Revenir en haut
Aller en bas



 
-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage


Anonymous
Invité
Invité
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitimeMar 20 Juil - 2:18

    C'est alors que je regardais ce sale type enfiler son armure devant les yeux de mon fils sans aucun scrupule. Brendon était trop jeune et ne comprenait surement pas les raisons de la guerre et pourquoi Jack allait combattre. Pire , ce dernier m'avait lâcher juste avant de partir ces mots-là. « Tu sais quoi , ma belle ? Je vais passer près de Beruna pour voir ce qui se passe puis j'irais gagner les terres narniennes et appellerait ton nom pour que ton abruti de narnien se ramène et que je puisse le tué... Je suis désolé que tu ne puisses venir voir ce spectacle. » Il n'avait vraiment aucun scrupules. Non seulement il osait me dire ça , mais en plus je savais qu'il avait une parole et qu'il le ferait. Bien entendu , lui il ne savait pas que je me rendrais sur le champs de bataille... Ou du moins à Narnia pour retrouver ce qu'il m'avait sauvagement enlevée il y avait deux ans. J'étouffais ici , ma seule envie était de quitter Calormen , ou du moins cette demeure. Non seulement il faisait chaud , mais toute femme et fille bien élevée devait porter des tenues de circonstance. Enfin pour les aristocrates. Bien entendu , j'étais mariée comme toute jeune femme de mon âge et j'avais un enfant. Mais pas l'enfant de mon mari. Non , l'enfant de l'homme que j'avais aimé , et aimais. C'est beau , n'est-ce-pas ? Mes ambitions avaient sérieusement vus le jour lorsqu'une telmarine annonça la guerre au bal narnien. Je l'en remerciais ardemment...

    Regardant Jack partir avec son épée et son bouclier et son casque , et co. je jetais un coup d'œil à Brendon. Je devrais le mené à Roméo , Théodore et Victor , à Narnia. Je le saurais en sécurité chez des gens en qui j'avais confiance. Je lui en avais parler , après tout , ils étaient ses oncles. Alors , j'appelais une de mes fidèles domestiques ; bien que je n'aime pas spécialement ce terme , et lui demandait si tout était prêt. Me répondant que oui , elle déposa ma tenue et mes affaires sur le lit. Je regardais ma robe. Un haut en maille beige et une longue jupe fluide blanche. Normalement , j'aurais du porter du jaune , comme tout Calormène qui se respecte. Voilà pourquoi j'avais également un long ruban doré. La tenue comportait de longues manches , finissants en pointe sur les mains. C'était une tenue magnifique et efficace. Après tout... Je ne comptais tuer qu'une personne. Je me déshabillais tandis que Olivia , la même personne qui m'avait menée tout cela ; m'aidait à défaire mon corset pour mettre la coque armure. Une fois mise , j'enlevais cette chose horrible qu'ont l'habitude de mettre les aristocrates pour que leurs robes tiennent , puis j'enfilais la jupe. Vint enfin le haut en maille beige , puis Olivia me mit le ruban doré sur tout l'avant-bras droit. J'étais gauchère , il me fallait donc le mettre là où je ne tiendrais aucune arme.

    Puis je contemplais le résultat dans le miroir et regardais mes chaussures. Je les enlevais pour les remplacées par des ballerines blanches avec à chaque chaussure ; un ruban blanc remontant le long du genoux afin d'être sûre de ne pas en perdre une en se battant , courant , etc. Je me vêtis ensuite de la ceinture comportant ma propre épée ; que je possédais secrètement puis alla devant le miroir de nouveau et fit signe à Olivia de se rapprochée. « Olivia , aides moi à attacher mes cheveux s'il te plait. Il faudrait une queue de cheval , mais parfaitement attachée. Tu n'as qu'à mettre le ruban jaune dans mes cheveux. Non pas celui qui est sur mon bras , l'autre. » Ainsi , mes longs cheveux noirs furent attachés en une queue de cheval bien relevée. Je les regardais ondulés et vérifiais qu'ils étaient parfaitement attachés. Remerciant ensuite Olivia , je lui adressais un regard et la prit dans mes bras. Lui glissant un « Au revoir.. » au creux de l'oreille , je mis une pointe de maquillage noir autour de mes yeux pour assombrir mon regard et la regarda partir. C'était l'heure. Je sentais mon cœur battre , et attrapais Brendon dans mes bras puis le menais par une issue secrète , en dehors de la maison.

    Paf ! Je tombais nez-à-nez avec ma mère. Bon sang , elle allait vite comprendre... Elle me regarda un instant et me demanda ce que je pouvais bien faire , vêtue comme une guerrière au lieu de me pré-occupée du confort ; au retour de mon mari. Olivia arriva au même moment derrière elle et m'aperçus. Elle était brave et intelligente , et n'avait certes rien à faire ici... Elle regarda ma mère en prenant un air affolé et inventa une excuse qui ne pu la retenir ici. J'en profitais pour partir en courant comme je pus , et grimpais sur mon cheval , un cheval blanc. J'installais Brendon devant moi tandis qu'il s'accrocha , je fis partir mon fidèle pur sang tandis qu'il galopa en direction de Narnia. Lorsque je fus arrivée , je mis du temps avant de ne voir les habitations au loin. Puis au bout d'une vingtaine de minutes , nous arrivâmes à destination. Les attaques n'avaient pas encore commencées ici ; je regardais autour de moi de nouveau. Je pensais à toutes ces familles qui stressaient , avaient peur , tandis que d'autres risquaient leur vie à Beruna , Telmar ou ici même ; craignant la première attaque. Puis j'arrêtais mon cheval devant une maison , descendis et pris Brendon dans mes bras tandis qu'il semblait perdu. Je frappais à la porte et Théodore vint m'ouvrir. Il me sourit. C'était un optimiste après tout. Je rentrais et regardais Roméo , Victor et Andréa. Andréa était la femme de Roméo. Je me rapprochais d'elle et lui tendis mon fils puis pris Théodore dans mes bras , Victor puis Roméo. Puis mes yeux se posèrent ensuite sur mon fils. Il me fixait de ses yeux larmoyants tandis que je baisais son front. « Brendon , je ne t'ai jamais mentis. Je vais essayer de retrouver ton père... & Jack. Il t'as fait souffrir ; et moi aussi. Il est temps qu'il le paie. Maintenant , je dois partir... Mais je ne peux pas te promettre que je reviendrais... Je t'aime. »

    Puis aussitôt , je partis. Je savais qu'il ne voudrait pas pleurer devant moi , et moi devant lui.. Je montais sur mon cheval Torès sans regarder derrière moi et partais vers la demeure de Liven. Arpentant les rues & villages ; je finis par l'apercevoir. Il était là , mais assez loin. Je me rapprochais et descendis de Torès tandis que je me rapprochais. C'était... Une sensation étrange que j'éprouvais. Comme si j'avais l'impression que quelque chose de mal allait se passer , qu'il ne me reconnaitrait pas et qu'il m'avait oubliée , qu'il était amoureux d'une autre et se fiche bien que je vive ou meure. Mais je m'en fichais totalement , moi je l'aimais et... Il y avait Brendon. En me voyant , il fût l'air surprit. Non , il ne prenait pas conscience que c'était moi... Je me stoppais en le regardant puis sentis quelqu'un attraper mon bras et je tournais rapidement jusqu'à voir Jack. « Puis-je savoir ce que tu fais ici ? Où es passé ton bâtard de fils ? Chez tes frères ? On aurait mieux fais de les tués ces trois-là... Ton fils avec. Non mais depuis quand est-ce-que ma femme se balade à Narnia , seule , sans me demander la permission ? Durant la guerre ? Rentres ! Si tu meurs , je n'aurais jamais un héritier digne de ce nom... »

    Je le fixais avec dégoût sans pour autant le montrer et dégageais mon bras de sa main. Je posais ma main sur mon épée et la sortis de ma ceinture en la tenant fermement dans ma main gauche. « Tu n'es qu'un monstre... Tu désires que je t'attende à Calormen , et que j'attende patiemment que tu me violes encore ? J'ai eu Brendon avant notre mariage... Il était voulu encore , lui. Toi jamais ça n'a été le cas... » Il me regarda puis baissa les yeux vers mon épée , en affichant un sourire narquois. Il se rapprocha lentement de moi et me plaqua contre lui en m'embrassant. Je me permis alors un coup de genoux bien placé dans ses bijoux de famille et reculais. Jack tint ses parties un instant tandis que je regardais Liven de nouveau. Je le regarda puis baissais les yeux , et sentis Jack se rapprocher de nouveau et je le vis regarder dans la même direction que moi quelques secondes auparavant. « Attends... C'est ce mec ? Je pensais que ton fils aurait un père un peu plus... Enfin mieux quoi. » Dès cet instant je laissais ma main droite s'envoler vers sa joue et le gifla violemment. Jamais je n'avais été violente , mais c'était la guerre... & mon objectif était de le faire souffrir et de l'anéantir , pour tout ce dont il était coupable. « Espèce de sale petite.. Tu sais quoi Serena ? C'est pas cet abruti que je vais tué , c'est ton fils ! » Alors là... C'était trop. Je reculais , le fixait puis lui donna un coup d'épée sur le bras. Il me dévisagea et dégaina son épée et m'attaque ensuite. J'esquivais ses coups en me défendant. Puis je tournais soudain la tête en me figeant. Je venais d'entendre des cris. Pas très loin. Des cris perçants. Des cris d'enfants... La guerre avait commencée.

    Puis sans comprendre , je sentis une terrible douleur et m'écroulais à terre en posant ma main sur ma côte. Ce sale type m'avait attaquée en traître... Je me relevais en laissant échapper des gémissements de douleur. Je ne regardais pas Liven , bien que j'aurais pu le supplier du regard de me venir en aide. En fait , j'ignorais bien ce qui le poussait à rester ici à voir Jack en train de parvenir à me battre à mon propre jeu. Disons ça comme ça... Je lançais un regard noir au Calormène puis leva ma main où le sang commençait à couler. Je pris mon courage et ma force à deux mains en combattant ainsi mon époux qui me demanda d'un naturel incroyable la raison pour laquelle j'étais ici. « Le prêtre nous as dit que nous vivrions heureux et unis jusqu'à la mort. Pour être libre , pour pouvoir partir et vivre vraiment , la mort devra nous séparés , tu devras disparaître. J'ai un passé étouffant et horrible. Mais les deux années passées , enchainée à toi ont été les pires... Tu m'as enlever le seul moment de ma vie où je fus heureuse en venant à Narnia , en me faisant écrire cette lettre et en me jetant par la fenêtre. Aujourd'hui , tu vas payer... »

    Puis nous nous arrêtâmes au même instant. Il ignorait tout ce que je ressentais. Que moi je souffrais. Que les femmes n'avaient pas du tout le beau rôle là-bas. Je me risquais un regard vers Liven , puis détournais mon regard vers Jack. « Il est le seul ici bas à m'avoir rendue heureuse. Le seul à m'avoir réellement aimée... Je ne parle pas de mes frères ni de mon fils. Mais toi , tu ne m'as jamais aimée... Quand je pense qu'il y a quoi... Trois ans , j'étais attirée par toi. Comme quoi on fait tous des erreurs... Je ne suis même pas de sang pur , comme... Toi. Mon père n'est autre qu'un telmarin , un certain Smith. Ma mère était sa maitresse. Oui , je ne suis qu'un accident. Oui , on vous as mentis. Tu es marié à la fille d'une union d'un soir. Tu sais quoi ? J'en ai marre... Je ne veux plus que l'on décide de ma vie. Je veux me battre et atteindre mes rêves... & dans mes rêves , tu n'es qu'un souvenir du passé Jack... » C'est alors que je commençais à me précipitée vers Liven. Entre temps je tombais à cause du sang qui coulait... Mais je me relevais tant bien que mal tandis que Jack digérait tout ce que je lui avais dit. Je me rapprochais de Liven mais mis un mètre de distance entre nous en le regardant droit dans les yeux. Malheureusement , aucun son ne sortit de ma bouche..
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Re: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitimeMar 20 Juil - 22:14

    J'avais beau être effrayé au fond de moi, je ne pouvais m'empêcher d'avoir une vague de courage...mélangée à de la cruauté, à de la vengeance et de la haine. Toutes ces années que j'avais détestées, à Telmar, remontaient en moi. J'aurais pu vivre dix-neuf ans à Narnia, mais à vrai dire je n'y avais habité que sept environ, dont deux sans ma famille. Tout cela, j'y pensais encore et encore en fixant mon épée. A vrai dire, c'était l'une des armes qui avaient appartenu à mon père, et que j'avais emporté en déménageant ici. Le reste... allait probablement servir à mon frère, qui combattait dans le camp adverse. Triste destin pour nous deux. Que moi je combatte, c'est une chose, lui, ça en était une autre. Peu importe, c'était son choix. C'était en tout cas ce que je me disais pour ne pas avoir de regrets, de remords.

    Je relevai la tête, la secouant légèrement pour faire disparaître ces dernières pensées, et saisis l'épée à pleine main. Je la dégainai pour la unième fois, la levai à hauteur du bas de mon visage. Dans quelques heures, des soldats arriveraient, et là, je ne me retiendrai pas de les tuer, de leur dire qu'ils ne gagneraient pas. En retour, je n'avais aucune intention de mourir. Je ne pouvais prévoir les blessures, mais la mort ne m'atteindrait pas. Je n'en avais pas le droit, autant pour ma mère que pour mes frères, que pour mes amis, en particulier Melody. Puis aussi Selenia... Je tournai soudainement la tête vers la porte, bien qu'il n'y avait eu aucun bruit, rien. A vrai dire, j'étais seul chez moi.

    Selenia était partie presque deux heures plus tôt, armée bien sûr, vers Telmar, afin d'aller voir Alex. Elle avait beau vivre chez moi, elle faisait ce qu'elle voulait. J'avais tenté de l'en dissuader tout de même, mais rien à faire. Si j'avais compris, elle voulait parler à ma mère, lui dire qu'elle était enceinte. Maintenant, elle devenait plus qu'enceinte... On ne voyait que ça. Non, je n'étais pas méchant, après tout j'avais connu quelqu'un qui avait été enceinte de moi. Enfin, il valait mieux ne pas penser à cela aussi. Comme si Serena allait se trouver devant ma porte, dès que je quitterai ma maison. Laissez moi rire...ou plutôt imaginer. C'était impossible, et je le savais très bien.

    Je finis d'attacher mes vêtements avec ma main gauche, sans lâcher mon épée, puis je m'appuyai sur mon canapé en fermant les yeux. Participer à une guerre, cela n'arrivait pas tous les jours. Et encore, je restai plutôt en arrière. Pourtant, il était clair que des troupes telmarines approchaient de Narnia, surtout vers la capitale. J'avais beau ne pas y habiter, le village dans lequel je vivais était proche de là. Je souhaitais seulement me défendre... défendre Narnia aussi. Mais du coup, il y avait forcément de l'attaque. Je n'y prenais conscience que maintenant. Toutes mes résolutions commençaient à partir en fumée. Il était trop tard pour reculer. Je me remis debout, comme il fallait, et m'approchai de la table de la cuisine en fixant le mot qui était écrit de la main de Selenia, m'encourageant.

    « J'espère que ça m'aidera... » murmurai-je. Bien sûr, personne ne m'entendit, et ne me répondit, mais ce n'était pas le but. J'étais seul. Je fis demi-tour et partis à reculons vers la porte, regardant ma maison. Je m'angoissais pour rien peut-être. Ce n'est pas comme si j'allais mourir dès le premier combat. Je savais me battre à peu près, me défendre suffisamment en tout cas. Je me retournai, ouvris la porte, la franchis pour la refermer à clé. Ignorant si j'allais la perdre ou non, je la laissai dans un endroit secret, sur une autre façade. Lorsque je regardai toute la rue, je vis de l'agitation. Pas comme si il y avait de la panique, et une énorme foule, mais on sentait facilement la tension. Je n'étais pas le seul à avoir une grande épée et à refléter l'inquiétude.

    Je saluai quelques personnes, mes voisins, dont le tiers étaient des jeunes, du moins ils avaient moins de trente-cinq ans. Je n'avais pas choisi l'endroit où je vivais par hasard après tout, bien que je m'entendais bien aussi avec les personnes plus âgées. Une fois, une femme m'avait visiblement pris pour son mari avant qu'il ne meure. Sauf qu'elle avait soixante dix-sept ans et moi... dix-sept. Soixante-dix ans de différente, c'était gros, mais j'avais pris cela avec humour. Enfin, maintenant j'avais dix-neuf ans. Ce souvenir m'arracha un sourire, et je me sentis un peu mieux. J'avançais à présent moins abattu dans la rue. J'arrivai alors vers l'une des routes principales, traversant le village.

    Là aussi c'était agité. Il y avait nettement plus de personnes. Je regardai mon épée un instant, puis vers le ciel. Si l'on oubliait le fait que la guerre commençait bel et bien, enfin les batailles, on aurait pu penser que ce serait une merveilleuse journée. Tout était dégagé, bleu, avec de légers nuages blancs, gris plus loin. Peut-être que finalement, un orage arriverait. Alors que je restai figé sur place à regarder le ciel au loin, jusqu'à ce que le toit des maisons m'empêchent d'y voir plus, j'entendis des bruits de sabots, puis une tâche blanche entra dans mon champ de vision. Je baissai le regard, revenant dans la réalité, et distinguai alors un cheval, d'allure noble, "habillé" par une selle et une bride de très bonne qualité. On ne voyait pas ce genre de choses à Narnia. Cela venait sûrement d'Archeland, ou même de Calormen, allez savoir.

    Puis, sur ce cheval, je vis une jeune femme aux longs cheveux noirs, un air étrange sur le visage. Mais justement, dès l'instant où je vis ce visage, je ne pus m'en détourner. J'aurais pu pourtant. Je restai de longues secondes figé, aussi droit qu'une statue, ou presque. Puis un homme arriva, changeant tout. Je clignai plusieurs fois des yeux, me demandant ce que Selenia faisait ici, puisqu'elle devait être à Telmar avec Alex et ma mère normalement, voire Thomas. De plus, elle n'était pas vêtue comme lorsqu'elle était partie ; et jamais je n'aurais imaginé la voir ainsi sur un cheval. Je fis un pas hésitant, mais m'arrêtai bien vite. Elle descendit de cheval pour mieux parler à l'homme. J'eus du mal à distinguer le reste, car à nouveau, je plongeai dans mes pensées.

    Ce n'était pas Selenia... Ce ne pouvait pas être elle. A moins qu'elle ait un sosie, c'était plutôt étrange. Je me demandai si finalement, je ne dormais pas encore, ou alors si je ne m'étais pas cogné la tête. Je m'apprêtai presque à faire demi-tour pour revenir chez moi, ou aller plus loin, quand j'entendis des bruits de métal. Des coups d'épées, forcément. Puis d'autres, venant de plus loin, d'endroits que je ne pouvais voir d'ici. Je levai mon épée par réflexe, bien que je ne me sois jamais vraiment battu. C'était vraiment parti maintenant. Je refis un pas en avant et entendis la voix de la jeune femme-sosie de Selenia, sans distinguer les mots. Sosie de Selenia... Selenia était elle-même un sosie, si on pouvait dire cela. J'aurais évidement pu penser que ce sosie-là était Serena, mais je me souvenais de ce que j'avais vu, du vide que j'avais ressenti.

    Une minute plus tard, l'inconnue courut vers moi, ne prononçant aucun mot lorsqu'elle fut à environ...un mètre de moi. Mon cœur se serra. Je repensais à Serena, et j'avais une copie devant moi. Avec Selenia c'était différent, puisqu'elle avait des différences que je reconnaissais maintenant. Mais étrangement, moi non plus je ne dis rien. Je fixais la jeune femme de la tête aux pieds, détaillant ses habits à nouveau, puis ses cheveux attachés en une queue de cheval. Puis ses yeux marrons, qui me fixaient avec...intensité. Je devais avoir l'air idiot à l'observer ainsi, sur toutes les coutures. Puis un détail me figea sur place. Mon cœur rata quelques battements. Mon souffle se coupa. A son doigt, il y avait la bague que j'avais offerte presque deux ans auparavant à Serena. Je relevai lentement la tête, et la fixai à mon tour, avec un visage différent.

    « Serena... »

    C'était la deuxième fois que je parlais depuis le début de la matinée, et à nouveau, ce ne fut qu'un murmure. A moins que ma voix n'ait lâchée, et que le mot ne soit pas passé. Ou alors je l'avais prononcé de manière normale. Ma tête commença à tourner, mais ce n'est pas pour autant que j'essayai de respirer correctement. Tout autour de moi sembla devenir un peu flou, sauf... Serena. En revanche, mon cœur repartait, battant plus vite qu'il n'avait jamais battu. J'eus mal, à la fois parce que ce n'était pas normal, mais aussi parce que tout me revenait en mémoire. Pensées, souvenirs, passé. Puis soudain, une sorte de rugissement, si on pouvait dire cela, retentit.

    Je bougeai la tête sur le côté et vis l'homme qui parlait avec Serena arriver vers nous, l'air plus que furieux. Une épée, bien plus grosse, grande, aiguisée et solide que la mienne était dans sa main. Qui était-ce ? Je levai mon arme, certain que je n'aurais pas de réponse pour le moment. Le teint bronzé, les vêtements, me firent penser immédiatement à un Calormène. Je jetai à nouveau un regard à Serena. A part la tenue, il n'y avait pas grand chose venant de ce pays chez elle. Il y avait un souci là... L'homme s'arrêta à deux mètres de nous deux, et murmura quelques mots que j'eus du mal à comprendre. Son accent aussi venait du sud. Pour lui, je n'avais plus aucune hésitation, c'était un vrai Calormène, un riche sûrement, un bourgeois ou un noble.

    Devant son regard, je ne pus que faire un pas, ce qu'il remarqua aisément. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Cet homme...était dangereux, je le sentais jusqu'à la moelle de mes os. Plus dangereux qu'un simple soldat que j'aurais pu facilement battre. Pourquoi donc s'acharnait-il sur Serena, et elle de même ? Ce ne fut que les premières questions que je me posai. Le reste vint très vite. Comment diable mon ancienne petite amie était encore vivante alors que j'avais vu son cadavre ? Je n'étais pas resté longtemps, bien sûr, je n'avais pas pu supporter cette vue. Puis surtout, j'avais été à deux doigts de m'évanouir, quelqu'un m'avait ramené chez moi. Plus tard, seuls les morceaux de verres étaient restés au sol. Rapidement, j'oubliai la présence de cet homme, et me concentrai sur Serena.

    « Comment... Pourquoi ? »

    Ces deux mots n'étaient pas très compréhensibles, mais il n'était pas dur de deviner les questions. Comment était-elle vivante, pourquoi se trouvait-elle ici. Mais avant qu'elle n'ait pu dire un seul mot, l'homme reprit la parole, et cette fois, je compris très bien ce qu'il dit. Ma main droite se serra sur le pommeau de mon épée tandis qu'il parlait.
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Re: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitimeMar 20 Juil - 23:41

    Tout s'arrêtait soudain. Je ne voyais que Liven. Jack était mit sur bouton pause pendant un instant ; je ne pu deviner combien de temps exactement. Liven était là... Il était devant moi. Il semblait lui même perdu. C'était normal... Je voyais soudain qu'il possédait des airs que Brendon possédait et sans trop savoir pourquoi , je souriais. Mais je cachais bien vite mon sourire lorsque je sentis la présence du Calormène. Il répliqua quelque chose , puis je détournais mon regard et le posais sur lui en reculant et pointant ma lame vers lui. Il me fixa sans se soucier de la lame et se rapprocha de moi. « Réfléchis bien Serena... Tu veux tout quitter , ta mère chérie , les domestiques , et tout ça ? Tu es noble de titre et de rang , qu'importe ce qu'est ton sang. Je tuerais ton fils , je tuerais ce type s'il le faut... Il me faut un héritier et tu es la seule capable de pouvoir m'en donnée un. Même si tu as fais une fausse couche et m'évitais constamment... »

    C'est avec mépris et en fronçant les sourcils que je le fixais. Je ne bougeais pas tandis qu'il fit un tour autour de moi en humant mon odeur , mon parfum , avant de déposer un baiser dans mon cou. Je serrais les dents au fond. Je voulais hurler , lui hurler tout ce qu'il était. Mais je me retenais. Toujours , j'avais été élevée ainsi. Une femme ne peut emmètre son avis que si on lui en a donner la permission. J'étais toujours sa femme et dans un sens , je ne pouvais empêcher certaines choses. Je gardais mon contrôle puis le vit se placé devant moi en baissant la lame de mon épée et en baissant la sienne. Il leva ma tête de sa main inoccupée et se rapprocha de moi en lâchant ; à quelques centimètres de mes lèvres. « Tout ce que je te demande , c'est de m'être fidèle , de me faire du bien et de me laissé profiter de tout ce dont j'ai envie en ta présence... Tu peux me l'accordé , tu es même obligée dans un sens. On est ensemble depuis notre enfance , tu ne peux rien me refusé. Tu m'as aimé... Cet amour peut renaître. Oublie juste le narnien , et laisses Brendon... »

    J'écoutais ses paroles répugnantes tandis qu'il était sérieux. Il se rapprocha encore un peu et je vérifiais d'un regard que Liven était assez éloigné. Je relevais ma main gauche , tenant mon épée , et avec celle-ci je donnais un coup à faire tomber Jack à terre. Il s'écroula , un peu assommé , sans comprendre quoi que ce soit. Je fis un tour autour de lui à mon tour et attendis qu'il lève les yeux vers moi. Je lui adressais un regard tendre et amoureux juste le temps de lui dire ces mots. « Jack... Je suis ta femme seulement depuis plusieurs mois. J'étais amoureuse de toi pendant une période très courte. Tu es comme tous les hommes... Lâche , méchant , agressif , cruel et violent. Dois-je te faire comprendre que le regard que je t'adresse à l'instant même... Tu ne l'as jamais mérité ? Juste , tu l'auras au moins vu une fois avant de mourir... Si tu touches mon fils ou Liven , je te trancherais la gorge comme les Calormènes savent si bien le faire... Il faut bien que j'hérite d'une petite part de cruauté de notre contrée , ne crois-y pas ? » Je détournais le regard en apercevant Torès plus loin et fermais à demi les yeux , mon regard d'autant plus assombrit. Je marchais doucement et avec grâce vers Liven. Je n'avais pas répondu à sa... Question ?

    « Je t'ai écris ce mot à cause de lui. Il m'a jetée à travers la fenêtre en sachant que j'attendais un enfant de toi. Je suis devenue son épouse ; car depuis ma naissance j'étais promise à un mariage avec lui. Je ne suis pas narnienne... Je suis Calormène. Je ne sais pas ce qui t'es arrivé durant ces dernières années... Mais je peux te dire que pour ma part , j'ai soufferts. Oh , et dois-je préciser que tu es père ? » Je disais tout cela avec douceur mais sans délicatesse. Je n'aurais que très peu de temps avant de me faire blessée par Jack. Je sentais que ce n'était pas le bon moment... Mais il avait le droit de savoir. Au fond , ma crainte était peut-être que Liven ne m'aime plus... Qu'il ait une petite amie , peut-être même des enfants. Je me serais battue pour rien... Enfin si , pour Brendon. Comment devrais-je lui annoncer dans ce cas-là , que son père m'avait cru morte et avait fait sa vie sans nous ? C'était cruel de devoir dire ça à un enfant. Qui avait souffert , et tout ça rien qu'en deux ans... Je regardais Liven en ouvrant ensuite de grands yeux , comme si j'avais eu une illumination. Je contournais Liven puis soudain , sans comprendre où , pourquoi , comment , etc. Je ne vis plus Jack. Là... Je le sentais mal.

    Je me mis sur mes gardes puis avançais jusqu'à l'endroit où il avait été à terre puis restais figée quelques secondes. Soudain , je me fis plaquée au sol et me fis retournée. Jack m'avais prise par surprise. Il pointa sa lame sur mon ventre et me fixa avec un air mauvais. « SERENA ! Tu n'as pas le droit de me faire ça ! Non mais tu es ma femme et tu le resteras ! Ou alors... Tu mourras à l'instant même. » Je le fixais toujours , en gardant tout le mépris et la haine que j'éprouvais envers lui , au fond de moi. Puis soudain ; j'entendis un bruit. Je tournais la tête rapidement et aperçus Liven à terre. Il avait du s'évanouir... Ou avait du croire voir un fantôme. Je vis Jack enlever sa lame de mon ventre et se rapprocher alors de Liven. Je me relevais et reprit mon épée bien en main et passa entre le corps de Liven et Jack en l'attaquant. Je loupais ma tentative de le blesser à la jambe , mais lui il réussit à toucher mon bras. Cependant , je ne saignais pas. J'avais une cotte de maille et bien qu'elle paraisse en tissu simple pour robe de noble ou bourgeoise , ce n'était qu'en apparence. Je reculais et tournais sur moi-même en attaquant de nouveau.

    Je tentais des coups vers ses jambes à chaque tentative , pour que mon plan ne marche que mieux. Je réussis alors à le prendre par surprise et réussis mon attaque en vue de son épaule-bras gauche. Il était droitier , certes. Mais il souffrait. J'avais au moins réussis un de mes objectifs. Puis quelques minutes s'écoulèrent tandis que le combat augmentait. Je sentais que nous étions dans une rue apparemment abandonnée du reste de la guerre. Dans un sens , les maisons se faisaient attaquées , pas forcément les rues. J'entendis soudain une voix , et tournais la tête. Liven s'était réveillé. Jack saignait puis s'arrêta un instant. Il fixa Liven comme je le regardais avec peine. Puis soudain , je sentis la lame de Jack s'abattre contre la côté déjà touchée et je sentis mon sang continuer de couler. Pas au point de faire une hémorragie mais disons que ça fait extrêmement mal. Je poussais alors un cri et morfondrais par terre , la main lâchant mon épée , posée désormais sur l'endroit où j'étais blessée. Je sentais alors que je perdais quelques forces. & que j'éclatais. Je pleurais.
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Re: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitimeMer 21 Juil - 11:16

    Pendant que l'homme commençait à parler à Serena, j'étais à moitié déconnecté de la réalité. En temps normal, j'aurais déjà sauté sur cet inconnu, quitte à me blesser à cause de son épée et de sa force supérieures. Je dus me déplacer sur le côté, vers la façade d'une maison, et m'appuyer dessus afin de ne pas tomber. Mon regard ne quitta pas les deux personnes. Je rêvais, ce n'était pas possible. J'avais une grande imagination parfois, mais là, c'était fort. J'avais devant moi, et apparemment je ne me trompais pas, mon ex-petite amie, qui avait été enceinte, alors que je l'avais vu au milieu de morceau de verres, par terre, l'air morte. L'air, justement... Jamais je n'avais osé penser qu'elle aurait pu être vivante, je me serais fait des espoirs fatals.

    J'avais perdu mon père plus jeune, et je savais ce que c'était de souffrir. Quand j'avais perdu Serena et mon enfant à la fois, j'avais ressenti une souffrance, certes différente, mais elle avait été là. Elle m'avait bloqué chez moi pendant des jours, des semaines, m'avait fait avoir des cauchemars sans issus, m'avait brisé le cœur pendant longtemps. A présent, cet organe était réparé avec de la colle, mais pas très solide. Tout pouvait réapparaître. Mais là, ce n'était pas la souffrance que je ressentais. C'était du bonheur, très fort, très puissant, qui montait peu à peu en moi. Il commençait déjà à m'étouffer, mais en même temps, quel bien cela faisait-il !

    Lorsque j'entendis soudain « Oublie juste le narnien , et laisses Brendon... », une réaction parut naître. A vrai dire, je ne bougeai pas, c'était dans ma tête que tout remuait enfin. Brendon... C'était l'un des prénoms que je préférais. Plus jeune, à Narnia, j'étais ami avec un enfant qui s'appelait ainsi. Je ne l'ai jamais revu depuis que j'ai été forcé d'arriver à Telmar. Si Serena était vivante... le bébé, depuis deux ans, devait être là aussi. Maintenant, le bonheur se mélangea avec ce que j'apprenais de mon côté. Ce n'était pas possible de subir autant de trucs d'un coup. Je reculai d'un pas, les mains tremblantes, et écoutai Serena parler à l'homme qu'elle connaissait. Je ne comprenais pas grand chose, sûrement parce qu'il restait toujours un épisode que je n'avais pas découvert. Puis elle revint vers moi.

    A chaque bout de parole qu'elle m'adressait, les souvenirs revinrent. Le mot, la dernière chose que j'avais eu d'elle. Son corps au sol, entouré de morceaux de verres, une vitre brisée à l'étage de sa maison. Le reste, à vrai dire, je dus l'imaginer. Elle me révéla également qu'elle était en réalité Calormène. C'est bien ce que je me disais... Et pourtant, pendant les quelques mois où j'avais été avec elle, jamais je n'avais douté de cela. Sûrement parce que j'étais trop amoureux d'elle pour m'en soucier. Puis le dernier mot résonna en moi. J'avais eu raison. J'étais...père. On pouvait dire que je le devenais à partir de maintenant, puisque je n'étais pas au courant auparavant.

    A peine quelques secondes après, l'homme - Jack, si j'avais bien entendu son nom- nous fit sortir de cette petite bulle de souvenirs. Serena se retrouva au sol, prête à se faire tuer. Et moi...comme un idiot... je ne bougeais toujours pas. J'étais pétrifié sur place, c'était le moins que l'on puisse dire. Ma petite amie était vivante, mon...fils aussi visiblement. Je m'écartai du mur contre lequel je m'étais appuyé, mais c'était une mauvaise idée. Je recommençai à voir flou, à trembler encore plus, puis finalement, je ne pus résister à un évanouissement. Pas très malin devant les circonstances, mais je n'y pouvais rien. Mon cerveau avait provoqué cela pour que je tienne le coup après. Je n'allais pas rester au sol longtemps... A vrai dire, juste deux ou trois minutes. Mais ces petites minutes avaient suffi pour que le combat entre Serena et Jack continue.

    Je récupérai mon épée, par terre, la tint fermement dans ma main et m'avançai avec une nouvelle détermination. Cet homme...n'avait aucun droit de la faire souffrir. Au moment où je pensai cela, j'entendis le cri de Serena, et la vis au sol ; Jack, quant à lui, souriait. Je m'approchai en courant, posant une main sur la jeune femme, mais n'oubliai pas l'homme. Il n'allait pas se refuser de me tuer, c'était clair. De plus, il était musclé, savait combattre, tandis que moi, on pouvait dire que j'étais le contraire, sans trop exagérer quand même. Mais moi, au fond, j'avais...de l'amour, du bonheur, qui peut-être n'appartenait qu'au passé, mais ils refaisaient surface. Lui, il n'avait que la cruauté. J'avais presque pitié d'un homme comme lui.

    Sa lame fonça rapidement vers ma tête, et je dus faire un bond en arrière pour l'éviter. Je levai mon épée. Il valait mieux que j'en reste au stade de la défense, jusqu'à ce qu'il se fatigue, bien que je mourrais d'envie de l'attaquer et de lui faire payer tout ce qu'il faisait et avait fait à Serena. Il s'adressa alors à moi, disant que je ne la connaissais pas, alors que lui avait su la comprendre depuis qu'ils étaient jeunes. Je voulais bien le croire sur le dernier point, mais pas sur la première chose. Voyant mon visage impassible, il poussa un cri de rage et je vis le mouvement de son arme sur ma gauche, fonçant vers mon bras. Je réussis, par je ne sais quel miracle, à le bloquer, mais le choc se répercuta dans mes épaules, et la douleur m'envahit. Je n'avais pas eu tord en pensant que Jack était plus fort qu'un simple soldat.

    « J'étais sûr que tu n'étais pas aussi intelligent que tu le paraissais... »

    Allez savoir les raisons pour lesquelles je sortais ceci d'un coup. J'avais beau me douter que cela n'allait pas m'arranger, mais je voulais le provoquer. Je me fichais qu'il me blesse. Je ne le connaissais pas, mais je voulais le voir à terre, pour de bon. Pendant deux ans, il m'avait privé du vrai bonheur que j'avais eu, il m'avait fait souffrir plus que de raison, et il en était de même pour Serena qui n'avait jamais voulu devenir...sa femme. Et dire que moi, j'avais failli la demander, vers le moment où elle avait...disparu. Ceci commença à me redonner des forces. Je fis un pas rapide en avant et plantai mon épée dans le bras droit de Jack, qui fixait Serena. Sur ce coup-là, comme je l'avais dit, il n'était pas intelligent.

    Je me figeai quelques secondes en voyant du sang couler près de mon pied. Je tournai rapidement la tête, et vis que ce sang provenait de la jeune femme. Saleté de...Calormène, il savait viser où il fallait. « Serena...reste avec moi. Ça va aller, ne t'en fais pas. » Soudain, une douleur s'éleva dans mon poignet, et je retins un cri, plus que de surprise que d'autre chose d'ailleurs, tandis que mon épée s'échappait de ma main et parait à quelques mètres de moi. Jack eut un sourire, le plus mauvais que j'ai jamais vu. Au moment où il levait son arme au dessus de ma tête, je me baissai pour attraper celle de Serena et le bloquai. Toutefois, sa force était supérieure, et je ne tiendrais pas longtemps. Nos lames glissèrent l'une sur l'autre, et j'abandonnai le combat à l'épée pour le moment. Je fonçai sur Jack et le fis tomber au sol, son arme partant à deux mètres de lui.

    Avec de la chance, il pourrait la récupérer. Mais pour le moment, il me fixait pendant que je m'approchais de lui. Je mis l'épée sous son cou avec un regard neutre. Devais-je le tuer ? La guerre avait commencé, et ceci était mon premier combat, bien qu'il ne m'appartenait pas vraiment. Sans le quitter des yeux, je me baissai un peu et attrapai la main de Serena. « Que dois-je faire ? »
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Re: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitimeMer 21 Juil - 17:22

    La voix de Jack résonna à mes oreilles tandis que je sentais qu'il était partit vers Liven. Je sentais une terrible douleur aussi bien morale , que physique et que psychologique. Morale car mon époux pouvait me tué , que le garçon que je n'avais cesser d'aimer durant deux ans pouvait aussi mourir ou me voir carrément mourir ; et pour de bon. Psychologique car si je mourrais , Brendon serait seul. Sans jamais connaitre son père , sans jamais avoir de parents. Il aurait Andréa , il aurait Roméo mais ce ne serait jamais pareil. Il avait été là quand je pétais un câble. Je ne pouvais pas partir , pas maintenant. Puis la douleur physique n'était autre que celle que j'éprouvais due aux coups d'épées de Jack. Je portais ma main à mon visage et essuyais mes larmes. Je me refusais de les montrées ; de montrer mes faiblesses aux deux hommes qui me faisaient compagnie si on peut dire ça comme ça. Je restais quelques instants à terre , n'ayant pas vraiment la force de bouger. Puis j'entendis Liven me parler. « Serena...reste avec moi. Ça va aller, ne t'en fais pas. » Je... Il m'avait bel et bien parler ? Je crus comprendre au ton qu'il employa qu'il m'aimait peut-être toujours.

    Cela me donna plus de courage qu'il ne m'en fallut pour tenter de tuer Jack pour de bon. J'entendis peu après le son d'une épée touchant le sol puis pencha la tête vers mon épée et vit Liven l'attrapée et se défendre avec. J'avais peur , ça c'était sûr. Puis sans trop comprendre , je vis Jack à terre et Liven avec la pointe de mon épée sur son cou. Il attrapa ma main en me demandant ce qu'il devait faire. Il pouvait le tué... Là , maintenant. Mais non... C'était ma bataille. Je relevais le regard vers Liven tandis que je sentis mes larmes me venir à nouveau. Je fermais les yeux afin de pouvoir avoir une vision bien nette. Je regardais ensuite Liven plus attentivement. « Ce.. n'est pas à toi de le tué. » Je tentais de me relevée mais perdu tout courage en me rendant compte que je perdais encore assez de sang. Je pouvais demander à Liven quelque chose mais il devrait relâcher mon épée et Jack le tuerait ou me tuerait moi. J'hésitais fortement...

    Mais à peine avais-je penser à la solution que je vis Jack profiter de l'instant où Liven me regardait pour attraper la lame de l'épée et la jetée plus loin. Il se releva en fonçant jusqu'à la sienne. Je regardais Jack en relevant un peu la tête et montra la scène à Liven d'un simple regard. Il se releva et récupéra mon épée tandis qu'ils se battaient de nouveau. Je sentais une odeur horrible... Celle de mon sang. Je ne l'avais pas même remarquée auparavant. Je sentais autre chose aussi , malheureusement. L'odeur de la mort... Je savais que quelqu'un mourrait , mais qui ? A première vue , c'était forcément moi. Mais je pris mon courage à deux mains et m'appuyait sur mes coudes et mes avants-bras puis ramenais mes jambes doucement vers moi en ne pouvant empêcher quelques gémissements de douleur puis réussit tant bien que mal à me relevée.

    Je cherchais l'épée de Liven et allait vers elle en boitant. Oui , le côté blessé me faisait pencher à cause de la souffrance que j'éprouvais et du coup je m'appuyais sur la jambe du côté où je n'étais pas blessée. Je récupérais son épée en main puis regardais le combat en allant entre les deux. Puis alors que je m'apprêtais à rejoindre le combat en tentant de tuer Jack , j'eus une vision d'horreur. Un enfant , un petit garçon regardait toute la scène depuis un long moment , caché dans l'ombre. Je regardais cet enfant en me figeant. « C'est stupide comme scène n'est-ce-pas ? Soit tu verras MA femme mourir devant tes yeux , soit tu va mourir et ne verra plus jamais rien et ne pourras plus jamais avoir l'honneur de combattre son époux. Sans parler de ton fils... Quel dommage , je devrais le tué pour qu'il ne souffre plus... » Là , je regardais Jack. Il s'adressait à Liven mais je n'avais compris que la fin de ce qu'il dit. Je le fixais avec de grands yeux. Je me remémorais alors d'une scène horrible.

    J'étais en train de me déshabillée avec l'aide d'Olivia pour enlever toutes mes couches de vêtements lorsque j'entendis un cri. Je n'étais vêtue que de la robe au dessus de mon corset ; bien que j'avais enlevais ce que l'on mettait sous la robe en guise de tenue impeccable afin de ne pas marcher sur celle-ci. Enfin passons ce détail. Je courrais vers le cri et ouvrais la porte de la chambre de mon fils et y vit Jack , le bras levé avec une lame ou du sang coulait. Je sautais sur cette ordure et le plaquais au sol tandis que Brendon tomba dans le berceau. Olivia courut alors récupérer l'enfant et lui faire des soins plus loin. J'étais au dessus de Jack qui lâcha le couteau. Je me relevais en sentant mon cœur battre extrêmement vite tandis que j'avais des intentions meurtrières sur le moment même envers ce sale type. Mais il ne dit aucun mot et partit vers notre chambre. Je restais figée puis partait dans sa direction en commençant à lui dire que je le tuerais et lui ferait payer ce qu'il avait fait. Son seul réflexe ?

    Ce fut le viol. Je sentais que les domestiques étaient derrière la porte , et me demandais à quoi avaient-ils bien put pensés. Je m'étais faite violée mais ils ne considéraient pas ça comme un viol si les deux personnes sont unies par alliance... Je sortais de mon flash back et courus , sans savoir comment je pus faire , en ne faisant plus très attention à ma côté. Je me dirigeais vers cet enfant sans pour autant lâcher l'épée et aperçu Brendon. Je m'arrêtais , les larmes aux yeux. Il était effrayé et pleurait. Il avait tout vu. Il me voyait saigner et souffrir. « Non mais.. Mais qu'est-ce-que tu fais ici ? Non , non , non , pourquoi est-ce-que tu es là ? Roméo et Andréa sont complètement stupides ! Tu peux mourir , ici Brendon ! Pourquoi est-ce-que tu me fais ça...? » Il me fixa toujours sans même pleurer. Je me retournais alors et fonçais sur Jack puis me stoppais à mi-chemin. Il était sur le point de tuer Liven.

    Même pas il ne m'avait vu partir. Je pris bien l'épée dans ma main et allait d'un pas sur en accélérant la cadence vers Jack. Puis je lui plantais l'épée dans le jambe et la retirait en passant entre Liven et lui et me mis face à Jack. « Toi... Tu n'es qu'un monstre ! Tu as violenté Brendon ! Par ta faute il a eu peur depuis sa naissance ! Tu m'as violée juste après l'avoir violenté et ma mère , je le sais , elle a tenter d'achever ce que tu as fais... Je ne te souhaites que d'aller en enfer Jack... » Puis lorsque je relevais l'épée pour lui donner un coup , il recula et fonça sur Brendon. Alors là... Je fonçais à mon tour et je me mis devant lui. Courant toujours , il tomba sur moi et je criais de nouveau , tandis qu'il était plus proche de Brendon. Je rampais alors vers lui , sans lâcher l'épée puis réussit tant bien que mal à le retourner et je fis passer chacune de mes jambes de part et d'autre de son corps. Je le fixais puis sans dire un mot , je relevais l'épée et la plantais dans son cœur. Puis là , je lâchais l'épée et m'écroulais sur le côté. Je tournais la tête alors vers Liven puis je me redressais légèrement , posa ma main sur mon sang et éclatais en sanglots. Je l'avais tué... Brendon avait tout vu...
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Re: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitimeVen 23 Juil - 13:05

    Je pris le risque de tourner presque pratiquement la tête vers Serena. Si je rassemblais ce que j'avais compris... cet homme l'avait obligé à écrire une lettre de "suicide", il s'était marié avec elle, notre...fils était né en passant pour le résultat d'un viol, et il voulait finalement me tuer. C'était vraiment une ordure... Mais qui était fort et était riche visiblement. Il y avait sûrement d'autres choses encore, mais je ne voulais pas les entendre, le peu que j'avais eu me suffisait. Tout de suite, j'aurais pu tuer Jack, le faire souffrir, faire couler son sang, parce que ces pensées meurtrières surgissaient soudain dans mon esprit et prenaient possession de moi. Mais Serena me répondit alors que ce n'était pas à moi de couper la vie de Jack. Mon épée, ou plutôt celle de la Calormène, commença à trembler de plus en plus fortement dans ma main, tandis que je tournai la tête lentement vers l'homme.

    Soudain, l'arme partit de ma main, je ne sais comment, et Jack partit en arrière pour récupérer la sienne. J'étais vraiment mal là... Je regardai partout autour de moi, et finalement je remarquai que l'épée n'était pas allée si loin que ça. La mienne était à de nombreux mètres, et je me demandai avec une légère inquiétude dans quel état elle était après le coup de Jack qu'elle avait reçue. C'était l'une des rares affaires de mon père que l'on avait gardé. Si c'était abîmé ou pire, ce chien me le payerait, même mort... Je dus me retourner en voyant son ombre foncer vers moi, épée en main. Je l'évitai puis cette fois, je l'attaquai. Je n'avais même plus peur maintenant. Il n'y aurait pas eu Serena près de moi, jamais je n'aurais eu ce courage, et je serais déjà à terre, mort.

    Seulement voilà, je n'avais aucune intention de mourir maintenant. Au moment où je pensai cela, mes vêtements, au niveau de ma cuisse gauche, furent déchirés, mais sur juste une petite longueur. La lame avait à peine frôlé ma peau, mais je sentais la brûlure qui passa toutefois aussi rapidement qu'elle était venue. Nous nous arrêtâmes un moment, nous regardâmes pendant plusieurs seconds en silence. C'est alors que je me rendis compte que j'étais à moitié essoufflé, que les muscles de mes bras étaient fatigués. Mon corps était tendu, et pouvait à tout moment se détendre sans prévenir. Jack commença alors à me parler en souriant en partie. J'eus le souffle coupé à chaque phrase qu'il disait, pas par la menace, mais une nouvelle fois parce que j'apprenais, bien que je le savais déjà.

    « Essaye, tu verras... »

    Je ne disais cela que parce que j'avais encore du courage et de la volonté, autrement j'aurais reculé, je me serais laissé tué. Si Serena était tuée, je savais que j'allais avoir du mal à m'en sortir. Tout cacher au fond de mon cœur ne marcherait pas. Je pensai à ma mère, à mes frères, même Thomas qui avait choisi d'être mon ennemi. Alex aurait Selenia et leur bébé... Non, je refusais de penser à cela, il ne fallait pas. Pour eux justement, je devais rester vivant. Je vis soudain Serena passer à côté, mais je ne fis aucun geste, étant donné que Jack ne semblait rien avoir vu. Je respirai un bon coup et m'avançai d'un pas en voulant planter mon épée dans son ventre, ou quelque part en tout cas, mais évidemment, il avait une armure, et la lame ripa dessus.

    « Aie au moins le courage de te battre sans tout ça ! »

    Bien sûr, Jack fit semblant de ne pas m'écouter et repartit à l'assaut. J'eus de mal à continuer à me défendre car l'arme que je tenais était calormène et par conséquent différente. Je la regardai un instant, erreur qui me fut fatale, ou presque. Je me pris un coup sur le bras, puis l'épaule opposée, puis je tombai par terre, sur les genoux. Un coup de plus, et je me faisais tué. Je ne lâchai pas l'épée de Serena, mais cela ne servait à rien, mes bras tremblaient sous les blessures que je venais d'avoir. Je levai la tête afin de le regarder. Parfois, j'avais cru que le destin existait, qu'il modifiait nos vies à sa bonne guise. Mais pour la mort... je n'y croyais plus maintenant. Je ne dis pas que je ne méritais pas de mourir. Disons juste que c'était...triste maintenant, au début de la guerre, au premier combat.

    Puis à nouveau, tout changea. Je vis la grimace de Jack et le cri qui menaçait de sortir de sa gorge, puis, peu après, Serena derrière lui. Elle passa alors devant moi et ne bougeai pas. C'était définitif, je n'étais pas fait pour les batailles... Seule la chance aurait pu m'aider. Peut-être que je m'en tiendrais vraiment à la défense, même si techniquement, c'était aussi un combat. Ma tête, encore, commença à tourner, mais je luttai pour rester conscient. Je me concentrai sur la voix de Serena, étrangement apaisante malgré le ton et les mots employés. Mais cela ne dura pas longtemps. J'étais toujours dans un état second, lorsque de nouveaux bruits me firent revenir à la réalité. Ma vision se fit moins trouble, et je vis alors, à plusieurs mètres de moi, Serena sur Jack, qui ne faisait plus aucun geste. Une ombre de mort planait au dessus de lui...

    « Serena... »

    Ma voix menaça de flancher, et je m'arrêtai là. Je fermai les yeux un instant tout en me relevant, puis les ré-ouvris en me dirigeant vers elle. Une fois juste derrière elle, je posai une main doucement sur son épaule. Elle venait de se relever après être tombée sur le côté. Mes doigts glissèrent vers sa main, où je sentis un liquide - du sang, le sien. Je l'examinai et vis que ses blessures saignaient fortement, mais pas au moins que ce soit une hémorragie, c'était déjà ça... Je levai la tête et remarquai qu'elle ne me regardait pas. Je suivis ses yeux, et vis une petite ombre dans un coin sombre de la rue. Ce fut alors que cette ombre bougea, s'avançant vers nous, timidement.

    Après quelques secondes, je me rendis compte que c'était un enfant, qui devait avoir vers deux/trois ans. Il était dur de poser un âge avec seulement le physique. Puis cet enfant s'approcha plus vite de Serena qui se baissa lentement en grimaçant, et le prit dans ses bras. Mes doigts avaient lâché la main que je tenais, mais de toute manière, j'étais à nouveau figé sur place. Je vis soudainement moins bien, et sentis alors de l'eau sur mes joues. Je n'étais même pas fichu de retenir mes larmes. J'avais devant moi Serena, mon ancienne petite amie enceinte de moi que j'avais cru morte pendant plus de deux ans, et un enfant qu'elle connaissait. Brendon... J'avais devant moi mon fils, et je ne réagissais même pas.

    « Serena... est-ce que ça va ou... ? »

    Elle aussi pleurait, plus fortement que moi, et je perçus également de petits sanglots aigus provenant sûrement du garçon. Avant d'obtenir une réponse, je fis le tour et allais reprendre mon épée, près du cadavre de Jack, puis partis chercher celle de Serena. Ainsi, je pus un peu mieux me contrôler, même si je sentais que j'allais être dans le même état en revenant. Ma vie était en train de faire un bond, un très grand bond... Si je rêvais, j'étais doué quand même. Et sûrement suicidaire. Toutefois, la douleur que je ressentais en me baissant pour attraper l'épée de Serena était bien réelle. J'évitai d'y jeter un coup d'oeil, au pire je ne devais avoir qu'une plaie et un bel hématome autour. Pareil à mon autre bras, en plus petit. Jack n'avait pas fait semblant de me blesser...

    Lorsque je fis demi-tour, larmes toujours sur mon visage mais qui ne coulaient plus, je vis que Serena me regardait et avait légèrement relâché son étreinte avec... Brendon. Celui-ci semblait me fixer d'un oeil en se demandant si j'allais aussi attaquer sa mère. Et puis il ne me connaissait pas après tout, tout enfant réagissait comme cela. Enfin ça dépendait, après tout Alex et Thomas avaient plus été du genre à sauter avec joie sur tout le monde, personnes amicales ou non, lorsqu'ils étaient petits, et ce, pendant longtemps. Comme la situation avait changé... Plus aucun enfant ne sauterait sur des plus grands à présent, pas pendant la guerre.

    Je fus à côté de Serena bientôt, et m'appuyai contre une maison où, visiblement, il n'y avait personne. Les rideaux étaient tirés, et il y avait un lourd silence, si l'on oubliait les combats dans les rues proches. Je déposai l'arme de la Calormène près d'elle en fixant la mienne ensuite. Elle était recouverte de sang, de terre, et semblait très légèrement abîmée, mais en bon état tout de même. Elle aurait été un peu moins solide, et j'aurais des bouts de métal à la place entre mes doigts. Je m'en sortais plutôt bien en fait. Bon ok, j'avais failli mourir plusieurs fois, mais justement, j'étais vivant. Si je devais revoir ma mère prochainement, j'éviterais peut-être de raconter ce passage. Du moins, mon combat contre Jack.

    « Il vaudrait mieux aller autre part... » Dis-je en entendant les bruits des combats se rapprocher.
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Re: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitimeJeu 29 Juil - 1:13

    Fermant les yeux sans cesser de pleurer , et entendant ensuite une voix ; celle de Liven , je me décidais à les rouvrir. Mais je ne lui répondit pas. Je continuais de pleurer. J'en avais plus que marre de me cachée pour verser les larmes dues à la souffrance constante que j'endurais. Je venais de mettre fin à une souffrance... Je venais de me délivrée du plus gros poids qui pesait sur ma tête. Je regardais mon fils , avec un regard trouble. Je fermais les yeux pour faire partir mes larmes puis de ma main j'essuyais mes larmes.

    Je me relevais avec du mal , et attrapais Brendon qui courrait vers moi. Je posais ainsi ma main tachée de sang sur son haut , tandis que je le serrais contre mon cœur. Je regardais ensuite Liven , et récupérais mon épée que je rangeais. Ok... Mais on allait où ? Hormis la maison de mes frères ou celle de Liven, honnêtement je ne voyais pas. Je me tentais à retourner dans mes souvenirs puis me rappelais le chemin , ou du moins les rues à empruntées pour se rendre chez lui. Posant mon regard sur le sien , je me tentais à lui en parler.

    « Alors allons chez toi , honnêtement , je pense que mes frères nous accepteraient chez eux mais je me doute bien qu'ils vivent un peu plus loin... »

    Nous partîmes alors en direction de sa maison , tandis que nous nous rapprochâmes des bruits de coups d'épées , des cris , des pleurs , des prières dans les maisons parfois. J'avais un gros pincement au cœur , rien qu'à la pensée que Brendon assiste à tout ça sans que je ne puisse rien faire... Je boitais légèrement , à cause de ma hanche , mais je savais que c'était soit je me dirigeais chez Liven , soit j'attendais qu'on mette fin à mes souffrances physiques. Mais il y avait mille fois pire que moi , et puis j'avais un fils... Nous en avions un. J'ignorais toujours la réaction exacte de Liven face à mon retour mais je pensais qu'il était quelques peu désorientés , et je dirais même assez ému. Plutôt heureux dans un sens , mais triste.

    C'était spécial en fait... Examiner quelqu'un durant un combat avec votre défunt époux... Désormais j'étais veuve. C'était horrible comme situation en général , mais j'avais tuer cette saleté de Calormène... Alors je ne m'en plaignais pas spécialement non plus. Nous arrivâmes à un endroit du style petite place où plusieurs combats avaient lieux. Nous longeâmes finalement les murs tandis que je disais dans un murmure à Brendon d'enfouir sa tête dans mon cou pour ne pas regarder ce qui se déroulait. Il était tout jeune mais comprenait. Nous évitâmes de justesse un coup d'épée d'un soldat telmarin , tentant en vain de tuer un narnien docile. J'eus peine au cœur en voyant ce massacre gratuit. Moi j'étais venue juste pour tuer Jack , j'étais contre toute violence... Mais il m'avait violée et avait violenter mon fils en essayant de le tuer.

    Que ne ferait pas une mère pour son fils après tout ? Nous arrivâmes finalement chez Liven au bout d'une bonne quinzaines de minutes. Étrangement ; il n'y avait que de rares combats dans sa rue. Je craignais qu'un boulet de canon ne s'écrase quelque part à tout moment. Puis Liven ouvrit la porte et nous fit rentrés en refermant. Je sentais mes forces qui allaient bientôt lachées , puis finalement je déposais Brendon par terre et tombais net sur le canapé. Je contemplais un moment l'intérieur de sa maison. Tout était exactement comme avant... Hormis peut-être quelques bibelots déplacés ou disparus , mais autrement , rien n'avait changer.

    « Ta maison est toujours aussi belle à ce que je vois. »

    Je parlais sans forcément le regardé. Brendon vint se rapprocher de moi tandis que je sentis que mon sang coulait toujours un peu. Je me retournais alors puis finalement me levait et alla dans la cuisine , cherchant dans quelques placards , la pharmacie. Finalement , je me trouvais stupide à fouiller ici , et j'allais dans la salle de bain en sortant tout la matériel nécessaire que je menais au salon. Non je n'étais pas chez moi , mais je connaissais mes instincts et si j'étais blessée , je me soignais. Mais ce n'était pas tout de suite pour moi que je sortais le matériel. C'était pour Liven. Il était blessé au bras et à l'épaule à ce que je voyais. Je le regardais tandis qu'il prit place sur le canapé , à côté de Brendon. Je m'avançais vers eux en regardant Brendon un court instant.

    « Brendon , Jack ne nous embêtera plus désormais... Hum , sinon je te présente Liven. Il est très gentils , et il ne nous veut absolument aucun mal. Restes sage pendant que maman le soignes , s'il te plait. »

    Adressant un sourire à Brendon ainsi qu'un clin d'œil , je me rapprochais de Liven et sans même lui demander quoi que ce soit , je commençais à lui enlever ses protections supérieures , au niveau du torse , des bras et tout le tralala. Je fis signe à Brendon de ne pas regarder , puis j'enlevais carrément tout ce qu'il avait au niveau supérieur donc. Finalement torse nu , je ne lui laissais pas en placer une , tout en cherchant une serviette imbibée d'eau fraîche. Je l'appliquais ensuite sur son bras puis sur son épaule. Nettoyant le sang séché , ainsi que celui qui coulait encore un peu , je posais la serviette sur la petite table près de moi , puis désinfectais les plaies tandis que Liven remuait un peu.

    Je cherchais ensuite deux bandes puis posa la première sur son épaule en la faisant passée sous son bras pour qu'elle puisse tenir. Le sang passa un peu mais au fur et à mesure que la bande recouvrait la blessure , on ne voyait plus rien. Ensuite , je pris l'autre bande que je mis sur son bras en serrant bien comme il fallait. Allant laver la serviette sale et tachée de sang , je revins avec elle - bien qu'elle était encore un peu tachée - et l'appliquait sur ses bras , sur son cou , sur sa nuque , sur son torse et dans son dos. Puis je la déposait sur la table et m'accroupis devant lui.

    « Comment est-ce-que tu te sens ? J'ai fais de mon mieux , mais si tu as mal autre part , dis le moi. J'ai tellement peur que quelque chose tombe sur ta maison... Ou que quelqu'un attaque la maison. Mais cependant , je suis heureuse de t'avoir retrouvé... »

    Je savais qu'il savait que je ne lui mentait pas. Je ne mentais pratiquement jamais. Je ne disais pas toujours tout ce qu'on devait savoir. Brendon savait par exemple qu'il avait un père , mais jamais je ne lui avais mentis en prétendant qu'il s'agissait de Jack par exemple... Puis j'avais juste cacher mes origines à Liven , avant. Jamais je ne lui avais mentis. Enfin si... Pour la lettre. Mais je n'en parlerais pas devant Brendon. Devant... Notre fils. Hésitante , je me relevais en manquant de tomber du côté où j'étais blessée , puis je regardais la boite à pharmacie. Le problème était que je ne pouvais pas me soignée seule , mais que j'avais des dizaines de couches de vêtements sur moi... Je ne savais encore rien sur ce qui s'était déroulé dans la vie de Liven durant ces deux dernières années et n'osais pas le lui demander. Mais il savait que j'avais mal , ça c'était sur.

    Désolée c'est court. Mais aucun problèmes si tu veux que je rallonge , mais j'suis crevée là donc... uu'
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Re: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitimeLun 2 Aoû - 14:58

    Serena décida qu'il valait mieux aller vers chez moi. J'acquiesçai sans un mot et marchai à côté d'elle, voyant qu'elle avait reçu de sacrés coups. Première fois que j'allais au combat, à la guerre, et finalement, je rentrais chez moi. Pas seul, certes, mais bon... Selenia m'avait dit qu'elle allait à Telmar, afin de revoir Alex, ma mère... pour lui annoncer. Les paroles de Serena tournaient toujours dans ma tête cependant. Elle était vivante, notre...fils aussi. Elle avait été obligée de se marier à un homme qui ne pense sûrement qu'à son apparence, qu'à ce que pensent les autres de lui. Elle avait été...violée, presque battue, tout comme Brendon. Jamais je n'aurais cru que ce genre de choses pouvaient être réelles, et encore moins pour quelqu'un que je connaissais. Finalement, nous arrivâmes devant ma maison. Les gens du quartier, qui savaient que Selenia était chez moi depuis quelques mois, furent toutefois surpris de voir une fille de même physique, mais habillée différemment, avec un autre air, et surtout, avec un petit de deux ans.

    J'ouvris la porte fermée à clé auparavant, laissai Serena et Brendon entrer, puis refermai avec précaution. Je les suivis ensuite en observant surtout les mouvements de la jeune femme. Elle finit par tomber sur le canapé, du moins elle ne s'était pas évanouie, mais était plus que fatiguée. Je souris légèrement devant son compliment. Je ne bougeai pas lorsqu'elle se releva afin d'aller chercher quelque chose. Je ne compris pas au début ce qu'elle voulait, puis elle revint avec du matériel pharmaceutique, pour soigner nos blessures sûrement. C'est là que je vis, sur sa robe blanche, sur un côté, une longue tâche de sang. J'ouvris de grands yeux et m'apprêtai à lui dire quelque chose lorsqu'elle s'approcha du petit pour lui parler. Je m'assis alors, tandis que Brendon me fixait. Evidemment, ce n'était pas maintenant qu'il allait apprendre que j'étais son père... Ce mot semblait bizarre. J'avais commencé à m'y habituer au moment où Serena était enceinte, mais j'avais pris le soin de ne plus y penser après. Je me retins de sursauter au moment où celle-ci frôla mon torse afin d'enlever les protections que j'avais.

    Non mais elle n'allait pas me soigner alors qu'elle était dans un état pire que le mien quand même ?! J'ouvris la bouche, mais un simple regard de sa part m'empêcha de parler. Je finis par jeter un coup d'œil aux blessures dont elle s'occupait. A la limite, ce n'était pas les plaies qui me faisaient mal. J'avais bloqué une attaque de Jack à un moment, celle-ci avait été très forte, mon épaule avait tout reçu. Mes muscles et mes articulations étaient hors d'usage, ou presque. Si je faisais un geste trop rapide, j'allais certainement crier... Lorsque Serena finit à peu près les soins, après avoir bander les blessures, elle s'accroupit devant moi. Ce fut juste son inquiétude... puis les derniers mots qui me frappèrent. Une foule de questions arriva dans ma tête, mais je fis de mon mieux pour ne pas les poser. A la place, j'acquiesçai, par rapport à mon état de santé. J'étais fatigué, j'avais l'impression que mon cœur était tiré dans tous les sens, mais sinon, ça pouvait aller.

    « Ils ne feront pas ça, pas pour le moment en tout cas... » Je m'arrêtai un instant en tournant la tête vers le petit à côté de moi, toujours silencieux, puis fixai à nouveau Serena. « Oui, moi aussi... Tu m'as vraiment manqué. »

    Peu après, elle se releva, et je tendis mes mains vers elle en la voyant flancher. Je pris finalement une de ses mains. La vraie blessure qu'elle avait était celle qui saignait, sur son flanc. Mon autre main frôla l'endroit où devait se trouver la plaie, et je sentis Serena se raider en se retenant sûrement de gémir ou même de crier. Je levai les yeux vers elle, puis descendis lentement mon regard. Ce que je pouvais voir d'abord, c'était qu'elle avait une robe, accompagnée de rubans. Mais dessous, ce devait sûrement être plus compliqué. Je relevai la tête brièvement en lui disant de ne pas bouger, puis je respirai un bon coup en soulevant la robe. Je sentis que je commençais déjà à rougir, et un sourire ne tarda pas à s'échapper. Puis soudain, deux petites mains se posèrent sur mon bras. Je tournai la tête vers Brendon. Celui-ci me fixait, les yeux brillants, comme si il n'allait pas me lâcher. Je compris rapidement ce qu'il avait en tête, par rapport à ce que moi, j'avais appris.

    « Brendon... Je te le promets, je ne ferai pas de mal à ta maman. Il faut que je la soigne, ou elle va souffrir. Tu comprends ? Fais moi confiance comme elle me fait confiance. »

    Je l'observai avec un regard doux, puis peu à peu, il desserra ses doigts de mon bras en me regardant plus...gentiment. Waouh... Je dois dire que j'étais impressionné. Il était prêt à me défier pour m'empêcher de toucher à sa mère, même à son âge. Je finis par lui adresser un sourire pour le remercier, et me tournai à nouveau vers Serena. Je fis de mon mieux pour ne pas rougir plus lorsque je continuai de lever la jupe de la robe. Je m'arrêtai dès que je vis le début d'une plaie, à sa hanche. J'attrapai la serviette qu'elle avait utilisé pour moi, nettoyai en tapotant doucement, et examinai ensuite la blessure. Elle n'avait pas l'air très profonde, ce qui devait faire mal, c'était le début d'ecchymoses violettes, presque noires. Je vis alors que plus haut, il y avait aussi une plaie. Mais là, c'était plus dur de lever la robe. Je finis par relever la tête vers Serena, l'air légèrement embarrassé. Je ne pouvais pas dire que je ne l'avais jamais vu nue, évidemment, mais après ces deux ans... Non je ne sais pas, je n'osais pas.

    Afin de repousser à un peu plus tard ceci, je me concentrai à nouveau sur la plaie que j'avais déjà nettoyée, et qui saignait très peu maintenant. J'y appliquai la serviette à nouveau, quelques secondes. J'attrapai la bande adhésive, les compresses, l'antiseptique. Je mis un peu de produit sur deux compresses, puis les plaçai, l'une sur l'autre, sur le haut de la hanche de Serena. Je tins cela quelques instants en essayant de prendre un morceau de bande adhésive suffisamment gros pour que tout tienne, puis réussis, et je scotchai alors le tout. Plus tard, une bonne crème contre les ecchymoses lui serait utile. Je lui fis signe de s'assoir sur le bord du canapé, voyant qu'elle commençait à avoir mal à force de rester debout. Si je devais soigner plus haut de toute façon... Je jetai un coup d'œil à Brendon qui se pencha pour regarder sa mère, puis je me retournai vers elle.

    « Hum... Je crois que le plus gros de la blessure est vers les côtes, et je pense qu'il va falloir que tu...enlèves tout ça, ou une partie en tout cas. »

    J'avais lâché la jupe de la robe juste avant de parler, et vis à nouveau la grosse tâche de sang sur le blanc du tissu. J'entendis derrière moi un léger cri étouffé. Il valait peut-être mieux que le petit ne voit pas cela. Lui dire de se tourner ne suffirait pas. Enfin, si j'avais été à sa place, la curiosité et la peur pour ma mère l'auraient emportés, et je n'aurais pas pu détacher mon regard de cette blessure. Autant lui changer un peu les idées. Je regardai brièvement autour de moi, cherchant une distraction, mais rien ne vint sur le moment. Jusqu'au moment où mes yeux se posèrent sur le petit couloir du rez-de-chaussée où se trouvait une salle de bain et la chambre d'ami - où dormait Selenia - puis sur l'escalier, plus loin. C'était une idée qui pouvait toujours marcher, mais il fallait trouver les bons moments. Hmm... Que pourrait dire un père à son fils de deux ans pour le convaincre, le persuader de faire quelque chose ? Un souvenir des mots qu'employaient mon père pour éveiller ma curiosité revint en moi un bref instant.

    « Brendon, tu n'as pas du voir beaucoup de maisons dans un style qui mélange Narnia et Telmar. A ton âge, dès que je pénétrais dans la maison de quelqu'un, il fallait absolument que je la visite. Fais pareil ici, si tu veux, et n'aie pas peur de toucher à quelque chose. »
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Re: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitimeMar 10 Aoû - 16:46

    En le regardant , je songeais qu'une petite touche d'espoir régnait dans mon regard. Malgré toute cette tristesse , la mort , la guerre , les retrouvailles , après avoir été blessée , après avoir vu Brendon face à moi alors que la guerre était partout... Je ressentais un élan d'espoir. La guerre avait commencée , certes. Mais j'avais accomplis ma mission en tuant Jack. En retrouvant Liven et en étant avec Brendon. Après , le reste... Seul l'avenir me dirais ce qu'il me réserverait. Malgré tout , j'avais une raison de vivre. Brendon. C'était peut-être la personne que j'aimais le plus au monde. J'avais manquer deux années de la vie de Liven. Il avait du sortir avec plusieurs filles peut-être , avait changé , enfin je n'en savais rien. Mais Brendon était mon fils et je le connaissais depuis sa naissance. Je sais...

    Ça sert à rien de le préciser , mais je fais ce que je veux. J'adressais un petit sourire à Liven lorsqu'il avoua que je lui avais manqué , puis je me relevais tant bien que mal. Au bout de quelques secondes , je flanchais en manquant de tomber , mais Liven me rattrapa. Je sentis sa main prendre la mienne puis je posais mon regard sur lui. Il regardait ma blessure , celle que j'avais sur une de mes côtes. Je serrais soudainement les dents en fermant les yeux lorsqu'il toucha la blessure. J'attendis quelques secondes puis je tentais de ne pas bouger , et posais désormais les yeux sur mon fils. Il regardait Liven avec un regard un peu effrayé mais sûr de lui. Tandis que je sentis Liven relever mon jupon , Brendon posa ses mains sur son bras. Je laissais échapper un sourire en sachant son instinct protecteur puis laissais Liven lui parler , et finalement le convaincre. Je me laissais faire tandis que j'espérais surtout m'asseoir.

    J'eus un peu mal lorsque Liven tapota la blessure avec la serviette , mais je gardais mes cris pour moi , me contentant de quelques grimaces. Je patientais tandis que je sentais qu'il ne pouvait soigner toute la blessure , étant donné que le plus gros était sous mon corset - cotte de maille. Hum , c'était loin d'être facile de soigner tout ça... Surtout avec Brendon à côté. Je ne voulais pas qu'il voit mais je ne voyais pas ce qu'il ferait d'autre tandis que Liven me toucherais , je savais qu'il aurait peu confiance. Lorsqu'il eut fini de soigner une partie de ma blessure , je pus enfin m'asseoir sur le canapé en soupirant. Je regardais Brendon et tendis ma main et attrapais la sienne en le faisant venir près de moi.

    Je le fis monter sur mes cuisses en le tenant , puis il me fis un câlin où je pus profiter de le serrer contre moi. Ensuite je regardais Liven et regardais Brendon ensuite. Hum , je me doutais bien que je devrais - que l'on devrait enlever mes vêtements , mais pas devant le petit. Je déposais un baiser sur la joue de mon fils tandis qu'il m'en fit un sur la bouche. Oui , il était tout petit , c'était normal après tout. Je lui adressais un sourire pour le rassurer en quelques sortes , puis je le fis descendre du canapé tandis qu'il regardait Liven. Il posa son regard sur moi ; il ne savait pas où était Telmar déjà et il connaissait vraiment peu Narnia. Or , il savait au moins qu'il s'agissait de contrées. Je me décidais enfin à prendre la parole.

    « Visites la maison de Liven , tu verras qu'elle est très jolie. Ne t'en fais pas pour moi , du moment que tu ne t'éloignes pas beaucoup. Tu peux aller t'allonger quelque part même si tu en as envie.. »

    Je lui souriais en le regardant partir finalement vers les escaliers pour aller à l'étage. Une fois qu'il fut monté , je craignais que quelqu'un n'entre , ou que quelque chose s'abatte sur la maison , où qu'une flèche ne brise une vitre. Si je perdais Brendon... Je ne m'en remettrais surement jamais. J'avais eu un avant gout avec Liven , je ne tenais pas à ce que ça se reproduise... A ce propos d'ailleurs , je tournais la tête dans sa direction puis baissais la tête sur ma blessure. Bon... J'allais lui apprendre à défaire mes vêtements alors. « Mes vêtements étant assez complexes , tu as du remarquer.. C'est toi qui devra enlever la majeure partie. Donc autant enlever le haut... Enlève les rubans de derrière ma robe en premier , puis après tu m'aideras juste à enlever la cotte de mailles. »

    Je lui tournais alors le dos tandis qu'il mit quelques secondes avant de réagir , et de défaire les rubans tenant la robe. Lorsqu'il l'eut fait , je retirais mes bras des manches de la robe , puis je posais mes mains sur le bas de ma cotte de maille en frôlant les siennes. Je ne sus pas pourquoi , mais je mis alors mes mains autre part tandis qu'il m'aida à enlever la cotte de maille. Ensuite nous attendîmes quelques secondes. Il devait peut-être être gêné vis-à-vis de mon corset, car évidement au dessous je n'avais plus rien... Cependant , la blessure était sous le corset également , et celui-ci me serrait et coupais un peu ma respiration. Je pris donc une grande inspiration avant de dire à Liven ce qu'il devait faire.

    « Maintenant , tu enlèves la ficelle qui tient mon corset.. Puis après tu pourras me soigner sans problèmes. » Il hésita apparemment avant d'agir , et je remarquais que j'aurais seulement une gène... C'était quand même la guerre dehors , j'étais avec Liven et Brendon était dans la maison. Tandis que Liven commença finalement à tirer sur la ficelle de mon corset , je levais les bras et enlevais les élastiques qui tenaient mes cheveux. Ceux-ci m'arrivant en bas du dos , je sentis qu'ils tombaient sur les mains de Liven , et je m'empressais de les ramenés par devant mes épaules , car il faut l'avouer... Les cheveux longs sont tout de même efficaces pour cacher en l'occurrence la poitrine. Je les positionnais bien comme il fallait tandis que d'un coup , je lâchais un soupir de soulagement vis-à-vis du corset qui venait de m'être enlevé.

    Je sentis par contre également ma blessure et je fermais les yeux en plissant légèrement le nez. Non , je ne voulais pas voir... Mais j'avais déjà les yeux rivés dessus. Quand je vis la blessure que Jack m'avais infligé , je me disais que sa mort aura été d'autant plus méritée... Je sentais alors la gêne de Liven , et baissais la tête. « N'aies pas peur de me touchée où quoi que ce soit d'autre surtout , je pense que justement , les soins que tu m'apporteras ne seront que bénéfiques. Puis en plus , tu m'as déjà vue.. Enfin tu me comprend je suppose. » Je voulais le mettre un minimum à l'aise mais je craignais vraiment que par exemple , sa petite amie ne débarque et nous voit. Je débarquais - re-débarquais dans sa vie , et j'ignorais tout. En deux ans , il s'en passe des choses... J'avais bien été mariée , et avais élever notre enfant... Notre. Le nôtre...

    Je regardais ensuite ma robe et je voyais enfin la tâche de sang. J'avais mal , certes , mais je n'avais pas encore bien vu ça.. Je songeais que Liven n'avait pas forcément des vêtements de femmes chez lui , et me doutais qu'il faudrait que je remette tout mon attirail. C'était certes peu pratique ces tenues d'aristocrates mais j'avais été élevée avec ces coutumes et ces vêtements. Je songeais ensuite que Jack était mort. Je retournerais sûrement m'installer chez Théodore , Roméo , Andréa & Victor. Je dormirais surement sur le canapé ou alors avec Victor ou Théodore , et Brendon irait avec l'autre frère qui resterait. Dans un sens , je me demandais pourquoi Roméo ne partait pas ailleurs avec Andréa... Mais il avait peut-être son instinct protecteur qui le forçait à rester ici. En soi , Narnia est un bel endroit , mais je préférais vraiment les endroits un peu reculés. Tels la maison de mes frères ou de Liven.
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Re: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitimeDim 15 Aoû - 14:55

    Lorsque Brendon finit par partir à l'étage, l'air tout de même curieux, le silence tomba entre Serena et moi. C'était si étrange, deux ans plus tôt, on s'aimait plus que tout, on était prêts à construire notre vie, et maintenant, nous semblions comme deux étrangers. Après quelques instants, Serena parla enfin. Je m'efforçais de calmer les battements rapides de mon cœur en suivant ce qu'elle disait. C'est vrai que c'était plutôt complexe... même pire, comme vêtements. Je tirai doucement sur les rubans, et le haut de la robe finit par descendre après que Serena ait retiré ses bras des manches. Des souvenirs venaient en même temps. J'avais déjà défait un de ses robes de cette même manière, mais j'avais fait d'autres gestes, et finalement, nous avions... Hum sans importance. C'est le passé de toute manière. Je défis les lanières qui tenaient la cotte de mailles, et l'enlevai ensuite. Maintenant, il restait le corset.

    Bon sang, c'était pas possible d'être aussi gêné que ça alors qu'on se connaissait ! Mes doigts frôlèrent le corset puis se posèrent sur les ficelles. Juste derrière, il y avait la colonne vertébrale. Je me demandai vaguement comment faisaient les femmes "riches" pour porter ce genre de trucs. Les pauvres n'avaient pas toujours les moyens d'en acheter, mais c'était sans doute mieux. Enfin bon, je ne vais pas faire un débat sur les sous-vêtements des femmes. D'un geste lent, je tirai sur cette ficelle, l'écartai en dessous, et finis par l'enlever. Serena ne mit guère de temps pour retirer complétement ce vêtement. Juste avant, elle avait défait ses cheveux - qui étaient encore plus longs qu'avant, mais toujours aussi beaux - pour les ramener en avant. Elle était autant gênée que moi, c'était déjà ça... Pour me concentrer sur autre chose, en l'occurrence la blessure, je tournai les yeux vers la plaie. Ça pissait le sang cette saleté ! Le bandage que j'avais mis en dessous était couvert du sang de ce que je n'avais pas soigné. Oui bon.. On changera ceci plus tard.

    Je refis les mêmes gestes qu'avant - autrement dit, je désinfectai, nettoyai autour, et mis une compresse dessus. Je relevai la tête vers Serena. Cette blessure la faisait bien souffrir, je le voyais. Je me mordis la lèvre inférieure en sentant l'envie de la prendre dans mes bras pour la rassurer. Mais j'étais toujours torse nu, et elle...aussi on va dire. Je jetai un coup d'oeil à sa robe, hors d'usage maintenant. Et il valait mieux qu'elle ne remette ce corset, une pression sur des plaies n'était pas la meilleure solution pour éviter la douleur. J'avais l'impression que Selenia m'aurait sacrément aidé si elle avait été là. Mais elle était partie chez moi, enfin chez ma mère. Elle n'avait emporté que quelques affaires, mais tout était là. La maison faisait moins vide tout de même. Attendez... les affaires. Elle aurait été là, elle ne m'aurait peut-être pas permis de faire ce que je m'apprêtais à faire, mais justement, elle se trouvait loin.

    « Attends-moi, je vais chercher quelque chose... »

    La chambre d'amis était en bas, pas besoin de monter à l'étage donc. Brendon y était toujours visiblement. Je ne pus m'empêcher de sourire en allant vers la chambre où se trouvait les affaires de Selenia donc. Il y a deux ou trois mois, lorsqu'elle avait commencé à emménager ici, elle n'avait pas voulu s'étendre. Tout restait dans ses valises. Peu à peu, toutefois, elle avait pris sa place, et je dois dire que j'avais pris plaisir à voir cela. J'ouvris la porte doucement puis regardai à l'intérieur. J'y allais rarement, sauf parfois lorsque je devais faire le ménage, et autres choses de ce genre. Selenia le faisait elle-même la plupart du temps, mais cette pièce appartenait toujours à ma maison, et même si le ménage n'était pas l'activité que je préférais, il fallait bien le faire. Je jetai un coup d'œil à l'armoire, pas loin de la porte, et entrai dans la pièce. Bon... Où avait-t-elle pu mettre ses robes ? Je ne savais pas si elle en avait beaucoup, j'en avais vu peu lors des lessives par exemple, mais il faut dire qu'elle n'en portait pas beaucoup.

    J'ouvris l'armoire où se trouvaient des vestes, des manteaux, quelques robes mais pas comme celles que je cherchais. Je fermai les deux portes avec douceur - cette armoire appartenait à ma famille depuis un moment, et était construite dans du bois de Narnia. Je me dirigeai vers les valises fermées où je me doutais qu'il restait encore des vêtements. Eh bien j'avais raison. Je vis une pile de...hum sous-vêtements que je tâchai de ne pas regarder. A côté se trouvaient divers hauts, des pulls, et d'autres vêtements qui me semblaient plutôt longs. J'en retirai certains pour les observer de plus près. Bonne pioche, c'était des robes. Bon, trouver une robe qui puisse aller à Serena maintenant... Selenia et elle avaient beau se ressembler comme deux gouttes d'eau, elles avaient des gouts différents. Quant à la taille... Il n'y avait que deux ou trois centimètres de différence j'avais l'impression. Selenia n'avait pas tout à fait finir de grandir de toute manière.

    Je finis par trouver une robe simple, qui devait arriver aux genoux. Elle était gris pâle, d'une seule couleur. Je pliai et rangeai le reste soigneusement puis quittai la pièce en revenant vers Serena, la robe en main. Je devais avouer que je n'avais pas beaucoup cherché quand même... Mais elle serait mieux là-dedans. Je restai debout, près d'elle. Je croisai un instant son regard, puis je tendis la robe d'un mouvement lent. Elle finit par voir le vêtement, le saisit, et le regarda. Après quelques secondes, elle releva la tête vers moi. Si elle voulait mettre cette robe, je supposais qu'elle n'allait pas finir de se déshabiller devant moi... De toute manière, elle devait encore connaître la maison. Elle avait déjà réussi à trouver les choses nécessaires pour soigner. Au moment où j'allais lui signaler la chambre de Selenia avec la main, je vis dans son regard autre chose. Je n'avais pas vraiment envisager que c'était un peu étrange d'avoir des vêtements de femme chez moi...sauf si j'avais une nouvelle petite amie, voire fiancée. J'espérais vraiment que Serena ne pensait pas à cela. Je n'oubliais pas facilement une histoire comme celle que nous avions partagé.

    « C'est plutôt compliqué, mais en quelque sorte, j'héberge la petite amie de mon frère... Je t'expliquerai un peu plus tard. »

    Cette fois-ci, je lui montrai la chambre d'un geste de la main. Elle se leva, y alla. Quelques minutes après, elle revint, vêtue donc de la robe que je lui avais passé. Heureusement qu'il faisait légèrement chaud dans la maison, parce qu'elle aurait sûrement eu froid. Je reculai de quelques pas vers le canapé jusqu'à m'y asseoir, et lui fis signe cette fois de venir près de moi. Habillée ainsi, elle ressemblait plus à celle que j'avais connu. Calormen... Le peu que je savais sur cette terre me faisait froid dans le dos, sûrement à cause du Tisroc. Cet homme était un malade d'après ce qui était dit. Mais Narnia était loin de Calormen. Et pourtant, Serena était vêtue comme une Calormène riche peu auparavant. Jack avait dit qu'elle ferait mieux de revenir là-bas avec lui... Mais qu'est ce qu'elle faisait là-bas avant ? Je me doutais toutefois qu'elle ne parlerait pas de toute l'histoire tant que Brendon pouvait encore entendre. Même en haut, il était facile d'écouter les conversations, le plancher n'était pas très épais. Au même moment, j'entendis un craquement que je reconnus aisément. Je levai les yeux au plafond, à l'endroit où se trouvait ma chambre.

    Je souris rapidement puis regardai à nouveau Serena. Si Selenia avait été là aussi, elle aurait sans doute réagi très, très étrangement en voyant la "revenante". Je lui avais raconté l'histoire, et donc, voir une fille qui lui ressemblait et qui était sensée être morte, ce n'était pas forcément super. Pour ma part, je m'étais pratiquement...évanoui. A mon humble avis, beaucoup de personnes auraient réagi pareil à ma place. Revoir...l'amour de votre vie qui devait ne plus exister, en train de se battre, puis apprendre qu'en plus, on avait un fils... Je sentis que j'allais à nouveau craquer. Serena venait de s'asseoir près de moi. Je mis une de mes mains sur son épaule un instant, puis je ne pus résister. Je m'approchai plus d'elle pour la prendre dans mes bras. Je fis doucement, car elle devait avoir reçu d'autres coups sur sa cotte de maille, et avait peut-être des hématomes. Il ne me fallut pas longtemps pour craquer pour de bon. Je sentis quelques larmes couler sur mon visage tandis que je la tenais contre moi.

    « Je ne sais toujours pas si tout ça... si tu es vraiment là, si Brendon est là, mais tant que j'y crois... »

    Juste après cela, je la relâchai un peu, mais gardai mes mains sur elle. Je voulais juste voir son visage, ses yeux. Tout ce que je connaissais avant. Non à vrai dire, une de mes mains descendit pour attraper la sienne. J'agissais sans réfléchir. Serena était revenue, avec notre fils. Peut-être voulait-elle que je le connaisse au moins. Peut-être qu'elle voulait juste revenir à Narnia, chez ses frères. Peut-être qu'elle voulait aussi refaire sa vie avec moi... Je ne souhaitais pas me faire d'illusions, parce qu'au fond, j'avais peur. Peur de souffrir encore plus. Je serrai un peu plus sa main, mon visage a quelques centimètres du sien. Je la regardai dans les yeux, ces yeux d'un marron intense. Je sentais que j'allais faire quelque chose que je ne pouvais pas faire pourtant, que je n'avais pas le droit de faire, pas maintenant. Je m'écartai un peu sans quitter ses yeux du regard. Un nouveau craquement, venant du plafond, où se trouvait ma chambre, retentit.

    « Ça me fait vraiment du bien de te revoir, bien...vivante. J'en ai peut-être pas l'air pour le moment, mais je pourrais carrément sauter de joie, même avec ce qu'il se passe dehors. » dis-je avec un sourire.

    Au même moment, je vis Brendon en bas de l'escalier. Bon sang, je ne l'avais même pas entendu. Il avança rapidement vers nous en souriant lui aussi. Il sembla sur le point de dire quelque chose, puis s'arrêta en me voyant près, très près de sa mère, la tenant pratiquement contre moi, une main dans la sienne. Hum, il valait peut-être mieux que je la lâche complétement. Mon étreinte fut relâchée, mais pour sa main... Je n'avais aucune envie de la libérer. Et puis, on pouvait toujours passer pour des amis. C'était ce que nous étions...non ? Nous l'avions été avant de s'aimer, deux ans et demi plus tôt, en tout cas. Avant de se dire qu'on pouvait peut-être encore s'aimer, si elle restait, si elle ne partait pas, si elle le voulait, il fallait penser à l'amitié. Serena et moi regardions Brendon... qui nous regardait.


    Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Re: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitimeMer 1 Sep - 2:00

    Regardant le mur face à moi, je sentais le contact des mains de Liven sur ma plaie. Enfin non pas ses mains, ses soins. Je plissais le nez par moment sous le coup de la douleur, mais je ne poussais aucune plainte. J'avais eu l'habitude de souffrir, et le pire était passé maintenant. Je songeais que si il n'arrivait rien jusqu'à la fin de la guerre, je serais enfin libre. Évidemment, mes affaires et tous mes biens étaient à Calormen.. Je ne pouvais cependant pas y retourner. Je devrais voir comment je devrais faire pour recommencer ma vie ici... Je restais songeuse sur mon avenir. En fait je savais - j'avais la certitude que maintenant je ne vivrais pas pire qu'avant. Hormis peut-être si on blessait ou tuait mon fils.. Là je serais abattue. Je baissais les yeux puis laissa échapper un petit gémissement de douleur, en sentant que Liven avait fini de me soignée visiblement.

    Je le regardais se lever et partir. J'avais peur que quelqu'un n'entre dans la maison quand même et s'attaque à l'un d'entre nous. Brendon si on le touchait, je faisais un malheur. Moi, je me défendrais comme je pourrais. Liven je me doute que je le défendrais aussi.. Mais à moitié nue ça serait difficile. Je vis ensuite Liven revenir avec une robe. Une robe. Je supposais que c'était une robe de fille bien entendu, une fille qui vivait ici. Bon bah au moins je pouvais comprendre que je devrais me tenir assez à l'écart de Liven niveau sentiments... Au moment où je vis qu'il regardait mon regard sur la robe, il se justifia. Cependant je ne répondis pas tout de suite. Je pris la robe puis regardais mes vêtements et protections tâchées de sang, puis j'eus un haut le cœur. Je reposais mes yeux sur Liven.

    « Ne crois pas que je veuille des justifications sur ce que tu fais, pourquoi tu l'as fais où pourquoi tu as des vêtements de filles chez toi. C'est juste que.. On en reparlera plus tard. »

    Je songeais à Brendon à l'étage qui nous entendait peut-être, et je posais la robe et me relevais en faisant une grimace à cause de la douleur toujours présente, puis je posais une main sur le haut de la robe que je portais qui tombais un peu. Je pris l'autre robe et la plaquais contre ma poitrine, puis partait en direction de la salle de bain de Liven. Une fois que je fus là, je laissais tomber ma robe pui regardais dans le miroir l'état dans lequel j'étais. Je soupirais avant de finalement enfiler la robe que Liven m'avait donnée. Je me baissais délicatement pour récupérer ma robe sale et la ramenait avec moi dans le salon, avant de la déposée au pied du canapé.

    Je regardais Liven et j'allais m'asseoir près de lui, en ne le quittant pas des yeux. Je n'étais pas du genre à baisser le regard lorsque je voyais quelque chose que je ne voulais pas quitter des yeux. Je contemplais ses beaux yeux verts pendant un petit moment avant de ne le voir poser sa main sur mon épaule puis de me prendre dans ses bras, doucement. Je n'osais pas bouger, toujours un peu sous le choc - mais certes moins que lui. Je ne bougeais pas pendant quelques secondes, et en écoutant ses paroles, je posais ma main sur son bras qui au passage était nu vu qu'il n'avait toujours pas remit de haut. Je sentis les battements de mon cœur accélérer mais je supposais que c'était normal.

    Je le regardais desserrer son étreinte et je vis qu'il pleurait. Je sentis alors sa main attraper la mienne, et je ne pus m'empêcher avec mon autre main, d'essuyer ses larmes. Je sentais qu'il avait envie d'aller un peu plus loin, mais je savais qu'il ne ferait rien. C'était risquer d'une part à cause de Brendon qui pouvait nous apercevoir, mais s'embrasser maintenant, c'était peut-être encore trop tôt. Je m'avouais que je ne voudrais l'embrasser que lorsqu'il serait sur d'avoir bien conscience de la réalité. Puis je l'écoutais de nouveau, et laissais échapper un sourire. Puis je sentis que tout devenait silencieux d'un coup, et je perçus le regard de Liven qui regardait derrière moi. Je le regardais me relâcher puis je posais mes yeux sur Brendon qui regardait Liven avec une mine dépitée. J'attrapais de ma main libre, celle de mon fils et je le fis venir vers moi.

    J'étais au moins heureuse d'être dans une robe comme celle-ci, d'être avec Liven et de pouvoir avoir Brendon avec moi. C'était ce à quoi je m'attendais depuis deux ans. Du moins, j'en avais rêver. Je relâchais cependant la main de Liven, percevant son regard peut-être attristé ou inquiet, et je pris Brendon dans mes bras en le mettant finalement sur mes genoux, tourné vers moi. Il ne semblait pas très à l'aise, j'en avais bien conscience. Je le regardais avec un petit sourire.

    « Alors mon coeur, comment trouves-tu la maison de Liven ? Elle est jolie hein ? »

    Brendon me regarda en hochant doucement la tête, sans un sourire. Je soupirais de nouveau et regardais Liven qui semblait un peu mal à l'aise. Je rebaissais les yeux vers Brendon puis je pris ses petites mains dans les miennes et inclinait légèrement la tête vers celles-ci en déposant un baiser dessus. Je ne relevais pas la tête, celle-ci étant juste devant celle de mon fils. Je le regardais droit dans les yeux puis louchais et le regardais sourire alors. Puis je posais mon nez contre le sien et finalement je lui donnais un baiser sur la joue. Je me remis en position assise ensuite, et prit Brendon contre ma poitrine, en l'encerclant de mon bras. Je regardais Liven puis reprenait sa main. Sentant le regard de Brendon, je pris le soin de reprendre la parole en prenant une voix toute douce, comme à mon habitude.

    « Liven est un ami à moi. Je le connaissais avant ta naissance, mon cœur. Il ne nous veut - et ne nous voudra jamais le moindre mal. D'ailleurs Liven, est-ce-que tu pourrais nous donner à boire s'il te plait ? Je meurs de soif, disons que mon voyage a été assez long... Brendon n'est qu'un tout petit enfant pour sa part. »

    Je lui adressais un sourire et un regard doux, tandis que je le regardais partir. Je profitais de ce moment pour poser ma tête contre l'oreille de Brendon en lui murmurant quelques mots pour la rassurer. Je lui montrais au moins qu'il n'avait vraiment rien à craindre et qu'il ne devait pas se faire le moindre souci. Je profitais ensuite d'être " libre " et seule avec Brendon pendant quelques instants pour lui faire pleins de petits bisous sur le visage en profitant de ce moment pour l'embêter un peu. Puis en relevant la tête, j'aperçus Liven, debout à nous regardés. Je lui adressais un grand sourire sans trop savoir pourquoi. Je regardais ensuite Liven s'asseoir, en admiration devant le moindre de ses gestes. Une fois assit, je regardais Brendon.

    « Vous devriez jouez ensemble. Mister B. est très chatouilleux et adore rire. Il faut dire que l'occasion de rire et sourire se présente rarement à lui en fait.. Seulement quand nous sommes seuls des fois. Mais maintenant je pense que tu peux tenter de faire quelque chose aussi pour qu'il soit un minimum heureux. Je sais qu'il est un peu comme toi. Il a tes yeux et ton regard brillant. Comme lorsque tu regardes quelque chose avec émerveillement, et que tu prends le temps de regarder cette chose... »

    Oui, j'étais moi-même très admirative devant Liven et je voyais comment il me regardait les premières fois où on s'étaient vus. J'avais aussitôt sentit qu'il m'aimait. Ses gestes étaient spontanés et emplis de joie, tout venait naturellement. Mais son regard ne m'avait jamais quitter, ses yeux non plus. Lorsque j'avais mis au monde l'un des plus beaux cadeaux que la vie m'aie donnée, j'avais compris que ce regard serait toujours là. Brendon n'avait d'affection et d'amour que pour moi et pour sa peluche. Oui, il avait un ourson en peluche.

    Lorsque j'agissais, je voyais son regard pointé sur moi, comme si j'étais la plus belle - la meilleure chose qu'il n'aie jamais vu. Dans un sens, il n'avait eu que mon amour et ma tendresse. J'avais cet enfant comme présent et je ne m'en séparerais jamais. Je l'aimais trop... Puis soudain, je remarquais que Brendon avait relever les yeux vers moi depuis un petit moment. J'avais les yeux rivés sur Liven avec un regard émerveillé en repensant à mes souvenirs, tandis que mon fils était émerveillé par mon émerveillement. C'était tout simplement beau.
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Re: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitimeVen 1 Oct - 22:52

    Brendon ne cessait de me fixer, et je pouvais aisément deviner ce qu'il y avait dans sa tête. En même temps, il ne me connaissait pas, et il me voyait très proche de sa mère qu'il aimait plus que tout. Il y avait de quoi se poser des questions, même à cet âge-là. Serena le fit s'approcher pour finalement le mettre sur ses genoux. Elle était si belle, si merveilleuse avec cet enfant sur les genoux... J'avais vraiment eu de la chance d'être tombé amoureux d'elle, et de l'avoir mise enceinte. Même si nous avions peur, très peur...on s'en moquait. Si l'on oubliait les, presque, deux années qui s'étaient écoulées, on pouvait dire que j'étais le plus chanceux, du moins c'était ce que je pensais. Et plus que tout, j'étais fier d'être le père, même inconnu encore, de Brendon. Mais il n'avait que...un an et demi si je comptais bien. Dans quelques années, il n'aurait aucun souvenir de cette journée-là. Çà, j'en étais sûr. Mais par contre, je n'avais aucune idée de l'avenir. De mon avenir, de celui de tout le monde.

    Enfin...je ne savais pas si j'étais fier ou pas finalement. Comment pourrais-je le savoir, je pourrais très bien être un mauvais père parce que j'étais beaucoup trop jeune pour ça. Quoique... Ce ne serait pas pire qu'Alex. De toute façon, je savais que je n'aurais pas confiance en moi, alors inutile d'essayer de me faire voir quelque chose de positif. Toutefois, que Serena soit là, et que je sois presque sûr de ne pas persuader, ça me faisait ressortir...beaucoup de choses inconnues disons. Cette confiance en moi tanguait, puisque je ne savais pas si elle resterait, ce qu'elle avait décidé, et je ne savais même pas ce que je devais faire. Bien que je continuais de fixer Brendon qui était avec Serena, j'étais à moitié autre part. Je ne me réveillai que quand je sentis une main reprendre la mienne - celle de Serena. J'eus un léger sourire et me tournai vers elle. Là...je la contemplai, pendant qu'elle parlait à son fils, même si je n'écoutais qu'à peine ce qu'elle lui disait. A vrai dire, je n'écoutais pas, j'entendais juste un peu.

    Mais à nouveau, je revins à la réalité lorsque qu'elle me regarda en me demandant d'apporter de l'eau. Je me traitai d'idiot mentalement avant de me lever et de me diriger vers la cuisine. Je fis donc ce qu'elle m'avait demandé, et je revins plutôt vite. Je trouvai alors les deux, très proches, dans un moment disons...intime. Je m'appuyai contre le mur un instant en les regardant, sans même sourire, bien qu'intérieurement, je souriais. Serena finit par me remarquer, et je décidai alors de revenir vers elle et Brendon, sans quitter des yeux le sourire qu'elle me faisait. Je m'assis et l'écoutai pour de bon cette fois-ci. Je la regardai avec attention et intensité pendant qu'elle parlait, et souris à la fin. J'aurais pensé à quelque chose d'autre, je me serais dit que même si Brendon était à côté, il ne comprendrait peut-être pas, donc ce n'était pas très grave. Mais justement, actuellement, j'étais très occupé à...une seule chose. Je lui tendis les deux verres, dont un était légèrement plus petit que l'autre - j'avais pris le plus petit que je possédais pour Brendon - puis me tournai vers celui-ci.

    « On est chatouilleux alors ? Voilà qui tombe bien, je suis trèèès doué pour ça. »

    Je souris en voyant son regard changer d'un coup. Je tournai finalement la tête autour de moi pour repérer mon haut, que Serena m'avait enlevé pour me soigner. Je me levai un peu pour le saisir, puisqu'il était sur la petite table devant le canapé, et le remis, même si il était un peu tâché de sang. Après quelques secondes de silence, je m'approchai rapidement - pour lui - de lui, le saisis au niveau de la taille sans trop serrer, puis le soulevai et le mis avec douceur sur mon épaule. Un beau sac à patate en gros. Pour ça aussi j'étais très doué, avec Melody en général. Ah bah oui, ma grande amitié avec elle pouvait se résumer en quelques mots : sac à patates, chatouilles, eau, tord ou raison. Tout ça pour s'embêter l'un l'autre bien sûr. L'eau d'ailleurs, j'y avais bien eu droit la dernière fois que je l'avais vraiment vu. Mais bon, on va dire que je l'avais mérité hein. Donc revenons à Brendon.

    Peu après s'être retrouvé sur mon épaule, il avait commencé à bouger un peu, puis à gigoter dans tous les sens. Je ne pouvais pas le voir, mais j'espérais bien qu'il n'ait pas peur ou quelque chose de ce genre-là... J'imaginais bien qu'il pouvait toujours croire que je lui ferais du mal, après avoir vu l'homme qui m'avait enlevé Serena et m'avait empêché de connaître mon fils dès sa naissance. Je tenais toujours le petit au niveau de la taille, des deux mains encore. Pour chatouiller, ce n'est pas dur, alors sur un...bébé de un an et demi. Bébé, oui, on pouvait dire ça encore. Enfin, disons que dans un mois, il sera juste considéré comme un jeune enfant. Donc, avec juste deux doigts, je me doutais que je pouvais le faire se tordre de rire en une seconde. C'est d'ailleurs ce que je fis, très doucement, et je pus aussi sentir et voir rapidement les petits coups de pied contre mon torse et le bas de mon épaule. De l'autre côté, dans mon dos, je ressentis les mains de Brendon, juste après, qui agrippèrent mon haut, pensant sans doute qu'il allait glisser, bien que je le tenais encore.

    Avec un petit, je n'avais jamais fait ça, mais avec mes frères, lorsqu'ils avaient eu plus de trois ans environ, oui. J'avais presque huit ans à cette époque, et là aussi, j'avais été doué pour les chatouilles. Non mais je vous le dis, j'ai un don pour ça ! Je me levai du canapé et fis le tour du salon en continuant à torturer Brendon. Je savais que je souriais comme un idiot, mais ceci me faisait vraiment du bien. Au bout d'une vingtaine de secondes, je m'arrêtai d'un coup, en stoppant aussi les chatouilles. Je sortis Brendon de mon épaule mais le tins en l'air quelques secondes en le regardant. A vrai dire, j'examinai son visage. Beaucoup de personnes auraient déjà dit " ooooh il te ressemble, il ressemble à Serena ! " mais c'était plutôt dur à voir à cet âge-là. Ce que je souhaitais surtout observer...c'était ce que m'avait dit Serena. Oui, Brendon avait les yeux verts...légèrement différents des miens, mais c'était bel et bien le cas. Je me déplaçai vers le canapé en continuant de le regarder, puis le posai à côté de Serena.

    « En effet, très chatouilleux ! » Je tournai un peu la tête vers elle, en me rapprochant à nouveau. « Depuis sa naissance, il a pu admirer sans cesse l'une des choses les plus merveilleuses qu'il connaisse...et que je connaisse. Son émerveillement est donc normal. »

    Je la fixai un instant puis baissai la tête vers...mes mains. Mains qui avaient des traces de sang séché d'ailleurs. Je me relevai donc à nouveau, emportai au passage toutes les compresses, les produits désinfectants, les vêtements sales - il faudrait d'ailleurs que je change au moins mon haut - puis montai à l'étage, laissant Serena et Brendon seuls. Les habits, il faudra que je les lave à la main plus tard, je les posai donc dans la salle de bain, près de la porte. Je rangeai le reste à sa place, puis allai dans ma chambre pour changer de haut. Je pris un vêtement au hasard, en vérifiant bien que ce n'était pas dans la pile des habits trop usés, puisque j'avais fait un tri une bonne semaine plus tôt. Bah, de toute façon ça n'aurait pas été très grave si j'avais pris un de ces vêtements là. Je déposai le haut tâché au passage sur la pile de linge déjà sale dans la salle de bain puis redescendis dans le salon.

    « Tu...veux rester ici quelques jours ou rentrer chez toi ? Enfin chez tes frères. Je sais que ce n'est pas très loin, mais je pense que ce n'est pas maintenant que les combats s'arrêteront... Et pas avant un bon moment. »

    Ce fut après m'être rapproché du canapé, à nouveau, que j'avais dit cela. Si au début ma voix avait été hésitante, à la fin elle ne l'était plus. Je savais ce que je disais, même si je ne connaissais rien à la guerre, pour sûr. Depuis le temps que je me doutais qu'elle allait venir, cette fichue guerre, elle n'allait pas durer seulement quelques jours. Non, au moins plusieurs semaines...trois ou quatre avec un peu de chance. Ou alors, avec de la malchance...elle pouvait bien durer un an, voire plus. J'avais entendu dire que le roi Calormène, enfin le Tisroc...même chose hein, n'allait pas lâcher pour Narnia et Archeland, et qu'il avait des plans depuis un bon moment. En reparlant de Calormène, j'en avais justement une devant les yeux...et jamais je ne l'avais su. Comment aurais-je réagi si cela avait été le cas, si j'avais été tenu au courant ? Je n'en avais aucune idée bien sûr, mais j'aurais sans doute eu un moins gros choc que maintenant. Enfin bon, j'avais tout eu d'un coup - réapparition de Serena, toute l'histoire, un meurtre, puis mon fils, et donc les vraies origines de mon ancienne petite amie.

    Je n'avais aucune haine envers Calormen, je ne connaissais pratiquement rien de cette terre. Le peu que je savais était ce qui avait couru comme bruits, comme rumeurs, jusqu'à Narnia, et Telmar quand j'y vivais encore. Je connaissais également la position géographique - au sud d'un grand désert, situé lui-même au sud d'Archeland...au sud de Narnia - mais c'était bien trop loin pour que j'y envisage un voyage. Je savais aussi que les Calormènes étaient considérés comme des barbares. Le nouveau roi, ou Tisroc donc, souhaitait bien soutenir ce titre. Je me doutais bien que si Selenia n'avait pas donné le message de Caspian, à savoir l'annonce de la guerre à Narnia, Calormen l'aurait fait tôt ou tard. Enfin bon, moi et la politique... Je n'avais rien à y faire, donc je ne m'en mêlais pas, et je n'y pensais pas beaucoup non plus.

    Mon ancienne petite amie donc était Calormène et...mon fils également. Il avait juste du sang Narnien. Je repensai à Serena que j'avais vu en vêtements de son pays d'origine. Jamais auparavant je n'avais pu rien que l'appercevoir en telle tenue. Non, toujours avec des habits narniens. Mais comme je l'avais vu aujourd'hui, la toute prenière fois de la journée, elle avait eu une allure...différente. Oh oui elle était Calormène, j'en étais persuadé maintenant. Je me rappelai aussi de Jack, celui actuellement mort à quelques ruelles d'ici, peut-être à côté d'un autre cadavre à présent. Bien sûr lui aussi venait de ce pays là. Les vêtements et l'armure qu'il portait ressemblaient légèrement à ce qu'avait mis Serena. Et là, je lui avais donné une robe qui pouvait passer autant pour narnienne que telmarine. C'est sûr...elle avait moins "d'allure" ainsi. Je pris une inspiration profonde, silencieuse, et m'assis sur le canapé encore une fois. Mais mon regard était plutôt concentré sur le sol du salon, où j'apercevais d'une part mes pieds, enfin mes chaussures, et celles de Serena.

    « Pourquoi ne m'as tu jamais dit que tu n'étais pas Narnienne ? »

    J'espérai qu'elle comprendrait que je ne lui en voulais pas bien sûr, que j'étais juste curieux, si on pouvait dire cela, grâce à la douceur de ma voix. Après deux ou trois secondes, à peine, je relevai la tête vers elle. Oui, elle l'avait compris. Mais maintenant que j'y pensais...peut-être avait-elle juste souhaité mettre de côté son passé, faire une nouvelle vie en parallèle à Narnia avec ses frères...puis avec moi. Et puis elle avait repris son passé d'un coup, avec Brendon...et Jack si j'avais bien compris, ainsi que sa famille. Elle avait donc quitté sa famille aussi, sûrement ses amis... Là aussi, pourquoi ? Peut-être qu'elle n'avait pas eu la chance d'avoir une famille comme j'avais eu, des amis qui seraient réellement là pour moi... Calormène, mais sûrement riche, du moins Jack avait du l'être. Serena, je ne savais pas du coup...

    « Enfin tu veux peut-être attendre avant d'en parler...» Et là, je parlais du fait que Brendon allait sûrement comprendre cette fois-ci.
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
Invité
Invité
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Re: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitimeDim 24 Oct - 22:05

    Comme j'ai mis Dianna, on va dire elle est comme ça Serena : http://dianna-agron.com/photos/displayimage.php?pid=635&fullsize=1 =o

    Remerciant Liven avec un nouveau sourire, je pris mon verre et en but quelques longues gorgées, histoire de me ré-hydrater. Je pris le verre de Brendon, plus petit que le mien, et lui fit boire également. Puis je regardais Liven un petit moment ; la vérité c'était que depuis que je l'avais aperçu tout à l'heure, j'aurais voulu ne pas détacher mon regard du sien. Lorsqu'il prit Brendon et le mit sur son épaule, j'en profitais alors pour contempler ses traits, son teint, tout de lui. Ce pourrait être assez étrange mais il avait quand même été mon petit ami, et je n'avais pas regretter un seul instant cette période ; la preuve, c'était pour lui que j'étais revenu. Aussi pour moi, certes, et du fait que nous avions fais l'amour & que ce petit garçon formidable avait vu le jour. Je me demandais souvent à quoi pouvait bien penser un bambin de cet âge-là, et j'aurais donner n'importe quoi pour le savoir à cet instant-ci.


    U.C




Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé
Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Vide
MessageSujet: Re: Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.   Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Tout à une fin. Mais pour qu'il y ait une fin... Il faut un début.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE CHRONICLES OF NARNIA : A NEW AGE ™ ::  :: Les RP abandonnés-


Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Cookies | Forum gratuit