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 "J'ai été brisé" [PV Angela]

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MessageSujet: "J'ai été brisé" [PV Angela]   "J'ai été brisé" [PV Angela] Icon_minitimeMar 21 Fév - 14:37

"J'ai été brisé" [PV Angela] 120221023636806177



Une faible brise vint lécher mon front perlé de sueur. Mais cela ne m'importunait guère. Depuis dix huit ans, je subissais été après été la chaleur suffocante de Telmar. J'avais fini par m'habituer. Le seul coin plus au moins frais que je connaissais, c’était sans aucun doute la forêt. J’avais toujours vécu à la lisière des bois, cette forêt était familière pour moi, c’était comme une maison. Surtout que maintenant je n’en avais plus. Il y a encore quelques semaines, je vivais dans ce luxueux manoir en tant que servante de la famille Laern, dont j’étais l’amante du chef de famille. Malheureusement, sa femme ne m’appréciait guère, et n’hésitait pas à rendre ma vie difficile. J’en venais même le soir à regretter mon cher père, mort d’épuisement par ma faute. Je n’avais jamais été ce genre de jeune fille sage et obéissante qui faisait tout pour rendre heureuse ces parents. Enfin, fallait-il déjà avoir des parents. Ma mère était décédé après ma naissance, je ne l’avais pas du tout connu, mais d’après mon père, j’étais son portrait craché. J’avais remarqué qu’il ne me parlait jamais d’elle, et quand je demandais à mon entourage, c’était comme ci elle n’avait jamais excité. De toute façon, elle ne m’intéressait pas, ma famille ne m’importait peu. De toute façon je n’en avais plus donc à quoi bon se tracasser pour ce genre de souvenir ?
Pour en revenir à la famille Laern, j’avais rencontré un soir Monsieur dans une taverne dans laquelle j’étais serveuse. Lui apportant une chope de bière, il m’invita à m’asseoir à sa table, et comme il n’y avait aucun client ce soir là à part lui, on discuta. Au fil de la soirée, il but beaucoup, et il me raconta sa vie, qui ne m’intéressait pas du tout, jusqu’au moment où il me dit qu’il était riche. Une flamme c’était allumé dans mes yeux. Soudainement, je commençais à le séduire, et je ne sais plus comment, je réussis à le convaincre de me donner du travail chez lui. Il m’y emmena, ses enfants et sa femme étaient partis à Narnia. On fit l’amour toute la nuit, et le lendemain je commençais mon rôle. Lorsque le reste de sa famille revenue, Monsieur me présenta à sa femme, et ça femme comprit très vite ce que j’étais pour son maris. La pauvre était d’un banal, me mettre à côté d’elle ne faisait que mettre en avant ma beauté. Elle était jalouse de moi, et sans me connaître, me haïssait. Je savais qu’elle voulait convaincre son mari de me chasser, mais il m’aimait trop pour cela. C’est ainsi qu’elle décida de faire de ma vie un calvaire. Me donnant pleins de tâche à accomplir afin de ne pas trop s’approcher de son époux, elle n’hésitait pas à me donner des corrections afin de me faire comprendre que je n’avais aucune autorité ici. Pour m’humilié, elle me coupa mes longs cheveux noirs, afin de montrer que je n’étais rien. Je me faisais faire, je ne souffrais pas, ce qui l’agaçait énormément. J’étais insensible.

Bien sûr, je me vengeais toujours. Sur sa progéniture. Je faisais en sorte qu’ils se blessent en jouant, je mettais des serpents dans leurs lits, je mettais des médicaments dans leurs boissons pour qu’ils tombent malades. Durant mes six mois dans cette famille, deux des enfants perdirent la vie. La première, l’aînée, eu un « accident » de calèche, bien sûr on ne me soupçonna pas. Mais je fus moins maligne pour le deuxième. Un petit garçon. Il était hyperactif, et très insupportable, pourtant, ses parents n’y voyaient qu’un petit ange. Il n’hésitait pas à me mettre des coups de pieds, à me cracher dessus et pleins d’autres trucs. La plus part du temps, je le laissais, ou bien je le baffais, le griffais profondément. Un jour, je voulus lui faire comprendre que j’avais un contrôle total sur lui. J’avais mis dans sa tisane du soir du poison que je m’étais procuré chez une vieille dame, et après mettre assuré qu’il est tout bu, je restais assise en face de lui, le regardant perdre la vie. Au début, il s’endormie sagement, paisiblement, jusqu’à ce qu’il commence à tousser et à cracher du sang. Il vomissait, je sentais sa souffrance intérieur, il devait sans doute avoir un mal de tête horrible. Je ne sais pas pourquoi, il ne criait pas, mais lorsqu’il me regardait, je sentais toute la douleur dans ses yeux. Je lui souriais, puis plus rien. Après une longue de nuit de calvaire, il était mort.
Au moment où j’allais quitter la chambre, la gouvernante des enfants arriva, et fut surprise de me voir là. Tout d’un coup, son regard se porta sur le garçon, dans son lit était couvert de sang. Sa face rouge avait directement attiré son attention. La gouvernante n’eu aucun mal à comprendre ce que j’avais fait. Malheureusement pour moi, elle était costaud et grande, elle me gifla fortement au point que j’en tombe dans les pommes, et courut prévenir Monsieur et Madame. Monsieur était partit la veille pour voyage, seul Madame était là. Découvrant le cadavre de son fils unique, elle fut anéantie, et n’eu pas la force de me battre. Elle m’ordonna juste de partir loin d’ici. Mais je lui disais que ce n’était pas à elle dans décider mais son maris. Elle n’eu pas la force de me contredire, et j’attendis des semaines qu’il revienne. Pendant ce temps, je ne faisais plus mes tâches, et n’hésitait pas à faire ce que je voulais et me moquer de la tristesse de Madame. Quand Monsieur revint et qu’on lui fit part de ce que j’avais fait, il me convoqua dans son bureau. En y rentrant, j’y découvris un homme anéantis, tout comme sa femme. Il pleurait comme un enfant à chaude larme, ce qui me répugna d’avantage. « Pourquoi avez-vous fait ça ? » me hurla-t-il tout en couinant avec exagération. Je le dévisageais avec pitié. « Partez ! Sortez de ma vie ! » dit il. Soudain, alors que je m’apprêtais à sortir, il se leva et sortit un couteau de son bureau, et s’approcha de moi en hurlant. Je ne sais pas comment, ma jambe se leva par réflexe et je lui donnais un coup dans la main. Il fit tomber son couteau. « Allez au diable ! » cria-t-il. Je souris. « Je suis le diable ! » puis je partis.

C’est ainsi que je me retrouvais à errer en pleine nature, ne sachant pas où aller. Au début pour me nourrir, je pensais trouver des fruits dans la forêt, mais jamais j’en vu. Du coup, je me résignais pour survivre à voler par exemple au marché, ou forcer des gens à me donner leurs provisions. Il m’était même arrivé de tuer mais je passe les détailles. Parfois pour gagner de l’argent, je vendais mon corps aux soldats, ou bien je faisais des petits boulots, mais très vite, je gagnais chez les plus aisés une mauvaise réputation, on entendit parler de moi. Je du partir m’exiler dans la forêt et en sortir que pour manger. Je ne me montrais plus, je restais caché, et je profitais de ma solitude pour m’entraîner, me muscler, me forger un corps. J’étais devenue bien plus souple, mon endurance était plus efficace qu’avant, je pouvais courir à une allure normale sur quelques kilomètres sans fatiguer.

Je marchais le long d’un sentier. Je n’étais à ce moment là pas très vigilante, je ne l’étais jamais de toute façon, je n’avais jamais croisé quelqu’un dans cette forêt sauf des gens pas très fréquentables ou des nomades, mais j’évitais de m’en approcher.
Un lourd silence c’était installé. Seul les branches et le craquellement des brindilles et des feuilles sur le sol à mon passage faisaient du bruit. Un oiseau, un corbeau sans doute, vola au dessus de ma tête. Je la levais avec de gros yeux ronds afin de mieux le regarder.
Je continuais mon chemin, et tout d’un coup, décida de m’éloigner du sentier. Je n’aurais sans doute pas du. Mais un pressentiment m’avait poussé à le faire. J’arrivais plus tard dans une grande clairière assez isolée de la forêt, ou il n’y avait aucun signe de vie. J’y pénétrais en regardant autour de moi, comme ci quelque chose d’anormale allait ce produire. Je lâchais un soupir à l'évocation de cette pensée. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire béatement à tout ce qui m'entourait. Tout d’un coup, mon sourire s’effaça brusquement. Je n’avais pas remarqué qu’à travers bois, une ombre me regardait. Je ne percevais pas ce que c’était, peut être un ours ou une bête sauvage. Une voix dans ma tête me disait de fuir, mais mes jambes ne m’obéissaient plus, comme ci elles étaient paralysées. L’ombre s’avança, et bientôt, je pus découvrir qui c’était. Une femme. Grande, blonde, un air sombre et un teint blanc comme la neige, des yeux rouges comme le sang, son regard trahissait ce qu’elle voulait faire : me tuer.
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MessageSujet: Re: "J'ai été brisé" [PV Angela]   "J'ai été brisé" [PV Angela] Icon_minitimeMar 21 Fév - 21:01

    La forêt de Telmar était un endroit paisible, surtout durant ces jours d'été. Les rayons du soleil perçaient difficilement à travers le feuillage épais des hauts arbres, rendant un peu plus sombre ces lieux. L'air était chargé d'odeurs sucrées, effluves d'un mélange de parfum de fleurs et de fruits. Le sol était moelleux et l'herbe était jeune et verte à souhait, jonchée de feuilles et de petites brindilles. Les animaux se sentaient en sécurité sur les hautes branches des arbres ou dans les terriers profonds cachés dans le sol. Les seuls sons provenaient des chants des oiseaux et du bruissement des feuilles, jouant avec le vent. Toutefois, au milieu de ce tableau si harmonieux, il y avait comme une sorte de tâche sombre. Un ombre rôdait. Au milieu des fleurs colorées se trouvait un être à la peau pâle et douce. Les yeux sombres de cette ombre brillaient d'un rouge vif, éclairant son visage d'un trait malsain. Toutefois, ses beaux cheveux blonds formaient de larges boucles qui tombaient dans son dos et lui donnait l'air d'un petit ange tombé du ciel. Enfin, cachés derrière de jolie lèvres roses, deux longues canines pointues et acérées qui n'attendaient qu'une chose : mordre le cou d'une jeune victime.

    Cette ombre était en réalité un vampire et ce vampire, c'était moi, Angela dernière enfant adoptive de la grande et noble famille des Salvatore, une puissante famille proche du pouvoir de Telmar. J'étais fière d'appartenir à cette famille, moi qui n'en avait jamais vraiment eu.
    J'errais donc tranquillement dans la forêt telmarine, laissant le vent courir dans mes cheveux, le soleil caressant mon visage. Ah je ne vous ai pas dit ? Je possède un objet unique, un objet dont dispose tous les membres de la famille Salvatore, un objet magique, créée par un sorcière afin que je puisse me déplacer au soleil. Cet objet était un petit bijoux et chacun avait le sien. Moi c'était un médaillon portant l'emblème de la famille Salvatore. Ce collier long que je ne quittais jamais me permettait de vivre aisément sous le soleil. Ainsi, il était aujourd'hui caché dans le décolleté de ma robe longue.

    Je me promenais donc, tranquille, lorsque je sentis l'odeur d'un humain. A cette odeur particulière, vint s'ajouter le bruit régulier d'un cœur qui bat. Je tournais brusquement la tête vers l'endroit de la forêt ou je sentais cette petite créature innocente et mes yeux devinrent rouge. Je me mis alors à courir et, en une seconde, j'avais parcouru une longue distance et j'étais maintenant tout proche de l'humain. A travers les arbres, je l'observais. Cet humain était une jeune fille, aux cheveux noirs comme la nuit et à l'allure frêle. Elle était comme rêveuse dans cet endroit, cela se voyait au sourire niais qu'elle avait sur le visage. Toutefois, les traits de son visage semblaient porter quelque chose de lourd et emplit de mystère. Je penchais doucement la tête sur le côté et le vent souffla une petite brise qui vint m'envoyer un plein visage, l'odeur de cette fille. L'odeur me donna des frissons et je m'imaginais déjà, vidant le sang de cette pauvre enfant. C'est alors qu'elle tourna la tête et m'entre-aperçu. En une seconde j'étais maintenant tout proche d'elle et je pus sentir de plus près son odeur, pendant qu'elle me dévisageait. Derrière son odeur d'humaine, elle sentait la sueur et la misère. Ses vêtements étaient sales, tout comme ses mains et son visage. Elle semblait pauvre et perdue. Ma foi, ça je m'en fichais, j'allais mettre fin à sa misérable vie et peut être même me remercierait-elle pour ce geste.

    Doucement, j'approchais ma main près de son visage et lui caressait doucement la joue. Je la regardais d'un air tendre mais qui avait pourtant quelque chose de terrifiant. Mon regard aux pupilles rouges se posa sur son cou. Doucement j'entrouvris la bouche, dévoilant mes canines pointues et je pris la parole, de ma douce voix.

      « Que fais-tu ici toute seule … ? Te serais-tu égarée … ? »


    Je plongeais alors mon regard dans ses yeux intense. Elle parvint à soutenir mon regard sur elle, avec tellement de conviction que ceci m'amusa quelques peu. Je penchais alors doucement la tête sur le côté et ma main glissa vers son cou. Elle était maigre et semblait faible mais ce n'était pas un problème, je la viderais de son sang trop rapidement pour qu'elle ne souffre. Je pense également que personne ne viendra chercher le corps de cette jeune fille ici au coeur de la forêt car, quelque chose me disais qu'elle n'aurait personne qui voudrait la chercher. Ce serait facile … J'ouvris un peu plus la bouche et approchais doucement mes lèvres de son cou. Le sang n'était plus très loin …
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MessageSujet: Re: "J'ai été brisé" [PV Angela]   "J'ai été brisé" [PV Angela] Icon_minitimeJeu 23 Fév - 1:25

    J’étais comme paralysé par la surprise et la peur. C’était rare que j’aie peur. Je sentais que cette femme en face de moi n’avait rien d’humaine. Elle dégageait une aura qui me faisait sentir le danger. Ne pouvant bouger, je me contentais de la regarder, me demandant la façon dont elle allait me cuisiner. Elle s’approcha de moi avec un air amusé, mais je ne réagis toujours pas, pourtant dans ma tête je ne cessais de me dire « Cours. Fuis. Imbécile heureuse ». J’avais certes peur car j’allais sans aucun doute mourir, mais je ne sais pas pourquoi j’étais fasciné par ses inquiétants yeux rouges. Un rouge très clair. Me regardant, moi sa proie, elle était en face de moi, et lever la main vers moi. Je pensais qu’elle allait abréger cette horrible attente, mais non, elle me caressa la joue, comme on regarde avec gourmandise une friandise. J’avalais ma salive, ne sachant pas trop comment réagir. J’avais envie de lui cracher au visage, mais je n’y arrivais pas non plus. Même fermer les yeux, et attendre ma mort prochaine, m’était impossible.
    Le contacte de sa main contre mon visage me fit frissonné. Elle était si froide. Comme ci il n’y avait aucune chaleur en elle. Je crois bien que c’était le cas. Son regard plein de tendresse cachait des ténèbres profondes et menaçantes. « Que fais tu ici toute seule… ? Te serais tu égarée ?... » me demanda-t-elle. Je ne pris pas vraiment la peine d’écouter ce qu’elle venait de me dire, trop occuper à regarder deux dents assez pointus se dévoiler sur son sourire parfait. Cette femme était magnifique certes, mais j’en venais petit à petit à la conclusion qu’elle n’était pas humaine. Ou du moins, pas de la race des hommes. Peut être venait elle de Narnia, là bas, il y a des animaux parlant, donc pourquoi pas des êtres surnaturels ? Ici à Telmar, que des humains. Je les méprisais tous, je ne les aimais point, reniant ma propre race. Me rabaissant toute seule, crachant sur mon identité.
    Cette fois c’était la bonne. Le regard de la vampire et du miens ce croisa une dernière fois, puis je ne sais pas pourquoi, je commençais à pivoter la tête de façon à ce qu’elle est accès plus facilement à mon cou. Mon odeur devait être attirante vu la tête qu’elle faisait. En tout cas, elle ne refusa pas l’invitation, penchant déjà la tête et les dents vers la chair de mon cou. J’essayais de m’imaginer ce qui ce passerait après qu’elle ait vidé mon corps de mon sang. Après m’avoir tué, elle partirait comme ci de rien était, comme une fugitive. Et moi, je n’aurai plus d’intérêt pour elle et l’humanité. Je n’avais jamais servie à rien de toute manière, je n’apportais rien du tout à ce monde. Mourir était la seule voie. Une fois morte, je ne ferai plus de mal aux gens autour de moi. Je ne tuerai plus, ne volerai plus. Je serai allongée par terre sur ses feuilles mortes, une de mes mains sera posée délicatement sur mon ventre et l’autre entre les feuilles et la terre. Personne ne passera par là, personne ne s’inquiétera de mon absence, mon corps se décomposera peut être au fil des années, devenant poussière, ou bien entre temps, des corbeaux seront venus me picorer ou des animaux sauvages comme des loups viendront se nourrir de ma chair.

    La femme vampire était plus qu’à quelques centimètres de moi, c’est alors que je sentis reprendre le contacte de mon corps entier. Je ne sais pas comme j’arrivais à sentir cela, mais une chose était sûre, on me laissait une autre chance de vivre. Je tournais la tête vers la femme, qui me regarda surpris, elle semblait presque contrariée que j’interrompe son déjeuner. J’avais presque envie d’esquisser un petit sourire du coin de ma bouche pour l’énerver d’avantage. Ne réfléchissant pas à quoi faire, je lui donnais un coup à la tête avec ma jambe, qui se leva par réflexe sans que je lui ordonne se lever. La vampire n’eu pas l’air d’avoir mal, mais la surprise la fit tomber au sol. J’en profitais pour courir le plus rapidement possible, appliquant mon entraînement d’endurance, ainsi que le sprint sur petite distance. Je ne voulais pas me retourner, je me contentais de courir, entre les arbres, et m’éloigner au plus vite de cette créature qui en voulait à ma vie.
    J’arrivais sur le sentier sur lequel j’étais au début, mais je savais que ça serait risqué de rester ici et le longer, elle aurait vite fait de me rattraper. Je plongeais de nouveau entre les arbres, arrachant sur mon passage les branches basses et les buissons se dressant sur mon chemin. Peu importe où j’allais. Bizarrement, j’étais assez calme pour quelqu’un ayant une monté d’adrénaline. J’arrivais devant une pente menant dans une autre partie de la forêt, tout en continuant de courir, je me risquais de retourner juste une fois. Je n’aurais pas du. A peine en ais je eu le temps que j’aperçus dans les airs la vampire. Elle venait de faire un saut de je ne sais combien de mètre et atterrit sur moi. Le fait qu’on soit dans une pente me donna autant qu’elle n’avantage. On fit un roulé boulé jusqu’en bas. A moitié sonné par le choc, je fis de mon mieux pour ramper avant de me relever, mais la femme, déterminée, m’attrapa par la jambe, enfonçant légèrement ses longs ongles dans mon mollet. Je lui donnais un coup avec cette même jambe pour qu’elle me lâche, mais elle tenait bon. Elle était forte ça se sentait. Avec l’autre, je me retournais du mieux que je pu sur le dos, et lui donna un coup dans la tête et dans son bras. Elle me lâcha et je me relevais pour courir de nouveau à travers bois.
    Quelques mètres plus loin, j’arrivais dans une petite clairière. Je m’arrêtais un moment pour respirer un petit coup et regarder si elle était encore derrière moi où si elle avait décidé de s’arrêter, mais je pense que ça devait l’amuser ce petite jeu. Tout d’un coup, je regardais droit devant moi. Elle était face à moi à quelques mètres, bien que quelques arbres nous séparaient. Comment avait elle fait pour me doubler aussi vite. Je me retournais, elle était là aussi, à la mêle distance. Partout où je me tournais, elle y était. C’était évident : j’étais prise au piège !
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MessageSujet: Re: "J'ai été brisé" [PV Angela]   "J'ai été brisé" [PV Angela] Icon_minitimeDim 26 Fév - 0:15

    La fin était proche pour cette pauvre fille, tandis que j'avançais mes douces lèvres vers son cou afin de planter mes canines dans sa chair. Alors que je n'étais qu'à quelques centimètres de sa peau elle décida de tourner la tête vers moi, ce qui me surpris assez. Avait-elle décider de ne plus se laisser faire maintenant ? Je la vis lever la jambe et je la laissais me frapper au niveau de la tête avant de partir en courant. J'aurais pu arrêter son geste mais je ne l'avais pas fait. Je n'en voyais même pas l'intérêt puisque son cou ne fit même pas mal. Ce fus comme si elle m'avait donné une pichenette, et encore … Je penchais la tête sur le côté en la regardant s'enfuir dans les bois. Doucement, je lâchais un soupir. Cette petite effrontée avait envie de jouer, comme si elle avait eu un sursaut au dernier moment, ayant soudain si peur d'affronter la mort. Ce sursaut l'avait poussé à lutter, lutter contre sa fin toute proche. Une rage de vivre s'était emparée d'elle, comme si dans un dernier élan de vie, il fallait qu'elle se batte pour ne pas mourir en lâche. Tenter de repousser le dernier moment de vie, voilà sans doute ce qui devait la pousser à se battre. Après tout, elle était comme tous les humains, cherchant le plus possible à retarder le moment ultime. A quoi bon … ? Il fallait bien que la mort arrive un jour …

    Je lui laissais une bonne longueur d'avance, de toute façon en deux secondes je l'aurais rattrapé. Je me mis alors à vouloir la poursuivre parce que quand même, je comptais boire son sang et je n'allais pas la laisser filer aussi facilement … Je relevais la tête et en un bond je me retrouvais sur une branche haute d'un arbre. Je me mis alors à suivre la pauvre fille en sautant d'arbres en arbres avec une telle agilité et un tel silence que jamais elle ne m'entendit arriver. Elle était ma proie et j'étais son ennemi, me faufilant dans le décors telle une ombre afin de mieux sauter sur ma victime. La fille arriva rapidement vers une petite colline qu'elle tenta de monter en courant. Toutefois, elle décida de se retourner et c'est à ce moment précis que je décidais de sauter de mon arbre, directement sur elle. Je tombais sur elle et nous roulâmes jusqu'en bas de la pente. L'humaine semblait un peu sonné et elle tenta de partir en rampant. Je l'arrêtais en la prenant par la jambe, enfonçant mes ongles dans sa chair. Je fis couler légèrement son sang, ce qui rendit mes yeux plus rouges encore.

      « Ou comptes-tu aller comme ça dis moi … ? »


    Elle tenta alors de se débattre et finit par me frapper le bras de son autre jambe. Elle se releva rapidement et se remit à courir. Je laissais échapper un rire glacial mais tout de même très jolie. Je la regardais à nouveau partir en souriant. Quand comprendrait-elle qu'elle ne pouvait m'échapper ? Je finis par courir et me retrouvais non loin d'elle vers une petite clairière. Elle m'aperçus et tenta d'aller dans la direction opposé mais je couru pour me retrouver face à elle. L'humaine tenta une nouvelle fois la direction inverse mais une fois de plus je me retrouvais face à elle. Je vis dans son regard qu'elle avait comprit. Enfin ! Ce n'était pas trop tôt !

    Rapidement, je m'avançais vers elle et me retrouvais tout près. Je levais ma main et la prit par le cou pour la soulever au dessus du sol. Ses pieds ne pouvaient toucher le parterre de feuilles et j'étais en train de l'étrangler. Je plongeais alors mon regard dans ses yeux d'un noir profond. Je pouvais y déceler de la colère, beaucoup de colère mais aussi, bien plus enfouie, je vis une profonde tristesse. Son regard me surpris au plus haut point. Elle ne semblait pas avoir d'âme, son regard était presque vide, comme l'ensemble de son être. J'avais l'impression de voir en elle le même regard que j'avais il y a bien des siècles de cela … Cette fille était aussi seule que moi à l'époque, elle était marqué profondément par une nature étrange et elle n'avait d'humain que l'apparence. Mon regard devint alors plus doux, toutefois, je ne lâchais pas prise. Ma bouche s'entrouvrit et je prononçais quelques paroles d'un ton calme et posé, à voix basse.

      « Tu n'es pas une humaine ordinaire. Tu sembles … différente. Pourquoi est ce que je ressens autant de colère en toi … ? »


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MessageSujet: Re: "J'ai été brisé" [PV Angela]   "J'ai été brisé" [PV Angela] Icon_minitimeDim 26 Fév - 12:24

[désolé j'ai fais une petite réponse :/]

    Avant même d’avoir pu faire un autre pas, la femme se retrouva devant moi. J’échappais un hoquet de surprise, et n’eu pas le temps de réagir qu’elle m’attrapa par le cou et me leva dans les airs. Je pense que ça ne l’amusait plus à présent et qu’elle voulait en finir. Pour être sûre que je ne m’échapperais pas pendant son déjeuner, elle allait me tuer d’abord pour ensuite boire tranquillement mon sang. De toute façon, je n’étais pas naïve, ma tentative de fuite était forcément vouée à l’échec, bien que j’avoue ne pas savoir pourquoi j’ai attendu si longtemps pour réagir. J’essayais d’enlever la main de la femme, posée sur mon cou, avec les miennes, mais elle était trop forte. Elle me regardait avec amusement, me voir mourir lentement devait s’en douter lui apporter du plaisir. Habitué à souffrir, je ne dis plus rien, laissant retomber mes mains le long de mon corps. A quoi bon résister quand on ne peut plus rien faire ? Je me contentais de la regarder. C’est alors qu’elle prit un petit air surpris. J’aperçus rapidement quelque chose dans ses yeux, elle semblait avoir changé. En tout cas, elle me lâcha brutalement, et je retombais sur les fesses. Touchant doucement mon fessier endoloris, je la regardais en même avec un air de dire « pourquoi tu as arrêté ? ».

    « Tu n'es pas une humaine ordinaire. Tu sembles … différente. Pourquoi est ce que je ressens autant de colère en toi … ? »

    Me demanda-t-elle tandis que j’étais encore étalée par terre comme une crêpe. Je me relevais délicatement, pour faire face à elle, bien que je ne contais pas faire la cascou ou m’échapper de nouveau. De toute façon, elle me rattraperait en moins de deux, et me briserait la nuque avant que je puisse dépasser les arbres.
    Je remis une mèche de cheveux derrière mon oreille, un tic qui ne m’avait jamais quitté depuis ma plus tendre enfance. Je ne comptais pas le nombre de fois où j’avais tenté d’arrêter, mais impossible. A chaque fois je recommençais. Du coup, mes cheveux étaient difformes. Lisses de nature, cette partie là était légèrement ondulée.


    - « Pourquoi tu ressens de la colère en moi ? Je fis mine de réfléchir pour la forme. Sans doute parce que je n’ai jamais eu de chance dans ma vie, que je n’aime pas ma vie, je n’aime pas les hommes, je déteste ce monde ! »

    En crachant cela, je sentais ma noirceur la plus profonde remonter en moi. La colère était présente, mon sang était chaud à présent. Rien que de dire les mots « hommes » et « monde » m’énervait d’avantage. Je ne détournais pas mon regard de celui de la vampire. Je voulais lui montrer que je n’étais pas « une petite fille » et que j’étais capable de lui tenir tête même si j’allais mourir, que j’avais de l’assurance, que j’étais imprudente. Je voulais lui montrer surtout que je ne me laisserai pas déstabiliser. Si elle devait me poser d’autres questions, j’attendrais, si elle devait me tuer, pas satisfaite de ma réponse, j’attendrais aussi.
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MessageSujet: Re: "J'ai été brisé" [PV Angela]   "J'ai été brisé" [PV Angela] Icon_minitime

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