Un beau jour se lève sur Narnia. Une jeune demoiselle brune au teint diaphane ouvre les volets dans une petite maison au cœur du village. Brune cheveux lisse et long, un regard qui autrefois brillait d'une flamme. Un sourire perdus...Valentina Donatello. Marquise à Telmar, villageoise et pauvre à Narnia. La demoiselle descendit dans la cuisine et retrouva un brin de sourire en voyant son ami ainsi que la propriétaire de la maison. Un bon repas l'attendait. Elle avala tout en vitesse et partit au travail. Marquise peut-être, noble peut-être mais on lui avait tout même enseigné en cas de fuite on devait absolument se changer les idées en travaillant. Ainsi , Valentina Donatello se retrouva dame de compagnie chez une vielle dame fortuné. Jeune et élégante elle était la fille idéale et recherchée des vielles femmes comme sa patronne. La demoiselle fut libérer pour midis et la noble lui donna son après-midis car celle-ci avait rendez-vous avec son mari au château. Valentina rentra donc pour le déjeuner elle y retrouva Luidwig qui rentrer de son travail lui aussi. Le pauvre passé des heures au soleil et avait de nombreuses ampoules du à son travail qui n'était pourtant pas destiné à son rang.

-Cette aprem je ne travaille pas. Je rentrerais sans doute avant la nuit.
-Où allez-vous ? Et seule en plus !

Lui demanda le jeune conte. Celui-ci s'empressa de sermonner Valentina qui de toute façons n'allait pas obéir à ses ordres. A son arrestation, le père de la demoiselle avait demander au jeune conte de protéger sa fille au péril de sa vie. Luidwig lui avait promis, or celui-ci prenez son rôle très au sérieux. Elle ne pouvait pas sortir le soir, ni partir seule et surtout le conte devait connaitre toutes ses fréquentations. La demoiselle soupira mais ne dit mot ne souhaitant pas se disputer avec son protecteur. A la fin de son repas elle partit sous le regard ahuris du conte. La demoiselle partit directement au bord du lac de Narnia. Là, elle s'allongea sous un Seule Pleurer et s'y assoupit. Sa robe longue richement brodé trahissait son statut de Marquise. Ses cheveux qu'elle avait bouclée pour le travail descendait en rivière sur ses épaules tout en cachant une partit de son visage. Au bout d'une heure la demoiselle se réveilla en pleine forme et s'assit. Toujours personne à l'horizon. Rien à craindre pour le moment et si elle tenter une baignade ? Malgré que l'eau soit froide Valentina ne se laissa pas décourager et plongea dans les eaux du lac de Narnia. Celle dernière en ressortit quelques minutes plus tard et vient se sécher au bord du lac. Trempé elle attendait en robe longue et blanche qu'elle sèche. Son esprit s'évadait alors dans le passé...des souvenirs lui revenait. Sa vie d'autrefois lui manqué...

Mais quel garçon allait-elle faire souffrir aujourd'hui ? Voilà la question que se posait Mathilde depuis plusieurs minutes, se baladant carrément hors de Telmar. Ces abrutis d'hommes Telmarins étaient trop armés pour elle, alors la rouquine n'avait aucune envie de se prendre une flèche en voulant baisser le pantalon d'un garde, hein. Arrivée vers Narnia, elle se demanda si il y avait des garçons innocents ... Mais non, que des monstres en bandes et d'autres gorilles comme les Telmarins. Pff, les hommes, tous pareils.

On avait raconté à Mathilde qu'aux alentours du lac, il y avait parfois des hommes qui allaient pêcher. En faisant attention à leurs cannes à pêche, Mathilde pourrait leur faire subir plein d'atrocités. Mais quel plan génial ! Sa crinière rousse au vent, Mathilde prit donc le chemin menant au lac. Et, malheureusement, elle ne trouva personne. Mais quels peureux ! Ils ne pouvaient pas sortir, de temps en temps, ces hommes ? Ah bah non, hein, tous des feinéants. Mathilde fit le contour du lac, cherchant tous les abrutis qui auraient pu se cacher dans les buissons. Mais il n'y avait toujours personne. Le prochain, il allait subir tout son mécontentement.

Finalement, arrivée près du saule pleureur, Mathilde vit une silhouette cachée derrière le feuillage. UN HOMME ? Enfin, à ce qu'elle voyait, cet homme avait de longs cheveux, une robe, et le double détail qui différencie les femmes des hommes ... Mais c'était quoi ce travesti ?! Mathilde sortit son épée, fit son rire de sadique, trancha une bonne partie du feuillage, de façon à pouvoir passer sans se baisser, et se planta devant la silhouette. Mais en fait, c'était pas un homme ... La personne devant elle avait un joli visage et un air reposé, ce qui n'arrive JAMAIS chez les hommes, ils ont toujours l'air d'avoir trop bu. Et même que cette fille semblait surprise de sa venue et était toute mouillée. Mince alors ... Elle avait quand même pas eu tellement peur qu'elle avait beaucoup beaucoup sué ? Non, ça ne devait pas être ça. Mathilde se souvint qu'il y avait un lac juste à côté et finit par faire le rapprochement : en gros, la fille avait dû se baigner.

-Excuse-moi si je t'ai fais peur, j'ai crû que j'allais trouver un homme OO Tu t'appelles comment ? Moi c'est Mathilde la rouquine sanguinaire !

Sa chemise commençait doucement à sécher grâce au soleil tout comme ces cheveux qui retrouvèrent leurs lisseurs naturels. Elle les coiffer avec ces doigts du mieux qu'elle pouvait. Trop occuper par elle Valentina n'entendit même pas les branches craquer. Or, elle entendue clairement et nettement un buisson se couper. Valentina se retourna et resta paralysé de stupéfaction. Une jeune femme se tenait devant elle épée en main. OO'. Hum oui bien sûr. La demoiselle regarda autour d'elle et posa son regard sur Val qui recula. Rousse,grand et armée, une folle peut-être échappée de l'asile ? Celle-ci s'excusa et se présenta comme étant Mathilde la Rouquine sanguinaire.

Val -Valentina Donatello...Marquise de Telmar.

Elle lui fit un petit sourire incertain. La jeune femme était armée mais Valentina non. Juste au cas ou elle attrapa ... une branche ? . Ça n'allait pas lui servir à grand-chose si la fille décidait d'attaquer. Il fallait absolument qu'elle trouve autres chose pour combattre. Aaah..mais elle avait le poignard de Luidwig au pire. Elle le sortit et attendit que la Mathilde range son épée ranger elle-même son poignard.

Pendant les quelques secondes qui suivirent, Mathilde, notre rouquine sanguinaire, resta observer avec attention Valentina. Elle lui avait fait tellement peur ? Ou alors c'était bien le lac ? Bon, espérons que ce soit le lac. Parce que sinon, la pauvre fille ... Enfin, lac ou pas lac, il était clair qu'elle avait peur. Ou du moins était méfiante. La raison ? Elle venait de sortir un poignard. Mais c'était vraiment un travesti ou quoi ? Ah bah non, puisqu'elle disait être marquise de Telmar. Marquise, c'est pour les filles, ça. Enfin, une seconde ... MARQUISE DE TELMAR ?

-Oooh tu viens du même endroit que moi Peut-être qu'on s'est déjà croisées Quoique ... C'est quoi marquise ? C'est pas un truc qui se mange ?

Le vocabulaire de Mathilde est riche. Mais pas riche dans le sens qu'elle connait des mots comme "anticonstitutionnellement". Même si marquise c'est un mot qu'on peut entendre parfois, Mathilde ne le connait pas. Elle est limitée aux insultes tels que "PATATE A PATTES !", "ELEPHANT ROSE !", "PERROQUET MUET !". C'est horriblement vexant, non ? Et bah voilà, c'est utile. Les titres d'aristocratie elle s'en moque, on ne peut pas vexer quelqu'un en le traitant de roi. Enfin, avec un nom après ...

-Dis la maquis ... banquise ... marquise, si tu es de Telmar, pourquoi est-ce tu es là ? Les Telmarins à Narnia c'est pas très bien vu. Moi je ne risque rien, je suis même là pour embêter les hommes. J'aime paaas les hommes !

Elle ne risquait rien ? Hum oui, on peut dire ça. Enfin, y a pas longtemps, Mathilde craignait toujours que les spécimens masculins lui tapent dessus avec leurs épées, mais bon, c'était oublié.

VValentina ne disait plus mot, persuadée d'être en face d'une folle qui ressortait de l'HP. Quand elle prononça son titre, la jeune fille rigola et sortit:

-Oooh tu viens du même endroit que moi Peut-être qu'on s'est déjà croisées Quoique ... C'est quoi marquise ? C'est pas un truc qui se mange ?

Val fut offusquée voir même offensée qu'on insulte autant son titre. Comparée son statut à de la nourriture et pourquoi pas mélanger les porcs avec les oies pendant qu'on y est tient ? Enfin c'était pas une fille riche elle pouvait pas lui en vouloir.

- Cela m'étonnerait.. Et Marquise c'est un statut, un grade très haut placé dans la hiérarchie voir la société.

prononça-elle avec mauvaise humeur. Enfin, la rouquine ne s'arrêta pas là et sortit:

-Dis la maquis ... banquise ... marquise, si tu es de Telmar,
pourquoi est-ce tu es là ? Les Telmarins à Narnia c'est pas très bien
vu. Moi je ne risque rien, je suis même là pour embêter les hommes.
J'aime paaas les hommes !

Valentina la regarda comme si elle venait d'une autre planète. Était-elle vraiment cinglée ? Car après tout elle savait tout de même tenir une conversation correcte malgré les sottises quels pouvaient sortir. Il se pourrait qu'elle soit simplement une inculte qui..aime dire des âneries pareil.

- Je suis ici car...j'aime le climat de Narnia quand aux autres je me fiche de ce qu'ils pense de moi. Ils me laissent tranquille moi aussi donc je risque rien.. dit-elle. Afin de parler des hommes Val se mit à regarder dans le vague et sortit: Les hommes sont pratiquemment tous pareilles...

Presque tous..car Valentina en connaissait deux qui étaient assez différent.

Mathilde écouta avec lassitude les discours de Sissi Petite Impératrice ... Hum pardon, Marquise Valentina, baillant presque. Qu'ils étaient ennuyeux, ces aristocrates … Oui, j'ai un titre qui ressemble à un nom de gâteau, je suis très haut placée dans la hiérarchie ! Valentina avait l'air sympa et pas trop bête, mais quand même, quel chichi ! Quoique sûrement un peu froide, aussi froide que les glaçons du réfrigérateur. Fallait passer ça à la casserole ! Mathilde écouta la marquise continuer de blablater, même si en fait tout lui rentrait pas l'oreille gauche et lui sortait par la droite. Pourquoi d'abord la gauche et pas la droite ? Parce qu'elle est gauchère voyons ! Vive la gauche ! Enfin nan, pas de trucs politiques ici. C'est nul, en plus. Changeons d'ambiance. Mais d'abord, il fallait trouver un truc pour qu'elle ne se sente pas vexée. Mathilde répondit alors un simple :

« Ah ouais ? Ça gèèère ! »

Une drôle de musique se mit soudain en route. Mathilde saisit Valentina par les épaules et la regarda jusqu'au fond des yeux. Enfin nan, c'est quoi cette histoire ? Elle la regarde dans les yeux et c'est tout, y a pas de fond caché !

« Valentina … Tu viens de dire sur Canal, quoi de mieux qu'un grand journal pour crier la guerre c'est mal ! »

Sur ces paroles, Mathilde agita sa crinière rousse avec assurance (tous risques ? ) puis sourit à la marquise.

« Faut qu'tu sois belle mais y a aussi ce qu'tu penses … : Je veux être Miss France ! »

Soudain, la musique s'arrêta. Mathilde s'assit à côté de Valentina comme si de rien n'était, souriant de toutes ses dents. Elle venait de faire son Helmut Fritz, quelle classe !

« Et sinon, tu veux faire quoi plus tard ? Oh je t'ai pas dis … Ca m'énerve tous ces gens qui font la queue chez Ladurée … Tout ça pour des macarons … Mais bon, il paraît qu'ils sont bons =/ »