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| Des retrouvailles mouvementées [PV Fleur] | |
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Invité Invité | Sujet: Des retrouvailles mouvementées [PV Fleur] Mar 30 Avr - 18:06 | |
| Fleur & Drinian
Drinian Elbereth était victime d’un puissant sortilège depuis plusieurs années. Un lien puissant et invisible le retenait à une étoile, Arwen. Il était sa comète, condamné à être en orbite autour d’elle jusqu’à l’extinction de celle-ci. L’insulaire s’était toujours promis que s’il avait l’opportunité de briser ce sort, il le ferait, coûte que coûte. Il ne voulait pas mourir avec un cœur de glace et encore moins en émanant de la lumière. Drinian désirait mourir en humain, loin de cette étoile tortionnaire.
Cela faisait plusieurs jours qu’il avait pour projet de partir dans le royaume de Telmar, à la recherche de la puissante sorcière Morrigan. Il avait eu des échos et était persuadé qu’elle saurait l’aider. Bien entendu, personne n’était informé de cette entreprise, pas même sa cousine en qui il vouait une confiance aveugle. Drinian n’avait pas beaucoup d’informations sur cette sorcière, il savait simplement qu’il pourrait espérer la trouver dans les montagnes telmarines, à la frontière d’Archenland. Son périple dura plusieurs jours. Tout d’abord, il navigua jusqu’au désert de Calormen où il laissa son bateau dans une de ces cavernes abandonnées qui peuplaient les côtes. Une fois sur terre ferme, il fit descendre son cheval Balios du bateau, qui était à présent vide. Drinian avait prévu assez de vivres pour la traversée du désert. Il ne souffrait pas de la chaleur, son cœur étant de glace. Toutes les deux heures, il prenait le temps de faire boire son cheval et de le rafraichir en posant ses mains glacées sur sa robe blanche et caramel. Le marin savait que le trajet était loin d’être facile pour cet animal. Quelques jours plus tard, l’insulaire arriva à la frontière entre trois des plus grandes contrées du monde de Narnia : Calormen, Telmar et Archenland. C’était précisément à cet endroit qu’il fallait traverser le fleuve. Drinian savait cette rivière meurtrière, peu l’avaient traversé indemnes. Avec précaution, il descendit de son cheval et se dirigea vers les berges. L’eau était claire et étincelante, il en profita pour faire boire Balios avant de se pencher un peu plus vers l’eau. D’un vif geste il s’assura que personne ne l’espionnait puis s’agenouilla et posa ses deux mains sur la surface de l’eau. Il fit preuve d’une grande concentration, insensible aux délices de l’eau douce qui coulait sous ses pommes. En quelques minutes, les clapotis de l’eau se firent de plus en plus silencieux pour finalement cesser. A cet instant Drinian rouvrit les yeux. Devant lui se tenait un passage de glace, assez solide pour accéder à l’autre rive. Il sourit songeant qu’il n’y avait pas que des défauts à posséder une âme de comète. La traversée se fit sans encombre et la fraîcheur des bosquets d’Archenland apaisèrent le cheval.
Peu de temps après la traversée, il pénétra dans les montagnes. L’air était bien plus frais que celui du désert, une légère brise vagabondant entre les arbres. Archenland était vraiment un très beau royaume, lorsqu’il fermait les yeux, Drinian avait l’impression d’entendre les rires des dryades. Ce n’était pas la première fois qu’il y mettait les pieds mais jamais il n’était allé jusque dans les montagnes, ses « aventures » n’ayant jamais été plus loin que la dernière haie du parc du palais royal… L’insulaire songea à son voyage en Archenland, cela faisait sans doute plus de cinq années ! Il se demandait bien si Anvard avait changé. Mais des cris le tirèrent de sa rêverie. Il ralentit sa cadence et descendit de son cheval. Il l’attacha délicatement au tronc d’un arbre puis s’éloigna à pas feutrés. Les cris étaient de plus en plus forts, il était dans la bonne direction. Rapidement en il trouva la source : une jeune femme entourée de brigands. Ni elle ni eux n’avaient remarqué sa présence. Il n’entendait pas bien ce qu’ils se disaient mais un autre cri strident s’engouffra dans ses oreilles, l’un des brigands venait de frapper la jeune femme. Drinian tira l’épée de son fourreau, prêt à agir. - Spoiler:
Je n'ai pas trop avancé dans l'action histoire que tu poses tes marques, j'aviserai en fonction de toi Et j'espère que le début te convient !
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Fleur A. Elessar Archenlandaise ∞ messages : 32 ∞ camp : Archenland ∞ double-compte : Caspian X | Sujet: Re: Des retrouvailles mouvementées [PV Fleur] Ven 3 Mai - 19:18 | |
| Un cheval marchait, la tête haute, le poil sec, l'allure bien développée et gracieuse. Sa robe baie brune aurait pu se fondre presque totalement dans le paysage de forêt autour de lui, s'il n'avait pas une liste blanche sur le chanfrein, et des balzanes à ses membres. Pardon. Elle. C'était une jument, une femelle, une fille. Tout comme l'être humain qui l'a montait. Cette jeune femme blonde d'une vingtaine d'années était plutôt menue et elle n'était pas en robe, comme on aurait pu l'imaginer mais en pantalon serré, en bottes, en corsai de cuir entourant une chemise blanche assez large, en veste brune. Et recouvrant sa tête, un chapeau tout aussi brun avec une plume d'un côté, l'autre étant plié, faisant penser à un chapeau de corsaire ou de pirate. Mais il n'en était rien. Ce n'était rien de moins qu'une femme de la cour d'Archenland. Enfin... En ce moment elle était plus en mission qu'autre chose. Oui elle était également espionne pour le compte de son roi, le roi d'Archenland, de sa patrie. Elle fit alors ralentir la jument, Jenn, à l'endroit où la forêt se terminait et laissait place à quelques dizaines de mètres d'herbe, puis à un chemin rocailleux qui montait doucement à travers la montagne forestière. Jenn fit quelques pas et s'arrêta à l'endroit où l'ombre de la montagne commençait et où les derniers rayons de soleil apparaissaient. La cavalière leva alors le regard vers le haut de la montagne et la lumière éclaira son doux visage encore un peu enfantin. On ne voyait que le haut de sa tête et ses yeux bleus, puisque un foulard de couleur noir était bandé sur sa bouche et son nez, rendant impossible tout identification. Fleur s'engagea sur le sentier et réajusta l'épée attachée à son côté gauche. L'épée de son père, qu'elle voulait plus que n'importe quoi garder près d'elle car c'était la seule chose qui restait de lui. Tout le reste avait été jeté ou brûlé par sa mère. Mais la jeune femme avait réussi à sauver l'épée. C'était une lame comme on en trouvait peu dans le continent. Une longue lame d'acier couleur argentée qui paraissait aussi neuve que lisse était montée sur un long pommeau bleu-gris, qui permettait une certaine aisance pour la manier du fait de sa longueur. La prendre à la base donnait des coups rapides et précis, et la prendre loin à son bout pouvait donner plus de force et d'entrain, un meilleur équilibre. A la base de la lame le pommeau se "détachait" en deux filaments qui se fondaient en spirale dans le fer. Et au bout du pommeau un saphir avait été incrusté. C'était comme ceci que Fleur décrivait son épée, qui était désormais la sienne. Son père, Richard, se l'était lui-même forgé et y avait pris le plus grand soin toute sa vie. Aujourd'hui sa fille en ferait tout autant. D'ailleurs elle fut tirée de ses pensées quand le terrain fut plus plat et qu'elle retrouva l'atmosphère de la forêt de pin. Elle aimait beaucoup cette odeur de conifères sous la chaleur enivrante du soleil, sec. Mais ce n'était ni le moment ni le lieu pour se déconcentrer ainsi alors qu'elle était en mission. Elle fit accélérer sa monture jusqu'à un galop souple. Elle entra plus profondément dans la pinède, escaladant et traversant les montagnes pour bientôt arriver non loin de la frontière qui séparait Archenland de Narnia. Sa mission était des plus simples toutefois : patrouiller à la frontière, même au delà si possible et débusquer des brigands ou bien des gens aux mauvaises intentions car la montagne est le repère idéal pour toute réunion secrète ou toute cache. C'était une mission... Pourrie comme la qualifiait Fleur. Elle elle voulait aller au devant du danger, en Telmar même ou même dans le Nord pour dépêcher des informations relativement importantes pour préserver la paix. Mais non. On avait préféré l'envoyer patrouiller comme une vulgaire incompétente ! La jeune femme se rassurait que c'était surement pour qu'elle puisse prouver ses capacités et son courage. Et elle n'en manquait pas. Ils allaient voir qu'elle n'était pas seulement une enfant de bonne famille mais une guerrière et espionne redoutable, tout comme son père et son frère. Son assurance fut bientôt récompensée quand elle sentit son cheval se crisper et ralentir soudainement, les oreilles dressées vers les buissons désormais épais. Fleur la fit s'arrêter et écouta avec attention. Le vent, rien que la douce brise de ce beau jour de printemps chaud. Le vent tournait, tournait et changeait de sens apportant diverses odeurs et divers bruits comme les petites animaux dans les feuilles mortes ou le pépiement des oiseaux là-haut. Mais au détour d'une brise elle entendit quelque chose de plus lourd, qui se multipliait dans l'ombre, qui ressemblait étrangement aux pas d'hommes. Elle haussa un sourcil de surprise et tira son épée de son fourreau. Aussitôt elle compta huit brigands qui sortirent des fourrées et l'encerclèrent. Jenn s'énerva et comprit la menace. Sa maîtresse la contrôla du mieux qu'elle put en dévisageant chacun des hommes devant elle. Tous étaient vêtus de tissus usagés et sales. Leurs lames étaient oxydées et certaines contenaient des cabosses par ci par là. Elle savait que les brigands ne savaient pas se battre, ou du moins assez mal, mais elle était seule contre six, et cela ne suffirait pas à la sauver. Mais dans sa tête tout était différent. Fleur était emplit d'une assurance folle, et elle était certaine de tous pouvoir les tuer ou les mettre en fuite. La jeune femme n'avait pas besoin d'aide. C'est alors qu'un des brigands, qui avaient plus de "décorations" que les autres sur lui, fit un pas dans sa direction, une belle lame en main et l'interpella d'un sourire sadique et rigola légèrement dans sa large barbe grise. - On se promène ma jolie ? Même si j'ne pense pas qu'une mignonne poupée comme toi se ballade épée à la main avec c'te tenue ! Alors si tu veux que l'on t'donne du plaisir avant de te tuer tu vas nous donner ta jolie épée et ton canasson, qui doivent coûter tous les deux assez chers, et je t'ordonne de révéler ton identité et ton intention ici. Sinon tu mourras lentement et tu souffriras.Fleur ne prit même pas la peine de répondre. Dans un pareil cas elle aurait du sortir le parchemin officiel de son bagage qui interdisait la présence de ses hommes en ces lieux et la sanction qui leur serait attribuée, et le lire tout haut devant eux, comme l'obligeait le protocole. Mais elle était bien assez intelligente pour comprendre que cela ne servirait à rien et qu'il allait falloir se battre. Elle ne bougea pas et attendit tout mouvement de ses ennemis. Le chef s'impatienta et fit un signe de tête à l'homme près de lui qui s'approcha vivement de Fleur et saisit la bride de Jenn. L'Archenlandaise empoigna son épée et l’abatis sur l'homme qui s'écroula à terre, le visage en sang. Les autres se ruèrent sur elle en poussant des cris et sous ce mouvement brusque Jenn se cabra et fit tomber sa cavalière, déstabilisée. Un homme leva sa lame sur elle qu'elle eut juste le temps de tendre le bras et de l'embrocher. Fleur se releva péniblement et para du mieux qu'elle put les attaques qui vinrent vers elle. Deux hommes se tenaient devant elle, les quatre autres sur le côté, attendant avant d'intervenir, formant toujours le cercle pour qu'elle ne puisse s'échapper. Elle attaqua l'un des hommes, qui lui para sa lame pendant que l'autre tentait une riposte. Son épée bloquée, elle mit un coup de pied dans le ventre d'un et évita de justesse le fer de l'autre, qui tomba en avant. Elle l'acheva d'un coup souple sur l'échine et se retourna affronter l'autre soldat qui s'était relevé. Mais elle n'eut pas le temps d'attaquer qu'il la frappa en pleine figure de son poing. Elle recula vivement en arrière, son chapeau tombant au sol et dévoilant ses cheveux blonds coiffés en natte; soulageant son nez de sa main, à travers le tissu du foulard noir. Fleur se ressaisit et para habilement le coup que l'homme porta contre elle. De son épée elle bloqua la pointe de celle de son adversaire au sol et lui assena à son tour un fort coup à la tempe, de son poing. Elle envoya la lame ennemie au loin d'un coup de pied et mis l'homme à terre d'un coup de pied et ventre. Alors qu'un homme se lança vers elle, elle tua celui à terre du tranchant de sa lame et para encore une fois le brigand qui avait voulu l'attaquer à la tête. En voulant riposter elle reçut alors un grand coup de pommeau d'épée derrière le crâne et tomba sur les genou avec un cri de douleur, lâchant son épée qui alla se choir sur le sol. Sa vue se troubla, et la tête lui tourna : le coup l'avait sonnée et elle ne put rien faire lorsque que l'épée de l'un des brigands se leva devant ses yeux. Fleur baissa doucement sa main et attrapa doucement la dague dans sa botte. Elle allait transpercer l'homme devant lui lorsque celui-ci se figea, ayant lui-même une lame au travers du corps. Il tomba et laissa bientôt apparaître un homme qu'elle ne reconnut pas tout de suite. Il combattit les hommes. Fleur voulut se relever mais la douleur derrière sa tête s’accentua et elle s'écroula à terre sur le dos. Elle grimaça de douleur et son foulard se détacha, laissant tomber son masque. - Note:
Je ne sais pas si ça t'avance ou pas. Dis le moi au pire je rajouterais des choses.
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Invité Invité | Sujet: Re: Des retrouvailles mouvementées [PV Fleur] Sam 4 Mai - 15:24 | |
| Drinian était toujours dissimulé derrière d’épaisses feuilles. Même si elles comblaient une large part de sa vision, il put deviner sept silhouettes : une jeune femme et six hommes dont deux à terre, sans doute morts si l’on jugeait la marre de sang dans laquelle ils baignaient. Il n’en restait que quatre mais la jeune femme était en très mauvaise posture, ruée de coups et entourée de ces quatre ignobles brigands. L’idée même qu’ils s’en prennent à six contre une seule femme le répugnait. Ces hommes là n’en avaient que le nom, un homme n’est pas assez lâche pour attaquer une femme en position de faiblesse, ils n’étaient que des animaux, alléchés par l’odeur du sang.
Sans plus attendre, l’insulaire sortit des arbres et attendit que son premier adversaire le regarde dans les yeux avant de frapper. Il constata sans surprise que son concurrent n’avait aucune habileté. Avec une dextérité déconcertante, il dévia la lame du brigand et pivota de façon à trancher la gorge de cet animal. Le sang de l’individu l’éclaboussa, il s’étonna avec sarcasme qu’il ne soit pas de couleur noire. Ses deux compagnons se précipitèrent alors vers lui, l’autre restant auprès de la jeune femme à terre. Le temps pressait, elle pouvait périr sous la lame du brigand en un mouvement. Les deux adversaires de Drinian étaient des éléphants qui ne pouvaient compter que sur leur force, si l’on enlevait ce détail, ils étaient aussi démunis que des enfants. Mais l’insulaire n’avait pas le temps de les faire courir pour les épuiser, de même il était inutile de s’exercer aux acrobaties pour impressionner une gente dame – de toute façon elle ne verrait rien – il choisit donc de les attaquer de front. Le premier assaut ne fut guère concluant, son épée vacilla sous le poids des deux coups portés sur sa lame. Drinian n’avait pas le choix, il fallait les disperser et les attaquer l’un après l’autre. Par chance, le troisième brigand semblait plus préoccupé par cette scène de combat que par le sort de la jeune femme. Sans répit, les deux hommes encerclèrent l’insulaire. Avec agilité, il mania son épée et sonna l’un deux d’un coup de pommeau. Sans attendre, il s’offrit en duel et porta sa première attaque aux jambes, celles-ci n’étant pas protégées. Il parvint à toucher son adversaire mais l’autre brigand s’éveilla, Drinian était de nouveau à deux contre un. Cependant un regard rapide vers la jeune femme le rassura, elle était toujours bien en vie et son « gêolier » était toujours aussi passionné par le combat. L’insulaire savait pourtant qu’il fallait en finir et vite. Il s’engouffra entre les deux brigands et abattit violemment son genou dans le ventre de l’un d’eux pendant que son poing heurtait le nez de l’autre. Il profita de l’étourdissement du premier pour glisser son épée dans sa nuque. Lorsque l’autre observa la mort de son compagnon il se rua vers Drinian qui sentit une vive douleur sur sa joue droite provoquée par la lame de son adversaire. Énervé, il dévia une nouvelle attaque, pivota avec vivacité et ajusta sa lame entre les deux yeux du brigand. Il se retourna enfin vers le dernier bandit, prêt à présent à supprimer la jeune femme. D’un geste vif, il planta son épée à travers le ventre de l'animal et fit tomber ce corps lourd et gras d’un coup de pied. Il jeta un bref regard dégoûté à cet homme avant de se précipiter vers la jeune femme, sonnée.
Durant sa lutte, son chapeau s’était enlevé et son masque était tombé. Il reconnut avec surprise Fleur, une connaissance d’enfance. Drinian s’agenouilla et déposa avec délicatesse la tête de l’archenlandaise sur ses genoux. Il arracha un pan de sa chemise pour penser la plaie sur le crâne de la jeune femme. Il lui adressa ensuite un regard doux et rassurant avant de lui murmurer :
« Je suis là Fleur, c’est fini maintenant. »
Elle paraissait épuisée, fragile et pourtant, elle s’était battue avec la force d’un homme. Drinian ne put s’empêcher de ressentir une certaine admiration envers elle.
- Spoiler:
T'en fait pas c'est parfait ! =)
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Fleur A. Elessar Archenlandaise ∞ messages : 32 ∞ camp : Archenland ∞ double-compte : Caspian X | Sujet: Re: Des retrouvailles mouvementées [PV Fleur] Sam 25 Mai - 16:55 | |
| La jeune femme se retrouva au sol, sonnée, mais refusa pour autant de fermer les yeux et de se laisser aller dans l'inconscience. Elle était bien trop battante pour ça. Alors le garçon qui l'avait défendu se pencha vers elle et soutint sa tête lourde. Elle ne reconnut pas tout de suite qui c'était, voyant légèrement flou et la tête lui tournait. Alors pour se soulager elle ferma tout de même ses yeux mais resta consciente. Elle inspira profondément et quand son mal de tête s'en alla elle rouvrit les yeux. La fille Elessar eut d'abord du mal à le reconnaître et fronça un peu les sourcils histoire d'être sûre. « Drinian ? » Elle cligna des paupières quelques fois pour retrouver sa pleine vue. C'était lui qui l'avait aidé ? Il l'avait débarrasser des hommes, elle n'y était pas arrivée seule. Si jamais le château apprenait ça, on ne lui confierait plus de missions de ce genre, étant incapable d'en accomplir ne serait-ce qu'une. Fleur se redressa, regarda autour d'elle les corps allongés et inanimés. Alors la jeune femme se tourna vers Drinian, qui était une connaissance d'enfance, et lui asséna une violente gifle sur la joue, lui retournant la tête. Elle vit rougir la joue du jeune homme mais ne s'en préoccupa pas.
« Qu'est ce que tu fiches ici ? Je n'avais pas besoin de ton aide, ni de celle de personne d'ailleurs ! Je n'en ai jamais besoin. »
Fleur se releva brutalement et tourna le dos à son "sauveur". Elle s'approcha du corps du chef des brigands et l'examina. Des poignards, une épée, deux trois bricoles mais aucun papier important. Elle prit tout de même un des deux poignards, un bel objets incrusté de nombreuses pierres et le pommeau doré. Elle le mit à sa ceinture ayant pour intention de le ramener à Anvard. En effet un objet de cette valeur avait surement été volé et ces brigands là n'étaient certainement pas les seuls dans les montagnes, il fallait les chasser. La jeune femme ramassa son épée et la rangea dans son fourreau. Puis elle se tourna vers Drinian et le fixa en croisant ses bras. Il n'était plus le jeune garçon qu'elle avait rencontré des années auparavant. Mais pourquoi était il ici au fait ? N'était-il que de passage ou avait-il des choses à faire dans le coin ? Elle le toisa avec mépris et déclara d'un ton assez hautain.
« Et peut-on savoir ce que tu fais ici ? »
De mauvaise humeur, voilà dans quel état était la jeune femme. Elle refusait qu'on l'aide, elle voulait montrer sa force elle-même. Au fond elle était toujours une enfant quelques fois. Fleur est une femme assurée bien déterminée à démontrer qu'elle existe et que les femmes aussi peuvent se battre et s'habiller en pantalon de cuir. Elle ne se rendit compte de son comportement que lorsque une légère brise vint balayer les deux jeunes gens. Drinian lui avait tout de même sauvé la vie car elle reconnaissait désormais sa faiblesse face à autant d'hommes contre elle, elle n'aurait peut-être pas pu remporter ce combat. Fleur se radoucit et décroisa ses bras. Ce n'était pas son genre de s'excuser, son père disait autrefois que c'était comme un signe pour l'autre, un signe de faiblesse. De plus elle ne voulait pas paraître faible non plus. Cette fois, sa voix ce fit bien plus douce.
« J'aurais pu me débrouiller seule, mais merci. »
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