Règlement de compte [PV Sighild]

Le trône sur lequel j’étais assis ne m’avait pas vraiment manqué. Enfin, si, tout de même un peu. Cette sensation de pouvoir que je sentais, en effleurant le bois de mon siège, me crispait le visage. J’en avais oublié le goût durant ses dernières semaines, et la retrouver ne me plaisait guère mais je n’avais pas vraiment le choix. J’avais accepté il y a de cela quelques années le trône de mon vrai père, à l’instar de mon frère Corin, car j’étais le plus mâture des deux et peut être le plus digne à diriger. Je n’étais pas devenu un roi autoritaire. Je faisais de mon mieux pour aider les gens, mais je pensais que c’était normal si je faisais parfois des erreurs, n’ayant pas reçu l’éducation dont j’étais censé avoir. Seulement, le fait de pénaliser la royauté de ce royaume en décourageait plusieurs, dont la sorcière pure, qui avait été longtemps à mes côtés. J’avais beau travailler, cela ne me suffisait pas, et petit à petit, je l’appréciais de moins en moins. Le fait que ce soit un allié puissant ne lui donnait pas la permission de me mépriser, j’étais un roi bon sang. Les sorcières ne m’avaient de toute façon jamais attiré la plus grande confiance.
J’étais seul, dans la grande salle du trône. Il pleuvait ce jour là, la pluie tapotait contre les fenêtres, et je les regardais avec un air las. Je ne savais même pas ce que j’étais venu faire ici, je n’allais trouver aucun réconfort ici, hormis des souvenirs, et pas forcément des bons. Je pouvais percevoir les épais nuages gris dehors, qui était en train de recouvrir mon royaume. Archeland, qui était si belle autre fois, était devenue cet endroit boueux. Etait ce réellement ma faute ? Etait ce moi qui avais provoqué la chute de cette apogée ? Je pensais que oui, même si je savais que les ennemis d’Archeland et de Narnia en étaient également responsable en grande partie.

Je m’imaginais ce que le garde, devant la porte, pouvait bien pouvoir faire en ce moment. Etait il debout, bien droit regardant fixement le bout du couloir, ou était il en train de se curer le nez ou de piquer un somme ? M’imaginer différentes possibilités m’occupé, mais je m’en lassai très vite également.
Les secondes et les minutes étaient interminables, je crois que c’était la première fois de ma vie que je m’ennuyais le plus. Je pourrais être à la bibliothèque du château, en train de lire un bon livre ou me cultiver d’avantage, ou bien travailler sur l’amélioration d’Archeland. Mais non, j’étais coincé ici pour je ne sais quel raison, et je ne pouvais en bouger pour l’instant. Je n’étais même pas d’humeur à penser à des choses positives comme par exemple la reine Susan avec qui je m’étais beaucoup rapproché ses derniers temps, mais plus à penser à des choses mauvaises et à me poser des tas de questions sans réponses. Si j’avais un pouvoir, sa serait sans doute de pouvoir lire l’avenir, ou d’avoir un don de voyance.
J’entendis des bruits de pas provenant du couloir, des talons résonnaient sur le carrelage, et se rapprochaient petit à petit de la salle où j’étais. Ce n’était pas le garde mais quelqu’un d’autre, et sans aucun doute d’une femme. J’entendis ensuite une voix parler à l’homme qui gardait la porte, et celui semblait insister sur quelque chose, mais se soumis finalement vu que la porte s’ouvris. C’est alors que Sighild, la sorcière pure, pénétra dans la salle du trône, avec ce regard froid que je ne pouvais supporter, me regardant avec de mauvaises ondes. Je ne savais pas ce qu’elle voulait, mais en tout cas ça allait me permettre d’estomper mon ennui.

- "Que puis-je faire pour vous ?"

Demandais je en attendant d’entendre de sa bouche une remarque du genre « je vois que vous crouler sous le travaille Sire ».

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En ce jour de pluie, une silhouette étrange et pourtant familière au château pénétra dans l'enceinte du bâtiment pour se rendre vers une personne en particulier. Une longue cape cachée le visage de cette étrange créature. Au loin, on ne pouvait entendre que les bruits de son magnifique bâton qui tapait au sol, tel des talons de femmes. Mais cette personne n’était visiblement pas le genre de demoiselle qu’attendait son destinataire.

A la vue de ce bâton mythique, le garde ouvrit immédiatement la porte qu’il gardait. L’étrangère ne se fit pas prier pour entrer et ce qu’elle entrevit la dégoûta d’avantage. Son regard froid se posa sur ce jeune roi qui restait là, assis à songer à tant de choses.

L’inconnue retira la capuche de sa longue cape noire pour découvrir son visage : il s’agissait de la Sorcière Pure, Sighild Triskell. Son regard noisette ne cessa de fixer Cor d’une manière si froide qu’elle pouvait lui procurer des frissons.

Sa prestance était digne des plus grands, elle se tenait droite, forte et fière pour affronter son monarque dans un discours qui ne lui plaira sans doute pas. Contrairement à avant, la belle dame ne s’agenouilla pas car cet homme ne méritait pas autant de respect. Ce dernier lui demanda soudain ce qui l’amenait en ce lieu, la sorcière entendit ensuite ce qu’il pensait mais cela la laissa indifférente. D’un ton totalement neutre, elle prit la parole :

« Roi Cor, votre royaume est depuis peu libre de la menace de l’ennemi mais il reste cependant dévasté par ce qu’il a vécu. Votre peuple a longtemps souffert de votre ennemi, il a longtemps espéré que vous veniez le libérer de leur menace. Mais au fil du temps, il a désespéré et s’est adressé à moi. Ma posture m’oblige à garder certaines règles afin de ne pas sombrer dans les ténèbres, aussi espérais-je que vous viendriez un jour…mais vous n’êtres point venu. En échange de votre absence, je sentais chaque violence subies par votre peuple, j’entendais toutes ses prières ainsi que toutes les larmes qu’il a versées et vous n’êtes jamais venu. »

La magnifique Sorcière Pure se dirigea alors vers la droite de la pièce, là où était accroché bon nombre de tableaux. Ces derniers furent cachés par des rideaux lorsque le peuple Calormen avait prit le contrôle d’Archeland. D’un geste vif, sighild retira le tissu qui recouvrait le portrait de sa mère :

« Ce visage ne vous rappelle t’il rien ? Ne l’avez-vous point rencontré lors d’un bal en l’honneur d’un mariage ? Cette personne ne vous a-t-elle pas fixé au point d’en être déstabilisante ? »

Les pensées de Roi étaient aussi lisibles que dans un livre ouvert : il comprenait où elle voulait en venir. Cette dernière reprit alors d’un ton ironique :

« Charmer une reine narnienne était sans doute plus important à vos yeux que votre peuple qui souffrait de jour en jour. »

Elle se dirigea d’avantage vers le Roi pour être face à lui, à quelques mètres, cette dernière ajouta plus sérieusement :

« Seigneur Cor, vous n’êtes pas digne de porter ce rang que votre défunt père vous a donné, vous avez perdu la confiance de votre peuple et vous n’êtes plus digne de moi. Aussi ai-je décidé de ne plus vous servir et de quitter les terres Archelandaises à la suite de notre entretien. »

Depuis longtemps la Sorcière Pure me sermonnait avec ses discours sur le fait que je n’étais pas un bon roi et que je ne méritais pas ma place sur ce trône sur lequel j’étais assis en ce moment du fait que je n'avais pas beaucoup réagit durant la guerre. Evidemment, je m'en voulais énormément, mais j'avais trop d'orgueil pour avouer devant elle mes fautes, car sa lui ferait que trop plaisir de me voir me plaindre après tout le mal que j'avais sans doute infligé à mon peuple. Bien sûr, si je pouvais revenir en arrière pour effacer mes erreurs, dont celle de faire confiance à Caspian, je le ferai.
Je fixais un de mes poignets, et en toucha délicatement le bout tout en écoutant Sighild. Le sang de mes parents, et de mon père, l’ancien roi d’Archeland, coulait dans mes veines, je ne devais plus le décevoir. Peut être que du ciel ou de l’autre côté de la mer il se tirait les cheveux en voyant ce que je faisais. Lorsque Sighild me montra le tableau de sa mère, je repensais au bal, et en faisant le lien avec elle, j'en resté la bouche ouverte tellement j'étais surpris de ne pas m'en être rendu compte plus tôt. Quand à l'amour, elle parlait bien sûr de la reine Susan « Charmer une reine narnienne était sans doute plus important à vos yeux que votre peuple qui souffrait de jour en jour. » me dit la sorcière. Bien sûr que non, ça ne l’était pas, mais ce n’était pas non plus ma faute si l’amour m’avait atteint au mauvais moment. Et puis, je n’abandonnerai pas Susan, je tenais trop à elle et petit à petit, elle devenait même une part de moi. Non, je ne m'en séparerai pas, à moins que la mort m'y oblige.

Je dévisageais la femme en face de moi, qui était mon alliée avant qu’elle me haïsse et tout en se rapprochant de moi, dit quelque chose que je n’aurais jamais pu penser entendre durant mon règne : « Seigneur Cor, vous n’êtes pas digne de porter ce rang que votre défunt père vous a donné, vous avez perdu la confiance de votre peuple et vous n’êtes plus digne de moi. Aussi ai-je décidé de ne plus vous servir et de quitter les terres Archelandaises à la suite de notre entretien. ».
J’étais juste choqué et outré par ce quel venait de dire. Je n’étais peut être pas la personne la plus bonne sur cette terre, mais avec tout les sacrifices que j’avais fait, je ne me rendais pas compte que l’on pouvait me parler ainsi, dire du mal de moi à ce point, et blâmer ce que j’avais fait avant d’avoir ma part de faiblesse dans cette histoire et me faire voler le trône d’Archeland par l’ennemi. Bien que Sighild n’ait aucun respect pour moi, j’en avais tout de même pour elle, bien qu’elle fût bien basse à présent dans mon estime, et s’il ne me restait pas autant de respect pour elle, je lui aurai sans doute infligé quelque chose. En tout cas, mon regard disait tout.

- "Comme osez vous me parler ainsi ? Moi et ma famille qui vous héberge vous est vos ancêtres depuis des générations, comment osez vous tenir un tel discours et cela devant moi ?"

Je ne m’étais pas rendu compte que je m’étais levé. Je me rassis sans détacher mon regard de Sighild. Si elle n’avait pas prise la discision de partir, je l’aurai sans doute chassé voir exilé de ce pays. Bien sûr, elle aurait protesté, mais mon orgueil en était trop atteint.

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La jeune sorcière entendait bien les pensées de son roi, il pensait à l'exil, ce dernier serait perdant de faire cela. Sa volonté était de montrer à Cor qu'à présent elle ne lui était plus loyale et sentait bien son agacement. A la suite de ses paroles, le sol de la pièce se mit à trembler et le ciel devint noir. La voix de Sighild devint beaucoup plus grave, elle se mit soudain à crier :

"Vous devez beaucoup plus à ma famille que la mienne à la votre! L'ancien général de votre armée ne s'est il pas sacrifier pour sauver votre vie? Mon père croyait en vous au point d'en mourir car il aimait ce peuple tout autant que ma mère. Et qu'avez-vous fait depuis votre sacre? Une alliance avec Telmar qui a été annulé par mon intervention et un peuple tombant en ruine car son monarque n'est pas en mesure de prendre son courage à deux mains pour aller le libérer! L'amour vous a aveuglé au point d'en oublier vos obligations de monarque!"

La porte de la salle du trône était bloquée, le garde essaya de l'ouvrir en fin. Sighild tendit alors sa main vint Cor, le corps de l'homme se bloqua immédiatement:

"Ressentez la détresse de votre peuple qui ne croit plus en vous Seigneur Cor."

Un faible fil frappa immédiatement le front du roi, ce dernier put entendre tous les cris, les prières que Sighild pouvait entendre. "Pourquoi notre roi nous a t'il abandonné? Je croyais en lui." , "Les gardes ont tué ma maman parce qu'elle refusait de s'offrir à eux...pourquoi personne n'est-il intervenu? Je déteste mon roi!" "Je t'en pris grande sorcière, fait que notre royaume retrouve sa vitalité de jadis...je ne vois plus aucune fleur mais les pleures et le sang versé par cette guerre".
Le fil disparut alors, Sighild cessa de bloquer le roi et le temps redevint comme avant. La Sorcière Pure fixa Cor à nouveau et reprit:

[center]"Votre orgueil est bien trop grande pour que vous compreniez de telles choses...."

A peine eus je finis de parler, que le ciel dehors s’assombris au point d’en devenir noir, l’orage frappait plus violemment qu’à l’instant, et la salle du trône était quasiment sombre. Sighild prit un air beaucoup plus inquiétant et une voix plus grave, et bien qu’elle était en train de réussir à me paralyser au fin fond de mon siège, j’en restais pas moins peu impressionné, étant habitué à ce genre d’humeur. Elle y allait fort car comment aurais je pu savoir que l’alliance que je pouvais faire avec Telmar allait causer la « perte » d’Archeland, ce que je reprochais à la sorcière, c’est de ne montrer pas suffisamment de côté humain avec moi. Par contre pour mon peuple, et le siens plus au moins, elle avait un grand cœur et était à leur écoute. Je ne pouvais pas non plus lui reprocher de ne pas avoir tenté de me résonner vu qu’elle m’avait dit mainte fois qu’elle pensait que ce n’était pas une bonne idée, mais mon instinct me trompa et je ne l’écouta pas, acceptant le pacte. Cette guerre n’avait pas fait souffrir seulement elle et le peuple d’Archeland, mon peuple, car moi aussi j’en avais énormément souffert, et maintenant on me reproché de mettre rapproché de la reine Susan, qui, contrairement à de soit disant amis, était la seule pour me réconforter et m’aider à avancer. Personne n’était là pour me relever quand je fus déchu de mon pays si cher à mes yeux, je du le faire tout seul, et j’avoue être naïf, mais cela je l’excusais du fait de mon jeune âge, car j’étais après tout un jeune homme, et non un adulte d’une trentaine d’année.

Lorsque Sighild se calma après avoir dit ce qu’elle avait à dire, le ciel devint moins noir, mais ce n’est pas pour autant que sa colère était partit. On pouvait entendre les bruits de ce pauvre garde qui devait sans doute taper en y mettant toute sa force sur la porte. Soudain, la Sorcière Pure pointa son doigt vers moi, et un fil quasi-transparent me transperça la tête, et c’est alors que j’entendis des paroles dans mon esprit. Leurs intensités étaient comme une déchirure, j’essayais de ne pas montrer ma souffrance réciproque en me tenant difficilement la tête, mais je savais que cette femme avait un immense pouvoir et pouvait me briser d’un instant à l’autre comme une vulgaire glace.
Le fil disparut, et je repris mon souffle, comme ci j’avais plongé trop longtemps la tête dans l’eau ou alors avoir fait un énorme effort physique. Je regardais Sighild, qui semblait satisfaite de sa performance, et enfonça d’avantage le couteau dans la plaie en me disant « Votre orgueil est bien trop grande pour que vous compreniez de telles choses.... ». Je la regardais fixement et leva le ton à mon tour.

- « Est-ce là ce que vous pensez de moi ? Est-ce là toute l’estime que vous me portez ? Merci de me l’avoir si bien expliqué en détail. Mes fautes, sur la guerre, pèsent lourd, en effet ! Ces accusations amères m’auraient peut être été épargnée si j’avais eu l’habileté de taire la lutte que j’ai menée, si je vous avais bercée de l’illusion flatteuse que j’étais poussé par une inclination sans mélange, sans réticence, par la raison, par la réflexion, par tout. »

Je me levais et descendais les marches de mon piédestal.

- « Comment osez-vous m’insulter de la sorte, moi qui est vécu depuis mon enfance dans la misère. Je suis le mieux placé pour savoir ce que cela fait de ne pas manger à sa faim, je sais ce que c’est de travailler très tôt le matin jusqu’à tard le soir pour gagner même pas de quoi s’acheter un pain. Si je n’avais pas blessé votre propre orgueil et que vous vous mettiez un peu plus à ma place vous saurez que j’ai un cœur et que je suis capable de tout donner, même ma vie pour mon peuple ! »

Je ne m’étais pas rendu compte que j’étais à présent face à face à Sighild. Je n’espérais pas remonter dans son estime, car je devais être bien bas dans ce dernier pour espérer gravir cette longue échelle un petit peu. Mais au moins, même si elle partait, je lui aurais dit ce que j’avais sur le cœur, et que j’en avais dans la moelle.

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"Vous avez certes vécu dans la pauvreté monsieur mais vous semblez avoir oublier les leçons à en tirer. Voyez aujourd'hui votre peuple qui ne vous fait plus confiance, peuple qui a été maltraité par vos ennemis et qui plonge désormais dans une misère semblable à la votre de jadis! Le peuple Archelandais a toujours été neutre face aux conflits mais celui-ci était innévitable."

Sighild voulut immédiatement rebondir sur les dires de Cor. Elle ne pouvait supporter d'entendre cette personne de mauvaise foi qui se justifier sous différentes excuses. La belle reprit aussitôt:

"Mais vous ne semblez comprendre ce qui anime ma venue. Sachez que je ne suis point orgueilleuse, ce mot s'habille beaucoup mieux à votre personne qu'à la mienne. Je ne suis en aucun cas blessée par vos propos, c'est l'espoir annéanti de votre peuple qui me blesse jour aprés jour, c'est la vision d'un roi au coeur froid qui me laisse perplexe. Ceux qui vous ont instruit ne vous on t'il pas appris tout ce qu'un monarque se doit de savoir?"

La Sorcière Pure regarda un faible instant le portait de sa mère. Elle serra fermement son bâton magique et ajouta:

"Ma loyauté envers vous est partie dés que je vous ai vu vous amuser au lieu de soutenir votre peuple. Bannissez moi si vous le désirez Monsieur mais sachez une chose: le peuple archelandais aura toujours ma protection. Je le jure devant vous que je défendrais corps et âme ce peuple, fusse au péril de ma vie."

Sighild posa sa main droite sur son coeur comme pour jurer de ces dires. Elle tourna le dos au roi Cor et termina:

'"Ainsi je vous quitte monsieur, puisse votre destin être beaucoup plus réjouissant qu'actuellement..."

Sans plus attendre, la Sorcière Pure quitta les lieux. La belle n'avait que faire des dires de ce roi, elle connaissait les torts de Cor et ils étaient à son sens impardonnable....

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