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 "L'obscurité est l'ennemi le plus dangereux" [PV Siegfried]

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MessageSujet: "L'obscurité est l'ennemi le plus dangereux" [PV Siegfried]   "L'obscurité est l'ennemi le plus dangereux" [PV Siegfried] Icon_minitimeLun 12 Mar - 20:50

La nuit tombait légèrement sur Anvard, enveloppant de ses bras obscurs les silhouettes des tours et des habitations d'Archenland. Le bruit et l'agitation s'étaient mués en un silence doux et agréable, les lumières des maisons s'éteignaient une à une, et les rues se vidaient enfin des passants agacés et pressés. Le calme revenait, comme tous les soirs. Et c'était comme si cette habitude s'était perdue depuis quelques temps, comme si on s'était arrêté de vivre l'espace d'un instant et qu'on revivait enfin normalement, en faisant comme si rien ne c'était passé.

Liberty profita du calme nocturne pour s'échapper un moment de la demeure familiale, sans avoir obtenu l'accord de sa mère (évidemment). Elle fit quelques pas dans le noir, sans trop se soucier de savoir où elle allait, juste en appréciant cet instant de solitude. Ces moments là devenaient bien trop rares maintenant qu'elle avait grandi. Il fallait toujours qu'on lui donne une tâche à effectuer rapidement, qu'on passe du temps en sa compagnie, qu'on lui réclame son aide... Et même si elle mourait parfois d'envie de hurler qu'elle souhaitait qu'on la laisse en paix, elle n'en faisait rien. Elle savait qu'elle n'était pas à plaindre, qu'il y avait certainement des personnes qui avaient de meilleures raisons d'exprimer leurs peines pour y chercher quelque réconfort, alors elle se taisait et elle obéissait.
Le froid commençait doucement à s'installer et Liberty fut contrainte de reprendre le chemin menant chez elle. Cependant, elle fit quelque chose d'assez inhabituel. Elle se retourna subitement et jeta un regard en direction des bois qui s'étendaient au loin. Elle hésita, mais son choix se prit assez rapidement. C'est ainsi qu'elle fit demi-tour et qu'elle s'engouffra rapidement dans la forêt, s'attardant à certains endroits sans savoir pourquoi, passant vite devant d'autres, avançant sûrement vers l'inconnu. Puis soudain, sa peau se mit à frémir lorsque quelque chose frôla son épaule. Liberty fit un volte-face et eut juste le temps de distinguer une grande silhouette masculine qui posa sa main contre sa bouche pour l'empêcher de crier.


- Alors, jeune demoiselle, on se promène toute seule dans les bois ?

Les yeux affolés de Liberty tentèrent vainement de chercher une issue par laquelle s'enfuir... Il n'y en avait aucune. Elle était piégée, et elle avait peur. Elle essaya de hurler pour appeler de l'aide, mais sa voix s'étouffait contre la paume de son mystérieux « agresseur ». Bien-sûr, elle avait songé à se défendre, si elle en avait été capable, mais l'homme en question semblait (par ce qu'elle pouvait distinguer dans l'obscurité) largement plus imposant qu'elle. Une lutte aurait été inutile. Surtout, la peur la paralysait totalement et l'empêchait de faire le moindre mouvement de défense. Vous savez, lorsque quelque chose d'affolant arrive et que vous êtes tellement surpris et apeurés que vous ne pouvez pas bouger ? C'était exactement ce que ressentait Liberty. Espérer de l'aide en cet endroit, à cet instant, était absolument insensé. Mais peut-être que...
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MessageSujet: Re: "L'obscurité est l'ennemi le plus dangereux" [PV Siegfried]   "L'obscurité est l'ennemi le plus dangereux" [PV Siegfried] Icon_minitimeDim 18 Mar - 21:20

Les jours demeuraient monotones, Anvard renaissait petit à petit de ses cendres et aucune menace ne rodait dans les alentours du territoire Archelandais. Au loin de la capitale, dans une partie cachée de la forêt, un homme ravivait le feu de sa cheminée. La reconstruction de sa chaumière était enfin terminée, tout y était comme neuf. Ce dernier en avait également profité pour améliorer la structure de sa demeure et ajouta quelques pièces supplémentaires. Bien entendu, ce travail fut entrepris avec l’aide des meilleurs artisans de la Capitale, qui s’était montré bénévole pour cette action. La solidarité était chose rare mais ces personnes étaient si reconnaissantes vers cet homme et sa famille. Lorsqu’il travaille en compagnie de ces artisans, l’homme apprit qu’une personne aux mauvaises intentions se promenait dans les alentours de la Capitale, il avait d’ailleurs fait plusieurs victimes sur son passage. Ce dernier avait également entendu parler de cet agresseur recherchait par la garde, mais personne n’avait réussi à mettre la main dessus.

S’installant devant sa cheminée, l’homme vêtu de noir sortie une magnifique épée et l’aiguisa au coin du feu. Il se souvenait de l’instant où cette épée lui fut rendue, à cet instant où il réalisa enfin que son père n’était plus de ce monde et que cette arme était l’un des seuls héritages de son maître. A ses côtés, une magnifique grande louve, cette créature magique était à la fois craint des hommes mais également vénérait car elle représentait la Nature. L’animal dont le pelage avait les reflets du soleil dormait d’un œil. Alors que son ami termina son ouvrage, la bête redressa sa tête et émit un grognement peu amical, elle parla neutralement :


« Ton agresseur se trouve non loin d’ici.»

Sans plus attendre, le mystérieux homme remit son épée dans son fourreau et en accrocha une seconde dans son dos. Il jeta un œil sur son amie qui soupira en disant :

« Je viens avec toi mais je ne m’en mêlerai que si tu te trouves en danger. »


La Grande et Sage louve blanche n’appréciait pas vraiment les humains, tout comme le reste de son peuple. Aujourd’hui, cette louve était une « sœur de sang », la protectrice personnelle du Sénéchal des Armées Archelandaises. Seule la mère de Siegfried avait réussi à gagner le respect et la protection de Ragnhild. Siegfried respectait son choix, mais il avait maintenant l’habitude que son amie soit à ses côtés. De plus, sa carrure imposante et peu banale pourrait faire fuir le malfrat.

Pour éviter de se faire remarquer, le chevalier grimpa sur le dos de Ragnhild. La louve serait assez silencieuse pour prendre sur le fait cet agresseur. Au bout de quelques minutes, les deux êtres arrivèrent dos au criminel, qui avait bel et bien une proie contre lui. L’astre de la nuit permit à Siegfried d’observer rapidement ce malfaiteur, il était aussi grand que lui et sa carrure était bien construite. Cela ne faisait pas peur au chevalier car la force ne faisait pas tout. Il fallait agir vite pour sauver cette jeune femme…Sans plus attendre, l’homme intervint.

Dans ce coin de forêt, le silence était roi, on ne pouvait entendre que le souffle apeurée de la victime et les caresses que son agresseur lui portait sur le long de son corps. A cet instant, tout se déroula très vite. Le malfaiteur poussa alors un cri de douleur, quelque chose arriva avec force sur son crâne. Il lâcha prise et remarque rapidement que quelqu’un venait de lui jeter un épais caillou dans son dos. Par réflexe, il sortit immédiatement son épée et tomba nez à nez avec un homme vêtu de noir qu’il attaqua aussitôt.

Les deux épées du chevalier était déjà sorties, prêtes à mener la justice à son terme en protégeant cette jeune femme. Siegfried n’eut pas le temps de voir si la demoiselle allait bien, il fallait se défendre contre cet agresseur qui semblait plutôt bien se battre. Qui était-il ? Un mercenaire en soif de chair ? En se faisant repousser par ce bandit, Siegfried arriva devant la victime de cette histoire, il se retourna rapidement pour la regarder mais il fut à nouveau attaquer par le malfrat.

Il s’agissait bel et bien d’un mercenaire car sa technique d’attaque était typique de ces hommes : un mélange des techniques soldatesque, des techniques personnelles et surtout de la triche. Au bout de quelques minutes, le chevalier eut l’avantage sur son ennemi, il parvint enfin à le blesser et lui demanda de partir. Le mercenaire se mit soudain à rire, il se releva, cracha au sol et reprit :


« Je ne pensais pas que je tomberai sur un chevalier ce soir, mais saches que je ne partirais que lorsque j’aurais savouré ce moment de plaisir avec cette petite poupée…Mais d’abord, je vais te tuer misérable. »


A ses mots Siegfried se remit aussitôt sur ses gardes, son regard demeurait neutre mais déterminer à mettre fin au combat, il se contenta simplement de répondre :

« Ton avenir était entre tes mains. »


Le fer se croisa à plusieurs reprises, Siegfried fut cependant vainqueur de ce combat. Il trancha la tête de son adversaire sans aucun regret. Le corps du malfrat gisait sur le sol, la tête demeurait à ses côtés. Le chevalier resta devant ce cadavre, il posa la main sur son torse comme pour honorer un faible instant la mort de ce malheureux. Il regarda ses mains qui étaient tâchés de sang, son visage devait lui être semblable.
Quoiqu’il en soit, le chevalier se retourna vers la victime. Il s’agissait d’une magnifique jeune femme, elle semblait encore sous le choc de cette attaque, dans son regard, on pouvait lire de la peur. Siegfried rangea ses deux épées dans son dos, il s’avança calmement, son regard était confiant tout comme son sourire. Il approcha de la jeune femme grelotante et lui parla d’un ton doux :


« Je me nomme Siegfried Triskell, sénéchal de l’armée Archelandaises. Vous n’avez plus rien à craindre mademoiselle. »


Voyant que cette pauvre demoiselle était gelée, il retira sa veste pour la poser autour d’elle, son sous pull en lin le gardait encore au chaud. Il proposa alors à cette victime :

« Ma demeure se trouve près de ce lieu, vous y êtes la bienvenue si vous le souhaitez. Dans le cas contraire, je peux toujours vous raccompagnez chez vous avec l’aide de mon amie. »


La magnifique louve sortit de sa cachette, le chevalier rassura le demoiselle quant à la bienveillance de son amie et attendit une réponse…
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"L'obscurité est l'ennemi le plus dangereux" [PV Siegfried]

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