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 Il n'existe pas meilleur moment que celui que l'on passe avec les gens que nous aimons.

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Il n'existe pas meilleur moment que celui que l'on passe avec les gens que nous aimons. Vide
MessageSujet: Il n'existe pas meilleur moment que celui que l'on passe avec les gens que nous aimons.   Il n'existe pas meilleur moment que celui que l'on passe avec les gens que nous aimons. Icon_minitimeMer 10 Aoû - 0:25

    Le dernier petit venait de partir avec son papa. Je leur faisais un signe de la main en guise d'au revoir, puis je pris Brendon par la main et rentrais avec lui à la maison. D'ailleurs, j'y retrouvais Liven dans le salon. Brendon partit lui raconter la journée en allant l'enlacer par la même occasion, tandis que moi j'allais chercher de l'argent et que je le mis dans mon sac. Je déposais mon sac sur le canapé, puis me penchais légerement vers mon mari pour l'embrasser. Peu après, je fis signe à Brendon de monter avec moi pour prendre sa douche. En effet, aujourd'hui, j'avais mené les petits au lac avec d'autres parents venant m'accompagner pour veiller à ce qu'il ne leur arrive rien. Du coup, Brendon était toujours un peu mouillé et avait un peu froid. Une fois à l'étage, je fis couler l'eau dans la baignoire, puis fit entrer Brendon dedans.

    J'en profitais pour regarder ma robe, puis finis par m'asseoir sur le rebord de la baignoire pour surveiller mon fils, le temps qu'il se réchauffe un peu. Je finis alors par remarquer que je devrais bien aller me laver aussi, et je décidais par conséquent de prendre mon bain avec lui. Je retirais ma robe, restant cependant en sous-vêtements. Oui, ça restait quand même mon fils et il avait deux ans. Je grimpais dans la baignoire, me mettant derrière Brendon et j'en profitais pour le laver en premier. Nous restions environ vingt minutes dans l'eau, enfin propres, puis j'attrapais la serviette de Brendon et je l'aidais à sortir, puis je le séchais, tout en restant dans la baignoire. Je lui fis ensuite signe de partir choisir des vêtements propres, et j'en profitais pour sortir ensuite, pouvant enfin me déshabiller complètement, puis je m'entourais également de ma serviette.

    Je partis dans ma chambre, cherchant également des vêtements. Parfois, je me demandais si je ne finirais pas par emprunter des vêtements de Liven, ils étaient tellement plus simple à enfiler que les miens... Mais j'abandonnais cette idée, préférant chercher une autre tenue à moi. Je me contentais de prendre alors une robe de couleur bordeaux, puis je cherchais des yeux mes chaussures. Je pris alors mes ballerines de couleur dorée, et j'enfilais toutes mes affaires. Une fois fait, je partis voir Brendon qui avait sortit de sa commode un pantalon et un pull très fin. C'était le soir, et il allait faire frais probablement tout à l'heure. Songeant que j'allais passer la soirée, et que j'allais même dormir chez les Grace, je songeais qu'au cas où, Jared ou Simon pourrait bien prêter un de leurs pulls à mon fils. Ils s'entendaient très bien en plus. Et puis je pourrais leur tenir compagnie, et aider Mallory a également s'occuper d'eux disons, mais j'allais surtout m'occuper d'elle. Elle s'occupait souvent de ses frères, mais au final, hormis ses sorties avec Christian et Melody, personne ne s'occupait d'elle.

    Elle agissait en grande sœur protectrice malgré tout ce que ses frères lui faisaient subir. Je me devais d'agir un peu comme une maman vérifiant que tout allait bien chez chacun de ses enfants. Je voyais les jumeaux un peu comme mes fils, ou mes neveux, et Mallory à la fois comme une sœur, mais aussi comme ma nièce d'un autre côté. Comme une fille ? Moins, étant donné que nous n'avions pas tant d'années d'écart que ça. Mais peu importait, je prendrais soin d'eux tous, ainsi que de mon vrai fils. J'habillais Brendon, puis allais dans la salle de bain avec lui, le coiffant, ses cheveux étant déjà secs. Je lui fis signe de chercher son sac, puis de rejoindre son père, tandis que je séchais mes cheveux avec une serviette. Attendant qu'ils sèchent comme il faut, je profitais de l'attente pour aller mettre ma chemise de nuit dans mon sac avec d'autres affaires, puis je pris quelques affaires que j'avais faites pour les Grace.

    Que ce soit des bijoux faits avec les enfants, des poèmes que j'ai écris, ou autres, je savais que je leur avaient réservés quelques petites choses. J'espérais juste ne pas oublier de les leur donner. Je mis environ une heure à préparer et ranger quelques affaires, puis je retournais dans la salle de bain, satisfaite de voir mes cheveux enfin secs. Étant bouclés, je décidais de ne rien faire pour défaire mes boucles, et je me contentais de me maquiller un peu. Je mis du rouge sur mes lèvres, semblable à la couleur de ma robe, et un peu de noir sur mes yeux. Je pris ensuite mes affaires également, et descendis dans le salon afin de les poser avec celles de Brendon. J'avais aussi préparer des biscuits et fais du jus de fruit fait maison pour cette soirée.

    Bien qu'au final, on mangerait et boirait plutôt demain matin. Je mis la nourriture donc dans un linge propre, et le posais délicatement dans mon sac. Je posais ce sac dans le sac un peu plus grand avec mes affaires, puis le passais sur mon épaule, et pris la main de Brendon, prêt à partir, son sac en bandoulière. Je m'approchais de Liven pour l'embrasser quelques secondes, puis tandis qu'il nous souhaiter de bien nous amuser, je lui souhaitais de ne pas trop s'ennuyer sans nous. Il était temps de partir, et je récupérais quelques pommes puis en passait quelques unes à mon fils, puis partie avec lui en direction de la forêt. Sur le chemin, comme je m'y attendais, je vis un groupe d'enfants seuls et sales, qui étaient pauvres ou orphelins. Brendon et moi nous arrêtâmes donc, puis nous leur passions les fruits en leur souriant.

    « Ne mangez pas trop vite, savourez bien chaque bouffée les enfants ! » leur dis-je, en leur adressant un regard sérieux et un léger sourire.

    Je les regardais commencer à manger, et partais tandis qu'ils nous remerciaient et en sachant pertinemment qu'ils allaient avoir les yeux plus gros que le ventre et qu'ils mangeraient probablement comme des gloutons, sans se soucier de leur faim. Nous marchions une vingtaine de minutes avant d'apercevoir la maison des Grace à travers les arbres de la forêt. Bien-sûr, c'était une vingtaine de minutes de marche, et pas de recherche... Je connaissais son emplacement, malgré le fait qu'il fasse nuit. J'ignorais l'heure qu'il était mais en tous cas, je savais que j'étais en retard, j'aurais dû arriver vers le coucher du soleil, et il s'était bien couché depuis environ deux à trois heures. Je pris alors le sac à Brendon, tandis que celui-ci décida de courir en direction des jumeaux qui se trouvaient dehors, rassemblant des bûches dans un endroit sûr.

    Oui, j'avais prévenu la petite famille que je comptais bel et bien rester avec eux dehors surtout. C'était l'été, il faisait bon, ils vivaient dans un endroit magnifique et le temps et le lieu permettait de faire un feu de camp et de dormir dehors si le cœur nous en disait. Je devrais vérifier avec Mallory si il y avait assez de couvertures et de coussins chez eux pour dormir dehors. D'ailleurs, à peine arrivée, je vis déjà Mallory sortir pour m'accueillir. Les jumeaux étaient en train de parler et jouer avec Brendon, je les laissais donc, le temps d'aller déposer mes affaires. Je les déposais d'ailleurs juste sur le canapé du salon, puis je sortis de mon sac les cookies et le jus de fruits, puis allaient les déposés dans la cuisine. Une fois enfin « libérée » de mes affaires, je pris Mallory dans mes bras, tout en déposant un baiser sur chacune de ses joues.

    « Si tu savais à quel point je suis contente de vous voir tous les trois ! Je suis désolée si nous sommes arrivés en retard, mais je suis rentrée un peu plus tard du travail, et il nous a fallu du temps pour nous préparer. Et puis j'ai croisé ce groupe d'enfants sur le chemin, tu sais, ceux qui ont des allures de paysan... Je leur ais donnés des pommes, j'espère qu'ils n'ont plus faim maintenant. » Enfin, au final, je n'en avais aucune idée. Si ça se trouve, quelqu'un venait juste de leur donner à manger, avant moi... Je me faisais peut-être avoir, j'étais assez naïve parfois, j'avais trop le cœur sur la main. Malgré tout, ils avaient quand même du se régaler !

    « Enfin... Je suppose qu'ils ont du engloutir leurs pommes comme tu engloutirais une sardine à la confiture, ou moi une part de tarte narnienne ! Mais je dois déjà faire attention à ne pas en manger.. Les tartes aux pommes, elles sont si bonnes ! Surtout celles de Mr. Papatissier. Il en fait des savoureuses, c'est un pur délice ! » Je m'étais bien-sûr « décollée » de Mallory, et j'étais allée vers la fenêtre pour voir Brendon. On ne sait jamais, même si les jumeaux ont.. quatorze-quinze ans ? On est jamais à l'abri de rien. Et justement, je remarquais que mon fils était sur les épaules d'une grande bestiole d'environ deux mètres de haut. Mallory n'eut pas le temps de se retourner pour regarder par la fenêtre que j'étais déjà devant les jumeaux.

    « Jared ! Simon ! Vous devriez avoir honte ! Je parle deux minutes avec votre soeur, je me retourne et que vois-je ? Brendon sur les épaules d'un inconnu ! »

    Tandis que je récupérais Brendon qui ne semblait pas plus dérangé que ça, Jared me regarda avec son petit air de chaton tout mignon, et m'avoua que cet « inconnu » se nommait Rateau et qu'il avait de l'expérience avec les jeunes rats. Je déposais Brendon par terre et tirait l'oreille de Jared en répliquant que mon fils n'était pas, et ne serait jamais un rat, mais il réussit à se libérer de mon emprise en me disant que Rateau était un papa très aimant et qu'il avait obtenu son diplôme parchemanté de super papa deux années de suite. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il me racontait, mais je lui fis signe de se taire. Il partit rejoindre Simon avec sa mine de chien battu, puis le dénommé... Rateau, prit leur défense.

    « Oh mais vous savez ma petite dame, ils sont gentils les jumeaux... »
    « Est-ce-que votre fils, ou votre fille va souvent se faire porter par des inconnus ? »
    « Eh bien, à vrai dire... » dit-il, en tournant la tête d'un seul coup vers un autre rat à peine plus petit, sur le dos de Simon, qui s'écroula sous le poids du grand rat. Il tourna de nouveau la tête vers moi, d'un air un peu honteux. « ...je préfère ne pas en parler. »

    Songeant que sa décision était probablement la meilleure et la sachant justifiée, je n'argumentais guère. Je partais alors avec Brendon dans la maison, puis observaient le remue-méninge ayant lieu dans le jardin. Je me demandais si les deux... rats allaient s'en aller, et je me sentie soudainement soulagée de ne plus les apercevoir. En effet, j'avais baissé la tête vers Brendon quelques instants et je ne voyais plus que Jared et Simon en train de... Mais que faisaient-ils ? Je m'approchais lentement et inconsciemment de la fenêtre pour les observer de plus près, lorsque tout à coup, deux têtes de rats apparurent devant moi, collées à la fenêtre, et qu'elles semblaient s'être cachées sous la fenêtre, attendant visiblement le moment propice pour se montrer. Brendon se figea quelques instants avant de se coller à la vitre et à les observer attentivement, tandis que ma réaction fut... Plus dramatique. Je reculais, sursautant par la même occasion, avant de crier et de tomber à terre, inconsciente.

    P.S : Fais moi penser, si j'oublie, que Serena doit leur filer ce qu'elle a fait avec les enfants Laughing
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Il n'existe pas meilleur moment que celui que l'on passe avec les gens que nous aimons. Vide
MessageSujet: Re: Il n'existe pas meilleur moment que celui que l'on passe avec les gens que nous aimons.   Il n'existe pas meilleur moment que celui que l'on passe avec les gens que nous aimons. Icon_minitimeMar 16 Aoû - 23:09

-On fait des hot-dogs ou du cassoulet, ce soir ?

Le choix du dîner était toujours très difficile pour Simon. Et comme Serena et Brendon venaient passer las soirée à la maison tout à l'heure, il en était d'autant plus stressé. Il ne savait pas si tous les deux mangeraient avec eux, mais en tout cas, il fallait que les mafieux prennent des forces pour les accueillir et leur faire passer une bonne soirée. Les jumeaux avaient donc réuni leur troupe une bonne heure plus tôt et avaient établi le plan des activités. Et oui, les deux chefs avaient prévu de nombreuses animations pour s'amuser. Dans ce domaine, ils étaient très forts. Par contre, pour ce qui était de l'organisation...

-Donc, je reprends, dit Simon. On commence par le dessert ou par l'entrée ?
-Le plat de résistance ! Répondit Rateau.
-Mais non ! Le fromage ! Corrigea Jackson.

Simon se plaqua une main sur le front, affligé. Ses mafieux avaient beau être adorables et très intéressants, qu'est-ce qu'ils étaient débiles... S'en suivit un vote pour déterminer du repas du soir. Pour les mafieux, c'était aussi, même bien plus important que les élections présidentielles. A la fin des votes, Simon nota 7 voies, dont la sienne, pour les hot-dogs et 43 pour le cassoulet. Levant les yeux vers son équipe de choc, il fut pris d'un doute et commença à les compter. Comme il s'en doutait, ils n'étaient que 8 au total... Il y avait donc un tricheur. Mais tant pis, les petits bulletins de votes avaient élu le cassoulet, alors le cassoulet serait élu !

-Et bien mes chers amis... Ce soir c'est cassouleeet ! Very Happy annonça Simon avec enthousiasme, suivi par de chaleureux applaudissements de l'assemblée.

Il échangea un air ému avec son frère jumeau, splendide sur ses béquilles, puis envoya ses papiers à Kevin pour qu'il les mange. C'était très pratique, il n'y avait jamais besoin de faire le ménage avec lui. Sauf que c'était assez lent, car Rateau, le père très attentionné de Kevin, faisait bien attention à ce que son fils mâche le papier au moins 7 fois pour ne pas s'étouffer.

Comme le choix du repas était fait, il ne restait plus qu'à le préparer. C'était la partie la plus embêtante, mais Simon ne s'en souciait guère. Plein d'assurance, il descendit dans la cuisine et chercha partout son ustensile de cuisine fétiche. Ah, ça y est !

-Mallory, on mange du cassoulet ce soir. Pense à en faire plus au cas où Serena et Brendon en veuillent !

Il adressa un sourire enjoué à sa sœur puis tourna les talons pour retourner auprès de ses amis. Lorsqu'il l'avait trouvé, elle était entrain d'écrire dans son journal intime. Bon, ben ça ferait de la lecture ce soir pour Simon ! Very Happy On ne s'ennuyait jamais ici. Il regagna le QG des mafieux en toute hâte puis les aida à mettre en place les activités. Rico, le plus intelligent de la bande après les jumeaux, se chargea de faire la liste des animations de ce soir. Ils allèrent ensuite dehors et ramassèrent chacun un petit tas de bois. Cet incapable de E.T ramena un garçon qui disait s'appeler Olivier et être un joueur de Quidditch. Simon réprimanda bien comme il le fallait le robot puis en offrit une brindille en signe de paix au garçon et l'envoya balader. Chacun reprit ensuite son travail. Ils déposèrent l'ensemble des bâtons sur l'herbe et les rats dressèrent tout autour des troncs d'arbre fraîchement coupés par leur fidèle ami Riri, de façon à ce qu'ils puissent servir de bancs. Bon, l'extérieur était prêt : il ne manquerait plus qu'à allumer un feu. Sinon, il faudrait prendre des sacs de couchage, préparer à manger, apporter des couvertures au cas où il commence à faire froid, sortir des guimauves pour les faire griller sur le feu de camp et nettoyer les toilettes du jardin, mais Mallory s'en chargerait volontiers Very Happy.

-C'est la pause, les gars ! Annonça Simon. Tu n'as pas trop mal à ta jambe, mon Jaredinou ? Sinon tu me dis, et Mallory te mettra un pansement. Il ne faut pas que tu fasses trop d'efforts Sad Je me demande quand on aura à manger !

Le mafieux avait prononcé sa dernière phrase un peu plus fort pour qu'on l'entende depuis la cuisine, mais il n'eut aucune réponse. Offusqué par ce manque de civilité, il grimaça puis s'assit sur un des bancs. La soirée serait sûrement géniale. Déjà, il y aurait Serena, qui était vraiment très gentille et que tous les mafieux appréciaient beaucoup, et Brendon, avec qui ils s'amusaient bien. Et puis il y aurait leurs jeux, les chamallows grillés, les chants de scouts autour du feu, les histoires qui font peur, et un dodo à la belle-étoile. Ça, c'était les vacances... Simon se laissa glisser le long du tronc coupé, se retrouvant la tête appuyée contre l'écorce. Il se laissa aller dans ses rêveries et s'imagina sur une plage ensoleillée à casser en deux des noix de coco pour boire leur jus. Aaah, du lait de noix de coco... *-* Un filet de bave coula le long de son menton et il s'empressa de l'essuyer pour retourner dans sa vision. Il se vit rafraîchit par la délicieuse boisson et vêtu d'une jupe hawaïenne et d'un soutif fait à partir de la noix de coco (comme quoi cette objet était très utile), entrain de danser le Humuhumu sur un air de banjo. C'était très reposant, très serein... si bien que Simon finit par s'endormir en ronflant comme un ours, la grâce ne lui ayant apparemment pas été attribuée à la naissance. Le mafieux fit alors un rêve très étrange. Il était dans un caddie de supermarché poussé par un ours en rollers, heurtait une pile de boîtes de conserve contenant des pêche au sirop et se retrouvait flottant dans un océan de jus de fruit. Un nain blond (Trompillon) passa à côté de lui à bord d'une demi noix de coco vide et lui fit des signes de la main en battant des cils. Et puis une petite fille bien ronde et avec des dents de castor l'accrocha avec un hameçon et le ramena jusqu'à elle, bien qu'il proteste. Elle avait un air vraiment niais et cruel, et Simon savait déjà qu'elle allait le dévorer. Il essaya de fuir, mais elle était trop puissante...

-Vvviens bar-là, ma bedide fffriture ! Ordonna la fille monstrueuse dans un flot de postillons.

Simon poussa un hurlement de terreur et le nain repassa près de lui, tentant de le secourir tant bien que mal. En dernier recours, il lui hurla d'une voix féminine :

-Le cassoulet est prêt !

Et Simon, surpris, répondit :

-Trompillon, tu as la même voix que ma sœur ? OO
-Mais non, imbécile ! ronchonna le nain qui venait de retrouver sa voix grave. Tu veux bien me laisser partir pour que je puisse aller manger avec les autres, oui ?

Simon fronça les sourcils et finit par ouvrir les yeux. Il se rendit compte qu'il était allongé parterre, qu'il faisait nuit et qu'il serait un Trompillon au regard meurtrier dans ses bras. Le nain avait beau se débattre, le mafieux le maintenait prisonnier et il n'arrivait pas à s'en détacher. Cette vision lui fit beaucoup penser à son rêve, quand il était prisonnier de la fille bouboule. Il adressa un sourire gêné à Trompillon et le laissa s'en aller, ignorant les ronchonnements de celui-ci. Et puis, en regardant autour de lui, il s'aperçut que les autres mafieux avaient disparu. Aaah, c'était bien l'heure du dîner ! Simon se redressa aussitôt et courut comme un athlète jusque dans la cuisine où tout le monde était attablé, y compris Trompillon. Il s'installa auprès de son Jaredinou d'amûûûr et attendit qu'on le serve en tapant des poings sur la table, ce qui projeta le contenu de l'assiette de Rateau dans la face de ce dernier. Malgré les plaintes du pauvre rat, le chef mafieux n'en avait rien à faire : il venait de rêver de fille à dents de castor, il méritait d'être servi avant tout le monde. A part son Jaredinou, bien entendu Timide. Et puis enfin, Mallory passa telle une cantinière à côté de lui, une marmite achetée chez CASTORama dans les bras. Elle lui servit une louche de cassoulet devant laquelle Simon se mit à baver, posa la marmite en vitesse puis fonça dehors avant que les premiers effets néfastes du cassoulet ne se manifestent chez les mafieux. Simon sourit en la voyant galoper le plus loin possible de la maison et continua de manger son cassoulet comme un vrai porc.

-En'in en''e ho''es ! (Enfin entre hommes !) s'écria joyeusement Simon, la bouche pleine.

Et dans un élan commun de virilité, les mafieux laissèrent s'échapper un gaz pestilentiel de leur honorable arrière-train, bien évidemment accompagné d'un bruit disgracieux comme ils les aimaient tant. De vraies énergumènes, ceux-là. Simon se mit à rire comme un petit cochon, avec qui il avait décidément beaucoup de points communs, et puis reprit une cuillerée de son assiette.

Une bon quart d'heure plus tard, la maisonnée avait fini de manger. Mallory n'osait pas rentrer à l'intérieur, et pourtant elle savait qu'elle y était obligée : elle n'avait pas fini sa phrase dans son journal intime qui était resté sur la table du salon ! affraid Et puis en plus de ça, il fallait qu'elle sorte les couvertures et les guimauves, sinon Simon râlerait. Elle se tint à l'écart jusqu'à ce que les mafieux sortent un par un en ricanant grossièrement, prit son inspiration et rentra en se pinçant le nez. Elle ouvrit la fenêtre pour que l'odeur se dégage et partit noter dans son journal « … le laitier a un pied plus grand que l'autre », et puis partit rassembler les couvertures à l'étage. Mallory avait vraiment hâte que Serena arrive. C'était une grande amie et elle avait hâte de lui parler, surtout qu'une autre figure féminine manquait ici. Et puis en plus, son fils Brendon était trooop mignooon *-*. Justement, en regardant par la fenêtre de l'étage, elle les vit qui arrivaient. Mallory inspira une nouvelle bouffée d'air et partit dans la cuisine pour vérifier qu'il restait assez de cassoulet au cas où ils aient faim. Elle s'aperçut avec horreur que l'odeur ne s'était pas encore dissipée, mais qu'il restait quand même de quoi manger. Elle retourna vite dehors et put reprendre sa respiration, juste au moment où Brendon et Serena arrivaient. Le petit s'élança directement en direction de ses frères et Mallory alla saluer Serena en affichant un sourire à en rester coincée après. Elle la suivit à l'intérieur pour la laisser se débarrasser de ses affaires, puis la mit en garde à l'intention du gaz toxique qui se propageait dans la cuisine :

-Oh en fait, il vaudrait mieux éviter d'aller trop souvent dans la cuisine... Disons que pendant le repas, les mafieux se sont un peu lâchés. J'ai aéré, mais je crois que ça ne fait pas beaucoup d'effets...

Elle l'accompagna tout de même pour lui montrer un placard si bien fermé que l'odeur ne pouvait y rentrer (Twisted Evil), et dans lequel son amie pourrait y ranger ses cookies (COOKIES ! Very Happy) et son jus de fruits. Elles retournèrent ensuite dans le salon et, comme on pouvait s'en douter, Mallory fut très heureuse de recevoir un câlin, geste qu'elle trouvait « trop mignooon » Very Happy.

-Moi aussi je suis contente de vous voir, assura-t-elle chaleureusement. Les jumeaux aussi, et je pense qu'ils viendront te dire bonjour quand ils auront fini leurs préparatifs. Ne t'en fais pas pour le retard, nous avons fini de manger il n'y a pas très longtemps non plus. On ne peut pas dire qu'on soit très habitué à la ponctualité, ici Rolling Eyes. Je vois de quels enfants tu parles. Ils sont gentils (et mignooons Very Happy), c'est vrai, mais j'ai un peu peur car les jumeaux ont dit qu'ils leur suggérerait peut-être de rejoindre la mafia... oo Papâtissier ? Il faudra que j'aille faire un tour chez lui, peut-être qu'il a des gâteaux au chocolat... Chocolat … *-*

Repartie dans ses rêveries, Mallory ne s'aperçut même pas de l'absence de Serena. Pour dire qu'elle était vraiment distraite, quoi. Elle finit par se bouger un peu en la voyant revenir avec Brendon, et puis entendit un gargouillement. De quel ventre pouvait-il prévenir ? OO Mallory supposa qu'il s'agissait de l'un de ses invités et retourna dans la cuisine à l'odeur nauséabonde. Elle transvasa ce qu'il restait au fond de la marmite dans la casserole puis retourna dans le salon, la main gauche tenant le récipient et la main droite lui protégeant le nez.

-Serena, Brendon ? Vous voulez du cassoulet ? Je sais bien que ça pue, l'odeur est vraiment infecte, mais ça c'est la faute des mafieux... Sinon ce n'est pas mauv... Serena ! Shocked

Elle s'aperçut soudainement que Serena était étendue parterre et lâcha sa casserole. Le contenu se répandit sur le sol, à la vue de ce gâchis, les rats se décollèrent de la fenêtre et foncèrent à l'intérieur pour sauver ce qui pouvait encore l'être. Mallory s'élança en direction de son amie et se pencha sur elle, alarmée. C'est fou ce qu'on peut rater en allant simplement chercher du cassoulet... Elle se mit à lui tapoter doucement les joues en l'appelant à plusieurs reprises, encore plus stressée par le fait que Brendon s'était rendu compte de ce qu'il se passait et avait l'air assez inquiet. Mallory s'efforça de paraître calme, malgré qu'elle soit entrain de trembler comme une malade.

-Ne t'en fais pas, Brendon, ta maman va bien... Laughing JARED, SIMON !

Elle courut dehors en manquant de déraper sur le parquet et retrouva ses frères et les mafieux entrain de danser autour du tas de bois sec, éclairés par la lumière de la lune. Ils levaient les bras en l'air et les baissaient frénétiquement en récitant des « Oyimboyowé ! Oyimboyowé ! ». Au moment où elle s'arrêta pour les observer, intriguée, le tas de bois s'embrasa, provoquant une lumière vive qui la fit reculer. Les mafieux s'arrêtèrent aussitôt et sautillèrent sur place en remerciant le Dieu du feu qui avait eu l'amabilité d'allumer le leur (en réalité il s'agissait de Kevin avec une allumette), et Mallory leva les yeux au ciel. Leur état était encore plus alarmant que celui des Télétubbies... Tandis qu'ils s'apprêtaient à fumer le calumet de la paix, elle avança à une vitesse éclair dans leur direction.

-Venez viiite ! Ordonna-t-elle d'un ton alarmé. Serena a fait un malaise !
-Squaw pas interrompre rite d'initiation des guerriers Tiki ! La réprimanda sèchement Simon, acclamé par ses guerriers.
-MAIS Y A PAS DE SQUAW ! S'énerva Mallory qui semblait prête à faire une crise de nerfs. SERENA EST DANS LES POMMES !

Les mafieux eurent en chœur une acclamation de surprise. Simon aida Jared pour qu'ils atteignent assez rapidement la maison, suivant Mallory qui était carrément entrain de se ronger les ongles. Une vraie stressée de la vie, cette fille. Les autres mafieux restaient danser autour du feu pour veiller à ce qu'il ne s'éteigne pas, mais en vérité ils avaient plus l'air de cinglés que de sorciers indiens. Arrivés à l'intérieur, Mallory montra à ses frères le corps de leur amie, sautillant sur place tant elle était angoissée. Contrairement à elle, Simon était tout à fait calme et serein. Rateau avait dispensé des cours de secourisme à toute la mafia, et il savait donc très bien faire en cas de malaise ou autre. Il connaissait d'ailleurs une méthode miracle pour réveiller les gens … Very Happy Il s'approcha de Serena et lui tapota la joue, préférant utiliser la manière douce pour commencer.

-Oh mon mafieux, dit Simon, elle est vraiment …
-Froide, ça commence à pourrir ! Dit Rateau.

Horrifiée, Mallory poussa un cri et tomba à la renverse. Elle se redressa aussitôt en se rendant compte que Rateau ne faisait que commenter ce qu'il restait de nourriture sur le plancher. Simon adressa aux rats un air consterné.

-J'allais dire endormie, finit Simon, agacé. Kevin, Rateau ! Allez dehors pour aider vos coéquipiers à faire la danse du feu ! Hop, hop, hop ! Plus vite que ça !

Les deux rats regardèrent une dernière fois le reste de cassoulet, mélancoliques, puis exécutèrent les ordres qu'on leur donnait et sortirent en courant. Simon sourit à Brendon qui avait l'air d'avoir peur, lui aussi. Il trouvait qu'il n'y avait vraiment pas besoin de s'alarmer. Après tout, Jared et Simon étaient là, plus beaux que jamais Cool.

-Mon Jaredinou chéri, nous allons nous servir de notre technique ancestrale pour la réveiller : les chatouillis ! Very Happy Je te laisse faire avec sa béquille comme tu ne peux pas beaucoup te pencher, en général ça marche bien sur le bidon ou sous les bras.

Le mafieux agita ses doigts, sorte d'échauffement, puis se mit à chatouiller Serena un peu partout sous l'œil attentif de Mallory. Le mieux, c'était aux pieds What a Face. Avec l'aide de son jumeau chéri, il lui fit des guilis-guilis jusqu'à ce qu'il l'entende rire et qu'elle ouvre les yeux. Simon lui adressa alors un grand sourire d'illuminé :

-Coucou coucou, bienvenue chez les fous ! Very Happy

Mais à peine eut-il fini sa phrase qu'il se fit violemment pousser sur le côté pour l'autre hystérique de Mallory. Elle tendit un verre d'eau qu'elle était allée chercher on ne sait quand à son amie, ayant l'air toujours aussi inquiète.

-Ça va, tu vas bien ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu nous as fais peur ! OO

A son tour, elle se fit pousser brusquement par son frère.

-Arrête, tu vas la traumatiser ! Lui reprocha-t-il.
-Tu crois que ton « coucou-coucou » il est mieux ? OO
-CASSOULEEET ! Cours, grenouille, c Coupa Rateau qui venait de les rejoindre.

Les Grace échangèrent un regard intrigué puis Simon se redressa en aidant Serena à faire de même. Il tapa ensuite dans la main de son jumeau, fier comme un mafieux.

-Quelle dream team nous formons Very Happy, s'enthousiasma-t-il. Je ne sais pas ce que les gens feraient si nous n'existions pas...

A cet instant, un pet bruyant retentit. Rateau s'éclipsa discrètement, honteux comme tout. Dégoûtée, Mallory fit une grimace et se pinça le nez. Simon haussa les épaules, déclarant que ce n'était que la nature, après tout.

-Bon, si tout le monde est d'accord, je vous propose de d'ores-et-déjà nous installer dehors autour du feu. Je me dévoue même pour apporter les coussins, alors profitez bien !

Prit d'un élan de bonté, Simon avait décidé de rendre service à la communauté. Néanmoins, il avait tenu à ce que Mallory vienne l'aider pour porter les couvertures, car ses bras était « trop maigres et délicats pour pouvoir supporter autant de poids seul ». Les deux frère et sœur rejoignirent tout le monde autour du feu de camp et déposèrent le tout dans un coin. Ils allèrent s'assoir sur les troncs d'arbre avec tout le monde et Simon échangea un air complice avec tous ses petits mafieux chéris.

-Rico, le programme de la soirée, s'il te plait ! Demanda-t-il poliment au petit latino.

Celui-ci prit un air intelligent et déroula un parchemin corné et parsemé de pattes de mouche. Simon enfouit son visage dans ses mains : il faudrait que lui et Jared donnent un cours de calligraphie à leurs petits protégés, un jour.

-Dans l'ordre souhaité, nous pourrons avoir comme activités : chants de scouts, grillades de guimauves, histoires (dramatiques, drôles ou effrayantes), devinettes, cache-cache – dans le noir, ça peut être intéressant -, et plein d'autres jeux surprises qui arriveront au fil de la soirée Very Happy, énonça Rico.

Un long silence s'en suivit.

-Vous voulez commencer par quoi ? Demanda Simon.

Et là, ce fut l'apocalypse. Les mafieux criaient leur choix en même temps, créant un brouhaha monstrueux. Mallory soupira et il fallut attendre un petit moment avant que Simon, exténué, ne s'écrit :

-BROCOLIIIS !

Ce mot avait chez les mafieux le même sens que le mot « silence », et il leur paraissait bien plus significatif, d'ailleurs. Les chahuteurs baissèrent les yeux, honteux. Simon s'apprêtait à proposer quelque chose, à moins que son Jared chéri ait une idée, quand tout à coup il vit la lumière de la lune se refléter dans un objet brillant sur le sol.

-Qu'est-ce que c'est ?
-Une poêle à frire, répondit Rateau en rougissant. Au cas où.

Simon se rappela alors de la phrase « Viens par là, ma petite friture ! » et frissonna. Fritures... Oh mais c'était ça la solution !

-Mes chers amis, nous n'allons donc pas commencer par des grillades mais par... DES HISTOIRES QUI FONT PEUR ! Very Happy

Il s'aperçut avec fierté que son public tremblait déjà de peur, sans se douter que c'était la faute de son air d'illuminé. Il jeta un petit bout de bois dans le feu, prit une grande inspiration et commença son histoire :

-L'histoire se déroule pendant une nuit sans lune, dans une forêt sombre, très sombre...
-Zzzz...

Le mafieux chercha du regard le perturbateur de son récit. En fait, il ne s'agissait que de Mallory qui venait de s'endormir. Elle n'avait même pas entendu le plus intéressant de l'histoire Sad Mais c'était tant pis pour elle. Simon se racla la gorge pour retenir l'attention de toutes les personnes éveillées et reprit son histoire.

-La plus belle fille de son royaume, Simone, était courtisée par tous les hommes des alentours. Que ce soit par les nains comme Trompillon (celui-ci grogna), les princes mal polis ou les animaux, elle n'avait jamais de répit. Les « Simone, épouse-moi ! » de Georges Clooney ou « Simone, fiançons-nous ! » de Brad Pitt commençaient vraiment à la lasser... Si bien qu'elle s'est transformée en un monstre, une sorte de Yéti très sauvage et grognon qui se vengeait de tous ses prétendants et de leur famille et amis... Ses victimes savaient que leur fin approchait en entendant des « Grrr », puis une bête velue leur sautait sur le dos pour les agresser à coup de sac à main. Autrefois imberbe, Simone avait vu sa pilosité se multiplier aussi rapidement que des planctons... La douce et charmante Simone n'était maintenant plus, elle était devenue tout le contraire d'avant.

Simon prit une petite pause pour s'assurer qu'il était bien écouté. En effet, tous ceux qui ne s'étaient pas endormis à la suite de sa sœur le regardaient bizarrement. Simon en déduisit qu'ils étaient très impressionnés et sentit sa tête enfler soudainement. Un silence s'était abattu sur l'assemblée, simplement brisé par les ronflements des endormis, et Simon se dit qu'il était temps d'agir.

-Bon bah … A qui le tour ? Very Happy

Aussitôt eut-il fini sa phrase qu'un grognement retentit. Effrayé, Simon observa tour à tour chacun des flemmards qui roupillaient comme des marmottes, cherchant le coupable parmi eux. Mais il ne semblait s'agir d'aucun d'eux... Il y eut un nouveau grognement. Les cheveux de Simon se dressèrent sur sa tête et il échangea un air horrifié avec ses compagnons.

-Dites-moi que ce n'est pas Simone … murmura-t-il en commençant à trembler.

Un nouveau grognement sembla lui indiquer que si. Paniqué, Simon se leva de son banc en secouant les autres pour qu'ils se réveillent. Il eut droit aux mécontentements de ses fidèles mafieux et à une baffe de Mallory. Ne jamais chatouiller un dragon qui dort... OO

-MAIS ARRÊTE DE ME FRAPPER ! SIMONE EST A NOTRE RECHERCHE ! affraid s'épouvanta le pauvre garçon en continuant de secouer sa sœur.
-Qui c'est ça, Simone ? Répondit-elle d'une voix pâteuse.
-UN MOOONSTRE ! ELLE VIENT TUER SES COURTISANS ! ELLE EN VEUT A BRAD PITT !
-Mais il n'y a pas de Brad Pitt, ici … Oo
-Ah mais oui, c'est vrai Very Happy Fausse alerte les gars, retournez à votre place.

L'agitation qui s'était installée un peu plus tôt sur les gens présents retomba aussitôt. Ils allèrent se rassoir sagement et Simon adressa un sourire à Serena et Brendon. Ah, ils devaient bien s'amuser ces deux petits fous ! Very Happy Serena avait l'air à peu près remise de son accident de tout à l'heure, mais tous les deux ne devaient pas être trop rassurés. Les mafieux , pour leur part, étaient habitués à ce genre de changement de situation. Jared avait l'air aussi joyeux que lui et Simon se jura d'aller lui faire des bisous sur le plâtre de sa jambe pour lui faire du bien. Et puis pour finir, Mallory était toujours entrain d'émerger et n'avait rien compris à ce qui se passait, mais alors vraiment que dalle.

-Mais du coup, c'est qui Simone ?

Le mafieux se plaqua une main sur le front, exaspéré, puis posa un regard bienveillant sur Rateau qui semblait vouloir prendre la parole. Il n'avait pas l'air très à l'aise, lui non plus...

-Qui y a-t-il, mon petit ratounet ?
-En fait, je crois que j'ai des liens avec Leonardo DiCaprio... avoua-t-il en baissant la tête. Tu crois que Simone pourrait s'attaquer à lui ?
-Bien sûr, répondit gravement Simon. Elle avait tout Hollywood à ses pieds...
-Alors nous sommes perdus.
-GRRRRR !

Avant que personne n'ait eut le temps de réagir, une créature traversa à toute vitesse les arbres derrière eux pour parvenir au campement. Elle poussait des grondements terribles à vous glacer le sang. Tandis que certains hurlaient se rentraient dedans en tentant de s'enfuir, Simon eut l'intelligence (pour une fois) de réagir. Il plongea sur la poêle de Rateau qui était posée près d'un banc et la brandit fièrement. La créature se rapprochait de plus en plus, et il avait bien envie de fuir. Ses pas lourds faisaient presque trembler le sol. Il tourna la tête et aperçut Serena et Brendon, visiblement angoissées. Les pauvres... Ils venaient passer une soirée chez eux et subissaient l'attaque d'un dangereux personnage de contes. Sa motivation d'être un bon hôte suffit à redonner du courage à Simon, et il attendit patiemment la bête. Il aperçut sa silhouette qui filait entre les arbres, l'air encore plus féroce que dans son histoire. Quelques secondes encore, et une tête franchissait l'aurée de la forêt et s'engouffrait dans le camp. Simon leva la poêle en l'air et frappa violemment le monstre au visage dans un tintement métallique. La créature s'effondra sur le sol, assommée, et les mafieux daignèrent sortir de leurs cachettes. Simon s'en approcha prudemment, le cœur battant et sa poêle serrée dans ses mains. Il sentit que Jared le rejoignait avec ses béquilles, suivi par Mallory, Brendon et Serena.

-Hé mais alors... C'est ça, Simone ? Demanda Mallory. On dirait...

Ce fut à ce moment que Simon se rendit compte de son erreur : sa victime n'était pas velue du tout ! En regardant bien, il comprit de qui il s'agissait :

-OO Oops, Roger … Laughing Bon tant pis, on n'a qu'à le laisser là. Vous voulez faire quoi ? Very Happy



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Il n'existe pas meilleur moment que celui que l'on passe avec les gens que nous aimons.

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