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 Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian]

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Jace Deynor
Jace Deynor
Roi d'Archenland || Admin
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MessageSujet: Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian]   Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian] Icon_minitimeVen 20 Jan - 23:03

    Après ma dernière entrevue avec Sighild qui m’avait beaucoup sermonné et montrait à quel point elle me détestait pour ne pas avoir prit à cœur mon rôle de roi, j’avais décidé d’inviter ma chère et tendre Susan à venir passer quelques jours à Anvard, la belle capitale d’Archeland, et dans mon magnifique palais, afin qu’elle puisse se reposer un peu car avec tout ce qui c’était passé dernièrement, elle devait sans doute être fatigué. Un messager m’avertis qu’elle allait arriver dans l’après-midi, sa me laissait du temps pour finir les derniers préparatifs de son arrivé. En effet, romantique comme j’étais, je voulais que son arrivée au château soit grandiose et reste marquer dans sa mémoire jusqu’à la fin de sa vie, qu’advienne que pourra dans notre relation. Je savais qu’on allait sans doute avoir des hauts et des bas, mais pour l’instant, je voulais me concentrer sur le présent. Et elle était mon présent. Je n’arrivais pas à comprendre la mentalité des gens, qui me rapprochaient cette amourette, alors qu’un roi a tout de même le droit d’aimer. En plus la reine Susan était très appréciée que ce soir à Narnia ou ici en Archeland, donc cette « alliance » devait au contraire les réjouir. Ou alors, ils ne voulaient pas la voir avec moi…

    Lorsque je descendis aux portes du château, tout était déjà près plus au moins. Un long tapis rouge était posé sur le sol avec quelques pétales de roses dessus, et sur les côtés pleins de fleurs de différentes espèces. J’espérais de tout cœur que ses plantes allaient faire plaisir à Susan. Tout était parfait. Enfin, presque. Il ne manquait que mon invité de marque.
    J’avais déjà tout prévue. Ce soir dîné aux chandelles sur le balcon, et vu sur Archeland et sur la nuit étoilée, avec des musiciens et pleins de choses qui feront plaisir à Susan. J’avais même passé la nuit à écrire de nombreux poèmes pour elle. Elle me hantait tellement, à m’en stresser, que je n’arrivais pas à dormir. Ca parait idiot et vieux jeu dit comme ça, mais c’était la sincère vérité. J’étai fou d’elle, me persuadant que j’avais trouvé ma moitié, la femme que je voulais aimer et chérir toute ma vie. Je me voyais déjà, en train de m’imaginer une vie à ses côtés, une vie sans problème et sans soucie. Hakuna…heu, une vie tranquille.

    J’étais à présent sur un des balcons du château, donnant sur la cour. Je regardais le ciel et le soleil descendre petit à petit bien qu’on était encore qu’en début d’après-midi, quand soudain, j’aperçus un magnifique carrosse arrivé et les trompettes retentir. Quelques archelandais avaient même suivis la calèche jusqu’à ce que les gardent leur interdisent le passage. Pendant ce temps, je descendais en courant en bas, comme un enfant, avec le cœur battant à cent à l’heure. Plus je m’approchais et plus je paniquais et mon cœur s’enflammais. J’en venus même à m’asseoir sur la rampe de marbre et me laissé glisser jusqu’en bas. Des femmes de chambres passant par là à ce moment là furent surprises de voir leur roi faire ça, quelques uns étaient choquées et cela faisaient rires les autres. Je pouvais entendre leurs petits rires stridents de loin.
    Une fois les pieds posés sur le sol, je repris ma petite course, et arriva enfin, en suant légèrement sur le front, dans la cour, où le carrosse c’était arrêté. Des domestiques s’empressèrent de prendre les bagages à l’arrière, et l’un d’eux ouvrit la porte. J’étais devant afin d’accueillir Susan comme un gentleman. Elle sortit sa petite frimousse de la calèche, et je sentis encore mon cœur s’emballer rien quand apercevant ses yeux et sa bouche. On aurait dit un ange qui faisait une apparition divine. Je lui pris délicatement la main, et l’aida à descendre et posa avec grâce un baiser sur sa main.


    - Bienvenue ma douce, dis je bien que j’aurais aimé pouvoir être plus familier mais on m’observait, en Archeland.

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Susan Pevensie
Susan Pevensie
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MessageSujet: Re: Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian]   Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian] Icon_minitimeSam 21 Jan - 17:38

    Depuis plusieurs semaines, ma vie avait beaucoup changée. Tout d'abord, ma sottise lors du bal des mariages avait eu pour effet d'apprendre à Soren que son frère avait tué leur père. Après une grave discussion avec sa sœur et mon amie, Crystal, Soren avait comprit toute l'histoire. A partir de là, il avait eu pour idée de reconquérir le trône de Telmar et avec notre soutien, ce fut chose faites. Yoren fut envoyé en exil sur des îles abandonnés. La première chose qu'avait fait Soren en prenant le pouvoir était de rendre leur liberté au peuple Archenlandais et de replacer Cor sur son trône. Il avait également signé un traité d'alliance avec Narnia et Archenland. Ainsi, la paix était revenue dans nos royaumes et nous nous soutenions tous pour reconstruire tout ce que cette guerre avait détruit sur son passage. Nos peuples avaient retrouvés le bonheur et le temps des malheurs semblait lointain à présent.

    Mais, la paix ne fut pas la seule chose qui avait changé dans ma vie. En effet, je me retrouvais aujourd'hui en possession de pouvoir, dont je n'aurais jamais pu imaginer l'existence. Tout avait commencé une nuit ou je fis un rêve étrange, se déroulant dans une forêt narnienne. J'y avais aperçue une lumière bienveillante et chaleureuse et, en m'approchant de plus près, j'y avais vu un petit être ailé, ressemblant à une petite fille blonde, avec une petite robe verte plutôt courte. Je reconnu cet être, c'était une fée ! Je n'en avais jamais vu de ma vie et j'étais stupéfaite car depuis bien des siècles, aucunes fées n'avaient été vu dans tout le monde de Narnia. On disait que les guerres incessantes entres les humains avaient fini par détruire cette race magique, créée pour faire le bien. Cette petite fée inclina la tête en me souriant et j'entendis alors un son semblable à des clochettes ou des carillons. C'était si doux ! Doucement, j'approchais ma main d'elle et, au moment ou mon doigt toucha sa toute petite main, je sentis une aura puissante et lumineuse pénétrer mon corps. Cette aura était si forte que je m'étais évanouie. Lorsque je me m'éveillais, pensant sortir de mon rêve, j'étais allongée dans cette forêt, il faisait nuit et j'étais seule. Ce n'était donc pas un rêve. Ou du moins si ça l'était, mais en réalité, ce rêve m'avait transporté jusque ici, comme si j'avais été somnambule. Doucement, je me relevais et j'entendis une toute petite voix près de moi. Je tournais la tête pour voir de nouveau la petite fée. Elle s'était présentée à moi en m'indiquant qu'elle s'appelait Clochette et qu'elle était devenu mon Don. Par la suite, elle m'avait tout expliqué. J'avais été choisi par les Dieux pour posséder un Don et obtenir des pouvoirs, me permettant de faire évoluer les choses. Clochette m'avait apprit que mon cœur pur était fait pour posséder des pouvoirs de nature bénéfique et j'avais ainsi reçu des pouvoirs liés à la lumière, représentant le bien dans ce monde. Petit à petit, j'aurais la possibilité d'utiliser ses pouvoirs pour me protéger, protéger des personnes et je pouvais même m'en servir pour me battre. Toutefois, il fallait que mon cœur reste pur et que mes pouvoirs me servent uniquement à faire le bien, sinon, ils me seraient enlevés et Clochette disparaitrait. Ma nouvelle amie m'apprit également que j'étais la seule à entendre ses paroles et que, pour les autres, même si elle était visible, la voix de la petite fée sonnerait comme des clochettes, moi seule pouvait l'entendre. Enfin, elle me mit en garde en m'indiquant que je n'étais pas la seule que les Dieux avaient choisi et que certaines personnes avaient reçu des Dons afin de faire le mal. Je devrais donc être prudente. J'appris plus tard que des rumeurs disait que certaines personnes étaient dotés de pouvoirs étranges et naturellement, on qualifia ce genre de personnes par le nom d'Élus des Dieux.

    La nouvelle sur mes pouvoirs n'avait pas pu être caché bien longtemps mais, les gens n'avaient pas peur. Ils savaient que jamais je ne les utiliserais pour faire le mal. Edmund et Lucy avaient été surprit d'apprendre une telle chose mais ils l'avaient acceptés avec joie, me disant qu'aujourd'hui, j'étais une des plus aptes à posséder de tels dons. Beaucoup d'Élus avaient dévoilés leur identité, mais d'autres, restés cachés. Clochette m'avait indiqué de nous devions être huits Élus et que parmi nous, certains n'avaient pas encore trouvés leurs dons.

    Ainsi, ma vie avait beaucoup changé. Non seulement, la paix était revenu, mais en plus, je possédais maintenant des pouvoirs et j'avais pour responsabilité de faire le bien. Enfin, il y avait aussi une chose toute nouvelle dans ma vie : Cor était devenu mon petit ami. Ceci s'était fait durant le bal des mariages et depuis, nous vivions notre idylle au grand jour. A Narnia, beaucoup étaient heureux pour moi, pensant que j'avais enfin retrouvé le bonheur après tout ce temps de malheur. Je commençais moi même à m'en convaincre. Il ne fut donc pas étonnant que je décidais de me rendre à Anvard voir mon petit ami et à nouveau roi d'Archenland. Avant de partir, j'avais prévenu Edmund et Lucy et j'étais allé me recueillir sur la tombe de Peter. Je m'étais ensuite installé dans mon carrosse personnel et nous étions parti.
    Il nous fallu quelques heures pour arriver à Anvard, ce fut assez long mais je savais qu'au bout de ce trajet, j'allais voir Cor et ceci me rendais plus impatiente encore.

    Une fois arrivée dans la ville, certains habitants avaient commencés à suivre le carrosse, me faisant de grands sourires et criant mon nom. Je leur répondais en souriant doucement. Nous arrivâmes enfin dans la cours du château ou le carrosse s'arrêta. On m'ouvrit la porte et je le vis enfin. Cor était là, devant moi, toujours aussi charmant et souriant. Je sentis mon cœur m'emballer et ma bouche s'ouvrit dans un large sourire joyeux. Il me tendit la main, pour m'aider à descendre et je l'attrapais, tenant de l'autre côté un pans de ma robe. Une fois les deux pieds sur le tapis rouge, je fus éblouie par le soleil et je vis les gens autour de moi, me regarder en souriant. Pour l'occasion, je portais une robe d'un rouge assez pâle, formé d'un corset élégant en bustier, d'une large ceinture formant un gros nœud à l'arrière et le reste de la robe était évasé vers le bas, cachant mes pieds et trainant légèrement derrière moi. C'était une des robe que j'avais dessiné et qui avait été créée pour moi par mon couturier personnel. Dans mes cheveux, j'avais rajouté un petit serre-tête avec un fin nœud noir. Mes joues étaient poudrées et mes lèvres brillaient légèrement. Mes yeux étaient également légèrement maquillés.

    Cor me baisa la main et me souhaita la bienvenue. Je lui souriais et l'enlaçais avec délicatesse.

      « Je suis heureuse de te revoir ! Au fait, je te présente Clochette, je t'en avais parlé dans mes lettres, tu t'en souviens ? »


    Je lui avais raconté toute la vérité sur mes pouvoirs et mon don et il voyait pour la première fois celle que j'avais trouvé dans la forêt et qui était envoyé par les Dieux. Clochette volait en permanence à mes côtés et nous ne nous séparions presque jamais, uniquement lorsque j'avais besoin d'être seule. D'ailleurs, dans l'après midi, je lui demanderais d'aller faire un tour car je voulais être seule avec mon amour.

    Après avoir salué la petite fée, Cor nous invita à le suivre et, en marchant dans l'allée centrale, sur le tapis rouge, j'observais les fleurs disposées au bord du tapis. Je vis également les gens présentent s'incliner devant Cor et moi. Nous montâmes les marches et mon amour nous amena dans les jardin afin que nous puissions prendre le thé dans un kiosque, au milieu des jardins. Cet endroit était tout à fait charmant et, j'avançais au milieu des fleurs, sentant leurs parfums délicats. C'était vraiment une très belle journée. Je tournais la tête vers Cor tout en souriant et lui prit la main en me rapprochant de lui. Doucement, je vis le kiosque blanc se dessiner au milieu des fleurs et des arbres fruitiers. Cor m'invita à monter les trois marches et m'aida à m'assoir sur l'une des chaises blanches, très belles. Devant nous se tenait une table et une servante partit en cuisine chercher des tasses et la théière ainsi que des petits gâteaux. Nous étions tous les deux, ou plutôt trois, avec Clochette, mais cette dernière était allé se poser sur une rose et discutait avec une coccinelle. Je regardais Cor en souriant.

      « Je suis heureuse d'être ici avec toi ! Ca me fait vraiment du bien d'être là. Aurait-tu quelque chose à me raconter depuis ta dernière lettre mon cher ? »


    J'avais apprit que lui et la Sorcière Pure avaient eu une violente dispute que Sighild avait renié son roi. J'espérais qu'il m'en parle car je voulais en savoir plus sur cette terrible nouvelle.
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Soren Eshbaan
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MessageSujet: Re: Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian]   Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian] Icon_minitimeDim 22 Jan - 14:40

Depuis longtemps, je n'étais pas allé en Archenland. Il fallait dire que j'avais moi aussi des affaires à gérer, et je ne pouvais pas me permettre de voyage pour n'importe quelle raison. En temps que Prince, ce plaisir m'était facilement accordé, mais en temps que Tisroc, c'était autre chose. Je comprenais alors mon père lorsqu'il faisait quelques voyages à Archenland ou Narnia. En tant qu'enfant, tout ceci n'avait été qu'amusement et découverte ; en tant qu'adulte et gouverneur d'un grand Empire, ces visites étaient l'occasion de faire des négociations diverses, et de garder la paix. Ces derniers mois, j'étais donc allé en Archenland afin de rendre le royaume à son roi, bien que cela m'avait été difficile, compte tenu de mes relations avec le Roi Cor. J'avais occasionné des visites dans les différentes îles de l'océan qui avaient, depuis longtemps, négocié certaines choses avec mon père, ou mon frère. Plus fréquemment, j'avais fait de courts voyages à Narnia, bien que ce soit loin, pour d'autres raisons que l'économie de mon pays ou la politique. Tout d'abord, les Roi et Reines étaient mes amis, puisqu'ils avaient été d'une grande aide pour que j'arrive à ma situation actuelle, mais aussi pour voir une personne en particulier...

Cette fois-ci, c'était un peu particulier. Je gardais en mémoire mes derniers mois de prince. Ma plus grande erreur avait été d'avoir été aussi odieux avec Cor. L'envie de pouvoir et de puissance pour Calormen, et pour moi-même, m'avait incité à me moquer de Cor pour avoir perdu son royaume aussi facilement. Lui rendre ses terres légitimes, et arranger certaines choses politiquement ne réparait rien. C'était pour cela que j'avais décidé de venir par moi-même à Anvard. J'avais envoyé un messager jusqu'aux terres archenlandaises, et je savais que le temps qu'il parte et revienne, il y aurait un bon bout de temps écoulé. Je n'avais pas l'intention d'attendre la réponse de Cor. J'avais donc fait préparé mes affaires, réglé le minimum pour que je ne revienne pas dans un pays désordonné. Je devais avouer que parfois, j'avais peur qu'un partisan de Yoren ou un seigneur orgueilleux prenne mon trône par la force, et m'en chasse pendant mon absence. Il m'était dur de faire réellement confiance à mon entourage, je devais choisir avec soin. Mais normalement, tout devrait se passer pour le mieux ; j'avais prévu de partir d'environ une semaine à dix jours.

Évidemment, ce n'était pas un voyage court. Il y avait plusieurs possibilités : passer par l'ouest, les terres éloignées partagées par Telmar et Calormen, passer par le bord de la mer, près du désert, ou naviguer par l'océan. J'avais choisi cette dernière option qui était de loin la plus simple. Le trajet allait durer environ deux jours, et il fallait ensuite remonter jusqu'à Anvard, qui se trouvait au beau milieu du pays, sur la terre. J'étais habitué à la mer, il n'y eut donc aucun problème et le temps passa assez rapidement. En revanche, le reste du trajet à cheval était vraiment long. Pour sortir de la monotonie de la campagne archenlandaise, j'observais durant un long moment les montagnes, qui servaient de frontière entre Narnia et Archenland. Je mourrais d'envie de traverser ces collines, ces monts, pour la rejoindre. Melody me manquait, et dans de nombreux moments, j'aurais eu besoin de sa compagnie, de son aide, de ses conseils. Si j'avais tant besoin d'elle et que j'étais si attaché à elle, c'était parce que j'avais sa promesse qu'elle viendrait à Tashbaan pour y vivre avec moi. En devenant Tisroc, nous n'avions pas eu tellement le choix ; je l'avais donc demandé en mariage. Je lui laissais toutefois le temps de dire au revoir à sa famille, à ses amis, à ses souvenirs, de profiter de Narnia une dernière fois.

En attendant, je me trouvais en Archenland, et je doutais pouvoir voir Melody avant un long moment. Je préférais ne pas m'absenter plus longtemps que nécessaire... A la place de penser à elle, je me mis à réfléchir à ce que je pourrais bien dire à Cor. J'avais expliqué la raison de ma visite dans le message, et qu'il le veuille ou non, je venais. Ce que je souhaitais, c'était rétablir une paix entre nous deux, pas seulement entre nos deux royaumes. Quelques mois plus tôt, mon orgueil aurait pris le dessus, mais ce n'était plus le cas depuis que j'avais appris la vérité, à propos de Yoren et de notre père... La présence de Crystal à mes côtés avait permis de redresser ma personnalité. Elle n'était pas seulement ma sœur : elle me conseillait dans tous les domaines, me soutenait comme personne ne pourrait le faire, comme lorsque nous étions plus jeunes. Elle semblait toujours plus mature que moi, et j'avais parfois l'impression de retrouver notre mère à travers elle. C'était Crystal qui m'avait, en partie, donné l'idée de me "réconcilier" avec Cor ; la paix dans le cœur des hommes est plus forte que tout.

J'apercevais enfin le château royal d'Anvard. Les paysans des environs vinrent observer notre passage, et je fus ravi en voyant la joie sur leurs visages. Ils auraient pu m'en vouloir, me haïr, puisque j'étais en partie responsable du royaume lorsqu'il était aux mains de mon frère et de son compère Edwin ; mais leur rendre leurs terres avait comme effacé ces mauvais souvenirs, et ils me voyaient presque comme un sauveur. Nous entrâmes ensuite dans la ville d'Anvard, où les réactions semblaient plus partagées. Je n'y fis pas attention, et observai plutôt les quelques changements qu'avait opéré le roi sur la ville. Il avait fait arranger une partie de ville qui avait été détruite par les troupes telormènes, je m'en souvenais encore ; à certains endroits, il y avait de belles statues, de belles fontaines d'une architecture moderne et récente. Aucun garde ne vint à ma rencontre, car il avait du me reconnaître, et voyait aussi que j'étais accompagné d'une troupe de soldats et de quelques tarkhaans pacifistes ; je vis toutefois l'étonnement de certains. Cette impression fut généralisée lorsque j'arrivai au pied du château royal. Un jeune garde me regarda quelques instants, lorsque je me présentai, s'inclina, et prononça quelques mots maladroits :

« Bienvenue, Votre Majesté. Quelle est la raison de votre venue à Anvard ? »

« Votre roi est-il présent ? Je lui ai envoyé un message le prévenant de ma visite. »

Le soldat, perplexe, demanda à ses camarades s'il avait eu une quelconque information, et la réponse était visiblement négative. C'était quoi cette histoire ? Un de mes soldats partit avec un garde archenlandais, afin d'annoncer ma venue. On me fit conduire à l'intérieur du château, dans une salle de taille modeste, mais avec l'accueil que quelqu'un de mon rang se devait d'avoir. Pendant le court trajet dans les couloirs, j'eus l'impression que tout avait changé, alors que j'avais emprunté ce chemin de nombreuses fois. Était-ce l'ambiance même du palais, ou mon point de vue et mon état d'esprit qui faisait désormais la différence ?
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Jace Deynor
Jace Deynor
Roi d'Archenland || Admin
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∞ double-compte : Amanda Lynn, Eden J. Thoryse, Theo E. Dacan
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MessageSujet: Re: Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian]   Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian] Icon_minitimeLun 23 Jan - 19:01

    Susan était devenue une belle jeune femme. Elle était absolument resplendissante dans sa robe rouge. Douce créature exquise. Le style de la robe me donna un indice sur sa créatrice. Je souris. J’étais tellement occupé depuis mon retour sur le trône que mon styliste n’hésitait pas à me faire remarquer que j’avais pleins d’essayage à faire, car il n’avait cessé de travailler depuis mon départ. Pour lui faire plaisir, j’étais venu la veille le voir afin qu’il me choisisse une tenue adapté pour la venue de la reine. Une tenue à la fois décontracté et montrant mon rang.
    Ma chère et tendre m’enlaça, chose que je ne lui reprochais car j’en avais follement envie moi aussi. Dommage que la présence des domestiques et gardes gâchait la jolie peinture qui c’était dessiné à ce moment là. Je me dis de toute manière qu’elle et moi allons pouvoir s’enlacer autant qu’on veut à présent. J’espérais que le roi Edmund ne se retourne pas sur son trône à Cair Paravel, en train d’imaginer ce que je pouvais faire subir en ce moment à sa sœur.
    Tout d’un coup, Susan me présenta à quelqu’un : une petite fée se percha sur son épaule. Elle avait une petite robe verte ainsi que des chaussures faisant penser à un bouton de coton. La présence de la fée ne me surpris pas plus que ça vu que Susan m’en avait déjà parlé dans de nombreuse lettres. C’était grâce à elle que j’avais été mis au courant à propos de personnes, dont elle, qui avaient reçus des dons afin de faire le bien. Cette histoire ne me donnait rien qui vaille, car peut être un de ses dons étaient tombés entre de mauvaises mains. Susan m’avait expliqué profondément et en détail ce que Clochette lui avait expliqué. J’avais tenté un jour d’avoir plus d’informations en me renseignant dans l’immense bibliothèque du château ainsi que de celle de Cair Paravel, mais rien. Susan allait sans doute devoir passer un petit interrogatoire de ma part. Cette histoire avait tellement éveillé ma curiosité que je voulais en savoir plus, et cette fois, elle pourrait me l’expliquer face à face et non via du papier.


    - Je suis heureux également de te revoir, dis je avec une voix mielleuse et avec la plus grande tendresse possible.

    Je lui présentais mon bras afin de l’inviter à me suivre. Susan me sourit avec ce petit truc qui arrivait toujours à me faire fondre, et posa délicatement son bras autour du mien. Suivit ensuite la marche le long de l’allée fleurit, je regardais de temps en temps ma compagne afin de voir si les fleurs lui convenaient. Vu qu’un grand sourire émerveillé était affiché sur son visage, je devinais que oui.
    Une fois à l’intérieur, je la guidais à travers les escaliers et les couloirs, jusqu’à un petit jardin servant également de salon de thé, qui heureusement n’était pas très loin à atteindre car je ne pense pas que Susan soit en état de faire beaucoup de chemin. Elle devait être fatiguée par le voyage. On arriva enfin devant le kiosque du jardin, il était grand et également décoré. J’aimais beaucoup les jolies choses, c’est pour cela que je faisais en sorte que le château ainsi qu’Anvard soit une ville paisible, fleurie et accueillante. A cause de l’occupation, la cité était devenu triste, j’avais encore du pain sur la planche pour tout transformer et faire en sorte que mon peuple ne soit plus malheureux. Je n’avais même pas hésite à aider les familles à reconstruire leurs maisons, à payer les matériaux nécessaires, et venait même en personne les aider. Les salaires avaient augmentés, les produits étaient moins chers et il y avait peu de taxes.

    Je fis asseoir Susan, et tira moi-même sa chaise afin qu’elle puisse prendre place. Il faisait beau, l’air était frai sans être glacial. On se serait cru en été. Il faisait légèrement chaud, mais vu qu’on était à l’ombre, le soleil ne nous poserait pas de problème.
    La table en face de nous était joliment dressée, en même temps j’avais pris soin à ce que le moindre détail soit parfait. La servante partie chercher le service en porcelaine ayant appartenu à ma défunte mère biologique et revint peu après avant de poser les tasses, les cuillères, la théière et le sucrier devant nous était posé dessus. Tout était blanc avec l’emblème de notre maison dessus. Une autre servante revint plus tard avec des plateaux superposés l’un sur l’autre avec une grande variété de gâteau. J’invitais Susan ainsi que Clochette à se servir tandis qu’on nous servait le thé.
    Mon bien aimé me demanda si j’allais bien depuis notre dernière lettre. Sa me touchait qu’elle fasse attention à mon bien être. Je souris.


    - Moi aussi je suis heureux, sa fait tellement du bien de pouvoir avoir en face de nous une personne à qui on fait confiance et on peut se confier. Je dois avouer qu’après les derniers évènements, donc celui avec La Sorcière Pure, je ne sais plus trop sur qui je dois compter…Bien sûr, toi et ta famille, il en va de certes.

    Je pris une pause afin de goûter le thé. Je pris la tasse et l’amena à ma bouche. La substance à l’intérieur était chaude, à la fois épicé et sucré. Cela me redonnait vite le moral.

    - Pour en revenir à La Sorcière Pure, on a eu un entretien assez violent, elle n’a pas hésité à me montrer à quel point je l’avais déçu. Le pire, c’est qu’elle est persuadé que j’ai abandonné mon peuple…à ton profit. Enfin bref, ça fait longtemps qu’elle a de la rancœur, mais je pense qu’au fond elle ne dit pas faux. Ce n’est pas moi la victime dans l’histoire, c’est mon peuple. Et maintenant, j’ai l’impression d’être un mauvais roi, et que mon retour est une erreur…

    Je posais ma tasse sur la petite assiette en face de moi. Ce que je venais de dire me perturbais tellement que j’en avais mal au cœur.
    C’est alors que deux gardes vinrent se présenter à nous. L’un d’eux était vêtu comme un garde d’Archeland, mais l’autre comme un de Calormen. Je les regardais, surpris, et écouta ce qu’ils avaient à dire.


    - Mon Roi, dit le garde en s’agenouillant, le Tisroc vous attend dans l’une des salles du château.

    En entant le mot Tisroc, je faillis recracher mon thé.
    Alors comme ça, Soren était là.


    - Dites lui de venir se joindre à nous je vous prie !

    Le garde s’agenouilla de nouveau, tandis que celui de Calormen se contenta d’incliner la tête, et tout deux partirent aussi vite qu’ils étaient venus.
    Je regardais Susan, lui montrant mon air perdue. Je ne m’attendais pas du tout à la visite de Soren, surtout que je ne savais pas trop quoi pensé de lui à présent. Longtemps on se querellait, lui et moi étions quasiment rivaux, et du jour au lendemain, il c’était montré extrêmement gentil et c’est grâce à lui que j’avais pu remonter sur le trône d’Archeland.
    Susan et moi continuions de parler, bien que l’idée que Soren soit là d’une minute à l’autre m’empêche de penser à autre chose. C’est alors que ce moment arriva enfin. Le Tisroc s’avança vers nous.

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Susan Pevensie
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MessageSujet: Re: Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian]   Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian] Icon_minitimeMar 24 Jan - 18:43

    Cor et moi avions du mal à nous voir souvent. En effet, nous étions tout deux rois et reines d'un vaste royaume et, depuis la récente paix, nous passions le plus clair de notre temps à diriger la construction et aider nos peuples à reprendre une vie normale. Ainsi, nous avions peu de temps pour nous voir. Toutefois, nous tentions de nous écrire des lettres le plus souvent possible afin de rester en contact. Dès que j'avais un peu de temps libre, j'allais rejoindre mon bien aimé dans son palais. Heureusement pour moi, mon peuple le prenait très bien et acceptait très bien mon nouveau petit ami. Étant une reine très populaire, je pouvais toujours compter sur le soutien de mon peuple et ceci me faisait énormément plaisir. J'étais donc ravi de me retrouver seule avec Cor par une journée aussi belle, malgré la saison. Le revoir enfin m'emplissait d'une joie sans fin. J'allais m'accorder quelques jours de repos ici, afin de pouvoir m'assurer un peu de tranquillité avant de repartir à Cair Paravel. J'avais la chance qu'Edmund puisse diriger seul le royaume durant mes absences, je pouvais vraiment compter sur lui.

    Après avoir lancé la conversation, une servante nous apporta un magnifique service à thé, dont je devinais la délicate porcelaine dans laquelle il avait été moulé. Tout de suite après, une autre servante apporta des sucreries, délicieuses au regard. On nous servit du thé et je remerciais la jeune demoiselle qui eut un sourire avant de repartir. J'écoutais Cor prendre la parole tout en portant la tasse à mes lèvres. Je bus une longue gorgée de thé et le savourait avec délice. Il était chaud et avait des arômes de vanille et de cannelle, juste assez sucrées pour le rendre exquis. C'est alors que je reposais ma tasse que Cor me parla ouvertement de son problème avec la Sorcière Pure. Il disait ne plus savoir en qui faire confiance depuis cet événement. Il décida également de me raconter en détails son altercation. Sighild avait été déçu par le comportement de son roi et lui reprochait d'avoir abandonné son peuple. C'est là qu'il ajouta « A ton profit ». Je senti une pointe traverser mon cœur à ces mots. Clochette s'était retournée brusquement vers moi. Elle m'avait expliqué qu'elle pouvait ressentir toutes les émotions qui me traversaient. Je n'avais pas vraiment pu me contrôler. Je me sentais si honteuse. Cor passait pour un mauvais roi et c'était par ma faute. Qu'avais-je fais ? Jamais je n'avais voulu une telle chose, bien au contraire, je pensais que nous pourrions nous soutenir l'un l'autre dans ces moments difficiles. Ainsi donc, si mon peuple avait très bien accepté que mes sentiments aillent vers Cor, le peuple Archenlandais n'était pas du même avis. Je baissais doucement les yeux et continuais cependant d'écouter Cor. Voilà maintenant qu'il pensait qu'il était un mauvais roi et que son retour était une erreur. Brusquement, je levais la tête, sourcils froncés, comme pour le gronder.

      « Comment peux-tu dire ça ? La Sorcière Pure n'a vu que le peuple souffrir, elle n'a pas vu ton propre coeur souffrir. Tu étais le premier à souffrir pour ton peuple mais que pouvais-tu y faire ? La situation était hors de contrôle, tu ne pouvais absolument rien changer. Tu ne pouvais pas demander à tes hommes de se battre avec plus de ferveurs, sinon, tu aurais envoyé plus d'hommes se faire tuer ! Tu n'as pu que subir une situation inévitable ! La Sorcière Pure elle, pouvait peut être changer les choses avec ses pouvoirs, cependant, elle n'a rien fait. Il est bien facile maintenant d'accuser quelqu'un à sa place. Mais la question n'est pas sur qui doit-on rejeter la faute, la question maintenant est de savoir comment arranger au mieux les choses ? La Sorcière Pure ne devrait pas abandonner les Archenlandais, au contraire, elle devrait les aider comme toi à reconstruire tout un royaume. Tu n'es pas un mauvais roi Cor, je t'interdis de dire ou même de penser ce genre de choses ! Ta place est ici, dans ce château, sur ce trône et si certains en doute alors nous leur prouverons le contraire ! »


    Je m'étais laissé emporté à cet instant. Je ne me mettais que très peu en colère mais cette fois, je n'avais pu faire autrement. Toutefois, c'était une colère assez mesurée, je ne voulais en aucun cas crier sur Cor et je n'avais que très peu hausser le ton. C'était, étrangement, une colère douce et pleine de sentiments. Je pensais déjà à rendre visite à la Sorcière Pure afin de lui ouvrir le cœur et l'aider à reprendre confiance en son roi. Toutefois, était-ce mon rôle ? Je pense que j'en parlerais à Edmund, afin d'avoir son avis.

    Je vis que Cor allait me répondre quand deux hommes armés arrivèrent sous le kiosque. L'un d'eux était habillé comme les soldats du palais d'Anvard, plutôt normal après tout, en ce lieu, toutefois, l'autre était habillé à la manière des soldats du Tisroc. Je n'eus pas vraiment le temps de réfléchir car déjà, le premier s'était agenouillé et s'adressa à son roi pour lui apprendre que le Tisroc Soren était ici. Je vis l'expression presque choquée de Cor. Visiblement, il n'avait pas été prévenu d'une telle visite. Toutefois, il ne laissa rien transparaitre et ordonna au soldat de le faire venir ici, afin qu'il se joigne à nous. Quand les deux hommes furent partis, Cor tourna la tête vers moi et m'expliqua qu'il n'était pas au courant. Je me sentis quelque peu mal à l'aise. Je me rappelais la dernière fois ou j'avais vu Cor et Soren ensemble. Ils s'était violemment insultés, se crachant l'un l'autre des paroles, comme les serpents crachent leur venin. Ce n'est que plus tard que Soren, puis Cor, m'avaient informés d'une telle relation conflictuelle. Toutefois, dès la nomination de Soren au rang de Tisroc, l'une de ses premières grandes décisions fut de rendre sa liberté au peuple Archenlandais et replacer Cor sur son trône légitime. Il avait également conclu un traité d'alliance avec Archenland et Narnia. J'imaginais ainsi que leur relation ne fut peut être plus de même nature. Toutefois, j'interrogeais mon bien aimé à ce propos.

      « Vos relations ne se sont-elles pas arrangées depuis que Soren t'a replacé sur le trône et scellé une alliance ? »


    Cor me répondit que c'était plus au moins le cas. Toutefois, il semblait tendu, ce qui me crispa également. J'espérais sincèrement que les deux hommes n'allaient pas se livrer à la même joute verbale dont je fus témoin.

    C'est alors que je tournais la tête et vit arriver Soren. Il était dans un habit royal et semblait plus grand et plus sur de lui que lorsque je l'avais rencontré au bal. Je me souvins alors la dernière fois ou je vis l'ancien Tisroc, son frère Yoren. Un des principaux points du traité stipulé que Yoren devait être envoyé seul sur un île, afin qu'il ne tente pas de reprendre le pouvoir, d'aucune façon que ce soit. Je trouvais cette punition extrêmement difficile et il ne fut donc pas étonnant que je m'y oppose. Toutefois, on m'indiqua que c'était la meilleure chose à faire. Quelques heures avant son départ, j'avais rejoint en cachette Yoren dans sa cellule et lui avait proposé de resté à Narnia, sous notre tutelle, plutôt que d'être envoyé là bas. Il avait vivement refusé, préférant assumer sa peine, fier. La dernière image que j'avais eu de Yoren était donc lorsqu'il avait été conduit sur un bateau, pieds et poings liés, passant devant Cor, Edmund, moi même, Soren et Crystal. Il n'avait tourné la tête vers aucun de nous, préférant plonger son regard droit devant lui, vers sa future prison. Soren avait du être ému d'une telle situation et ma très chère amie Crystal également. Même si Soren paraissait plus grand aujourd'hui, j'imaginais qu'il devait ressentir toute la peine d'avoir renié ainsi son propre frère.

    Alors qu'il s'avançait, je me levais doucement. Je laissais d'abord les deux hommes se saluer, avant de faire une belle révérence à Soren, tout en souriant.

      « Bonjour Soren ! Je vous heureuse de vous revoir ! Je m'excuse de ma présence à un moment pareil, toutefois, il semblerait que le message sur votre venue se soit égaré. »


    Il est vrai que je me sentais un peu confuse d'être ici à ce moment là. Sans doute Soren avait-il dans l'optique de parler seul à seul à Cor. Je me promis de les laisser seuls si je voyais qu'ils en ressentaient le besoin. Clochette s'était envolé et elle était maintenant au dessus de mon épaule. Je la vis saluer avec politesse et délicatesse Soren. Ce dernier était au courant de mon Don puisqu'il était venu nous rendre visite à Cair Paravel, peu de temps après l'apparition de Clochette.
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Soren Eshbaan
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MessageSujet: Re: Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian]   Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian] Icon_minitimeSam 28 Jan - 20:43

Je ne savais pas par quoi commencer. J'étais venu pour parler avec Cor, et...essayer d'arranger les choses entre nous. Seulement, reconnaître mes erreurs passées était une chose, l'avouer et le dire en était une autre. J'avais un orgueil fort, une fierté qui grandissait depuis que j'étais jeune. Je ne pouvais présenter d'un trait des excuses à Cor. Pour les quelques fois où j'avais été en visite officielle à Anvard, c'était pour arranger certaines négociations politiques et économiques ; nous n'avions pas réellement discuté entre nous. Était-ce une peur qui m'animait tout d'un coup ? J'avais pourtant longuement réfléchi à cette visite, qui n'était pas officielle. J'avais, éventuellement, deux ou trois choses à régler, mais ce n'était pas le principal but de ma venue. Étrangement, les paroles qu'il faut adresser au peuple, aux amis, aux proches, à la cour, venaient très simplement. Le Roi était différent, il fallait avouer que c'était plutôt compliqué. Et ce fichu orgueil qui m'empêchait à ce moment-même de bien réfléchir !

Cependant, mes pensées étaient occupées par autre chose. Visiblement, le messager que j'avais envoyé, et qui était bien parti du port de Tashbaan, n'était pas arrivé jusqu'ici. Pourtant, le temps en mer avait été clément, d'après ce que l'on m'avait dit ; il aurait du être parvenu à Anvard depuis un ou deux jours. Alors que je songeais silencieusement à cela, tandis que les Tarkhaans commentaient le château ou bien d'autres choses, le soldat que j'avais envoyé, accompagné du jeune garde Archenlandais, revenaient. Le deuxième me pria de le suivre, ce que je fis sans attendre. Les seigneurs Calormènes ne me suivirent pas ; ils savaient qu'ils devaient rester en dehors de cette affaire, puisque je le leur avais demandé. Je parcourus donc les couloirs du château, dont je me souvenais à peu près. Plusieurs personnes, au courant de ma venue bien que seulement quelques minutes se soient écoulés depuis que j'avais été annoncé, s'approchèrent, intriguées. Une seule personne, en vérité, m'intrigua, et me choqua presque : il s'agissait visiblement d'un homme ayant des origines calormènes. Serait-ce une des nombreuses personnes ayant fui les terres de mon territoire lorsque mon frère gouvernait encore ? Je remarquai à sa droite une jeune garçon presque blanc de peau, mais ayant toutefois une différence de teint comparé aux autres Archenlandais. Un homme qui était venu faire à vie à Archenland, et qui avait construit sa propre famille...

Je ne pus, évidemment, que penser à Melody. Les Calormènes habitant Archenland ou Narnia étaient bien rares ; tout comme les Narniens et Archenlandais n'étaient pas communs à Calormen. Serait-elle d'un tel contraste lorsqu'elle me rejoindrait ? A supposer qu'elle respecte son engagement... Une lumière vive me sortit de mes pensées. Nous venions de sortir du château pour rejoindre les jardins. Mes yeux, habitués à s'accommoder rapidement en fonction du soleil et de l'ombre, clignèrent un peu, puis furent envahis d'une vision verte, avec quelques pointes de bleu, de blanc, de rose, d'orange, de rouge, de violet, et toute autre couleur remarquable. Les jardins semblaient presque déserts ; à l'exception de deux personnes vers lesquelles j'avançais. Minute, deux personnes ? Je me doutais bien que le garde me conduisait à son roi, puisque c'était ce que j'avais demandé ; je le distinguais à présent, avec ses cheveux blonds courts. Ce fut l'autre personne qui m'étonna : il s'agissait de la Reine Susan de Narnia. Celle-ci se leva et se dirigea par ailleurs vers moi. Mon regard se porta ensuite sur Cor. Après un court moment de silence, je ne pus que m'incliner légèrement, de manière calormène bien sûr. Le geste était toutefois bien sincère. La jeune reine fit ensuite une belle révérence qu'aucune Narnienne n'aurait pu mieux faire ; je m'inclinai plus élégamment, comme il convenait, devant elle.

« Je suis également ravi de vous revoir, Susan ! » Un sourire se dessina sur mes lèvres, et je continuai : « En effet. Je me demande bien ce qui a pu arriver à mon messager pour qu'il n'ait pas transmis le message à temps. »

C'était bien la première fois qu'une telle situation m'arrivait. Je me doutais cependant que ce ne serait pas la dernière fois que quelque chose ne se passait pas comme je l'avais prévu ou espéré. Je repensai aux paroles de Susan. Je n'avais pas imaginé non plus qu'elle serait ici. Les rumeurs disant qu'elle s'était rapprochée du roi Cor, et pas que d'une simple façon amicale, seraient donc vraies ? Je n'étais pas fan des potins de dernière minute, et cette histoire ne me regardait absolument pas bien sûr, mais ça pouvait toujours être intéressant. La manière dont la reine s'excusait d'être présente alors que c'était moi qui les dérangeais finalement, me toucha. Une jeune femme d'une telle gentillesse et modestie était quelque chose de rare, et c'était avec chance qu'elle se trouvait sur le trône de Narnia. Bien entendu, ma mère et ma sœur étaient de parfaits modèles à mes yeux, de même que Melody si tout se passait bien dans les mois et les années à suivre. La souveraine des Îles Solitaires semblait également un bon exemple, bien que je ne la connaisse pas vraiment. Susan, pour les quelques fois où je l'avais vu, avait toujours montré une personnalité absolument agréable et adorable, inégalable.

« Ne vous excusez pas, c'est moi qui suis désolé de vous déranger. » rajoutai-je poliment. C'est alors qu'apparut une fée qui me salua. « Bonjour à toi aussi, Clochette. »

Voir cette petite fée blonde habillée d'une originale robe verte ne m'étonnait presque plus. Je l'avais déjà rencontré, en allant à Cair Paravel. Au début, je devais avouer que j'avais eu plutôt peur, car les manifestations magiques à Calormen sont très rares, et y être soudainement confronté était presque effrayant. Mais Clochette s'avérait être une petite créature aussi douce et aimable que son amie humaine, et je l'aimais assez bien. Elle se révélait également être très intelligente et connaisseuse de ce monde. C'était presque plus facile de discuter avec elle qu'avec certaines personnes. Après quelques instants à l'observer avec un sourire, je reportai mon regard sur Cor et Susan. Malgré le fait qu'en effet, c'était moi qui dérangeais et les interrompais, il fallait que je discute seul à seul avec le roi. Je remarquai le regard légèrement anxieux de la jeune femme, et je compris rapidement qu'elle s'inquiétait de la tournure des choses. Il n'était pas secret que Cor et moi étions de parfaits rivaux, et que même maintenant, nous étions loin d'être les meilleurs des amis.

« J'aimerais cependant parler seul à Cor quelques instants. Je vous promets, ma chère Susan, que ce ne sera pas long. »

Elle ne le prit pas mal, heureusement. Elle partit, avec son sourire habituel, vers l'intérieur du château. Je me retrouvai donc en face à face avec Cor. Celui-ci m'invita, après quelques instants de silence, à m'assoir, ce que je fis sans tarder, à la place où se trouvait la reine peu avant. Il s'assit également, et le silence reprit. Par quoi commencer, alors ? Reparler du messager qui n'était pas arrivé ne mènerait à rien. Il fallait que je sois direct et clair sur ma venue. Je jetai un coup d’œil aux quelques courtisans qui passaient dans les jardins, mais assez loin de nous pour ne pas nous entendre. Il valait mieux rester à l'extérieur, et profiter du beau temps. C'était d'ailleurs un temps que j'avais peu vu à Tashbaan. En effet, nous avions soit un très beau temps, mais avec un air chaud, soit un mauvais temps humide dû à l'atmosphère océanique. Enfin bref, je m'égarais encore.

« J'ai certaines choses à te proposer, mais ce n'est pas le plus important. »

Oui, je me permettais d'user du tutoiement car je le connaissais bien mieux que Susan, enfin on pouvait dire cela. Mon père était auparavant ami avec l'ancien roi d'Archenland et père de Cor. Lorsque j'étais jeune et que j'accompagnais mon père à Anvard, je m'étais un peu familiarisé avec les deux jumeaux, en particulier Corin puisque Cor n'était arrivé dans son pays d'origine que plus tard. D'ailleurs, je crois que je n'avais pas vraiment apprécié le fait qu'il soit parti de Calormen pour venir au nord, tout ça parce qu'il n'avait pas la vie d'un prince. Il avait bien eu de la chance d'en être un, en réalité. Depuis, nous avions toujours eu une relation de rivalité, qui s'était très largement renforcée lors de son avènement au pouvoir, et qui avait atteint son apogée lors de la prise d'Anvard et du contrôle d'Archenland après la guerre. Mais à présent, ces tensions s'étaient calmées, et je souhaitais qu'elles cessent pour de bon. Voilà tout simplement là où je voulais en venir. Je me lançai enfin :

« J'ai... J'ai longuement réfléchi, depuis quelques temps. J'ai fait le compte des réussites et des erreurs de ma vie, et bien que je sache que le passé ne se rectifie pas, j'ai tenté d'améliorer ce que je pouvais. » Je pris une légère pause, hésitant, en voyant l'air perdu de Cor. « Te rendre les terres qui te revenaient de plein droit n'a pas suffi à effacer ce qu'il s'est passé pour ton peuple, et négocier des arrangements politiques et économiques n'a rien changé. J'ai d'abord fait cela pour ramener la paix entre nos royaumes, et sauver nos peuples d'une misère dont nous n'avions pas forcément conscience, du moins c'était mon cas. J'ai reconnu toutes les erreurs que j'avais pu faire envers toi, notamment le respect que je te devais et que je n'ai considéré. Maintenant que la situation s'est arrangée, c'est entre nous que je souhaiterais apporter la paix. »
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Jace Deynor
Jace Deynor
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MessageSujet: Re: Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian]   Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian] Icon_minitimeJeu 2 Fév - 23:57

    Je fus énormément touché par les paroles de Susan et le soutiens qu’elle me portait. Je voyais bien toute la sincérité que son regard dégageait, mais j’avais peur qu’elle pense ça juste parce que j’étais son petit ami. Bien sûr, je la croyais, et ce qu’elle venait de me dire m’avait convaincu à cinquante pour cent, mais j’avais besoin de l’avis de quelqu’un d’externe, afin de me convaincre complètement. A certains moments comme celui-ci, j’enviais énormément Susan et la complicité qu’elle menait avec son peuple. Il était comme sa famille, alors que moi, bien que je leur sois dévoué, ils étaient comme des étrangers pour moi. Je ne savais pas la manière dont m’y prendre pour gagner leur sympathie et installer ce lien fort que j’enviais tant à ma compagne. J’espérais tant mais ne récoltais rien. Comment faire pour être comme un frère, un protecteur pour eux ?
    Je posais ma main sur la table, puis regarda et souris à la magnifique jeune femme en face de moi, lui caressant sa main, posée également sur la table. Sa main était si douce, pas étonnant que son surnom était Reine Susan La Douce. Je souris bêtement à cette pensée, m’imaginant la façon dont Aslan avait employé pour lui trouver ce nom. Je reportais de nouveau mon regard sur Susan, et je fus surpris par la telle flamme qui brûlait dans ses yeux. J’avais un mauvais pressentiment, mais je ne fis part d’aucune de mes pensées.
    Après le passage des deux gardes, Susan me demanda si ma relation avec Soren c’était arrangée depuis que j’étais revenu sur le trône d’Archeland et qu’on avait signé tout les deux une alliance.


    - Si on peut dire ça comme ça.

    Me contentais je de répondre, montrant malgré moi que je n’étais pas indifférent à la visite de Soren.
    Tout d’un coup, les deux gardes revinrent, accompagnés cette fois ci de ce dernier. Il était revêtu des mêmes vêtements que portait Yoren, l’ancien Tisroc, avant qu’il soit exilé. Regarder ses vêtements me provoqua un léger frisson qui me traversa tout le corps. Je bus une nouvelle gorgée de thé le temps que Soren arrivent à nous. Susan semblait réfléchir, en tout cas, elle ne cessait de regarder et d’observer notre visiteur. Quand elle étudiait quelque chose ou était perdue dans ses pensées, une petite lueur d’intelligence se reflétait dans ses yeux, je trouvais toujours cela fascinant et à la fois amusant. Je sais, il m’en fallait peu pour me divertir. J’étais bon public.
    Soren arriva devant nous. Reposant ma tasse de thé, je me levais de mon fauteuil, le regarda, et le salua comme l’exigeait le protocole et la politesse. Susan se leva à son tour et fit à son tour une révérence, toute fois plus gracieuse que la mienne, en même temps, ses vêtements mettaient ses formes en valeurs, et les hommes chérissent les formes des femmes. Non, en fait, les femmes sont plus gracieuses que les hommes.
    Susan s’excusa de sa présence, et à en voir son comportement, elle était confuse. Je n’allais pas blâmer Soren de sa présence, car ce n’était pas de sa faute si il arrivait à l’heure ou elle et moi étions réunis pour nous reposer. J’appréhendais déjà la conversation qui allait se faire avec Soren, bien que j’aurais, j’avoue, voulu qu’elle se passe après le thé, mais le destin n’en avait pas voulu ainsi.
    Je souris.


    - J’espère qu’il ne l’a pas échangé avec quelqu’un de peu recommandable lorsqu’il était soul dans une taverne se trouvant sur son passage !

    Dis je avec le ton de la plaisanterie afin d’essayer de détendre l’atmosphère, de peur qu’il ne devienne très vite lourd, et cela me permettait de décompresser un peu.
    J’observais Soren. Je sentais qu’il avait changé, je sais qu’il m’avait donné pas mal de fil à retordre lors de l’occupation d’Archeland, mais je n’avais pas été facile non plus, étant plus idiot que lui en rentrant dans son petit jeu. Je m’en voulais énormément de mettre conduit comme cela avec lui, j’aurais du faire profil bas et ravaler mon orgueil et ma fierté, cependant c’était cela l’un de mes plus grand défaut, j’avais trop de fierté.

    Il fit part de son désir de me parler seul à seul, et Susan acquiesça avec un grand sourire avant de me regarder une dernière fois et partir en direction du château. Une fois assuré qu’on était seul, il me dit qu’il avait certaines choses à me proposer. J’hochais simplement la tête, assis sur mon fauteuil, le regardant avec de gros yeux concentré comme ci il était un de mes professeurs.
    Après qu’il m’est dit qu’il était en quelque sorte désolé de son comportement et de l’irrespect qu’il m’avait montré, et qu’il voulait racheter ses erreurs qu’il avait commis dans le passé, il m’annonça qu’il voulait à présent la paix entre nous deux.


    - Assis toi, lui demandais je en l’invitant à prendre place sur le fauteuil en face de moi où était assis il y a pas longtemps encore Susan. Je suis conscient de ce que tu as fait pour moi, en me replaçant sur le trône et en me rendant mes terres, et également pour tout ce que tu as fait pour Archeland à l’instar de ton propre royaume. Je t’en suis tout d’abord éternellement reconnaissant, et je pense que tu t’es suffisamment racheté pour être remonté bien haut dans mon estime. Je te remercie. Deuxièmement, je voudrais m’excuser pour avoir était un vrai salaud envers toi à certains moment, je sais que à certains moments c’était fondé, mais je n’aurai pas du alimenter cette haine qui nous rongeait, je n’aurais pas du te chercher pour t’énerver. Comprend le, je ne suis pas quelqu’un qui aime se laissé marcher sur les pieds…

    Je souris à cette critique de moi-même, bien qu’elle fût authentique. Je me servis du thé, marquant un petit temps de pause, et pris la peine de boire une ou deux gorgée avant de continuer mon discours.

    - Je te respecte Soren, je sais que tu es quelqu’un de bien. Si seulement on se connaissait mieux sa aurait évité tout ses coups bas.

    Je bus une nouvelle gorgée, pensant soudain à Susan et à cette nuit au château lors des mariages où j’avais surpris Soren avec une jeune femme.

    - Te souviens-tu de ce soir là ? lui demandais-je sans préciser que je parlais de celui des mariages. Je me trompais, tu ne ressemble en rien à ton frère, hormis que vous êtes de la même famille.

    Pour Susan, pour moi, pour mon peuple, je voulais changer, et être plus mâture, plus responsable, montrer une meilleur facette de moi, être enfin vrai et ne plus m’embrouiller inutilement.
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Susan Pevensie
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MessageSujet: Re: Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian]   Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian] Icon_minitimeDim 5 Fév - 22:01

    Je regardais l'échange entre Cor et Soren. Tout deux cherchaient à faire des efforts, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. J'étais contente qu'ils puissent enfin se réconcilier, tout deux en avait grandement besoin. Tout deux sauraient alors qu'ils avaient un alliés qu'ils pourraient considérer comme un ami. Je les regardais en souriant doucement. J'avais été choqué de leur entrevu au bal des mariages il y a quelques mois et j'espérais vraiment que les tensions pourraient s'effacer et qu'ils puissent connaître une relation positive et sereine. Déjà la conversation était plutôt sur le ton de la plaisanterie quand Cor puis Soren et moi, parlâmes du messager qui s'était perdu. Cor avait même signifié l'idée qu'il aurait pu échanger la lettre par hasard un soir dans une taverne. Je pense qu'on ne saura jamais à qui était la faute de ce léger problème, toutefois, ceci ne vint pas assombrir la conversation et j'en fus soulagée.

    Suite à cela, Soren me dit qu'il ne fallait pas que je suis désolée d'être ici et il s'excusa de nous déranger Cor et moi dans un instant pareil. Au final, nous étions tous très gênés et nous ne savions pas quoi dire ou comment agir face à cette arrivé imprévu. Toutefois, nous fumes vite plus à l'aise. D'ailleurs Soren salua à son tour Clochette avec gentillesse. Je savais que la petite fée s'entendait très bien avec tout mes amis et cela me faisait vraiment plaisir. Cependant, je ne pouvais cacher une certaine inquiétude quand à la conversation entre Cor et Soren, une fois celle-ci un peu plus sérieuse. Toutefois, si le Tisroc avait prit le soin de se déplacer lui même pour parler à Cor, il ne devait pas vouloir simplement se disputer avec le roi d'Archenland et repartir. Sans doute Crystal y était d'ailleurs pour quelque chose si aujourd'hui Soren tentait de renouer le dialogue avec Cor. Je tenterais d'écrire une lettre à ma très chère amie pour lui raconter que j'avais assisté à la rencontre, elle serait j'en suis sure, très curieuse de connaître la réaction de son petit frère.

    Toutefois, Soren m'adressa la parole d'un air très sérieux, comme si il avait lu dans mes pensées. Il m'expliqua qu'il voulait parler seul à seul avec mon bien aimé et qu'il me faisait la promesse que ce ne serait pas long. J'eus alors un sourire bienveillant à son égard. Il pouvait bien entendre prendre le temps qu'il voulait, tant que les deux hommes se réconciliaient cela me convenait parfaitement. Je tournais alors la tête vers mon petit ami et lui offrait le même sourire.

      « Cela n'est pas un problème Soren je vous assure. Je vais aller faire une promenade en ville en attendant. »


    Je leur souriais à nouveau, avec sincérité et gentillesse en espérant de tout mon coeur qu'ils pourraient arriver à bien s'entendre et priant pour que leur échange soit des plus calme et bénéfique. Tout deux avaient vraiment besoin de mieux s'entendre pour se sentir plus proche dans leur alliance. Je les saluais par une légère révérence puis, accompagnée de Clochette, je leur tournais le dos et me dirigeais vers le château.

    Je le traversais rapidement puis sorti par la grande porte menant à la ville, près des remparts. J'y arrivais rapidement et me dirigeais vers le marché, situé non loin d'une forêt. J'aimais beaucoup cet endroit, comme à Narnia d'ailleurs. Il y a avait tellement de produits différents, des vendeurs de fruits, de légumes, de fleurs, de tissu, de vêtement, de bijoux, d'objets précieux ou non et même certains vendeur de chevaux ou d'autres animaux. Le tout était très vivant et bruyant et j'aimais sentir cette vie humaine bouillonnante. Après tout, à Cair Paravel, je voyais toujours les même gens alors voir des personnes différentes était tout à fait plaisant. Les vendeurs et les autres gens présent ici connaissaient tous mon visage et me souriait avec amabilité et certains s'inclinaient même devant moi. Je ne portais pas ma couronne dans mes cheveux, j'avais plutôt opté pour un petit nœud assorti à la couleur rouge pâle de ma robe. Toutefois, même sans couronne, les gens reconnaissait la Reine de Narnia. Après tout, je sortais beaucoup plus que ma très chère sœur Lucy et je tentais le plus possible d'être proche de mon peuple comme de celui de mes alliés, pour installer un climat de confiance et de bien-être.

    Je passais près d'un marchand de bijoux et décidais d'acheter quelques petits bracelets assez mignons que je pourrais offrir aux petites filles de l'orphelinat, elles en seraient extrêmement ravie. J'en achetais une douzaine puis parti en quête d'un cadeau pour les garçons. Je trouvais rapidement un marchand de jouets et lui acheta plusieurs petites épées en bois ainsi que des petits boucliers. Je savais que les garçons aimaient jouer à se battre, bien que je ne l'appréciais guère, toutefois, je leur disais très souvent de faire attention et ils ne se blessaient jamais. Je mis le tout dans un petit panier que j'avais acheté un peu plus tôt. J'achetais également une pomme bien rouge que je pourrais déguster tranquillement sous les arbres de la forêt, un peu plus loin. En passant devant un marchand de livres, je ne pu que m'arrêter. J'adorais lire, surtout les romans. Je demandais conseil au vendeur qui porta son jugement sur un très bel ouvrage dont il me révéla qu'il était fort bien. Ecoutant ses conseils, je l'achetais et le prenais dans mes bras. Je marchais alors doucement vers la forêt, discutant avec Clochette qui volait au dessus de mon épaule.

    Arrivé près de la lisière des bois, je vis une silhouette derrière des arbres et penchait la tête sur le côté. J'avais le soleil en plein visage, ainsi, je ne pouvais distinguer le visage de la personne caché dans les bois. J'avançais doucement vers les arbres et la silhouette fit de même. Les rayons de soleil furent alors cachés par les hautes branches des arbres et tout à coup, je vis son visage !

    Il avait des cheveux bruns et des yeux très foncés. Il était grand et musclé. Ses habits n'étaient pas originaire d'ici et il portait une arme à la droite de sa ceinture. Il semblait surpris mais pas autant que moi. Mon coeur s'arrête net dans ma poitrine et, sous la surprise, je laissais tomber mon panier et mon livre. Le contenu du panier se déversa par terre et la pomme roula aux pieds de cet homme pendant que le livre était tombé, ouvert, les pages volant sous l'effet d'une petite brise. Je ne pouvais parler, je ne pouvais bouger, j'étais comme transformé en statue. Je me demandais si je rêvais mais vu la douleur que je ressentais, ce n'était pas possible, jamais un rêve ne pourrait être aussi réel. J'eu seulement la force de prononcé un mot … Un prénom … Celui de l'homme se tenant devant moi à cet instant précis.

      « ... Ca … Caspian … ?!


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Soren Eshbaan
Soren Eshbaan
Calormène
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MessageSujet: Re: Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian]   Des visites inattendues [PV Susan, Soren, Caspian] Icon_minitimeJeu 23 Fév - 12:50

Cor ne tarda pas à répondre. Après seulement un court moment d'hésitation, il formula sa réponse, en reprenant ce que j'avais dit. Éternellement reconnaissant... J'étais presque persuadé qu'il ne le pensait pas. J'aurais été à sa place, je n'aurais certainement pas réagi de cette manière. Je n'étais pas lui, certes, mais nous étions assez semblables pour avoir le même genre de caractère qui nous avait conduit à cette rivalité absurde toutes ces années. Toutefois, je ne m'attendais pas à ce qui suivit. En effet, Cor s'excusa, sincèrement, de son comportement. J'étais venu pour reconnaître mes tords, chose rare mais indispensable, et j'étais donc bien étonné de voir le jeune roi faire de même. J'avais bien raison, il était plus ou moins comme moi, dans le fond. Deux orgueilleux qui auraient pu être les meilleurs amis du monde, mais qui étaient, en réalité, deux ennemis.

Je n'osai interrompre Cor, voyant qu'il n'avait visiblement pas encore fini, malgré le fait qu'il laissait un moment de silence, de pause. D'ailleurs, il reprit, m'étonnant encore plus. J'acquiesçai d'un air solennel. Quelqu'un de bien, je n'étais pas sûr... Mais la suite de la phrase était véridique, en tout cas. Peut-être qu'à présent, si nous commencions à nous respecter et surtout à nous connaître, en tant que souverains mais aussi en tant qu'hommes. Je ne dis toujours rien, et d'ailleurs, Cor continua. Je ne mis pas longtemps à comprendre et me souvenir de ce dont il parlait. Il me fit l'un des meilleurs compliments possibles. Compte tenu des derniers évènements, me dire que je n'étais pas comme mon frère n'était que bénéfique pour moi. Je n'étais pas un tyran, manipulateur, menteur, odieux, imbu de lui-même, ne cherchant que la gloire et la puissance.

« Merci, Cor, tes paroles me touchent vraiment. » Je détournai un court instant le regard. « Nous étions deux beaux idiots... » repris-je en souriant. « Je veillerai à ce qu'aucun incident ne se produise entre nous désormais. Je pense que jamais nous ne deviendrons les meilleurs amis du monde, mais...j'ai l'impression qu'on est en train de bien commencer. »

Certes, nous n'avions pas vraiment beaucoup discuter depuis que j'étais arrivé. Mais je parlais au sens large, plus particulièrement à partir de l'instant où j'étais devenu Tisroc. Cor avait besoin de moi à ce moment, et comptait sur moi ; chose que j'avais faite en lui rendant son royaume. Nos conversations étaient limitées, mais au moins, nous ne sautions pas dessus comme deux brutes remplies d'orgueil et de colère. Peut-être que nos relations, maintenant, n'allaient se limiter qu'à une simple paix diplomatique, entre deux souverains. Je n'étais pas non plus là pour devenir son ami, mais simplement éviter de futurs conflits à venir. Ma mission était plus ou moins terminée, mais...je n'étais pas venu après tant de temps de voyage en bateau pour simplement faire un petit discours et repartir l'instant d'après !

« Est-ce que je dérangerais si je restais un ou deux jours à Anvard ? Comme je te l'ai dit tout à l'heure, j'ai quelques petites choses à voir avec toi, mais j'aimerais aussi profiter un peu. Jusqu'à présent, je n'ai voyagé que pour des affaires diplomatiques ; je voudrais faire une petite exception, pour une fois. Sans compter la présence de Susan, que je n'ai pas vu depuis longtemps. » J'attendis un court instant, sans même avoir sa réponse, et glisser sur un ton de confidence, avec un sourire : « Je ne suis pas friand des rumeurs d'habitude, je n'étais donc pas sûr. Mais...je suis bien content pour Susan et toi ! Pour les quelques fois où je l'ai vu, jamais je n'ai remarqué un sourire aussi éclatant sur son visage, et tu sembles y être pour quelque chose. »

Bah quoi, jamais je n'avais dit que j'étais discret pour quoi que ce soit ? Même si Cor et moi n'étions pas amis, peut-être que ce sujet, s'il ne le gênait pas, nous rapprocherait un peu. Une petite confidence ne serait que bénéfique ! Je n'avais pas non plus l'intention de pousser plus loin, ça restait leur vie privée. Et je savais qu'il devait déjà être au centre de l'attention de son peuple, à la moindre des visites de Susan à Anvard. De mon côté, depuis plus d'un an, je ne touchais plus à une femme, et ça, tout le monde le remarquait et en discutait. Et parfois, c'était encore mon orgueil qui en prenait un coup... Mais l'amour reprenait le dessus, dès que la pensée de Melody m'envahissait.

« Sinon, pour redevenir sérieux... Comment est-ce que ça se passe au château, et dans la ville ? »
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