Cher journal,

Que puis-je dire pour inaugurer cette deuxième page? Ah oui. Je suis allée ce matin sur le marché, pas très intéressant je te l'accorde. Mais moi, j'aime le marché. Marcher à travers Narnia, discuter avec les commerçants, acheter des produits frais venant du royaume ou d'ailleurs. Cela me rappelle à mes débuts lorsque j'essayais péniblement de vendre des vêtements. Heureusement que par la suite j'ai eue ma propre boutique.

Pour préciser, je suis nomade, mais je me considère un peu au fond comme une narnienne. J'y ais une maison, mais je n'y habite pas toute l'année. La plupart du temps, je suis en voyage. Je n'aime pas trop rester trop longtemps au même endroit. Ma passion en plus de la mode c'est le voyage. Je profite d'être ici pour voyager, découvrir de nouveaux lieux. Ce monde est très intéressant que ce soit par sa faune et sa flore que par son histoire.

J'ai fais tellement de rencontre...Parfois de bonnes, parfois de mauvaises, j'en ai une qui m'a marqué. Alors j'ai rencontré ce garçon, Gabriel. Il est garde au palais d'Anvard, en Archenland. Oh, il n'est pas que courageux et fort, il a quelque chose de spécial. Je ne vais pas m'étaler la dessus, mais si tu ne l'as pas compris, cher journal, je ne suis pas indifférente à ce garçon. Mais c'est tellement compliqué entre nous. En fait, ça le serait moins s'il n'y avait pas cette autre fille, Elena. Elle travaille aussi au service du Roi Jace et cela me rend très jalouse, car du coup, elle peut voir plus souvent que moi Gabriel.

Je pourrai concrétisé entre nous en lui parlant. Ce n'est pas que je suis timide, mais j'ai toujours étais un peu fleur bleue au fond. Pour moi, c'est un garçon qui déclare son amour à la fille en premier et non l'inverse. Bon bien sûr, je serai capable de le faire si je me sens trop en danger, mais même en le faisant je ne suis pas sûre que cela changerait quelque chose.

La dernière fois, il m'a présenté à ses parents. Son père était un peu bizarre, mais sa mère était adorable. Il a vraiment des parents charmants, un peu comme lui quoi.

Quand je suis avec lui, je suis très heureuse. Les mots qui vont suivre sont peut-être un peu forts, mais j'ai l'impression qu'il me complète lorsque je suis à ses côtés.
Il me rend heureuse, tout comme il me rend triste. Parfois, on se quitte sur de mauvaises ondes (je me comprends) et cela m'attriste car je n'aime pas me "disputer" avec lui. Du coup je me déteste après, je culpabilise, je pleure. Ici je n'ai pas de baladeur mp3, j'écoute peu de musique, pourtant cela m'aidait avant pour me consoler. Du coup faut que je prenne sur moi pour faire un pas vers lui, mais parfois j'ai l'impression qu'il recule.

Enfin bref, notre relation n'avance pas, mais je garde espoir car après tout, je crois bien que je l'aime.

Cher journal,

Aujourd'hui il pleut. Les temps sont gris, il fait sombre chez moi, je suis allongée dans mon lit, je n'ai envie de rien faire en particulier. Je m'ennuie peut-être ? J'ai envie de voir autre chose que les murs de ma chambre. Le monde est tellement dangereux que je me ferai traiter d'imprudente si je m'aventurai au delà de ses terres.
Je n'ai jamais été une fille raisonnable. Les quatre-cent coups je les ai fais tellement de fois. Tellement que je ne suis pas souvent prise au sérieux.

J'ai remarqué qu'à chaque fois que je suis déprimée, il ne fait pas beau. Peut-être mon humeur déteint sur le temps ? C'est quand même assez bizarre comme réflexion.
Je suis toujours assis dans mon lit, je me suis levée finalement pour me faire un bon thé bien chaud. Je ferme les yeux et laisse l'odeur de ma tasse remonter jusqu'à mes narines. Cette odeur, elle me rappelle des souvenirs. De beaux et tristes souvenirs. Je n'aime pas être mélancolique.

J'ai planté tout à l'heure une petite fleur. Elle est encore minuscule, d'une petite couleur rose et bleue.
Une fois enfoncé dans la terre, je la regarde en souriant tout en l'arrosant pour la première fois. Je sais que même malgré sa petite taille, cette petite fleur est forte: elle résistera au froid ou au chaud. Elle ne fanera jamais et continuera à se battre jusqu'à éclore d'avantage et montrer ses si belles couleurs.
Cette petite fleur se trouve dans un pot au rebord de ma fenêtre. J'aime la regarder car, étrangement, cela m’apaise.

Voilà, j'ai encore écris pour ne rien dire. Mais cela fait tellement du bien. Si quelqu'un un jour lis cette page, si cette personne ne se sent pas bien en elle, qu'elle pense à cette petite fleur qui grandira un jour, tel une chenille se métamorphosant en magnifique papillon.

On ne né pas mauvais, on le devient. C'est à nous seul de faire des choix pour devenir quelqu'un de bon dont nos enfants pourraient être fiers quand ils seront suffisamment grands pour comprendre.

Cher journal,

Une pause m’était obligatoire. Je ne te dis pas ce que j’ai fais, mais une chose est sûr, c’est que je me suis porté discrète. Je me suis connectais de temps en temps sur Facebook en mode discret, sur twitter aussi, tout les gens du bahut se demandent où je suis partis. Ma disparition est au centre de tout dans mon école. J’ai appelé mes parents pour les rassurer, ma mère m’a dit qu’elle ne c’était même pas rendue compte que je n’étais plus là et mon père n’est pas à la maison, parce qu’il travaille.
Cela fait deux mois que je suis partis, je reviens enfin, j’ai peur de croiser quelqu’un dès que j’arriverai…

Cher journal,

Je n’ai croisé personne, je suis contente. J’appréhende un peu la fin du week-end. Je ne sais pas du tout ce qui va ce passer à l’école. Je sens que je vais faire parler de moi encore et encore. Pourquoi les gens s’intéressent ils tant que ça à ma vie ? Je ne suis pas une star ! Je t’avoue que cela ne me déplaît pas, j’aime l’excentricité.

Cher journal,

Ca y’est, je suis de retour à l’école. Lorsque je suis arrivée, les gens n’y croyaient pas du tout, c’était comme si un prophète descendait du ciel tout d’un coup. J’ai trouvé ça un peu pathétique, mais bon, puisque je le suis aussi autant s’amuser un peu, non ? Les filles étaient folles de jalousie, je ne sais pas pourquoi. Il y a cette terminale, celle qui se prend pour une princesse…On la surnomme, la reine de l’école. Je n’ai pas trop aimé l’air qu’elle a prit en m’adressant la parole. Elle m’a prise de haut et a même esquissé un sourire avec ses horribles lèvres pulpeuses et rouges. Je ne sais plus ce qu’elle a dit, mais en tout cas, j’ai pouffé et je suis partit telle une diva. Elle n’a pas trop apprécié. Je sens que j’ai déclenché une guerre non voulue.

Cher journal,

Je ne sais pas ce que me veux cette fille, mais il m’est arrivé plusieurs incidents durant les semaines qui suivirent et mes sources m’ont dit que c’était elle. Apparemment, elle ne veut pas abandonner son titre de reine et partir comme toutes les terminales à l’université. On m’a dit que j’ai susceptible de la remplacer à la rentrée prochaine. Mais je n’en ai pas du tout envie.

Cher journal,

J’ai fais quelque chose de mal, et je m’en veux. Tu te souviens de cette fille dont je te parle beaucoup ? Eh bien, j’ai appris récemment qu’elle avait un petit copain, mignon et riche, qui était dans une autre école pas très loin. Je me suis arrangée pour aller à une soirée à laquelle il était, et j’ai couché avec lui. Oui, oui, je t’assure. Je ne sais pas ce qui m’arrive, pourquoi ais-je fais ça ? Je crois que je voulais juste la battre à son propre jeu. Je suis vraiment une fille stupide.