"Euh... Non merci, mais c'est sympa. Euh sinon, t'aurais pas des idées pour..."
"OO FOOONCES MON AMI FOOONCES !" cria l'âne en coupant Christian, avant de partir au triple galop, jusqu'à ce que Shrek lui saute sur son dos et l'écrase par terre. Au final, le petit péteux les porta encore une fois, et Christian abandonna l'idée de comprendre comment il faisait.En tournant la tête, il vit les sorcières et Tracassin qui changeait de perruque. Il éclata d'un rire pas vraiment discret, et regretta aussitôt quand une des sorcières le regarda d'un oeil assassin. Puis sans qu'il ne comprenne vraiment ce qu'il s'était passé, Wendy passa devant lui en criant comme une harpie, puis Mallory, à côté de qui il était quand même resté et n'avait pas daigné lâcher la main, lui adressa la parole d'un air un peu surprise des actions qui se déroulaient depuis maintenant un bon moment, mais pas plus que ça. Elle allait commencer une phrase, qui fût intérrompue par Wendy, qui repassait devant eux en courant, et criant qu'un hippie et une vieille la poursuivaient. En poussant un soupir, Christian serra fort la main de Mallory.
"On reste ensembles, je te lâches pas c'est louche ici... Dès qu'on peut on s'en va, ça me rassure pas trop l'ambiance."
Et il y avait de quoi. Un nouveau tapis de papier toilette se déroula, et le vieux hippie et sa vieille mégère arrivèrent donc, quand Wendy se précipitait dérrière Mallory et Christian, appeurée. En même temps, un hippie ne faisait logiquement rien de mal ? Bon, après, avec la mégère on avait peut-être plus de risques... Et voilà qu'elle parlait avec "Albousse", d'un accent un peu... non, beaucoup prononcé. Un accent qui sortait d'on ne sait pas vraiment où. Puis, Tracassin se mêla à la discussion, se plaignant de l'arrivée des deux personnes âgées, et une sorcière, qui on ne sait pas pourquoi a décidé d'intervenir pour faire la boulette, cria une formule magique qui n'avait rien de bien rassurant. Elle s'appellait Hormone ? Oooh, comme dans la fanfiction que Christian lisait, quand il était chez lui encore ! Fanficrion vraiment très bonne, en passant . Mais passons, une lumière rouge sortait de la baguette et grandissait à vue d'oeil. Christian plissa les yeux, la lumière devenant aveuglante puis passa ses bras autour de Mallory, faisant dos à la lumière tout en protégant Mallory, puisqu'il était plus grand qu'elle de quelques centimètres seulement.
Un gros BOUM retentit, et Christian ouvrit les yeux avec une grande hésitation, s'attendant au pire. Il restait collé à Mallory, de peur que quelque chose de grave n'arrive (Christian, pètes un coup, sois détendu !), puis vit qu'il ne s'était rien passé. Hormone se mettait à sauter sur sa baguette, l'air furax, criant au diable que cette fichue saleté faisait tantôt des malheurs, tantôt rien du tout. En lâchant doucement Mallory, Christian ria d'un petit rire nerveux, qui veut dire "Bon, il se passe rien... On va rien avoir comme embrouilles encore hein ? ", puis fit un pas en avant et se retrouva a tête à l'envers.
"AAAAAAAAH SON SORT A INVERSE LA GRAVITE OO JE VAIS MOURIIIIR ! JE VAIS MOUU..."
"Eh, c'est bon calme, j'te retournais pour voir tes poches !" s'exclama un petit biscuit qui avait apparement une force collossale.
Le biscuit lâcha Christian qui tomba sur la tête, puis fit quelques pas et fût mangé par le chat potelé, qui avait revêtu ses bottes en cuir et une ceinture prête à craquer, où l'étui d'un sabre était accroché. En se relevant, Christian regarda le chat debout face à lui, tirant son épée pointée sur Christian, enfin sur son genoux.
"Si tou veux la démouaselle, bas-toi pou'l elle senoooor !" s'exclama le chat, en montrant Mallory d'un signe de tête.
Christian fixa le chat, puis le poussa avec sa jambe pour reprendre la main de Mallory (2 minutes, vous avez compté ? 2 minutes qu'il l'avait lâchée !) et l'enmenner plus loin avec lui. "Bon on s'en va, c'est vraiment bizarre ici et ils sont pas nets. Rien que le nain voulait me faire signer un contrat pour... quelque chose de pas intéressant. Hum, c'était pour quoi, le tiens en fait ?"
Eeeet voilà, il s'embrouillait encore.
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Dim 8 Aoû - 0:23 | |
| Tandis que Mallory suivait Christian, elle regardait Wendy qui semblait s'exercer à la technique de défense de l'autruche : c'est-à-dire qu'elle essayait de s'enfouir la tête dans le sol. Peu à peu, Wendy parût de plus en plus petite et finit par disparaître de sa vue, cachée par un arbre. Oh, mais c'était étrangement silencieux d'un coup ! Et qui dit silence dit concentration ; Mallory put donc réfléchir à tout ce qui venait de se passer. Bon en fait, elle n'en retenait que peu de choses : Christian c'était bien le plus gentil, et les autres, c'étaient des fous . Même que depuis tout à l'heure, Mallory était rouge comme une tomate. Ou un piment. Ou un coquelicot. Ou une cerise . Ou le bonnet du Père Noël. Enfin bref, Mallory était rouge. Pourquoi rouge ? Bah parce qu'elle n'était pas bleue, pardi ! Non en fait, elle était bien gênée depuis que Christian l'avait protégé de l'autre cinglée, ne sachant pas trop quoi dire à présent. Elle ne l'avait même pas remercié (petite impolie !), sur le coup de la surprise, alors que si le sort de Hormone avait fonctionné, Christian aurait pu se faire transformer en Donald le canard ou en un petit cochon plein de boue … Et même, il y aurait peut-être eut pire. Mallory ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose, non mais oh OO ! Mais bon, c'était passé et il n'y avait pas eut de problèmes, fallait pas se faire de soucis, hein. Et puis d'ailleurs, ils avaient fini pas être tout seuls. Maintenant, tous les deux auraient le temps de discuter tranquillement, sans qu'aucun déglingué ne vienne les déranger … Ou du moins, pendant quelques temps. Maintenant, il s'agissait de trouver quelque chose à dire, et Mallory n'avait, pour une fois, aucune idée. Coup de chance, son ange gardien (José, un ptit blond bien souriant et cousin de Joséphine) était toujours là, si bien que Christian entama la conversation, lui permettant d'accorder du repos à ses pauvres petites neurones. Enfin repos, c'était vite dit ; il fallait répondre quelque chose. -Moi, euh … C'était un rêve d'enfance, avoua Mallory. Je préfère ne pas en dire plus .A présent aussi rouge que en version « J'en suis sûre, je suis bien mûre ! », Mallory se mit à regarder le sol. Elle ne chercha même pas à savoir ce qu'il pouvait y avoir sur le contrat de Christian, ses neurones faisant la grève à la manière de la SNCF et l'empêchant de trop réfléchir. Lui aussi, son ange gardien ne devait pas l'avoir oublié, sinon Mallory aurait réfléchi pendant longtemps, jusqu'à trouver la réponse. Mais bon, comme elle était fatiguée, hein … Oh, justement ! Son cerveau donnait l'ordre à ses jambes de se reposer. Ne traitez pas Mallory de feignante, c'est juste que sans chocolat (son soi-disant carburant), elle a du mal. -Ça te dit on s'arrête un peu ? Je ne sais pas toi, mais moi, fuir des fous pendant deux heures, je trouve ça fatiguant oo.Elle sourit à Christian et, sans lui lâcher la main (bah oui, quand même ), elle se laissa tomber sur un tronc d'arbre effondré. Oui, comme par hasard, il y en a un quand on en a besoin. On dit quoi ? Merci Josééé ! -Dis, il s'est passé beaucoup de choses après que mes frères et moi on soit partis de l'autre monde ? Enfin je ne sais pas depuis quand tu es ici, mais bon … Hum je m'embrouille u_uBah voilà, va être si mûre qu'elle va pourrir maintenant ! Fallait pas forcer les neurones. José, où es-tu ? -Moi je dois dire que les gens de là-bas m'ont beaucoup manqué. Toi aussi, d'ailleurs . J'ai mes frères, mais bon voilà … Ce sont mes frères, ces petits ch... shoubidous insupportables, quoi. Enfin maintenant, je suis contente puisque tu es là .Et comme pour approuver ses dernières paroles, Mallory serra très fort Christian contre elle (sans l'étouffer), un peu comme elle le faisait avec ses peluches. Même qu'il était tout doux comme un Nounours ! Se rendant compte de la comparaison qu'elle venait de faire, Mallory laissa respirer lâcha doucement Christian, devenant encore plus rouge. Ça y est, a trop mûri, elle y est passée … Pauvre petite cerise. -On se reverra encore, un de ces jours ? Enfin ça sera peut-être compliqué, avec la guerre et tout ça … Tu feras attention, hein ? Ses neurones venaient de cesser leur grève, Mallory prenait maintenant conscience qu'en fait, ils avaient de la chance de n'avoir croisé que des fous comme Shrek et le petit qui proute. Il y aurait pu y avoir bien pire … Wendy était peut-être pire que Shrek, mais au moins, elle n'était pas dangereuse. Folle, mais inoffensive. Mallory se demandait bien ce qui avait pu lui arriver, d'ailleurs. Bah, avec tout ce qu'elle cachait dans ses poches, elle ne devait pas avoir trop de soucis. Et puis ça avait l'air d'être une débrouillarde, cette fille … Mais bon, le sujet principal ce n'était pas les personnages foufous qu'ils avaient rencontré, c'était ce qui allait se dérouler les prochains jours. Il était certain que ça n'allait pas être joyeux, qu'il risquerait d'y avoir des blessés et tout ça … Et il était hors de question qu'il arrive quelque chose à l'un de ses amis, sinon … Ça allait barder ! A cette pensée, Mallory serra un peu plus fort la main de Christian, sans y faire trop attention. Bah dites donc, heureusement qu'elle n'a pas une poigne de fer. Sinon, le pauvre … José, encore merci à toi. C'est en ayant la vision d'un monsieur avec des ailes d'ange qui lui faisait coucou depuis les nuages que Mallory s'aperçut de ce qu'elle faisait et là … Ce fut comme la décomposition de . -Désolée, je pensais à quelque chose. Mais donc, tu te méfieras, c'est promis ? J'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose, moi. Enfin je sais que tu sais bien te débrouiller, mais bon. A ce propos, ça te dit on refera de l'escrime un de ces jours ? Oooh oui, de l'escrime ! Ça faisait un moment que Mallory n'en n'avait pas fait. En plus que Christian en faisait avec elle au collège, autant en profiter. [Je sais pas si j'avais bien expliqué, donc Wendy répondra après toi, ou peut-être après moi encore oo] |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Mar 10 Aoû - 16:56 | |
| Après que Mallory se soit assise sur un tronc d'arbre qui ne devait plus être très en forme, Christian la rejoignit en restant d'abord debout devant elle, refusant de laisser entendre qu'il était fatigué. Mais sa fatigue prit le dessus, et finalement Christian s'assit à côté de Mallory, toujours en la tenant, sans lâcher l'affaire. Têtu Un petit moment, Christian se souvint la raison pour laquelle il avait voulu voir Mallory à la base. Il voulait lui dire ce qu'il ressentait pour elle, qu'il l'aimait. Il s'était préparé mentalement, et était sûr de lui mais maintenant qu'il était en face d'elle, c'était... moins facile . Christian prit une grande inspiration, s'apprêta à commencer par quelque chose de très simple, comme par exemple "Il faut que je te parle, Mallory" style le Bachelord qui allait donner la rose, mais elle le sauva en demandant ce qu'il s'était passé depuis qu'elle était partie de leur monde.
" Ouhla, alors attends que je réfléchisse... J'ai fais du baby sitting, deux heures à peu près, j'ai gardé ma voisine celle de 8 ans. J'ai failli être brûlé au bûcher, elle voulait qu'on joue aux indiens et je me suis retrouvé en caleçon, avec des peintures de guerres et attaché sur la balançoire. Elle avait brulé toutes mes affaires, et j'ai éssayé de lui dire qu'un bon calumet de la paix, ça arrangeait tout. Mais pas moyen, elle voulait rien entendre, j'ai eut de la chance que ses parents rentrent à temps. "
Quand il y repensait, c'était drôle quand même comme situation. Ridicule, mais drôle. Enfin bon, sur le moment il n'avait pas du tout rigolé. La petite était persuadée qu'il fallait faire comme les indiens, et était persuadée qu'ils manegaient des vers de terre. Christian avait donc eut droit à des vers de terre au gouter, quel chanceuuuuux !
" Au collège sinon pas grand chose, tes amis pensent que tu es malade et que tes frères ont été contaminés et le sont donc aussi, mes amissont toujours aussi... lourds u_u Ils sont persuadés que je t'aime "
Quand il se rendit compte de sa boulette, Christian ouvrit de grand yeux et rajouta en balbutiant :
" Euh, mais ça veut pas dire que je t'aime pas, hein ! Non au contraire, je t'aime BEAUCOUP JE VEUX DIRE OO Enfin, comme j'aime les petits oiseaux, les ballons de baudruche, les... brins d'herbes... "
Heureusement que Mallory le sauvait encore, en changeant de sujet, car il commençait vraiment à galérer.
" Tu m'as manqué aussi. ", finit par dire Christian en souriant.
Un long moment de silence s'installa, pendant que Christian repensait à son film préféré, qu'il regardait son arrêt chez lui : Pocahontas. Evidemment, personne n'était au courant. En regardant les arbres autour de lui, il avait une envie folle de se jeter vers un arbre en criant "GRAND MERE FEUILLAAAGE ! LA FLECHE QUI TOURNE !" mais se retenait. C'était pas très viril, de faire ça . Bon ok, c'est n'importe quoi, cette période Pocahontas il l'avait eut seulement vers ses 10 ans. Il se souvint d'une fois, où il s'était accroché à un arbre du jardin et ne voulait pas partir. Il avait voulu devenir l'arbre, tout à fait normal. En regardant un arbre, Christian mit un certain temps à se rendre compte qu'un pantin en bois faisait de l'acrobranche dessus avec un biscuit qu'il avait vu un instant auparavant. Avant qu'il ne se demande s'il perdait vraiment la tête, Mallory reprit la parole, lui demandant de faire attention lors de la guerre et s'ils pourraient refaire de l'escrime un de ces jours. Souriant toujours, Christian se leva en enmennant Mallory avec lui.
" Oui bien sûr Mais tu vas encore me battre, comme à la dernière compétition. Fais au moins semblant d'être moins forte que moi, rien qu'une fois OO "
Finalement, les deux jeunes gens arrivèrent vite à la plage, et marchèrent le long de la frontière entre le sable et l'eau. Christian regarda le ciel, et constata qu'il était un peu plus de midi, vu la position du soleil dans le ciel. Christian tourna la tête vers Mallory, qui regardait les vagues. Ses cheveux avaient encore plus beaux avec les rayons de soleil, ses yeux plus expressifs, mais elle était de toutes façons toujours belle, dans n'importe quelle situation. Plage, soleil, Mallory, seuls... C'était peut-être le bon moment, celui qu'il cherchait pour avouer tout.
" Hum, Mallory, je... Je dois vraiment te dire quelque chose. "
Elle tourna la tête vers lui, avec son sourire qui l'aurait fait sauter d'une montagne. Il sentit un frisson l'envahir, et que le rouge lui montait aux joues. Pwin pwin pwin pwin pwin...
" Euh... Tu vois ce grain de sable, là-bas ?! " s'écria Christian en pointant son doigt vers le sable. Devant l'air interrogateur de Mallory, il poursuivit, dérivant de là où il voulait en venir à la base.
" Moi aussi je le vois. " conclut Christian, l'air tout à fait normal, remettant une main dans sa poche, l'autre tenant toujours Mallory. Sa main était tellement douce, qu'il préférait ne pas penser à quand il devrait la lacher, au moment où chacun devrait rentrer chez soit.
Mais après tout, ils pouvaient bien rester ici ensembles tant qu'il voulaient. Wendy avait dû rentrer chez elle, maintenant Hein ? Heiiiin ? Un éclair rose lui indiqua que non. En soupirant et serrant les dents, Christian regarda Wendy qui arrivait comme une fleur sur la plage en les voyant, et murmura assez fort pour que Mallory entende :
" Elle est gentille elle, mais au bout de cinq minutes ça va hein. Elle veut quoi encore ? Je vais finir par souhaiter que Shrek revienne OO " |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Lun 16 Aoû - 1:46 | |
| Tétanisée, Wendy avait enfouit sa tête entre ses jambes repliées, ne pouvant pas imiter parfaitement la technique de « défense stupide » de ses cousines les autruches qui plongeaient leur tête dans le sol. Pépé Dumby et Mémé McGo la terrifiaient ; le vieil hippie avait l'air complètement tordu et la vieille mégère semblait plutôt tyrannique. De vrais amateurs … Peut-être voudraient-ils lui voler la vedette, et donc utiliser contre elles leurs baguettes magiques ? Et ils la transformeraient peut-être en canard ? Non, il ne fallait pas que ça arrive ! Wendy était trop belle et talentueuse pour ça. En plus, il fallait qu'elle retourne voir le nain Tracassin pour s'arranger avec le contrat. Elle voulait devenir une STAR ! C'est donc cachée en boule derrière Christian et Mallory qu'elle s'imagina ce qu'elle pourrait faire une fois célèbre. Bien sûr, tout le monde la réclamerait. Bien sûr, tout le monde la vénèrerait. Tout le monde serait à ses pieds, et sûrement pas parce que toutes ses chaussures sentaient la fraise. Elle serait vêtue de rose, les cheveux au vent, en premier plan sur la scène de spectacle. Il y aurait des paillettes, des explosions de couleurs (un peu comme le BOUM qui venait de retentir sans choquer le moins du monde Wendy, à fond dans son délire), des costumes, des lumières éclairant son sublime visage, des danseurs, des hurlements de fans … Une seconde, les fans sont censés s'écrier que la gravité a été inversée ? Ah non, c'était juste son cuisinier qui braillait pour une raison que Wendy ne chercha pas à connaître. Fermant toujours les yeux, elle ignora les voix autour d'elle et se replongea dans son rêve. D'autres paillettes, d'autres explosions colorées, d'autres costumes, d'autres fans … C'était FA-BU-LEUX ! Wendy elle-même était fabuleuse, personne ne lui arriverait jamais à la cheville. Mais pour que tout devienne fabuleux comme elle le voulait, il lui fallait de l'aide. Le nain Tracassin lui avait bien parler de son contrat tout à l'heure, mais il n'avait pas l'air très content. Tant pis, Wendy lui redonnerait le sourire ! La blonde rouvrit alors ses yeux à contrecœur, laissant disparaître les visions de ses chers projets tout roses. Relevant la tête, elle s'aperçut que la Mallory et le Christian avaient disparus, mais que les deux timbrés étaient toujours là, râlant sur une drôle de fille qui avait cassé un bout de bois. Wendy préféra ne pas s'attarder mais garda son sang-froid, cherchant le nain Tracassin du regard. Coup de chance : il était à quelques mètres de là, sa perruque grosse colère sur la tête. Lui râlait sur les sorcières qui s'en allèrent doucement, la tête basse. Wendy fit un sourire éclatant et courut à la vitesse maximum qu'on peut atteindre avec ses chaussures – c'est à dire pas très vite, et alla se planter devant le nain. -Monsieur Tracassin ? -QUOI, ENCORE ?! Rugit-il. Son cri fut si puissant qu'il ébouriffa les cheveux de Wendy. Celle-ci s'empressa de les recoiffer convenablement, toujours pleine d'enthousiasme malgré l'air furieux du nain. -Vous savez pour le contrat de tout à l'heure, ça m'intéressait … -NE ME PARLEZ PLUS DE CONTRAT DE MA VIE, J'EN AI MARRE ! MARRE, MARRE, MARRE ! JE LAISSE TOMBER ET JE ME RECONVERTIS DANS LA VENTE DE GÂTEAUX ! JE SERAI PÂTISSIER, COMME LE SOUHAITAIT L'ÊTRE MON CHER PAPA LORSQU'IL ETAIT PETIT !-Ooh ! Et dans les paquets surprises, il y aura des bons pour devenir célèbre ?Tracassin, déjà mécontent, faillit exploser. Il passa du rouge au blanc, puis du blanc au bleu. Et ensuite du bleu au violet. Et du violet au rouge. Un magnifique sapin de Noël avant la saison, ce bonhomme. -J'EN AI MAAARRE !Il arracha sa perruque et se mit à la piétiner rageusement, faisant un regard assassin à Wendy. Se retenant de demander si il y aurait des choux à la crème, la blonde finit par trouver judicieux de prendre la fuite ; elle deviendrait célèbre plus tard. Elle s'éloigna alors rapidement, cherchant ses deux serviteurs, histoire de pouvoir souler quelqu'un avec ses projets. Passant entre les arbres, elle croisa le Chat Potté/Potelé qui lui indiqua avec un air mauvais que les deux autres étaient partis sur la gauche, direction que Wendy s'empressa de suivre sans se poser de questions. Au début, le chemin lui parut très calme. Un peu trop calme, d'ailleurs. Wendy attendait toujours les cris de foule, et elle n'allait pas tarder à les entendre … -UNE ROMAINE !Wendy se retourna vers son interlocuteur, les cheveux au vent. Elle se retrouva devant un gros monsieur à tresses rousses avec un pantalon rayé blanc et bleu, un petit chien blanc et un tout petit monsieur blond avec un casque ailé. -Ah non, moi je suis une Meyer, pas une Romaine. Wendy Meyer, même. Wendy Romaine ça fait bizarre. Vous êtes qui, vous ? Les trois personnages haussèrent un sourcil (oui, même le chien) avec un air interrogateur. Ils avaient bien compris que Wendy n'était pas du coin, mais alors qui était-elle ? -Astérix, Obélix et Idéfix, présenta le petit blond. Qu'est-ce que tu fais ici, étrangère ?-Je cherche un moyen pour devenir célèbre. Je veux devenir chanteuse ! -Astérix, méfies-toi : elle a un petit air d'Assurancetourix ! Chuchota le gros Obélix. -Bien. Viens dans notre village, Wendy Meyer, invita le petit Astérix en ignorant la remarque de son ami. Toute heureuse, Wendy suivit les trois bretons (car oui, c'en sont ) en sautillant, sentant que ses rêves allaient bientôt se réaliser. Quelques minutes plus tard, ils se retrouvaient devant une forteresse faite de troncs d'arbres. Astérix frappa contre la paroi tandis que le chien Idéfix aboyait autour d'Obélix, et que Wendy chantonnait « I want it all » tout bas. On n'expliquera pas tout ce qui s'est passé, mais dès son arrivée, des dizaines de personnes se sont jetées sur Wendy en l'acclamant. Elle assista à un banquet où elle but juste un peu d'eau (et d'autres boissons sûrement, puisqu'elle se retrouva toute saoule un peu plus tard), rencontra un autre blond ligoté et bâillonné, chanta devant les Gaulois et se fit jeter dehors, emportant au passage un petit flacon remplit d'un liquide étrange. Elle vida son flacon d'un trait et se sentit vraiment bizarre, se retourna et ne vit plus le village. Pourtant, elle n'avait pas avancé … Alors elle avait peut-être rêvé ? Peut-être que oui, peut-être que non. De toute façon, elle n'était plus à ça près, surtout qu'elle ne marchait pas droit et avait envie de rigoler toute seule comme une dingue encore plus dingue qu'elle ne l'était pour l'instant. Wendy avança alors doucement, percutant tous les trois pas un arbre qui manquait de se faire déraciner, ce qui la faisait éclater de rire. Oui, déraciner ... Le rire de Chipmunks de Wendy retentissait tous les 3 secondes, agaçant pertinemment les animaux qui auraient voulu se reposer. Finalement, une mouffette bondit de derrière un arbre et menaça Wendy de l'asperger de son horrible parfum à réveiller un mort. Le rire de la blonde redoubla et elle se mit à courir comme elle n'avait jamais courut, évitant l'odeur pestilentielle que l'animal avait lâché. La vitesse de la course de Wendy était exceptionnelle pour une personne normale et encore plus pour elle, surtout qu'elle avait ses « chères chaussures qu'il ne faut jamais mettre quand il faut courir, donc qu'elle n'aurait pas dû mettre aujourd'hui ». La source de cette soudaine rapidité était la potion qu'elle avait avalé en sortant du village gaulois, la potion magique d'Abraracourcix. Dans sa course, Wendy percuta d'autres arbres, dont cinq d'entre eux tombèrent. Enfin, ce n'était pas grave, se disait Wendy. Ah oui ? Et la déforestation, alors ?! Aaah, ces personnages fictifs, de nos jours ! Quelques courts instants plus tard, Wendy finit par apercevoir le Christian et la Mallory qui étaient sur la plage, se tenant toujours la main. Mais pourquoi se la tenaient-ils ? Elles étaient collée avec de la super glue UHU ? Ils avaient peur de se perdre ? Ils voulaient faire comme les parents qui emmènent leurs petits à l'école ? Bon, rien de cela, c'est un fait. Wendy n'avait RIEN compris ! Ça vous dit on se cotise pour l'abonner à Free ? « PAPILLON DE LUMIERE, SOUS LES PROJECTEUUURS ! MES CHERS SERVITEURS, DE MON PETIT COEUUUR ! »Moins de 30 euros par mois et ses petits neurones réagiront à la vitesse d'une personne NORMALE, après qu'elle ait rencontré le monsieur barbu avec des lunettes. Mais cette rencontre serait pour plus tard, là elle devait retrouver les deux autres. Justement, elle se remit à courir à une vitesse étonnamment rapide pour elle, bondit et atterrit entre sa « servante » et son « cuisinier », s'accrochant à leurs épaules et les faisant tomber en même temps sur le sable, la tête la première. Wendy éclata de rire, avec son habituel rire de Chipmunks qui n'avait pas changé depuis tout à l'heure, et se dégagea d'au-dessus d'eux. Vivement l'abonnement … |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Sam 21 Aoû - 19:18 | |
| Limite choquée depuis le récit de Christian, avec l'histoire de la voisine tortionnaire, Mallory restait silencieuse. Oui, je vous jure : ça arrive, mais c'est pas la peine de la traumatiser pour autant. Aussi, son petit cœur faisait « Boum ! Boum ! » et sa conscience était « », mais ça, ce n'était peut-être pas à cause de l'histoire de la petite terreur. C'était sûrement à cause de la partie « Je t'aime ... autant que les brins d'herbe ». Et pourquoi ça la préoccupait tant que ça ? Bah Mallory, ne cherches pas à comprendre, t'es trop jeune. Ne cherches pas, j'ai dis ! Non, Mallory, non ! Oh, trop tard … Ses joues reprenaient une teinte rouge et devenaient brûlantes, ressemblant maintenant à deux flambées ... Je souffre pour cette cerise. Lorsqu'ils furent arrivés sur la plage, Mallory regarda vers l'océan pour s'assurer qu'aucun animal marin n'allait les attaquer. Ils avaient subi une offensive par les airs avec les mouettes, puis sur la terre ferme avec … tout le reste, manquerait plus qu'une invasion de vikings. Bon, ça allait : aucun fou à l'horizon, pour l'instant du moins. Elle entendit alors que Christian s'adressait à elle et se retourna vers lui en souriant chaleureusement. Si il lui parlait, peut-être qu'il l'aimait un peu plus que les brins d'herbe ? A moins qu'il ne tienne de longues discutions avec eux aussi. Une lueur d'espoir brilla dans les yeux de Mallory et elle se mit à se faire tout plein de films dans sa tête (films dont le contenu ne sera pas dévoilé). Mais en fait, il semblait juste vouloir s'assurer qu'elle n'était pas myope et voyait aussi bien que lui un grain de sable devant eux. Adieux, lueur d'espoir et films bizarres ! Bonjour, expression « myope comme une taupe » et René La Taupe ! * T'ES SI MIGNON, MIGNON, MIGNON, MIGNON ! *Ayant maintenant l'air dans la tête, Mallory ne fit pas attention à la remarque de Christian, s'imaginant que de toute façon, ce serait pour s'assurer qu'elle n'était pas sourde non plus. Ouais bah là, tu démontres le contraire, ma fille. Et tout à coup, une chose lui sauta dessus et elle se retrouva la tête dans le sable. Re bonjour, Wendyyy ! -PAPILLON DE LUMIERE, SOUS LES PROJECTEUUURS ! MES CHERS SERVITEURS, DE MON PETIT COEUUUR ! -Tu sautes souvent sur les gens ? Demanda Mallory en retirant le sable qu'elle avait dans les yeux. -Oui, et les murs aussi ! Il m'arrive aussi de marcher sur le plafond, de parler sous l'eau …BIP, BIP, BIP ! Le radar à fous a repéré un élément suspect, tout droit devant. Mallory retira tout ce qu'elle avait dans les cheveux, ignorant la blonde. Elle se tourna vers Christian pour vérifier qu'il n'avait pas eu mal, même si elle était toujours un peu vexée. Taratata, boudeuse ! -Tu vas bien ?-Oh oui ! Génialissimement bien, merci ! N'osant pas dire à Wendy que la question ne lui était pas adressée, elle soupira et se laissa tomber assise sur le sable. Wendy l'imita, creusant un profond trou sous son postérieur. On l'a déjà comparé à un pivert, un Chipmunks, une pintade, une autruche. Maintenant vient le tour de la poule qui couve ! -C'est quand qu'on mange ? Demanda Wendy d'un air innocent. Pour toute réponse, elle eut droit à un regard noir de la part de Mallory. Un regard si noir qu'on aurait dit qu'il lançait des éclairs. Mais malheureusement, Wendy ne se fit pas encore foudroyer . -Si tu as faim, rentres ? Suggéra Mallory. Ahah, les nuages d'orage se dégagent ... -Non , répondit simplement Wendy. … Et ils reviennent aussitôt. Mallory abattit alors sa main dans le sable, désespérée. Wendy éclata de son rire de Chipmunks puis se mit à fredonner une chanson très … étrange. En fait, le plus étrange n'était pas la chanson mais la voix de Wendy. Mais bon, rien n'étonnait plus Mallory. Tout sauf peut-être le lièvre à l'air totalement dingue et le grand monsieur aux cheveux rouge vif surmontés d'un chapeau qui venaient danser devant eux. Wendy rit à nouveau tandis que Mallory se rapprocha de Christian, sûrement la seule personne normale ici, même s'il aimait les brins d'herbe. -Ca s'appelle la Guiguendélire ! Annonça le monsieur roux. Moi, je suis le Chapelier, et lui, c'est le Lièvre de Mars.Nouveau rire de Chipmunks. -Moi c'est Wendy la meilleure, eux ce sont mon cuisinier et ma servante ! présenta à son tour la blonde. -Vous n'auriez pas de la confiture, pour ma théière ? Demanda le Lièvre de Mars en en sortant une de sous son manteau. Mallory hocha négativement la tête, apeurée, puis refit son regard-comme-des-éclairs-qui-te-carbonisent-en-trois-secondes à Wendy. Il n'y eut toujours pas de foudroiement, de quoi vous lasser. -Nous ne sommes pas vraiment cuisinier ni servante.-Vous êtes des faux ?! Vandales ! IMPOSTEURS ! Et alors que le Lièvre de Mars s'emportait et allait exploser sa théière sur le sol, le Chapelier le poussa et approcha son visage de ceux de Christian et Mallory. -Savez-vous pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ?Hochement de tête négatif, une nouvelle fois. Wendy, par contre, se mit à gesticuler, répandent du sable un peu partout. -Ils finissent par « eau » ! Ils finissent par « eau » !-C'est possible, mais je n'en sais rien. Vous avez d'autres questions originales à poser ?La blonde prit alors un air boudeur et retomba assise, faisant un nouveau trou. Bravo, Wendy ! Tu fais encore ça quelques fois au même endroit, et tu fais un trou jusqu'en Chine. Une boulette de paille séchée passa derrière eux avec un coup de vent, mais pas à cause de la blague pourrie de la narratrice, bien entendu. Et arriva alors une souris habillée comme un chevalier, avec une épée sur laquelle était plantée … un oeil. Mallory se cacha les yeux avec les mains sans savoir si elle voulait les protéger ou si elle était dégoûtée (les deux seraient possibles), tandis que Wendy se mit à pouffer comme une pintade. -Il est en sucre, n'est-ce pas ? -Bien sûr, et mon épée est en réglisse ! Grogna la souris. Rire de Chipmunks, une énième fois. Le Chapelier regarda la blonde avec un air très intéressé, comme si Wendy était un animal étrange en voie d'extinction. Chose qui est assez probable, tiens. La blonde fut si amusée par la souris qu'elle voulut lui en « taper 5 » (non, pas sur son portable, mais sur sa main), si bien qu'un minuscule éclair blanc traversa le ciel et vint s'écraser à l'autre bout de la plage. Le Lièvre de Mars se mit à paniquer en tenant sa théière au-dessus de sa tête, craignant que la souris ne lui tombe dessus, et Wendy s'empressa de lui envoyer un bon coup de pied dans le derrière. Un nouvel éclair alla s'écraser plus loin. Le Chapelier ne semblait pas surpris du tout et guettait la forêt, mais Mallory était très intriguée par la force soudaine de Wendy. Elle se tourna vers Christian, ignorant la blonde qui commençait à se vanter de son exploit. -Le Chapelier a parlé de questions bizarres, tout à l'heure. J'en ai une : les brins d'herbe, tu les aimes vraiment beaucoup ou tu marches dessus ?BIP, BIP, BIP, BIP, BIP, BIIIIP ! BIP, BIP, BIIIP ! Pardon, le radar à fous était entrain de s'autodétruire, étant en surcharge. Oui, au point de vue de Mallory, il y en avait beaucoup trop ici. Mais je vais te dire un secret : la plupart des gens bien le sont. Alors … REDESCENDS DANS LE DROIT CHEMIN ET DEVIENS UNE PERSONNE RESPECTABLE, JEUNE FILLE ! Ta question, c'est déjà un progrès. Il y eut un nouveau rire qui retentit, mais pas un rire à la Woody Woodpecker, à la cochonne à la Wendy Chipmunks. Non, un rire niais et bien énervant, un rire de pire que de folle ... |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Mer 25 Aoû - 16:56 | |
| Aussitôt que Wendy fût revenue, et dans toute sa... splendeur , Christian remarqua que Mallory faisait en quelques sortes la tête. Bah... Qu'est-ce qu'il avait fait ? OO Bon, on ne va pas tenter de se tuer à lui expliquer qu'il était vraiment un gros galérien, ça le vexerait. Contentons-nous de le faire sourire. Donc, Christian souria en se forçant, lorsque Wendy fît son grand retour et prit place dans un grand "BOUM", signal qu'elle s'était installée. Second signal de cette minute : Mallory ne souriait plus. Elle parlait sèchement à Wendy. Oh oh oh, signal de mauvaise humeur... Christian se mis à réfléchir à quelque chose qu'il pourrait dire, pour calmer Mallory ou au moins comprendre ce qui la mettait dans cet état, mais un "tu vas bien ?" le sortit de ses idées et il se tourna aussitôt vers Mallory, pour voir que c'était Wendy qui lui répondait. Fausse joie pour notre Christian, qui s'asseya à côté de Mallory dans le sable, préférant se changer les idées pour ne pas devenir lui aussi de mauvaise humeur.
Alors, Christian se mit à imaginer un petit bonhomme fait en papier qui se baladait sur cette plage. Il s'envolait à cause d'un coup de vent et chevauchait une mouette sur l'air de Indiana Jones, se faisait attaquer par des piverts et répliquait en leur envoyant des boules de patafix UHU, criant un "HAHAHA Bande de froissés !", ce qui est une grosse insulte très courante apparement, chez les bonhommes en papier. Surtout ceux faits avec une feuille A4, coupés par des ciseaux Maped. Malin comme MAPEEED ! Une gomme et un taille crayon rejoignirent le petit bonhome de papier qui était descendu du ciel au ralenti les bras écartéset les cheveux (en crayon de couleur) au vent. Enfin non pas au vent, mais ça le faisait mieux de dire ça...
Dans ses pensées, Christian ne remarquait pas que Wendy chantonnait du yahourt (langue couramment parlée chez les habitants dans un jeu nommé Animal Crossing ), qu'un lièvre s'était ramenné et piquait des crises qu'il calmait en cassant ce qu'il avait sous la main. Il n'avait pas non plus regardé le spectacle donné par le Chapelier Fou, et ne sortit de ses pensées que lorsqu'il vit un visage assez efrayant sur le coup, à quelques centimètres du sien. Il l'observait avec un air ahuri et intéréssé, et posa soudainement une question bizarre à Mallory et Christian. Tandis que Wendy s'excitait toute seule persuadée d'avoir la réponse, Chrisitan y réfléchit à son tour : "Savez-vous pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ?" Bah ah que non, qu'il sait pas... Les deux sont pas beaux ? Les deux font peur ? Ah ça oui... Un corbeau est un signe de mort si Christian se souvenait bien, et un bureau c'est là qu'on travaille... Brr, de quoi vous mettre froid dans le dos hein. Avant que Christian n'ait pû soumettre cette idée, le Chapelier se redressa et admit qu'il n'en savait rien puis demanda si quelqu'un avait d'autres questions. Vint ensuite une souris, puisqu'apparement c'était aujourd'hui le défilé du plus dingue, autant préciser qu'elle se trimballait un oeil ? En remarquant ce détail, Christian trésaillit tandis que Mallory se cachait les yeux, et que Wendy, surprise surpriiiise ! se mettait à rire.
Lui lançant un regard mi amusé, mi exaspéré, Christian se décala sur le côté pour se rapprocher de Mallory ce qu'elle avait également fait de son côté, car ils fûrent plus rapprochés que nécéssaire. Enfin pas grave, ce nécéssaire-là convenait parfaitement, du point de vue de Christian Mallory posa alors une question à Christian, qui le destabilisa.Les brins d'herbes ? Mais qu'est-ce qu'ils venaient faire là-dedans, eux... ? Oubliant totallement qu'il avait comparé l'amour qu'il portait à Mallory à des brins d'herbes,Christian répondit tout d'abord snas réfléchir et se rattrappa par la suite quand il comprit.
" Bah, oui je marche dessus... Un brin d'herbe sert pas à grand chose. HUUUUM, NON ! OO Je veux dire, un brin d'herbe on ne doit PAS lui marcher dessus ! Un brin d'herbe, c'est... C'est... Enfin il faut les respecter, respectons la nature sinon on va tous mourire ! Enfin non, Happy End hein. Mais ce que je veux dire c'est que hum... Tout dépend du brin d'herbe... "
Et que tu t'embrouilles encore, mon Christian ! Il faudrait t'abonner aux oeuf brouillés Hum, pardon : aux embrouillés.
" Si c'est par rapport à ce que j'ai dis tout à l'heure, alors j'aime beaucoup les brins d'herbes J'ose pas trop les toucher, j'ai peur de les abîmer mais... "
Christian avait tourné sa tête sur le côté et s'était un peu rapproché du visage de Mallory, mais il s'arrêta net, voyant que le Chapelier s'était assis en tailleurs juste devant eux, et leur faisait face, les coudes sur les cuisses de Christian et la tête appuyée sur les mains, écoutant leurs conversation avec un air toujours aussi intéréssé.
<< Ne faites pas attention à moi, j'observe en ce moment les comportements humains, et en particulier les déclarations d'amour ! >>
" Je... HUMhum, bah... Vous pourriez vous reculer un tout petit peu ? "
Le Chapelier garda son sourire et son air émerveillé, puis recula de un centimètre sans lâcher les deux jeunes gens des yeux, ni changer de position.
" ... Encore un peu ? oo "
Deux centimètres, cette fois. La question fût reposée une bonne quinzaine de fois, et le Chapelier renouvellait son geste autant de fois. Christian arrêta de lui demander de reculer quand il fût à 3 mètres d'eux, puis tourna à nouveau son regard vers Mallory en adressant un sourire un peu gêné. En fait il était carrément mort de gêne, par rapport au fait qu'il avait été coupé en plein élan de courage et que le Chapelier ait libérément fait remarquer que Christian était en pleine déclaration. Grr, bah voilà Maintenant il avait perdu tout son courage. Quoiqu'il lui en resta encore un peu pour prendre la main de Mallory à nouveau, avant de sursauter en entendant un petit rire. Enfin, petit... Le mot était faible. Une brune arrivait en courant, les bras qui bougeaient dans tous les sens pendant qu'elle chantait d'une voix de canard. Aussitôt qu'il la vit, Christian tourna vivement la tête dans la direction opposée, reconnaissant Gabriella, une folle qui voulait absolument sortir avec lui quand ils étaient dans leur monde. Mais comment est-ce qu'elle avait débarqué ici, celle la ? OO En plus elle avait mal choisit son moment pour entrer.
<< AAAAHHHH HIIIIII !!! CHRISTIAAAAN, JE T'AAIII VUUUUU !! >>
Horrifié, Christian lui fit un vague coucou de sa main libre et leva les yeux au ciel puis regarda à nouveau Mallory, qui n'avait pas l'air enchantée.
" Je... Je sais pas qui c'est, mais elle apparement elle me connait... "
A peine avait-il prononcé ces paroles, que Gabriella sautait derrière eux et passa sa tête entre les deux petits timides en riant encore de tout son joli petit coeur. Ironie, ironie... :'D
<< VOUS FAISIEZ QUOIIIIIIIIII ? MOI JE VENAIS VOIR MON PETIT CHRISTIANCHOUPINOUNET MAIS IL M'IGNORE ! >>
Christian ferma les yeux et soupira à nouveau, agaçé. Si elle continuait, il n'allait pas tarder à lui en mettre une ou à l'envoyer à Shrek. Oooh mais tiens, quelle bonne idée... Enfin bon, encore faudrait-il que Shrek revienne. Sentant quelque chose dans ses cheveux, Christian sursaute et quand il comprit que c'était la main de Gabriella, il la lui enleva immédiatement au moment même où elle s'avançait et lui faisait un bisou sur la joue. Christian fit un air dégouté et la repoussa immédiatement, ce qui eut pour effet de la faire glousser encore plus longtemps et plus fort.
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Ven 3 Sep - 23:19 | |
| Telle une palette de couleurs, Mallory testait toutes les nuances de rouge sur ses joues au fur et à mesure que le temps passait. Apparemment, elle était rouge tomate lorsqu'elle était en colère ou outrée, rouge cerise quand elle était gênée, rouge pivoine pour la timidité, rouge coquelicot quand elle s'emportait, et finalement couleur poisson rouge pour les soucis de mémoire ... Hum oubliez le dernier. Peu après le discours de Christian sur l'herbe (herbe qui commençait à prendre une grande place dans son cœur), Mallory se mit à sourire à en avoir une crampe et prit vivement une teinte rouge pivoine. Alors qu'elle se faisait plein de jolis films, le Chapelier lui en annonça la fin plus tôt que prévu. Donc déçue que Christian n'ait pas pu continuer, elle baissa la tête en souriant toujours, ses joues aussi brûlantes que des merguez grillant sur le barbecue. Mais le pire arriva quand le Chapelier parla de de déclaration d'amour : elle crut que ses joues allaient finir carbonisées et les battements de son cher petit cœur s'accélérèrent. Mais arrêtez-la, bon sang ! Elle va finir par nous causer un incendie, c'est pas bon de trop laissez cuire les merguez ! Arrête de sourire, arrête de sourire ! Des secours, viiiite ! « Ouah, ouah ! Walk Away ! »Ah, les secours ! Un St Bernard ? Ah non ! Gabriella Montez, ou la fille dont le chant mélodieux peut briser une touchante scène, évitant de faire appel aux pompiers. Surtout quand on sait que les pompiers sont les mafieux … M'enfin. Les joues de Mallory cessèrent de la brûler et elle observa Gabriella avec un air interrogatif, se demandant qui était cette fille et pourquoi elle braillait ainsi. Wendy éclata de rire en essayant d'articuler un « AMATRICE ! », mais ce fut sans résultats, elle était déjà entrain de se bidonner comme une dinde. Une basse-cour à elle toute seule, cette fille. De son côté, Christian avait l'air surpris et le Chapelier baissa la tête avec un air solennel, préférant contempler ses pieds avec un regard vide. -A bas la maudite Grosse Tête !Mallory resta le contempler avec inquiétude puis tourna la tête, juste à temps pour voir la folle arriver à vive allure en appelant Christian. Surprise, elle alla pour lui demander s'il la connaissait, mais il précisa justement que non. Et Gabriella bondit telle une sauvage, faisant penser le contraire à Mallory qui devenait peu à peu jalouse. Pas beau, ça ! * Christian Choupinet ? Mais c'est nul comme surnom, ça ! *Wendy observait Gabriella avec un air béat et le Chapelier tripotait son chapeau avec un grand intérêt, mais Mallory devenait rouge coquelicot, signe qu'il y allait prochainement y avoir une tempête. Vous connaissiez « Les hirondelles qui volent bas annoncent la pluie. », vous connaissez maintenant « Les Mallory qui deviennent rouge coquelicot annoncent la tempête. » ! En fait, mieux aurait valu que les pompiers interviennent, ça aurait fait moins de casse. Mais après tout, elle n'avait pas l'air méchant cette Gabriella, et peut-être qu'elle cherchait juste un peu de compagnie … OH L'ENQUIQUINEUSE ! -Nous en fait, nous étions … Hé !Elle fut coupée net dans son élan de bienveillance par l'horrible vue de Gabriella qui posait un bisou baveux sur la joue de Christian et gloussait comme une pintade après s'être fait repousser. Oh tiens, une copine pour Wendy ! Ses cheveux se dressant sur sa tête et ses yeux devenant aussi gros que des balles de tennis, Mallory attrapa une poignée de coquillages et les écrabouilla dans sa main d'une pression, pauvres petites choses innocentes. Mais d'abord, c'était qui cette fille qui se croyait tout permis ?! Et en plus, sa bouche puait la chauve-souris ! C'était pas juste, c'était pas juste ! Et pourquoi était-elle autant jalouse ? Cherche pas Mallory, tu rougiras encore sinon. Ah, trop tard. -Vous m'avez l'air très proches, tous les deux u_u-AH BAH OUI ! C'EST MON CHRISTIANCHOUPINOUNET A MOI !-C'est drôle comme surnom, approuva Wendy en pouffant. -Ils finissent par « eau », ne se mangent pas, n'ont pas de conscience …Comme Dory ! Tout le monde discutait avec animation pour ne pas dire tension, mais le Chapelier cherchait toujours une réponse à son énigme. Tandis que les folles se remettaient à glousser, Mallory fit un petit sourire à Christian. Peut-être qu'il l'aimait quand même plus que Gabriella ? Peut-être qu'il l'aimait bien ? Peut-être pas beaucoup ? Mais pas de chances, il n'y avait aucune marguerite à proximité. Bah, elle le saurait plus tard … Mais pourquoi pas tout de suite ? Enfin non, on se calme, ho ! De toute façon, elle était trop timide pour ça (bien !). -Dis-moi mon ChristianChoupinou, tu aimes les bisous-bisous comme à la maternelle ?-O_O !A peine Gabriella eut-elle approcher ses lèvres de Christian, agitant ses bras autour de lui tels des tentacules, que Mallory bondit, piquée vive par la jalousie. Sa main fendit l'air et vint heurter la joue de la baveuse, lui laissant une belle trace rouge. -Navrée, réflexe. TU NE LE TOUCHES PAS ! Ordonna la jalouse. Pour toute réponse, Gabriella sauta sur Mallory et s'en suivit une bagarre terrible. Le Chapelier sembla se réveiller et attrapa un vieux bâton au bout pointu puis le planta dans une pomme de pin. Se retrouvant ainsi avec un micro ultra-écolo, il prit de grands airs d'animateur télé et commenta la bagarre avec vivacité. -Bonjour, chers téléspectateurs qui suivent avec nous ce duel hors du commun. Aujourd'hui, il opposera Gabriella Piemontaise … Hum Montez, à Mallory... Grasse ? Ah non, Grace. La bagarre est le résultat de disputes atypiques de femelles. A vous, les chœurs ! L'âne, ayant fait son grand retour sans que personne ne s'en aperçoive, se rapprocha du micro, suivit de Wendy. Un son horrible retentit alors, mêlant ultrasons à voix de chanteur sous la douche. « Nous n'avons besoin de persooonne en Harley Davidsooon ! »Le Chapelier leur adressa un signe de tête et reprit ses commentaires, s'adressant à un public invisible. -Reprenons. Montez s'est jetée sur Grace et toutes les deux font un roulé-boulé depuis maintenant cinq minutes. Montez semble prendre le dessus ; les croquettes dont elle raffole en sont-elles la cause ? Pour le poids, je dis bien. Il n'a jamais été prouvé que ces bidules donnaient vraiment du tonus aux animaux. Hum hum ! Et le round 1 est gagné par Montez ! Mais Grace contre-attaque et balance Montez dans l'eau ! Oh la belle perruque d'algues … Et oh ! Les pas jolis mots ! On coupe, pause pub !Tandis que le Chapelier essayait de couvrir les insultes que crachait Gabriella en retirant des algues de ses cheveux, une femme aux cheveux lui arrivant jusqu'aux pieds prit la place du commentateur, s'emparant du micro. « Le coiffeur vous a loupé ? Cheveux trop courts ? Et bien c'est arrangé ! Avec le shampooing Pousse-tifs de Raiponce ! Raiponce a LA réponse à vos soucis ! Un shampooing et vos cheveux gagnent trois mètres ! Attention, ne pas appliquer sur les autres parties du corps, au risque de se retrouver comme notre cher ami le Yéti qui n'a pas lu attentivement la notice ! Ne pas utiliser chez la femme enceinte sans désir d'avoir un enfant extrêmement poilu. »La prénommée Raiponce sortit un flacon transparent remplit d'un étrange vert et l'agita devant son visage en souriant comme une cruche. L'âne et Wendy se penchèrent à nouveau sur le micro et poussèrent la chansonnette. « Fous n'aurez paaas, l'Alsace et la Lorraineuh ! »Le Chapelier rappliqua à nouveau, arrachant le micro des mains de Raiponce et l'envoyant dans le décor dans un bruit terrible. L'air paniqué et certaines de ses mèches rouges collant à son front, il se tourna vers la mer en direction des deux filles qui se battaient toujours. -Nous revoilà, chers amis ! Vous êtes en retard pour le thé. Hum que dis-je ! Le duel opposant Grace à Montez se fait toujours aussi violent et les deux filles mènent à égalité, 1 point chacune. Voilà que Montez a à nouveau sauté sur Grace et lui tire les cheveux avec férocité, lui faisant même manger du sable ! Oulala ! 2 à 1 pour Montez ! Et Grace attrape Montez et l'envoie replonger dans un tas d'algues. Faudra pas oublier de prendre sa douche ce soir …-Coiffeurs St Algues, partenaires officiels de Miss France …-Non Wendy, pas maintenant. Je disais donc : le combat est serré, les deux filles se retrouvant encore à égalité pour le 4e round. Le dernier les départagera. Qui sera le gagnant ?-Because I'm Tout seul …-NON, J'AI DIS ! S'emporta le Chapelier. Hey, hey, hey ! Montez fait avaler ses croquettes à Grace, tricherie ! Les arbitres, corrigez ça, je vous prie !Le lièvre de Mars arriva au galop et jeta sa théière sur la tête de Gabriella, l'assommant avant qu'elle ne puisse donner d'autres croquettes. La brune porta alors une main à son front, et dans un geste très exagéré, elle se laissa tomber sur le sable. Mallory poussa le poids lourd, maintenant rouge et verte, genre tomate pas mûre. Elle recracha les croquettes qui lui restaient dans la bouche et avança à quatre pattes vers Christian, le Chapelier arrivant en tenant son faux-micro devant elle. -Alors ? Un commentaire à faire ? Pour sa tricherie, Gabriella Montez sera disqualifiée.-OUI, TRICHERIE ! Elle se-sera disqualifiée pour avoir manquer le th-thé ! Râla le lièvre de Mars. Mallory aurait voulu dire, fière d'elle : « J'lui ai mis la patate ! », mais la seule chose qu'elle eut l'idée de faire fut de vomir aux pieds du Chapelier. Charmant. Le pauvre personnage recula d'un bond et devint tout pâle, remerciant le ciel de ne pas avoir été touché. José, du haut de ses nuages et allongé sur sa chaise longue, lui adressa un signe de la main, retira ses lunettes de soleil pour lui faire un clin d'œil et se réinstalla tranquillement. N'empêche qu'il a bien bossé José, y a pas eu trop de dégâts. Il est moins efficace que sa cousine, mais quand même ! -Disqualifiée aussi ! -Désolée .Et perdant de sa couleur de tomate pas mûre, Mallory continua de ramper vers Christian, l'âne galopant autour des gens sans raison particulière. Wendy, elle, avait rejoint le lièvre et le Chapelier, agitant deux bouquets d'algues en guise de pompons de pom-pom girl. Gabriella s'était mise à ronfler aussi bruyamment que le font les chiens, sûrement bercée par une curieuse mélodie. En relevant la tête vers les arbres, Mallory aperçut en levant la tête vers les arbres que Charmant, apparemment changé, venait de réapparaître, en chantant toujours aussi faux. -A la pêche aux moules, moules, moules, je n'veux plus aller, Maman ! (elle aperçut Marraine la bonne fée qui croisait les bras, observant son fils depuis un arbre) Les gens de la ville, ville, ville, m'ont pris mon panier, Maman !Oh mon Dieu, qui a égorgé un canard ?! Charmant pointa alors tout le petit monde sur la plage du doigt, se mettant à pleurer. Marraine la bonne fée devint rouge de colère (ah tiens, elle aussi !) et descendit de sa branche, s'envolant vers eux. Mallory leva les yeux au ciel et continua d'avancer en grimaçant toujours à cause du goût des croquettes, ne s'arrêtant qu'après avoir rejoint Christian. Nyahaha, qu'est-ce qu'ils allaient traficoter encore ces fous ? |
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Sam 2 Oct - 19:41 | |
| Vous esperiez que Christian aurait vu toute la scène de bagarre entre les deux filles, et qu'il s'était caché de peur de voir du sang ? Non non non ! Christian eut tout juste le temps d'échapper à un bisou-bisou de Gabriella, qu'il se fit attrapper et tirer en arrière, puis trainer plus loin, les yeux et la bouche bandés. Là, vous esperiez que Shrek avait une petite envie de refaire souffrir les jeunes gens ? MEME PAS ! HAHA ! En fait, Christian était tout simplement en train de se faire enlever par Charmant...
- TADADADAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM ! -
Mais non, ne partez pas, il ne faut pas avoir peur, pas encore ! Je vous disais donc, Christian était en train de se faire enlever par Charmant et...
- TADADADAAAAAAAAAAAAAAAM -
OH, SUFFIT LES CHOEURS ! Allez-vous en, allez Voilà, merci, c'est mieux. Donc, Christian se faisait enlever par Charmant. Ce dernier tirait sa victime dont il avait attaché les membres avec la même corde, tout en sautillant et chantonnant "J'ai un amiiiii pour aller à la pêêêche au mouuuules ! Lalalaaaa " Desesperant oui, mais tellement marant :'D
Levant les yeux au ciel, Christian dû supporter Charmant qui chantait durant tout le trajet, qui dura... 7 minutes, d'accord il y avait pire. Mais vous imaginez une chanson aussi débile prolongée pendant 7 minutes ? OO Déjà qu'au bout de deux minutes, Christian était déjà en train de se demander s'il y avait une possibilité de passer la corde qu'il avait autour des bras et jambes à son cou...
" On est arrivééés ! "
Charmant détacha Christian, qui le fixa avec une tête d'illuminé. Les deux se fixèrent avec interêt pendant un looong moment, puis Charmant fit un geste assez brusque en levant sa main devant lui et faisant coucou, agitant ses doigts d'une façon plutôt... féminine.
" On va aller pêcher des moules ! "
" Pêcher des... moules ? "
" Oooh, je dois tout t'apprendre ?! Ignorant... " s'exclama Charmant en passa sa main sur son visage, d'un air exaspéré purement théâtral.
" Mais si, je sais comment on fait u_u mais pourquoi on va à la pêche aux moules ? OO "
" CHUUUUT OO On pourrait t'entendre... "
Ouvrant de grands yeux, Christian lâcha un "woaho..." puis se laissa finalement embarquer dans la pêche aux moules. Innutil de vous préciser qu'ils étaient tous les deux en belle galère... Au bout d'un moment, Christian en eût vite marre et attrappa le panier de Charmant pour le jeter à la mer, tandis que Charmant suivait des yeux le panier, lui faisant un signe de la main tel une miss France.
" Pff... "
Et c'est sur cette parole phylosophique, que Christian repartit pour le coin de la plage où il retrouva Mallory et Gabriella, apparement en pleine bataille O_O Affolé, il se tourna vers le Chapelier et lui demanda d'une toute petite voix :
" J'ai loupé quelque chose ? "
Il eût pour seule réponse un soupir, un regard exaspéré puis un "Les jeunes... ne sont plus... Attentifs.. AAATCHOUM ! Esxcusez-moi, je suis navré. Aurais-je dit quelque chose ?" ce qui eût pour effet sur Christian de le pousser à se décaler de quelques pas. En entendant que Gabriella était disqualifiée, Christian sauta de joie et entendit derrière lui "Ouaiiiis DUH !" puis vit un bonhomme jaune qui lui disait vaguement quelque chose, qui dressait un cochon portant des lunettes rondes et une cicatrice tracée sur son front. Christian était en train se demander si il avait une chance de prendre le cochon et s'échapper avec (OO) lorsqu'il entendit un "BEUUUUH" et se retourna immédiatement. Apparement, Mallory venait de vomir sur le Chapelier, qui la disqualifia également. Lorsqu'elle revint en rampant vers Christian, ce dernier l'aida à se relever,
" Ohlala, elle t'a fait quoi cette folle ? OO Je vais la... "
Mais malheureusement, notre Christian Choupinou n'eut pas le temps de dire ce qu'il allait faire à Gabriella, car Charmant était apparement de retour si l'on en croyait les paroles toujours très recherchées, ainsi que l'air qui était toujours le même, sortant de sa bouche qu'il venait de parfumer d'un spray à fumée rose. Lorsqu'il pointa du doigt tout le petit groupe et que Maraine la bonne fée vola jusqu'à eux, l'air furieuse, Christian se fit tout petit et entendit le bonhomme jaune de tout à l'heure glisser discrètement à son cochon en reculant, les bras derriere le dos : "Prends l'air naturel... oo" Trouvant la remarque plutôt intelligente, Christian fit de même et mit ses mains derriere son dos en prenant un air voulu naturel : sourire forcé façon colgate, yeux plissés tant le sourire était éxagéré et enfin pour finir, sauter à cloche pied.
" QUI est le gens de la ville ville ville qui a pris le panier de mon fils fils fils ?! "
Suite à la question, trois petits cochons se mirent devant en poussant tout le monde, et l'un d'eux prit la parole :
" C'est Lord Farquad ! Il a soufflé, and soufflé and... Signé l'avis d'expulsioooon... "
Levant les yeux au ciel, Maraine la bonne fée les fit tous les trois disparaitre d'un coup de baguette et la pointa sur Christian, d'un air menaçant.
" C'est toi ... ? AVOUES TON CRIME ! "
" O_O ... IL M'A DIT DE LE LANCER A LA MER, VOTRE FILS LE MALTRAITAIT, J'AI RIEN PU FAIRE POUR LE SAUVER ! "
Maraine la bonne fée balaya tout le petit monde du regard, puis prit une grande inspiration. Durant les deux minutes qui suivirent, Pocahontas et Rambo arrivèrent chargés de faire les roulements de tambours. Maraine la bonne fée brandit alors sa baguette et... ET... EEEEET OO
L'âne arriva en volant sur une musique héroïque, avec le petit péteux sur son dos qui tenait un lance pierre, qu'il utilisa pour assomer Maraine la bonne fée. Il ouvrit alors grand la bouche au ralenti et se mit à dire un tas de choses en mode accéléré, que personne n'entendit car Harry Lover passa sur un hypogriffe à ce moment-là, créant un énorme courant d'air au passage. Homer et Harry Crotter (il avait rebâptisé Spider Cochon, en fait.) se retrouvèrent également sur l'hypogriffe, on ne sait pas trop comment, et partirent vers de nouveaux horizons avec Harry Potter et l'hypogriffe en faisant tous un signe de la main à la façon de miss France. Oui, même l'hypogriffe fit un petit signe mais avec sa patte arrière.
Tout le monde regarda cette scène, Christian essuyant une petite larme pour faire un effet de happy end, et là : bruit de dérapage.
" Mais... C'est cool, eux ils sont rentrés. L'âne et le petit aussi. Mais nous... ? OO "
Nouveau gros bruit, et un être étrange arriva sur une motot rouge pétante, sur une musique lente mais assez virile. La moto dérapa devant Les trois qui restaient : Wendy, Mallory et Christian.
" J'peux vous ramenneeeer mes précieuuuux ? "
" OO ... UNE HARLEY DAVIDSOOOOOOOON *O* "
La créature commença alors son show, en sautant au sol et enlevant au passage son manteau de motard en cuir, qu'il balança dans la mer. Les lumières se concentrèrent sur la petite créature, qui se déhanchait sur la chorégraphie de Shakira, tout en chantant "JE NE CONNAIS PLUS PERSOOOONNE EN HARLEY DAVIDSOOOOOOON ... ", ce qui n'allait pas du tout avec sa petite voix sournoise. Une fois son numéro finit, Gollum tomba raide par terre et des petites créatures accoururent, le mirent sur une civière et repartirent. Christian regarda alternativement les petites créatures, la moto puis Mallory et Wendy. Un sourire se dessina sur ses lèvres, et Christian enfourcha la moto avec l'air d'un gamin auquel on aurait permis de faire une grosse bêtise.
Un peu plus loin, les mignons - c'était le nom des petites créatures - étaient en groupe, devant un vieux monsieur qui s'énervait en disant "Pas de prouts, de rototo, de pleurs, de cris, AUCUN bruit agaçant !"
A ce moment là, Christian aidait les filles à monter sur la moto et faisait démarrer le moteur, ce qui fit un gros BVROUUUUUUUUM !
" Et ça, est-ce que c'est un bruit agaçant ? " demanda innocement un des mignons.
Tout content d'être sur une moto, de plus sur une Harley Davidson ! OO, Christian démarra la moto et fonça en dehors de la plage et se tourna comme il pu vers Mallory qui était dérrière lui, et Wendy qui était dérrière Mallory.
" Je sais pas vraiment conduire ça, vous devriez vous accrocher "
Avant d'avoir pu répondre à ce qui semblait être un cri de Wendy, Christian accéléra et en quelques minutes, ils arrivèrent devant chez Mallory. Bon, en vérité Christian avait essayé d'y aller le moins vite possible, mais le problème c'était que quand on allait au pas avec une moto, on perdait l'équilibre. Descendant en premier, Christian aida Wendy à descendre en sentant qu'elle allait se plaindre si par malheur il avait trop accéléré et l'oubliait, puis aida ensuite Mallory et... la moto tomba sur le côté, comme une grosse... Non pas de gros mot : Comme un gros truc pas beau :O Faisant un petit sourire gêné, Christian se tourna vers Mallory soudain tout rouge.
" Bon, bah euh... Voilà... Désolé on a pas été très tranquils, c'était pas mal mouvementé mais... Enfin moi ça m'allait, puisque tu étais là "
Voulant poursuivre ce qu'il avait commencé quelques temps avant sur la plage, Christian se rapprocha de Mallory et se souvint soudain que Wendy était là OO et pour rattrapper son geste, prit Mallory dans ses bras en la serrant contre lui, totalement aux anges.
" J'espère qu'on se reverra très très très très très très très très... très vite ! " dit un Christian tout rouge et tout souriant, avant de dire plus bas " Mais là je vais peut-être devoir ramenner Wendy et rendre la moto à son propriétaire... u_u "
Ou pas ! Lâchant Mallory, Christian recula sans la lacher des yeux, ce qui eût pour résultat de le faire trébucher sur la moto et tomber par terre. Se relevant d'un bond, il passa une main dans ses cheveux d'un air gêné et fit un petit rire nerveux.
" J'avais fait exprès "
Se raclant la gorge et reprenant un air sérieux, Christian se baissa pour redresser la moto, ce qui lui donna encore du fil à retordre : Allez soulever une moto vous... Après trois bonnes minutes, notre Christian Choupinou y arriva, et remonta dessus puis regarda Wendy.
" Je te ramenne si tu veux, avec ça c'est plutôt rapide ? "
Voyant que Wendy montait, Christian fit démarer à nouveau la moto et avant de s'éloigner, lança un clin d'oeil à Mallory accompagné d'un grand sourire qui montait jusqu'aux oreilles. Une musique romantique se mit en marche, mais un coup apparement de Wendy sur la radio l'arrêta immédiatement. En levant les yeux au ciel, Christian se rappela soudain qu'il s'était préparé à dire à Mallory LA grande révélation, puis ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Bon allez Christian, Wendy s'impatiente sûrement il me semble qu'elle a faim ! BVROUUUUM, la moto s'éloigna, et Christian se maudit lui-même de ne pas être fichu de dire un simple mot lorsqu'il se souvint qu'il était censé ramenner Wendy chez elle OO.
" Euh en fait, tu habites où ? "
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Invité Invité | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] Jeu 14 Oct - 22:33 | |
| S'éclatant comme une petite folle à faire les chœurs avec l'âne depuis tout à l'heure, Wendy servait aussi de public, imitant avec une justesse impressionnante les acclamations habituelles d'une foule. Mais mine de rien, les « Oooooh ! » de joie puis de déception, ça cassait un peu la voix. Oui, les cris ultrasons n'avaient jamais esquinté les cordes vocales de Wendy. Les cris de foule, si. S'éclipsant quelques instants pour aller acheter des pastilles Strepsils pour la toux auprès de Raiponce, Wendy n'eut pas le bonheur d'assister à la scène avec Charmant. Mais quand elle revint, toujours affublée de son petit air hautain, elle vit une petite chose grise et légèrement à poil leur faire un numéro assez … choquant. Haussant un sourcil devant ce spectacle, elle se rapprocha de ses deux « esclaves » en glissant presque sur le sol, tel un fantôme. Un fantôme bien embêtant qui viendrait vous hanter car vous n'êtes qu'un... -Amateur , se contenta de commenter Wendy devant la prestation de Gollum. Peut-être que l'esprit critique de la blonde terrorisa la créature, car peu de temps après, Wendy la vit disparaître sur une civière. Et encore après, elle se retrouva à l'arrière d'une moto, ses deux serviteurs s'étant accordés le privilège d'aller devant elles. Oh et puis ce n'était pas trop grave, au moins comme ça, elle pouvait laisser voler sa traîne pour avoir des airs de star Hollywoodienne sans qu'elle n'arrive dans la face de personne. Plongeant sa main dans sa poche, Wendy rechercha de quoi bien se la jouer. Lui tombèrent sous la main : -une paire de lunettes de soleil plus pour se la péter que pour se protéger les yeux, -une paire de gants en cuir comme dans les vieux films policiers, -un pistolet à eau en cas d'agression qu'elle utilisa contre un pauvre hibou qui volait à côté d'eux, -un sandwich en décomposition qu'elle jeta par-dessus le bord, -une figurine de Loulou le poux qui chantonnait le générique des « Drôles de petites bêtes », Et enfin … Wendy tira sur une ficelle dorée dissimulée sous tout ce bric-à-brac. Dans un léger « ploc ! », un voile rose pailleté sortit de sous le tee-shirt de la blonde, ondulant dans le vent derrière eux pour bien faire remarquer que Wendy Meyer faisait partie des passagers (donc prudence sur les routes). Mais c'était limite si la panoplie ne servait pas à rien, car ses cris et ses grognements à chaque fois que la Harley Davidson passait sur une bosse permettaient aux gens de savoir qu'il fallait vite dégager avant de croiser la râleuse. Quoiqu'il en soit, Wendy s'apercevait que son cuisinier les conduisait dans la forêt, zigzaguant entre les arbres. Mais c'est que ça devait être rempli de bêbêtes ces endroits-là, dont de hiboux kamikazes comme celui qu'elle avait arrosé tout à l'heure. Ah, la folie animale ! Justement, Wendy sentait une drôle d'odeur qui devenait de plus en plus forte, et elle ne comprit pourquoi que lorsqu'elle aperçut la demeure de sa servante. C'était très … rustique. Elle n'aurait pas été étonnée de voir un bonhomme bien dodu avec un chapeau de paille, une chemise à carreaux et un épis de blé dans la bouche venir leur parler sur un accent campagnard. Enfin, on pouvait lui pardonner, ce n'était qu'une simple personne loin du noble rang de Wendy, bien sûr. Ah, qu'il était agréable de se sentir supérieure ! Préférant s'écarter de ses deux employés qui semblaient très occupés, Wendy inspecta les lieux du regard. Elle voyait déjà une sorte de hobbit les observer depuis une fenêtre en se frottant les mains avec un air sadique. Sur la fenêtre de gauche, une chose aux cheveux châtains s'empiffrait de glace à la vanille avec un air triste tandis qu'un enfant hobbit brun sautillait à côté de lui en fredonnant la chanson du Titanic. Une fenêtre plus haut, un rat gigantesque doté d'une longue perruque blonde dansait et bondissait sur un lit, accompagnant en même temps Lorie sur « Ta meilleure amie », la musique à fond. Beurk, un rat … Jamais Wendy n'avait eu de soucis avec ces vermines, les exterminateurs s'en chargeaient avant qu'ils n'aient pu toucher à la moindre miette de gruyère. Les seuls que l'on pouvait trouver séjournaient dans les cachots, servant de compagnie aux squelettes des employés n'ayant pas servi au mieux la famille Meyer. Songeant soudain à ceci, Wendy se retourna d'un bond. Le Christian et la Mallory faisaient encore des siennes, ressemblant à ces espèces d'ados-sacs à hormones. Wendy avait depuis longtemps passé cette période. Elle avait eu une seule amourette – sans compter celle avec son reflet qui dure encore. En effet, la blonde avait un moment vénéré René la taupe et rêvé de vivre sous terre avec lui, mais les photos de lui dansant avec Scratina l'avaient découragé. Maintenant, elle riait de ces spectacles, tout comme elle en riait en ce moment, comme une Chipette. Ils étaient tout rouges comme les saucisses que faisait cuire le drôle de bonhomme un peu plus loin d'eux. Une seconde ? Un type faisait rôtir des saucisses ? Ah ouais tiens, même qu'il avait un ptit air d'homme politique très connu par ici … Non, pas Nicolas Sarkozy, on est à Narnia, ho ! Ce bonhomme répondait au doux nom de Bertrand. -Dites, c'est pas que je m'impatiente, mais y a Etna qui était censée m'apporter une robe rose bonbon avec de vrais sucettes dessus, j'aimerais bien l'essayer . Et oui, mes darliiings, Etna Mode est ma couturière personnelle !Quelle classe elle avait, Wendy. Mais le truc c'est que personne ne pouvait s'en rendre compte puisque le Christian venait de tomber, sa chute couvrant les paroles pourtant trèèès intéressantes de la blonde. Poussant un long soupir, Wendy regarda à nouveau le rat dansant pendant que son cuisinier essayait de remettre la moto debout. La musique avait totalement changé, laissant place à une mélodie bretonne. Le rat s'était mis à effectuer une danse du pays des Kouing Aman, une coiffe de bigoudaine trônant sur son petit crâne. Il était à l'aise, Breizh ! Voulant encourager ce grand rongeur qui débutait dans la chanson, privilège qu'elle accordait à de très rares personnes, Wendy siffla avec admiration. Le sifflement parvint aux oreilles du rat qui se stoppa immédiatement, accourut à la fenêtre et adressa un regard noir à Wendy, vexé d'avoir été interrompu dans sa chorégraphie. Il ferma les rideaux d'un geste sec et repartit danser. La blonde haussa les épaules et regarda où en étaient ses serviteurs. La moto était debout et les deux autres souriaient toujours. On ne leur a jamais appris qu'on pouvait facilement attraper une crampe, comme ça ? Et ça fait mal ! Wendy en savait quelque chose, retenant pour souvenir douloureux le jour où elle avait décidé de sourire comme une hypocrite en allant chanter bénévolement pour le club des alcooliques dépressifs. Oui, elle avait bon cœur parfois. Elle était payée en retour, mais elle avait bon cœur. " Je te ramène si tu veux, avec ça c'est plutôt rapide ? "Levant les yeux vers son cuisinier qui avait déjà enfourché son engin, Wendy lui lança un regard exaspéré. Mais que croyait-il ? Qu'elle allait se taper tout le chemin d'ici, devant la ptite maison dans la forêt, jusqu'à son palace à Archenland ? En talons, en plus ! Pour toute réponse, elle monta derrière le Christian en espérant qu'il n'allait pas trop traînasser. Bah si, tiens, il souriait encore à la Mallory. Et y avait une musique d'accompagnement en plus ! Manquait plus que ça. Un coup de talon bien placé dans la radio et la musique se stoppa, laissant place à un silence plaisant. Alors que la Mallory foudroyait Wendy du regard, cette dernière lui adressa un sourire hypocrite en retour, songeant distraitement aux alcooliques dépressifs. Son cuisinier daigna mettre la Harley Davidson en route et ils finirent par s'éloigner, soulageant Wendy. La forêt, les arbres, la nature, TOUT !, ce n'était pas pour elle. Tournant la tête pour voir sa servante devenir de plus en plus petite, elle aperçut le hobbit de tout à l'heure qui venait à sa rencontre. Mais en fait, c'est que ce n'était pas vraiment un hobbit, ce truc. Il dépassait même la Mallory, et donc … il la dépassait encore plus . Mais bon, sa petite taille n'empêchait pas sa puissance, comme Napoléon ! * Dis-moi, ma chère Wendy, ne penses-tu pas qu'au lieu de t'imaginer en costume de Napoléon, tu devrais écouter la question qu'on te pose ? *Hey mais c'était un bon raisonnement, ça ! -Oh pardon, je pensais à … moi. Oui, donc ! J'habite dans le centre d'Archenland, je te guiderais. On ne peut pas louper ma maison de toute façon, tu la reconnaîtras.Tournant la tête une dernière fois, Wendy vit que la Mallory s'était mis à pourchasser le hobbit-pas-si-hobbit-que-ça qui, d'après les cris qu'elle entendait, souhaitait planter des tomates en paix. Ah, les paysans ! Quelques minutes plus tard, après que Wendy ait enfilé sa panoplie, elle s'aperçut que, mine de rien, elle s'était bien amusée ce matin-là. Ce serait à refaire. Maintenant, elle savait où sa servante habitait. Restait plus qu'à savoir où vivait son cuisinier, mais elle avait la flemme de poser la question maintenant. Elle chargerait un de ses serviteurs de s'en informer. Et après, elle pourrait organiser de chouettes fêtes dans sa graaande maison, et elle embêterait tout le monde ! En parlant de sa maison, Wendy et le Christian arrivait dans une route à deux voies. L'une menait vers sa maison, l'autre vers le repère de la sorcière de Blanche-Neige. Alors à part si Wendy ou son cuisinier tenait à goûter une pomme pleine de produits toxiques, mieux valait passer par l'autre chemin. Le jardin de Wendy était plein de pommiers chargés des fruits sans OGM, de toute façon. Ainsi donc, elle tira violemment sur les bras du Christian pour qu'il prenne la bonne voie. Ouais, près de chez Wendy, y avait aussi un couvent. Même que dans ce couvent, il y avait la célèbre Sœur Thérèse. Et aussi, une Sœur Dori. -Marche droit d'vant toi, marche droit d'vant toi !Pendant que Wendy continuait de chantonner des classiques tels que la chanson de la pub Miel Pops, la Harley Davidson passait dans un chemin où les arbres étaient si hauts et épais qu'ils cachaient le ciel. A 100 mètres, il y avait encore deux routes possibles à suivre. Celle de gauche menait droit vers la lumière ; celle de droite était si sombre qu'on ne pouvait même pas distinguer la route. Par contre, les yeux rouges inquiétants qui semblaient les épier étaient bien visibles. Hé mais … C'était peut-être une boîte de nuit ? Mais c'était étrange, il faisait jour. De toute façon, Wendy n'avait pas le temps d'aller danser, il fallait qu'elle essaye sa robe neuve et dise bonjour à son chien chéri. Elle fit une nouvelle fois virer le Christian sur la gauche avec un air très naturel, ne doutant pas le moins du monde de sa grande délicatesse. -Oh, j'avais oublié de te demander : t'as des lunettes de soleil ? Parce que mon « chez moi » est assez éblouissant . A mon image, quoi. Enfin t'en fais pas, j'ai le nécessaire !Et oui, Wendy craignait pour les jolies mirettes de son cuisinier. Elle fouilla donc dans ses poches et en ressortit des lunettes bleu caraïbe. Et oui, bleu caraïbe, ça met ses yeux en valeurs ! C'est même la copie conforme de Wendy qui le dit ! Mais bien sûr, ces lunettes de soleil n'étaient pas toutes simples. Ah non, il y avait de petits pompons qui pendaient à chaque extrémités des branches et des essuie-glaces fluorescents au-dessus de chaque verre. A rendre jaloux Anatole des Opticiens. Juste après ceci, elle ajusta ses propres lunettes de soleil sur son nez pour un effet plus « classe ». Et là, ce fut comme si ils venaient de débarquer au Paradis : le paysage était extrêmement coloré ; un arc-en-ciel passait sur une colline et des petits elfes passaient en-dessous. Des petits poneys roses semblaient rire en se dirigeant vers le palais rose au pied de l'arc-en-ciel, et le soleil avait une tête de smiley. Voilà, Wendy et (le) Christian venait de tomber nez à nez sur une affiche publicitaire comme aimaient en dessiner les trois petits cochons pour se détendre. C'était plutôt bien dessiné mais, quel gâchis ! La Harley Davidson fonça dans la toile, le drame ne pouvant être éviter, et tout ça dans un cri suraigu de Wendy. Une drôle de forme avait pris la place des petits poneys roses et les trois petits cochons se mirent à pleurer. -Les pauvres, ce sera la troisième fois ce mois-ci … déclara Wendy alors qu'ils arrivaient plus au centre de la ville, dans une rue bondée. -T'as raison ma Brenda, faut pas se laisser aller ! Grogna un monsieur à l'allure étrange sur une autre moto à côté d'eux. Wendy haussa un sourcil, outrée : comment pouvait-on se tromper avec son nom ? C'était Wendy, son prénom ! Pas Brenda ! Elle le fit bien comprendre dans un regard noir, juste avant d'apercevoir une femme à la crinière blonde digne d'une poupée Barbie qui aurait flingué son coiffeur. Les trois motos étaient bien alignées et très proches, passant entre les ruelles ensoleillées. -Mais Brandon, fit remarquer Brenda avec une voix aussi étrange que celle de Marylin Monroe, c'est la fille des gens qui gardent notre Nougatine !-Ah ouais, ptêtre … répondit Brandon avec un air très intéressé. -Oui, oui, je suis la fille de mes parents ! acquiesça Wendy. Je retourne justement chez moi, vous n'avez qu'à nous suivre. Allez, le Christian, accélère !Voulant donner du « punch » à son cuisinier, Wendy se mit à le chatouiller sous les bras, certaine qu'aucun danger ne risquait de leur arriver. Après tout, c'était la fille Meyer, elle manquerait trop à l'humanité pour partir au ciel après avoir foncé dans un mur. La Harley Davidson accéléra alors brusquement, tandis que Wendy se remettait à rire comme une Chipette. Brandon et Brenda suivaient derrière, se prenant un peu comme des cow-boys à moto. Soudain, le ciel devint encore plus bleu que bleu. Des grilles dorées étincelèrent à l'horizon, le soleil se reflétant dedans et éblouissant toutes les personnes aux alentours. Toute fière de voir l'entrée de sa maison si proche, Wendy chatouilla à nouveau Christian pour qu'il accélère. Ils passèrent alors les grilles - ou même les « défoncèrent » dans un grand fracas, atterrissant dans une cour pavée où une dizaine de personnages tous plus ou moins originaux papotaient avec animosité. D'un côté, une petite blonde bien dodue avec des tresses se faisait courser par un garçon un peu plus grand qui portait un pull rayé rouge et blanc. -A MOI, MES FIDELES, VOTRE PRINCESSE NANA EST POURSUIVIE PAR L'ABOMINABLE TOM-TOM ! Geint la petite blonde. Wendy haussa les épaules en la voyant passer en pleurant. Après tout, pour qui se prenait-elle ? Princesse Nana ? Il n'y avait qu'une princesse blonde ici, c'était Wendy. Ou en tout cas, il n'y avait qu'une fille assez idiote pour se considérer comme telle. Un nouveau fracas retentit : Brandon et Brenda venaient d'arriver à leur tour. Wendy leur adressa un signe de la main et une vieille dame avec une grosse couronne incrustée de pierres en plastique vint l'imiter, à la manière d'une reine. La blonde sauta de la moto en faisant signe à son cuisinier de faire de même puis lança un regard exaspéré à la vieille dame. Ceci ne parut pas lui plaire … Les personnes âgées étaient si sensibles, aussi. Ainsi, la tête haute – et l'arrière train aussi -, la vieille femme repartit, une petite musique royale l'accompagnant. -Je ne sais pas qui c'était, mais elle était pas drôle. Bref, tu vois ma maison comme elle est belle est grande ? Bah oui, chez les Meyer on voit tout en grand ! C'est pour ça qu'on a des sculptures de fourchettes et de cure-dents dans la salle à manger, et un dé à coudre de 3m de haut devant la salle de couture de ma mère … Ouais bon je m'éloigne. Si tu veux, un jour, je pourrais te faire visiter ma maison Mais faudra pas se perdre dans les donjons parce que … Oh t'as vu comment ça leur fait des grosses têtes les chapeaux noirs ? OO Et ils devraient se raser la moustache OOEn effet, une armée de soldats vêtus de manteaux rouges (des soldats de la reine, donc) avançait vers Wendy, Christian, Brandon et Brenda à la façon de jouets à remonté mécaniques. La blonde posa ses mains sur ses hanches, fit un regard désolé à ses trois compères puis se retourna vers un soldat. -Qui y a-t-il, mon gars ? Confesse-toi, j'ai failli aller au couvent.-You avez été twès bad with the reine ! Répondit l'intéressé avec un accent très « british ». -La reine ? Vous voulez dire la coincée avec une couronne en plastique ? Mais ça va bien, oui ?!-BE NICE WITH THE QUEEN, BLONDASSE !-Ils vont nous provoquer une guerre civile OO ! Cuisinier, défends-moi !Le soldat sortit un raton laveur de sous son chapeau et menaça Wendy de le lui jeter à la figure. Ne voyant pas son cuisinier réagir, la blonde prit une grande inspiration et … -ETNAAAAA !Alors que tout le monde restait silencieux après le long cri de sa majesté L'Agaçante Wendy, deux portes peintes en doré s'ouvrir à la volée et une petite bonne femme toute vêtue de noir fit son entrée, balayant l'assemblée au scaner par l'intermédiaire de ses yeux. Elle trottina jusqu'à Wendy, un sourire hypocrite aux lèvres. Oh oh ! En voilà une qui ferait sûrement un séjour chez les alcooliques dépressifs. -Qui y a-t-il, darliiiing ? Interrogea Etna. -Il y a que ces messieurs sont dérangeants, répondit Wendy avec agacement. -Owh, owh, owh ! Je vois. Leurs tenues sont à revoir … Vous, venez ici !-Moi ? Demanda un garde à l'air innocent qui mangeait un yaourt Perle de lait. -Oui, vous ! S'énerva Etna. Le garde s'avança alors timidement et Etna se mit alors à prendre ses mesures. Après longues réflexions, elle décida qu'elle ferait des costumes Tiki à tous les gardes, ce qui provoqua les raclements de gorge d'une voix féminine. Wendy releva la tête, cherchant à qui elle appartenait, et aperçut la reine qui se tenait sur le balcon rose de SA chambre. Furieuse, elle faillit pousser une longue plainte en Schtroumph, mais la reine la devança. -This is TOTALLY incorrect ! Don't do that, little girl à lunettes ! Brailla la reine. -Hey, j'ai la moitié de ton âge, darling ! Protesta Etna. -It's paweil. MY CHOUPINOUS, ATTAQUEEEZ !Les gardes suivirent alors l'exemple du premier, sortant un raton laveur enragé de sous leurs chapeaux dans un mouvement synchrone. On aurait cru qu'ils allaient attaquer, avec leurs grimaces menaçantes mais … Non ! Ils enchaînèrent sur le haka. Tandis que Wendy les observait, perplexe, Etna fit venir ses apprentis : les lutins du Père Noël ! Ils faisaient un stage professionnel, en fait. Les gardes et leurs bêtes féroces se stoppèrent dans leur chorégraphie et un combat du regard collectif débuta. C'est cet instant que choisit un homme en tenue d'été, un ballon gonflable sous le bras, pour arriver par le portail doré et lancer un : -Bah alors … On n'attend pas Patrick ? Tout le monde le dévisagea bizarrement et Brenda se mit à éclater en sanglots. -Et mon Nougatine, hein ? Je dois lui tresser la crinière, j'ai de nouvelles barrettes qui sentent la fraise ! Pleurnicha-t-elle. -On verra ça plus tard, darling. GO LES ASTICOTS !Une terrible guerre éclata. Entre les coups de griffes des ratons laveurs et les piqures dues aux aiguilles des lutins, il y avait un sacré chantier. Mais bon, ils ne se faisaient pas mal en vrai, hein ! Non non, il y avait des trucages. Ils sont payés pour ça, voyons ! Nougatine défonça alors les portes de l'écurie d'un coup de sabots et passa entre les soldats et les lutins, n'hésitant pas à les bousculer. Les pauvres s'entassèrent en plusieurs pyramides humaines, et les ratons laveurs en profitèrent pour s'échapper. Ils passèrent le portail de la cour en poussant de petits cris sournois, signe qu'ils partaient à la conquête de la ville … A suivre au prochain épisode ! La cour se retrouvant maintenant dégagée des animaux et les combattants se tenant tranquilles, Etna ne trouva pas nécessaire d'honorer plus longtemps les quelques personnes restantes de sa présence. Elle s'éloigna alors aussi discrètement qu'elle était venue. Nougatine aussi s'était éclipsé, suivi de près par Brandon et Brenda. Cette dernière, toujours aussi paniquée, hurlait après son dada chéri, lui priant de revenir pour qu'elle puisse le parfumer convenablement. Il ne restait donc plus que Wendy, Christian, les pyramides humaines et la reine. -Mon cher cuisinier, je crois qu'il va falloir que nous nous quittions. Tu vois, cette chère madame là-haut ? Il faut que j'aille m'en occuper ! Je te souhaite donc un bon retour et … J'allais oublier !Elle claqua des doigts en se tournant vers une petite porte noire sur leur gauche. La porte coulissa et un immense monsieur bien large, vêtu d'un costume noir, se présenta avec un air pas très commode. Il essaya de passer par l'entrée mais resta bloqué, sa corpulence n'étant pas adaptée à l'ouverture. -... Lui, c'est Jack. C'est mon garde du corps. Il est très dangereux. Il cache des armes jusque dans sa petite culotte. Ne le cherche pas, lui te trouveras. Si tu remplaces le Ja de Jack par Chu, ça fait Chuck ! Je lui ai demandé de te suivre jusqu'à ton domicile pour qu'il puisse me dire ensuite où tu vis. Je pourrais ensuite te rendre visite un de ces jours ! A la prochaiiiine !Wendy lui fit un signe de la main, tourna brusquement les talons et sortit une longue paire de gants de sa poche. Elle les enfila en les faisant bien claquer, adressant au passage un sourire cynique à la reine qui, du haut de son balcon, poussait des acclamations choquées telles que « Oh, god ! », « Damned ! », « Chauds les hawicots ! ». Les pyramides humaines se mirent alors à chanter YMCA et Wendy se dirigea vers la porte qui menait à sa chambre (et donc à son balcon, là où se trouvait la reine ) avec un petit pas pressé. Arrivant à la porte, elle se retourna une dernière fois vers le Christian pour lui faire un graaand sourire, puis disparut pour de bon. |
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Contenu sponsorisé | Sujet: Re: Parfois, je me demande si on pourra être tranquils un jour :D [Mallory&Wendy] | |
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